LIGHTMAN5
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Noël en famille 

C'est bientôt Noël pour la famille Lightman ainsi que pour leurs amis! Et cette année, celui-ci s'annonce haut en couleur puisque toute la petite troupe a décidé de le fêter tous ensemble dans la grande maison d'amis. 
Seul problème...l'étrange animosité qui règne entre les deux experts en mensonge... Inquiets, leurs amis vont tenter de percer ce mystère et de les réunir avant le jour "J". 
(Jane:-Noel sera t-il sauvé ?! House:-Rhaa n'importe quoi...la ferme Patrick !)

Genre: Général - Multi-crossover
Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily à 16 ans - Nick et Louise ont 10 ans, Seth 7 ans (Cette histoire devrait être précédée d'une seconde mais je n'ai pas encore eu le temps de l'écrire, puisse t-il être un jour être le cas :P Mais la compréhension de cette histoire peut parfaitement se faire sans)

CHAPITRE 9 : L'INSTANT PRÉSENT


     Un peu plus tard, toute la maisonnée s'était réunie, dans le salon, dans l'attente de la future dégustation du repas de Noel. Enfin, presque tous… Ne voyant pas sa femme arrivée, Cal avait abandonné un instant ses amis, à leur discussion sur les rénovations de la maison, pour partir à la recherche de sa dulcinée. Dans sa marche, il songea qu'elle devait surement être dans leur chambre à faire le choix irréversible entre cheveux attaché ou détaché. Chose qu'il ne comprendrait jamais... puisque pour lui, elle était sublime quoiqu'elle puisse faire. Mains dans les poches. Il avait rejoint le bas des escaliers lorsqu'à peine un pied posé sur la première marche que son corps tout entier s'était statufié sur place. À la vue de la scène, aucun son n'avait pu sortir de sa bouche : sa femme, vêtue d'une longue robe rouge, fendue sur le côté pour laisser entrevoir, à chacun de ses pas, ses jambes de déesse. Le tout accompagné d'une parure de bijoux en or entourant son cou et ses poignets avec de fines boucles-d'oreilles enjolivant un peu plus son visage souriant et légèrement maquillé.
— Waaah…, souffla t-il, la bouche entrouverte.
L'expert en mensonge se tut, et dévora du regard la sublime femme enjamber lentement les marches d'escaliers. Lors de sa descente, Gillian n'avait pas lâché les yeux envieux de son mari. Même après toutes ces années de mariage, elle semblait encore pouvoir le surprendre. Une fois au rez-de chaussé, elle esquissa un plus large sourire, et prit la main galamment proposée par son compagnon, qui n'avait toujours pas fermé sa bouche de surprise.
— La robe te plait à ce que je vois, dit-elle rieuse.
— La robe et…le reste ! Tu es…, bafouilla t-il, bien trop époustouflé par sa beauté.
— Je suis ?
— Magnifique…, réussit-il à dire avec un grand sourire que la jeune femme lui rendit. Je crois que je dois être le plus chanceux des hommes…
— Petit charmeur. Tout pour me mettre dans ton lit !
— On est anglais ou on ne l'est pas ! 
— Cal ! gloussa t-elle. Elle asséna une légère tape sur son épaule et le regarda rire en se reculant d'un pas. Cal reprit son sérieux pour revenir à ses côtés. D'une main tendre sur sa joue, il l'observa d'un regard divaguant avant de souffler le plus sérieusement du monde:—Merci…
— De quoi ?
— De m'avoir gardé une année de plus à tes côtés…
— On n'est pas encore le 31 décembre, s'amusa t-elle.
— C'est tout comme.
— En tout cas, j'espère que tu n'as rien de prévu dans ton agenda parce que je compte bien remplir chacune des pages…
— J'y noterais chaque jour passé avec toi sur le calendrier de femmes pompiers sexy que House nous offre chaque année !
— Rhoo c'est pas vrai… Tu as vraiment le don de gâcher chaque moment roman…
    Gillian ne put dire un mot de plus que Cal s'était s'empressé de combler le vide entre leurs deux corps pour capturer ses lèvres avec passion. Ils s'embrassèrent tendrement jusqu'à l'interruption impromptu d'un des plus beau médecin de Seattle. 
— Hey, les amoureux ! s'exclama Derek Shepherd à l'encadrement de la porte du salon. — On n'attend plus que vous pour le repas ! Donc si vous ne voulez pas que Ducky râle contre sa dinde sèche, il vaudrait mieux que vous rappliquiez !
— On arrive Derek ! répondit Gillian, dans les bras de son mari. Le brun leur fit un signe de la main et disparut aussi vite qu'il était venu.
— Je me demande si un jour, je pourrais t'embrasser sans que quelqu'un nous interrompe…, soupira Cal, d'un petit rictus désespéré.
— Annule tous tes rendez-de vous pour ce soir. Je crois que tu auras plus de baiser qu'il n'en faut ! 
    D'un large sourire, la psychologue s'éloigna de l'homme, qui était resté pétrifier sur place, par ce sous-entendu plus qu'alléchant. L'expert en mensonge reprit ses esprits et fixa le déhanché de sa belle avec un léger pincement de lèvre. Elle avait encore le pouvoir de le surprendre… Il la rattrapa, passa un bras autour de sa taille afin de l'accompagner au salon où les quelques personnes restantes furent subjuguées par sa sublime tenue.
— Gillian, tu es magnifique ! complimenta Mac Taylor, en l'embrassant sur sa joue.
— Merci Mac, remercia t-elle presque gênée.
— Fais gaffe Cal, le prévint Rossi rieur. — On pourrait voler ta moitié durant la soirée !
— Ne t'inquiète pas, je tuerais tous ceux qui essaieront !
— Cal…, soupira Gillian.
— Je rigole honey ! Ou peut-être pas…
David ria légèrement quand Aaron convia:
— Bon, et si on allait déguster ce fabuleux diner dans la salle à manger !
L'agent du F.B.I indiqua la marche à suivre au reste de ses amis. Tous obtempérèrent et se retrouvèrent face à une grande table soigneusement décorée pour l'occasion où un magnifique festin de noel trônait. Chaque adulte prit place autour de la table alors que les enfants furent installés séparément sur une seconde plus petite.
— Mmh… ça m'a l'air bien délicieux tout ça ! déclara Kate avec des yeux gourmands.
— Tout peut paraitre délicieux après ce que tu fais…, rétorqua Castle, en recevant un léger coup de coude de la part sa femme.
— À ta place, je ne me moquerais pas trop, souligna t-elle. — Au vu du rouge à lèvre que je vais te prêter ce soir !
— Mouais…
— J'en connais un qui a trop joué à Candy Crash Saga…, persiffla House, qui observait son voisin de table, Adrian Monk, en train de trier sa nourriture par couleur et dose de glucide.
— Adrian…, souffla Samantha, d'une main réconfortante sur son bras. Le détective essaya de se maitriser pendant une demi-seconde puis, l'impulsivité reprenant le dessus, continua de nouveau son tri. Carter soupira et caressa tendrement son dos en réconfort. À côté, Owen découpa sa nourriture et proclama:
— En tout cas, je félicite les cuisiniers pour ce fabuleux diner ! La dinde est merveilleuse ! 
— Oh seigneur, se scandalisa House. — Même moi je n'aurais jamais osé faire une blague pareille sur ma femme ! Je suis choqué Owen ! 
— Rhoo tais toi Greg ! soupira le groupe.
— Si on ne peux même plus rigoler…
— Je crois que je vais me raviser et proclamer House le grinch de Noel ! dit Ziva à Tony qui opina du chef en buvant une gorgé de son vin.
— Owen n'a pas tout à fait tort, approuva Cal sous les yeux éberlués de ses amis. Il remarqua leurs visages stupéfaits et se rattrapa:—Sur la Dinde !
— Haaa…
— Elle est largement meilleure que celle de ma belle-mère…
— Cal…, le réprimanda Gillian.
— Quoi c'est vrai ! À Thanksgiving j'ai cru que j'allais m'étouffer !
— Tu ne m'as pas écouté Cal ! sermonna Gregory, deux somnifères dans leurs verres et le tour est joué !
— Oui mais si j'avais fait ça, j'aurais été privé de… enfin de…bref, se censura t-il automatiquement par le regard noir de sa femme.
— Le courage d'un homme s'arrête au décolleté d'une femme… House ponctua sa réplique d'une gorgée de son vin alors qu'Abby réclama à son voisin de table:
— Horatio, tu peux me passer le plat d'haricot s'il te plait ! Le rouquin donna le plat en question, lorsque la gothique reprit sa précédente discussion avec Penelope Garcia à ses côtés. — Et après que s'est-il passé Penelope ?
— Et bien après, j'ai réussi à contourner le système de sécurité. Ce qui m'a permise de voir le jardin de la maison de la télé-réalité du Bachelor ! Et je dois dire que ses fesses vaux autant le détour qu'à l'entrée qu'à la sortie de la douche!
— Oh je le savais ! s'amusa Abby de ces ragots croustillants. Les deux jeunes femmes s'apprêtèrent à continuer leur alléchante conversation quand un petit raclement de gorge, de l'autre côté de la table, les arrêtèrent net. Elles tournèrent leur tête dans la même direction et découvrirent le regard réprobateur de Gibbs.
— Et c'est pour ça, poursuivit Penelope, que j'ai installé après coup un renforcement de sécurité cybernétique  afin que de telles images ne tombent pas entre de mauvaises mains !
— Mouais…, marmonna Gibbs pas vraiment convaincu. Le ballet de passement de plat continua, jusqu'à Derek   Shepherd qui proposa, avec un sourire, au jeune agent du FBI:
— Un peu de foie gras, Spencer ?
— Oh non merci Derek, je suis contre le gavage abusive des oies jusqu'à ce que leur estomac gonfle et les entrainent à une mort douloureuse…
— Tartine moi en sur cette tranche de pain ! réclama House, en présentant sa tranche de pain au neurochirurgien dégouté.
    Un peu plus loin, Gillian discutait avec Emily Prentiss et osa enfin lui poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis le début du repas:
— Alors Emily, quoi de nouveau depuis la dernière fois ? 
    La profiler, surprise par cette subite attention, but une gorgée de son alcool avant de bredouiller:
— Et bien toujours au même poste, des méchants à arrêter…
— Non, je voulais dire, tu as quelqu'un en ce moment ?
— Ah heu… je…hum…Pas vraiment…
— Ne désespère pas Em', enchaina James. — Je suis sûr que la magie de noel va exaucé tous tes voeux ! termina t-il, d'un regard amusé en direction d'Aaron buvant à son tour une lichette de vin.
— Et toi James, tu as quelqu'un en ce moment ? contra rapidement Hotch' d'un sourire narquois.
— Hum… Pour le moment je préfère rester seul…, bafouilla t-il, en imitant Hotchner.
— Si tout le monde boit à chaque fois qu'une personne se sent gênée, je crains qu'on aura pas assez de bouteille à la cave…, railla Cal à l'oreille de son épouse gloussant à cette plaisanterie.
    Daniel Jackson fixa souriant le couple Lightman plus proche que jamais et dit:
— En tout cas, ça fait plaisir de vous revoir rabibochés tous les deux !
— C'est le pardon de Noel ! argua House.
— Je croyais que ça c'était Thanksgiving ? releva Wilson perplexe.
— Oh ! C'est pour ça que Mme Lake a refusé de me pardonner pour avoir dit à son mari qu'il l'a trompait avec son chauffeur !
— House ! s'offusqua Cuddy.
— Les MST, il n'y a rien de pire pour gâcher vos fêtes de Noel !
— Mmh ça me rappelle une histoire à l'hôpital, souleva Meredith pensive. — Celle d'un couple divorcé qui était revenu collé l'un à l'autre à cause d'un percing !
— Bah au moins tu ne les entendaient plus parler !
— Si on parlait par cet endroit, poursuivit Derek, je crois que le canard qu'on a tué pour son foie nous remercierait cent fois ! 
  Castle plaça sa serviette de table contre sa bouche nauséeuse et marmonna dégouté:
— Au seigneur…
— Le pire c'est que leur fille est entrée à ce moment là, renchérit Meredith avec sérieux.
— Ma chérie, je t'interdis formellement de mettre un percing ! prévint Richard à sa fille, Alexis, qui rétorqua boudeuse:—Rhoo mais pourquoi !
— Hors de question que je te retrouve bouclé à ton Max sans avoir la clé pour vous séparer !
— Tu sais Rick, une fois qu'on la ouverte on peut plus la refermer…, murmura House à ses côtés.
— Par tous les saints ! Greg ! Je suis en train de manger !
— Ouais… Et je te déconseille de manger ce guacamol c'est mauvais pour les pères en crise cardiaque !
    Quelques personnes s'esclaffèrent lorsque, dans un autre coin de la table, Lisbon regarda avec désespoir la cravate en imprimé de sapin de son compagnon qui semblait profité au maximum de cette festive soirée.
— Patrick… Tu étais vraiment obligé de porter cette cravate ?
— Bah oui ! C'était un cadeau d'Abby. Il fallait bien que je lui fasse honneur ! Et puis moi je l'aime bien cette cravate ! Ça me donne un petit côté enfantin !
— Avec ta personnalité, j'ai peur que ça te ramène à l'âge des biberons et des tototes…
— Tu n'as aucune idée à quel point cela peut être bénéfique à l'âge adulte…, répliqua t-il, d'un large sourire suivit d'une gorgée de son vin. La brune leva ses yeux au ciel et concentra son intérêt sur une nouvelle discussion entamée par le Dr Mallard.
— Alors mon cher Derek, l'interpella Ducky. — Tu sais comment se porte le fils de Jennifer ? 
— Il va très bien ainsi que sa famille, répondit jovialement Morgan.
— Il est bien dommage que Jennifer et sa famille n'ait pas pu venir.
— Cette année, elle devait fêter Noel avec sa belle-famille !
— Une chose à laquelle je suis heureux d'échappé…, souffla McGee sous le léger rire de Dinozzo qui s'empressa de lui répliquer:—Une des seules choses que le célibat peut t'offrir !
— C'est sûr ! Et tu en connais un rayon ! 
— Tais toi, McGuignol ! ragea l'italien.
— Bien répondu Timothy, s'amusa Martha, en entrechoquant son verre avec celui de l'agent du NCIS.
— Au fait, qui vient à la messe de minuit ? demanda Booth, alors que certaines personnes levèrent leur main à cette demande.
— Voilà comment trier les hérétiques des croyants ! railla House. Fais gaffe Rick, si on te dit d'allumé le feu je ne m'en rapprochais pas trop si j'étais toi !
— Greg, soupira Lisa.
— Quoi ?!
— On ouvrira les cadeaux puis ceux qui veulent venir, viendront ! 
— Chéri, tu souhaites venir ou…, demanda Gillian hésitante à son mari.
Il esquissa un fin sourire et répondit:—Je sais que c'est important pour toi donc je viendrais.
— Alors c'est comme ça qu'on les converti ? persiffla House.
— Greg ! le sermonna encore Cuddy.
— Ok, ok je me tais !
— La prochaine fois c'est décidé, je commanderais du ruban adhésif au Père Noël ! clama Castle à l'assemblée.
— Pourquoi ? demanda Daniel intrigué.
— Pour le faire taire une bonne fois pour toute ! 
   Tout le monde éclata de rire puis continua de diner dans la bonne humeur. Une fois le repas terminé, adultes et enfants s'étaient rassemblés, dans le salon, pour terminer sur une note légère, avec boisson chaude et petits gâteaux préparés pour l'occasion. L'heure fatidique approchait et les enfant, ne tenant plus en place, sautèrent dans tous les sens en proclamant, sans discontinuer, leur envie d'ouvrir leurs présents.
— Alleeer Papa ! Dis ouiii ! supplia Jake à son père.
— La même moue que sa mère…, soupira Jack O'Neill. Puis, d'un regard vers les autres adultes, hochant positivement leur tête, il accepta:—Oui, vous pouvez y aller !
— Trop cool ! Merci papa ! 
    Très heureux de cette permission, le petit garçon courut jusqu'au pied du sapin avec le reste des enfants afin d'ouvrir leurs cadeaux dans un immense feux d'artifice. Un plus loin, Cal, confortablement installé dans un canapé, contempla avec tendresse ses enfants déballer jovialement leurs présents. Il ne connaissait pas de plus grande joie que celle de voir sa famille heureuse. Il songea un instant que cela n'avait pas été toujours le cas, jusqu'à ce que sa femme l'interrompe dans ses nostalgique pensées en prenant place à ses côtés. D'un large sourire, elle suivit son regard et observa à son tour la joie de leur progéniture.
— Regarde comme ils sont heureux, souffla t-elle.
— Mmh… Il pencha sa tête sur le côté, fixa le visage radieux de sa femme et ajouta:
— J'aime les voir heureux parce que ça te rend heureuse… Tout ce qui m'importe, c'est votre bonheur à tous les cinq…
    Touchée par ces mots, Gillian ancra son regard amoureux dans celui souriant de son compagnon, l'embrassa avec passion, lorsqu'une voix féminine les interrompit:
— Um excusez moi de vous déranger mais…
— Em'…, soupira Cal sous le gloussement de sa compagne. Cette dernière se recula légèrement de son mari, se lova dans ses bras et observa Emily arborer un large sourire avant de déclarer:
— Je voulais vous remercier pour votre cadeau ! C'est… je ne sais même pas quoi dire !
— Promets moi juste de ne pas l'encastrer dans une bouche d'incendie comme l'autre fois, sermonna son père.
— Cal, le réprimanda Gillian, d'une légère tape sur son avant bras. Cal ria un peu plus et regarda sa fille s'enthousiasmer:
— Merci à tous les deux !
— Tu devrais aussi remercier ton parrain et ta marraine qui ont contribué au cadeau, signala Gillian, d'un hochement de tête vers le concerné qui discutait un peu plus loin avec Callie Torres sur une récente opération effectuée.
— Merci encore, vous êtes géniaux ! L'adolescente, plus que surexcitée, enlaça le couple puis s'éloigna en proclamant:—Oncle Aaron, tante Sam'!
— Et ben, ça vaut le coup d'offrir une voiture à une ado, déclara l'expert en mensonge d'un mouvement de sourcil.—Je n'ai jamais eu autant de câlin en 16 ans !
— Profite en, ça risque de ne pas durer !
— Ouais…
— Aaah vous voilà tous les deux, s'exclama Patrick avec un étrange enthousiasme dans sa voix. Les deux mains derrière son dos, le mentalist s'approcha du couple et dit:—Je vous cherchais pour mon cadeau surprise ! 
— Seigneur…, soupira Cal, avec un regard lasse au plafond. — Dis moi que tu n'es pas mon Père Noël secret.
— Avec toutes mes excuses ! Le blond présenta à son ami expert en mensonge un cadeau emballé à la forme carré. 
— Je ne sais pas pourquoi mais je crains le pire…
— Oh aller prend le ! Je te promets qu'il ne te t'explosera pas à la figure !
— C'est rassurant… enfin je crois… Cal attrapa le présent avec hésitation et le déballa de manière craintive jusqu'à découvrir une petite carte manuscrite: "Pour mon meilleur ami, pour ne m'avoir jamais laissé tombé et m'avoir montré que la vie valait la peine d'être vécue. Patrick."
    Ce simple mot réchauffa le coeur de l'expert en mensonge qui ne laissa transparaitre qu'un simple sourire sur son visage. Sa joie était interne et Jane le savait. Ce dernier observa, heureux, son ami qui tenait entre ses mains le tourne disque, collector des Rolling Stone, accompagné d'une dédicace du groupe sur le dessus de la jacket.
— Patrick… c'est…waah à vrai dire je ne sais pas quoi dire ! Comment…comment est-ce que tu as eu ça ! C'est…
— Un magicien ne dévoile jamais ses secrets !
— Je… Cal, ne sachant quoi dire, se leva et offrit une amicale accolade au mentaliste — Merci.
— De rien ! 
— Oooh c'est trop mignon ! Photo ! proclama Abby, en prenant une photo, des deux amis, à l'aide de son téléphone portable. Lorsque Lightman se détacha de Jane, la gothique continua de filmer, avec la caméra de Garcia, les autres personnes en plein déballage de cadeaux. Patrick sourit et dit:
— Oh et comme convenu je t'ai laissé un petit supplément au pied du sapin! 
— Ok, merci encore Patrick. Ah et désolé cette année, je ne suis pas ton Père Noel secret !
— Je sais, c'était Cristina !
— Oh… et elle t'a offert quoi ?
— L'original du livre boucle d'or et les trois ours ainsi que le livre "Comment devenir un vrai mâle en 10 leçons !"
— Mouais…, s'amusa t-il. — Tu pourras toujours t'en servir comme cale pour tes meubles ! 
— Il soutiendra le deuxième pied de ma commode !
— Pourquoi, le premier flanche aussi ?
— Oui mais avec le livre "Le combat pour les nuls" offert par Seeley du Noël dernier, il soutient parfaitement son déséquilibre !
    Cal ria légèrement à cette remarque quand vint l'arrivée fracassante de ses trois petits derniers. Nicholas, très enjoué, campa devant ses parents avec, entre ses bras, une guitare acoustique flambant neuve. Il eu presque peine à la tenir en se réjouissant:
— Papa ! Regarde ce qu'oncle Patrick m'a offert ! 
— Waah une guitare ! 
— Ouais, j'ai toujours rêvé d'en faire et oncle Patrick m'a dit qu'il m'offrirait des cours !
— À moins que tu souhaites le faire toi même, répliqua Patrick, d'un air amusé.
— Oh je…je ne pense pas….que, bafouilla Cal.
— Tu sais jouer de la guitare papa ?! questionna surprit son fils.
— Bien sûr, confirma le mentaliste tout sourire. — Il a même emballé plusieurs filles avec quelques accords…
— Patrick…, soupira l'expert en mensonge.
— Mmh… c'est vrai. Règle N°23, ne pas parlé du passé devant les enfants…
— Dis donc… tu ne m'avais jamais dit que tu savais jouer de la guitare, souligna Gillian, interloquée par ce nouveau trait de personnalité de son compagnon.
— C'est parce que j'ai arrêté d'en jouer après mon doctorat…
— Ou plutôt après ton mariage avec Zoé qui détestait cet instrument infernal, rétorqua Jane en mimant la folie de l'ex femme de son ami.
—Beuglant dans toute la maisonnée contre ce vacarme assourdissant ! 
    Cal lâcha un soupir rieur, par la théâtralité du blond, au contraire de Gillian qui leva ses yeux aux ciel par tant de raillerie enfantine. Nicholas ne comprit pas un mot de la discussion des trois adultes, mais cela ne l'empêcha pas d'y couper court:—Dit papa, tu m'apprendras à jouer ?
— On verra mon grand, faudrait que je me ré-entraine pour reprendre mon niveau.
— Oh arrêtes Cal, déplora le mentaliste désabusé. — La guitare c'est comme le vélo, ça ne peux pas s'oublier !
Un peu embarrassé, Cal changea rapidement de sujet:
— Et tu as reçu quoi d'autres mon grand ?
— J'ai eu un nouveau ballon de basket, un maillot, des DVD du seigneur des anneaux, et une épée, la même que celle d'Aragon de la part de tante Penelope !
— Oh seigneur…je lui avais dit de ne pas tant acheter, soupira Gillian par tant de générosité.
— Le FBI paye bien, persiffla Patrick. — Je devrais dire à Lisbon de s'associer avec eux ! Bon, veuillez m'excuser, je reviens ! Le blond garda toujours le même sourire et s'éclipsa rejoindre sa femme qui aidait leur fils à déballer ses cadeaux au pied du sapin.
— Et notre cadeau, il t'a plus ? demanda Gillian à son fils.
— Oui ! C'est exactement ce que je voulais ! Le nouveau jeu vidéo Pokemon ! J'ai trop hâte d'y jouer!
— On est heureux que ça te plaise champion, se réjouit son père.
— Merci papa, merci maman ! dit le petit garçon, en embrassant chacun de ses parents.
— J'ai encore un cadeau pour toi mon grand, ajouta Cal. — Mais je te l'offrirais tout à l'heure !
— Et toi ma chérie qu'est-ce que tu as eu ? questionna la mère à sa fille.
— Tante Kate m'a offert un nouveau jeu vidéo, des livres et une boite de jeu de construction ! Et oncle Mac m'a offert un nouveau vélo ! s'extasia Louise.
-- Et toi Seth ?
-- J'ai eu un jeu video, des Comics DC, des jeux Batman de la part d'Oncle Rick et tante Teresa !
— Ils ont fait fort cette année, murmura Cal, d'un regard entendu avec sa femme.
— Et merci pour la boite de dessin et le coffret d'espionnage ! 
— De rien mon ange, répondit jovialement sa mère.
— J'vais pouvoir jouer aux totally spies avec Rose !
— Oui mais pas au travail de maman et papa !
— Ouiii papa…
— Bien ! 
— Hey Nick ! Donne notre cadeau aux parents, dicta Louise à son frère.
— Ah oui c'est vrai ! Nicholas attrapa une boite derrière lui et la présenta aux deux adultes avec un large sourire. Gillian récupéra le cadeau entre ses mains et demanda amusée: 
— Qu'est-ce que c'est ? 
— Ouvre-le ! ordonna joyeusement Seth.
Intriguée, la psychologue regarda un instant son compagnon à la mine intéressée puis déchira le papier cadeau. Son sourire s'élargit en découvrant un cadre photo décordé par leur soin avec un cliché de toute la famille Lightman réunie. Le tout accompagné de dessins fait par leur conception.
— Ooh les enfants c'est magnifique, s'extasia t-elle. Cal regarda un par un les dessins et affirma avec un grand sourire:
— C'est superbe !
— On a aussi ce cadeau pour toi maman ! informa Louise, en donnant une petite boite à sa mère. 
— C'est de la part de nous trois et d'Em' ! ajouta Seth.
— Je suis bien gâtée cette année !
— Et c'est pas fini, souffla son mari à l'oreille.
— Cal… Elle leva ses yeux au ciel, et entreprit d'ouvrir délicatement, sous les yeux impatients de ses enfants, la petite boite à l'apparence fragile. Et c'est sans voix que la mère retira, du joli paquet, un collier en or orné d'un coeur en pendentif.—C'est…
— Ça te plait ? l'interrogea gaiement Nicholas.
— Énormément ! Venez là…, dit-elle émue, en prenant ses enfants dans les bras.—Mais comment vous avez pu vous payer ça à vous quatre ?
— Bah on a…travaillé et… Il dériva une seconde son regard sur son père avant de bafouiller:—Oh ! Oncle Adrian m'appelle ! Il doit avoir un problème avec les boules de Noël qui ne sont pas droites !
— Mmh, fit Gillian suspicieuse par la piètre explication de son fils. Ce dernier attrapa la main de sa soeur pour la guider expressément vers le sapin de Noël.
— Vous venez Lou', Seth ! 
— Quoi mais…!
Leurs enfants partis, Gillian tourna son regard amusé sur son compagnon et l'interrogea:
— Tu les a aidé n'est-ce pas ?
— Un tout petit peu, répondit-il, en mimant un espace entre son pouce et son index pour ensuite laissé place à un fin sourire.
— Il est sublime, merci. Elle embrassa tendrement sa joue en remerciement.
— Je suis heureux qu'il te plaise, mais ceci n'est pas mon cadeau !
— Cal… ne me dis pas que tu as acheté autre chose… 
— Je ferais n'importe quoi pour que tu gardes ce sourire !
— Mmh toi, ce soir tu veux faire quelque chose qui a besoin d'un lit.
— Je n'ai pas besoin d'un lit pour le faire !
— Cal ! ria t-elle.
— Je plaisante !
— Mouais… Je préfère tout de même te donner mon cadeau avant toi ! 
— Si tu veux ! 
La jeune femme se détourna quelques secondes de son mari puis se retourna face à la lui avec une petite boite joliment emballée. 
— Ne serait-ce pas mon passe illimité pour Vegas ? plaisanta Cal, en examinant le paquet sous toutes ses coutures.
— Cal…
    Le concerné ria et ouvrit son cadeau. Et c'est avec les yeux écarquillés de surprise qu'il découvrit une superbe montre de luxe. Son amusement avait disparu pour laisser place au balbutiement:
— Gillian… comment…comment est-ce que tu as pu payer ça ?
— Moi aussi j'ai mes petits secrets, répliqua t-elle, d'un sourire mutin.
— Avec des jambes pareilles je suis sûr qu'il t'a offert un rabais de 50% !
— Cal ! Voyons ! le réprimanda t-elle rieuse. Il examina son visage et renchérit:
— 60 % ! La prochaine fois je te ramène avec moi chez le garagiste ! 
— Tu es irrécupérable…
— Non, le terme exacte c'est, je suis irrésistible !
— Mouais et bien ça je n'en suis pas si sûre…
— Tu ne diras pas ça quand tu ouvriras ton cadeau ! 
Sous le regard intrigué de Gillian, l'expert en mensonge extirpa une fine enveloppe de son veston qu'il donna à sa belle aux yeux azur avec un fin sourire énigmatique.
— Qu'est-ce que tu as encore trouvé, dit-elle, entre curiosité et amusement.
— Tu ne le sauras pas si tu ne l'ouvres pas, répliqua t-il amusé, d'un geste de la main. Il observa son expression hésitante puis ouvrit l'enveloppe pour en extirper deux billets d'avion. Le visage de la jeune femme s'était complètement décomposé d'une joie sans nom à la lecture de la destination.
— Oh mon dieu Cal ! Mais t'es fou !
— C'est probable. Dans la famille il y a des antécédents…
— Non je suis sérieuse, Cal ! Deux billets pour un voyage à Paris ! 
— Voir ce sourire ça valait le coup de faire du travail supplémentaire, argua t-il souriant, d'une tendre caresse sur sa joue.
— Cal…
— Le jour où tu as choisi Marc, je sais que je t'ai privé de ce voyage et… je sais que c'était l'un de tes rêves. Je me suis dit qu'on pourrait faire garder les enfants pour quelques jours afin de nous offrir une seconde lune de miel, déblatéra t-il, en dégageant une mèche de cheveux de la jeune femme.
— Je t'aime… Elle approcha son visage du sien et l'embrassa aussi passionnément qu'elle le put. Lors de ce doux échange, Abby s'était approchée à nouveau du couple pour les filmer dans le but de capter pour toujours ces moments de bonheur partagés.
— Gill' mais qu'est-ce que Cal t'a offert pour l'embrasser aussi fougueusement ?
Pour toute réponse, la psychologue présenta les deux billets, sans arrêter d'embrasser son mari qui était plus qu'heureux de ce contact.
— Deux billets…pour… 
N'arrivant pas à lire, les inscriptions sur les billets, la gothique zooma pour lire tétanisée la destination du voyage en question.—PARIS ! Vous allez à Paris !
— Qui va à Paris ? demanda Penelope, en mangeant un gâteau de Noël.
— Cal à offert à Gillian un voyage à Paris ! s'écria Abby toute sourire.
— Oh-Mon-Dieu ! Mais c'est fantastique ! s'écria la blonde avec les autres filles présentes.
— Si j'avais su qu'il fallait un simple voyage à Paris pour faire crier autant de filles, je t'aurais déjà acheté le film Paris-Manhattan, se moqua House pour sa compagne qui leva ses yeux au ciel.
— Vous visiterez la tour Eiffel, le Louvre, le musée des beaux-arts et…et…, bafouilla Abby surexcitée.
— Paris, c'est la même chose que New-York, proclama Castle blasé. — Des personnes vous marchant sur les pieds, des bouchons à n'en plus finir, des prix exorbitant ! 
— Arrêtes de nous raconter ta vie sexuelle Rick, répliqua House.
— Non mais c'est vrai, jasa l'écrivain. — La seule différence, c'est l'immense dame de fer fièrement dressée vers le ciel !
— Hmm vous pensez que si on monte les escaliers à toute vitesse, elle fera jouir de la pluie ?
— Greg…, soupira Kate.
— À se demander pourquoi ils nous ont refilé la statue de la liberté !
— Sans doute pour éviter la rencontre entre les deux monuments et leur offrir des mois d'orage, enchaina Yang dans les bras rieurs d'Owen.
— Et ont dit que les français sont romantique…, soupira House. D'un geste lasse de sa main, il boita jusqu'à un canapé pour s'y installer abruptement. Du côté du couple Lightman, celui-ci venait de mettre fin à leur long baiser pour s'observer mutuellement du plaisir partagé.
— Tu es vraiment l'homme le plus dingue que je connaisse, s'amusa Gillian, ses bras entourant le cou de son mari.
— Et j'espère que cela le restera.
— Cal, les interrompit Mac, avec des cadeaux dans ses mains. — Tu as encore des cadeaux. 
   Taylor donna à l'expert en mensonge ses présents puis continua sa distribution auprès des autres adultes. Gillian regarda avec intérêt son mari prendre le plus petit des paquets et lire sur l'étiquette: Pour Cal, une pincée pour éblouir ta journée. Patrick. Ps: À consommer avec modération…
    D'un mouvement de sourcil, il déchira l'emballage puis tourna sa tête de droite à gauche en découvrant un flacon de l'étrange poudre de thé indien que son ami mentaliste lui avait un jour promis d'offrir. Cet homme tenait vraiment toutes ses promesses, même les plus futiles... Il glissa son regard souriant vers le blond qui riait dans les bras de, sa femme, Teresa lorsque Gillian l'interrogea en examinant le flacon de plus près:
— Qu'est-ce que c'est ?
— Un souvenir.
    La jeune femme continua son observation pendant que l'expert en mensonge prit le second cadeau en commençant par la lecture de la carte sur le dessus: Pour mon gendre, vous n'aurez plus d'excuse pour oublier mes visites et m'accueillir comme il se doit avec votre charme britannique.
    Cal ria en découvrant que sa belle mère avait osé lui offrir: "Le guide du parfait Gentleman" accompagné d'un calendrier vierge. Avec le pot de Nutella qu'il lui avait offert lors de sa dernière visite, il songea que c'était de bonne guerre. Ils se chamaillaient constamment, mais au fond cela prouvait bien que d'une certaine manière, cocasse certes, ils tenaient l'un à l'autre.
— Um, excusez moi ! J'aimerais porter un toast, annonça Patrick, un verre de lait de poule à la main.
— Pitié, voilà que le blond se remet de sa réflexion, marmonna House sous le léger coup de coude de Lisa.
— Nous sommes tous réunis ici en ce jour particulier pour une seule et unique raison…
— Les chèques du Père Noël ! proclama le médecin exécrable.
— Oui aussi, ria Jane. — Mais surtout parce que nous tous, ici présent, formons quelque chose d'unique et de précieux. La famille… Et il n'y a rien de plus important au monde que les liens d'amitié et de fraternité qui nous unis. Je ne compte pas l'immense chance de vous avoir tous connus.
— L'inverse n'est pas forcément vrai.
— Greg, sermonna l'ensemble des adultes. Gregory leva ses mains en signe de rédemption.
— Je peux le comprendre, répondit le blond amusé. — Quoiqu'il en soit… Je suis heureux de pouvoir être ici et de partager ce moment avec vous tous. Avec ma famille et mes amis… Il fixa un instant son ami expert en mensonge lové, sur le canapé, dans les bras son épouse puis dit:—Des amis prêts à tout pour vous et votre bonheur. Des amis qui sont pour moi synonyme de frères et de soeurs. Bien que les liens du sangs ne nous unissent pas, j'ai coutume à dire que cela importe peu tant qu'on sait ce que l'on est pour l'autre. Tout ça pour dire… que je n'échangerais ma place pour rien au monde et vous dire que je suis très heureux d'être avec vous en ce jour particulier. À la famille !
Il leva son verre.
— À la famille, dirent en coeur le groupe en levant leur verre respectif. Après une rapide gorgée de leur boisson, chacun reprit court à l'ouverture de leur paquet ou bien de leur précédente discussion.
— Tout pour avoir le centre d'attention celui-là, railla House dans son coin. Cristina ria à la blague du médecin exécrable puis entamèrent, tous deux, le classement des pires médecins des état-unis en partant de Kepner.  Nicholas, venant de finir de déballer tous ses cadeaux, était revenu vers son père pour lui demander presque surexcité:
— Papa, je peux voir le cadeau que tu voulais m'offrir s'il te plaiiiit ?
— Oh oui c'est vrai ! Cal posa ses cadeaux sur la table basse et signala à sa femme:—Chérie je reviens dans deux minutes !
— Pas de problème ! répondit-elle souriante. Il l'embrassa sur sa joue puis poussa Nick dans un coin du salon pour plus d'intimité. Face à son fils, Cal posa une main sur son épaule, ancra son regard sérieux dans le sien et débuta:
— Ce que je vais t'offrir est quelque chose de précieux et qui me tient à coeur… Et il faudra me promettre que tu en prendras soin.
— Je te le promets papa !
— Bien, sourit-il. Un seconde plus tard, le père sortit de sa poche une chevalière qu'il présenta,  entre son pouce et son index, à son fils. 
— Quand j'avais ton âge, mon grand-père du même nom que toi, m'avais offert cette chevalière. Elle est transmit de père en fils et aujourd'hui c'est à ton tour de l'avoir…
Cal posa le petit objet de valeur dans la petite paume du garçonnet qui le contempla avec une grande fierté.
— Merci papa, je te promets d'en prendre soin ! affirma le petit garçon. — Mais papa…
— Oui mon grand ?
— Si elle se transmet de père en fils… Pourquoi ce n'est pas ton père qu'il te l'a offert ?
— Et bien hum… Parce que mon père et ton arrière grand père ne s'entendaient pas très bien…
— Mmh d'accord…
— Ce qui compte, c'est que ça soit ton tour de la garder précieusement. Elle compte beaucoup pour moi Nick et j'ai confiance en toi.
Nicholas prit son père dans ses bras qui, très heureux de ce geste, serra un peu plus son fils contre lui pour offrir un baiser dans ses cheveux. Il se détacha lentement pour prendre son menton entre ses doigts afin d'observer le visage radieux du petit garçon. D'une petite moue de sa bouche, il agita son index devant lui et déclara:—Tu sais que je t'aime toi. Nicholas arbora un immense sourire. — Aller va jouer avec les autres !
— D'abord je vais la montrer à maman ! 
— Ok, oh et donne la lui si tu vas jouer après !
— Promis ! concéda t-il, en courant vers sa mère qui discutait avec Kate des présents reçus. Les mains dans ses poches. C'est avec un léger sourire qu'il regarda son fils montrer fièrement son nouveau cadeau à sa mère. Cette dernière avait émit un grand sourire avant de tourner son regard sur l'expert en mensonge qui le lui rendit.
— Un sourire est une clé secrète qui ouvre bien des coeurs…, souffla Aaron qui était venu à la rencontre de son ami.
— Ouais…, approuva t-il, sa tête penchée sur le coté.
— Je suis heureux que cela aille mieux entre vous. 
— Moi aussi… passé Noel sous tension n'est pas ce que j'affectionne le plus.
— Elle t'aime bien trop pour ne pas te pardonner.
— La question à se poser est jusqu'où est la limite…
— J'espère qu'elle n'est pas dans aux portes de St pierre !
— Pour moi je crois que ça serait plutôt les portes de l'enfer ! 
Les deux hommes rirent quand Aaron affirma:—Je pense qu'au vu de ce que tu as fais, il sera plutôt clément avec toi !
— Et qu'aurais-je fais pour avoir cette honneur ?
Hotch esquissa un léger sourire, regarda Gillian au loin s'amuser avec leurs enfants, puis tapotant sur son épaule, il ajouta:—Être un père.
Puis sans un mot, l'agent abandonna son ami à ses réflexions. Ce dernier regarda sa famille profiter de ce moment festif puis reconnu subitement une douce musique jazzy s'élever dans la pièce. Il tourna son regard en direction du piano à queue du salon et, c'est non surpris qu'il vit House jouer les premières notes de "Let them talk". 
Souriant à cette demande implicite, Cal s'avança vers sa femme et lui demanda avec sa main tendue:—Aurais-je l'honneur de pouvoir danser avec la plus belle des femmes ?
Dans le silence le plus total, Gillian argua un large sourire et attrapa la main de son compagnon l'entrainant au milieu du salon pour un petit slow improvisé. Qui bien sûr ne manqua pas d'être filmé par Abby…
— Tu essayes de gagner des points pour ce soir ? plaisanta t-elle, dans ses bras.
— Si je te dis oui qu'est-ce qui se passera ?
— Je te dirais… que tu es sur la bonne voie !
Cal lâcha un soupir rieur. Il passa ses deux mains autour de la fine taille de la jeune femme qui passa les siens autour de son cou. Elle contempla son visage souriant et dit:
— Je crois que c'est le meilleur Noel qu'on ait eu…
— Et je crois que je peux approuver en déclarant que c'est la vérité.
— Je t'aime Cal Lightman.
— Et j'aime à croire que tu dis la vérité.
— Parce que c'est la vérité.
— Prouve le moi.
    Gillian captura ses lèvres avec lenteur. Ils s'échangèrent un tendre baiser alors que d'autres couples dansèrent sur la lente mélodie interpréter par le médecin, parfois, le plus exécrable du monde. Un instant plus tard, le pianiste termina son jeu et changea, sans prévenir, de registre pour une musique plus entrainante.
— Dashing through the snow, in a one-horse open sleigh, over the fields we go, laughing all the way. Bells on bob-tail ring, making spirits bright ! Oh, what fun it is to ride and sing a sleighing song tonight, chanta House derrière son piano lorsque, venant le moment du refrain, quelques personnes l'accompagnèrent dans son chant de noel.
— A day or two ago, I thought I'd take a ride, and soon Miss Fanny Bright Was seated by my side. The horse was lean and lank, misfortune seemed his lot, he got into a drifted bank, and then we got upsot.
Certaines personnes se regroupèrent même pour chanter en choeur tandis que d'autre plus timide, comme Cal, regardèrent la scène d'un regard amusé. L'expert en mensonge serra un peu plus sa femme contre lui qui chanta avec le reste de ses amis.
— Oh! Jingle Bells, Jingle Bells, Jingle all the way ! Oh, what fun it is to ride, in a one-horse open sleigh-ay! 
Au dernier refrain, Gillian poussa son compagnon à chanter avec elle. C'est finalement par un baiser qu'il accepta la demande et qu'il chanta avec le reste du groupe qui ne forma plus qu'un unique choeur.
— Oh ! Jingle Bells, Jingle Bells, Jingle all the way !
— Oh, what fun it is to ride, in a one-horse open sleigh-ay…, termina House d'un glissement de main sur les touches du piano et de scander:—Et qu'est-ce qu'on dit ?!
— JOYEUX NOEL ! s'exclama avec joie l'ensemble du groupe.
— Nope ! La mise du pourboire pour le pianiste est de 10 dollars !
— Greg…, râla James.
— Quoi ?
— Pourquoi il faut toujours que tu en rajoutes tu…
Pendant que House et Wilson se chamaillaient pour la énième fois, Cal retourna sa compagne dans ses bras et l'observa amoureusement. Il caressa son visage d'une main puis dit:
— Je t'aime Gillian Foster….
À ces mots, Gillian ne pu réfréner un pincement de lèvre séducteur. Elle approcha sa bouche vers l'oreille de l'expert et murmura d'une voix suave:—J'espère que tu me le prouveras ce soir, à plusieurs reprises…
— Mmh… je crois que le Père Noël a dû te laisser un autre cadeau dans ta chambre…
— J'ai hâte de le déballer…
   Cal ria à ce sous-entendu et serra la psychologue contre lui pour l'embrasser une nouvelle fois. Dans ses bras, il songea à la chance incroyable qu'il avait de pouvoir vivre cet instant avec toutes les personnes en qui il tenait le plus. Mais surtout celle d'avoir un jour croisé la route de cet ami blond qui lui avait permit de lui faire vivre tous ces instants de bonheur passés et à venir avec la femme de sa vie… 

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Scène Bonus:

   Un peu plus tard dans la soirée, tous les enfants furent couchés et Cal avait emprunté la caméra d'Abby pour continué le film sur leur vacance d'hiver. Il déplaça la caméra un peu partout dans la pièce, pour enregistrer les différents visages, et vagabonda du côté des canapés pour voir son ami, Derek Shepherd, embrasser sa femme, Meredith Grey. Le médecin de Seattle se sentit épier et protesta rieur:
— Arrête de filmer ça Cal, c'est pas un film pour adulte !
— Aaah pourtant on pourrait se faire pas mal de fric avec deux médecins dans un porno ! jasa House, en costume de père noel, dans son fauteuil. Derek attrapa un oreiller sur le canapé et le jeta sur Gregory qui le reçut en plein visage.
— C'est un tic chez vous de jetez des trucs sur les handicapés !
— Non, mais sur les imbéciles oui ! riposta Yang, en plein dans le champ de la caméra pour rejoindre les bras de son compagnon.
— Je suis le Père Noel j'te signale !
— Père Noel boiteux, tu parles...
Cal ria de la joute verbale et retrouva sa femme, sur un autre canapé, en train de rire avec Teresa sur une anecdote passée.
— Alors, vous riez de moi ?
— Tout à fait, on parlait de la fois où il n'y avait plus de thé au Lightman Group et..., débuta Gillian vite interrompu par son compagnon qui l'embrassa pour couper la suite de ses paroles. Il connaissait cette histoire et il était hors de question pour son bien être qu'elle soit enregistrée.
— Pas un mot de plus, répliqua l'expert en mensonge sous le rire de Lisbon et le large sourire de son épouse. 
— Bon, qu'est-ce qu'ils font, ça fait vingt minutes qu'on attend ! s'agaça faussement House, en tournant sa canne dans une main.
— Toi, tu n'avais que la barbe à mettre, souligna Jane, lui il a le rouge à lèvres et les portes jarretelles ! 
— Oui, mais moi j'ai du faire la distribution de cadeaux à tous vos gamins aux doigts collants !
Tout le monde ria lorsque du bruit s'opéra à l'entrée du salon. Cal tourna bien vite sa caméra pour faire un zoom sur la porte dévoilant, deux secondes plus tard, Richard Castle habillé, de la tête aux pieds, en mère Noël. L'écrivain traina des pieds au centre de la pièce sous les sifflements de son public hilare.
— Oh mon dieu, ria Yang à plus s'en arrêter. Cal s'approcha de Richard et le filma sous toutes ses coutures.
— Montre nous un bout de peau chérie ! ordonna House.
— Je vous hais tous ! marmonna Castle mécontent.
— T'es très belle mon coeur ! répliqua Kate amusée. Son mari lui jeta un regard noir alors que l'apprenti réalisateur opta pour un gros plan sur son visage beaucoup trop maquillé à son gout. Il allait tuer Jane, c'était sûr...
— Alors mon petit Ricky, pas trop serrée la robe, ria Lightman.
— La ferme Cal, ragea le concerné, et arrête de filmer...
— Nope ! Un pari est un pari. 
— Tu veux que je parle à Gill' de la fois où on est parti à Vegas et qu'une certaine Olivia t'a approché...
— Et toi, tu veux que je parle de ton ange Gabi ?
Les yeux de Richard s'agrandirent de peur.
— Tu n'oserais pas...
Cal ne dit rien et sortit son portable de sa poche.
— Cal...
— Hey les amis ! Vous voulez écouter une histoire drôle concernant notre belle princesse rouge...
— Caaal !
— Raconte ! Tout de suite ! exigea Cristina pendue aux lèvres de l'expert en mensonge amusé. Castle transpira de tout part et riposta:--Ne fais pas ça, Cal, je t'en supplie...
— Quand on me cherche..., débuta t-il, en trouvant la photo souhaitée, dans la bibliothèque de son potable, qu'il présenta au groupe.--Vous allez rire, notre cher Rick a fait la rencontre d'un ange blond qui...
— Cal ! Coupe la caméra !
— Tout ce qu'il voulait c'était empêché sa fille de...
— Caaal ! riposta Richard, la main en avant pour boucher la vue de la caméra, alors qu'à ce geste, il trébucha au sol avec ses talons aiguilles. Il gémit au sol et entendit l'ensemble de ses amis rirent à ses dépends. Lightman en profita pour filmer sa position alors que Kate vérifia qu'il n'avait rien de casser.
— Bon, pendant que la mère Noël se remet de ses émotions, je continue alors... Rick m'avait forcé à faire 2H de vol pour...
Richard continua de gémir sa douleur et de prier pour avoir une commotion cérébral mais rien ne vint. Il devait certainement s'agir d'un de ses pires Noël de tous les temps et se jurait de leur faire tous payer un jour où l'autre... Il était écrivain, l'imagination ce n'est pas ce qu'il lui manquait.


FIN*

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Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
chapitre 9
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