LIGHTMAN5
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Week-end d'enfer

Cal et Gillian pensent avoir le week-end pour eux tout seul mais c'est sans compter les grands liens d'amitiés qui les unissent avec le FBI ! Moi je dis... Ne jamais réveiller un Lightman qui dort ou qui fait des choses avec une psychologue...la nuit et... enfin bref! :D

Genre: Général
Note: Cal et Gillian sont mariés (Nick et Louise ont 10 ans, Seth 7 ans, Emily environ 16 ans).

(Os en révision)

Dans une chambre close, dénuée de toute lumière, régnait le silence plus total, ou presque... En effet après avoir eu la merveilleuse idée d'envoyer leurs enfants, pour le week-end, chez les Booth, Cal avait eu celle de faire visiter leur chambre à coucher à sa compagne. Et en bon agent immobilier qu'il était, il lui avait fait visiter avec minutie les 12m2 de la pièce jusqu'à même osé lui faire tester le confort de leur lit. S'étant prise au jeu, Gillian lui avait répondu qu'elle appréciait la chambre, mais qu'elle n'était pas très sûre de son argument concernant le confort du matelas et qu'elle refuserait d'acheter la maison s'il ne lui prouvait pas le contraire. En comprenant le sous-entendu, l'homme lui avait de suite répliqué que cela pouvait s'arranger, car le service d'aide à la clientèle était gratuit... Les baisers s'étaient enchaînés à mesure que le couple s'était mit à la tâche d'enlever leurs vêtements. Habits qui s'étaient envolés dans toute la pièce comme un vrai feu-d'artifice. Une mise en abîme qui avait grandement réjoui les deux protagonistes se trouvant désormais, sous leur couverture, dans leur plus simple appareil...
Et c'est ainsi que les deux experts en mensonge s'adonnaient, depuis plusieurs minutes, à une activité des plus scientifique qui soit. Le monde autour d'eux ne semblait plus exister. Seul leur plaisir mutuel avait de l'importance. C'était lui et elle et rien d'autre. Enfin... c'étaient ce qu'ils avaient pensé jusqu'à le résonnement d'une sonnerie intempestif, entre deux gémissements de plaisir, de téléphone portable. Un obstacle qui ne sembla pas pour autant pertrubé l'expert en mensonge toujours aussi concentré dans ses mouvements lancinants. Des mouvements sensuels qui créait un plaisir ultime pour la plus grande joie de Gillian qui, s'accrochant désespérément à son compagnon, laissait par moment échapper de ses lèvres quelques soupirs de contentements.
L'appareil importun arrêta un court instant ses méfaits pour reprendre de plus belle sa fonction première. Toujours en pleine activité, Cal grogna sa protestation alors qu'il tentait de faire abstraction de l'infernal engin électronique. D'un large sourire, la jeune femme ria intérieurement de sa frustration et passa ses deux bras dans son dos pour l'approcher un peu plus d'elle afin d'augmenter leur plaisir partagé. Le regard noir de désir, les deux amants ne se quittèrent pas des yeux lorsque sentant une nouvelle vague de plaisir intense, la jeune femme n'avait pu s'empêcher d'embrasser à pleine bouche son compagnon. Le téléphone continua de sonner. Comprenant qu'il n'était pas prêt de s'arrêter, elle avait indiqué à son homme, d'un baiser, de stopper sa douce torture. Dans l'incompréhension totale, Cal regarda effaré sa campagne tendre son bras en avant pour récupérer son téléphone.
- Gillian ! s'offusqua t-il, ses deux avants-bras en appuies sur le matelas afin de ne pas l'écraser. - Tu ne vas pas répondre quand même ?!
- C'est peut-être important..., signifia-t-elle, en essayant de récupérer son portable sur sa table de nuit.
- Et ce qu'on fait pour toi là, c'est quoi ?! La voyant presque atteindre son objectif, Cal attrapa rapidement les mains de sa compagne pour les emprisonner de chaque côté de sa tête.
- Cal...
- Gillian ! Cela va faire une semaine qu'on ne l'a pas fait parce que tu étais partie voir Kate à New-York ! Tu es revenue il y a deux jours, mais tu ne voulais toujours pas qu'on le fasse parce que tu te sentais trop "épuisée", et qu'il y avait les enfants ! Mais maintenant qu'ils ne sont plus là, qu'on a enfin la maison pour nous tout seul et qu'en plus de ça, il est 22H ! Tu veux interrompre ce qu'on est en train de faire pour répondre au téléphone ?! déblatéra t-il désabusé.
- Premièrement, tu as la mémoire courte mon chéri, car je te rappelle qu'on l'a déjà fait après que tu sois rentré déposer les enfants ! Je n'ai même pas eu le temps de finir de préparer mon gâteau que tu m'as embarqué sur le canapé avec mon reste de chocolat fondant !
- C'était génial, souffla-t-il rêveur.
- Et deuxièmement..., dit-elle en profitant de sa rêverie pour se défaire de son emprise et récupérer son téléphone.-Si quelqu'un appelle à 22H c'est qu'il y a surement quelque chose d'important.
- Gillian ne fait pas ça ! la prévint-il, en l'observant regarder son écran de téléphone.-Honey... Ne fais pas...
Gillian plaça son téléphone contre son oreille et déclara:-Lightman !
Totalement hébété par ce qu'elle venait de faire, Cal s'était écroulé sur la jeune femme pour crier sa frustration contre son cou.
- Heu...Non, c'est rien... Qu'est-ce que vous disiez ? questionna t-elle, en caressant les cheveux courts de son homme, grommelant des choses incompréhensibles contre l'oreiller, pour tenter de le calmer. - Quoi ?! s'exclama t-elle surprise en se redressant dans leur lit. Un mouvement brusque qui avait eu pour résultat de propulsé l'expert en mensonge de l'autre côté de ce dernier. - Heu...ok. On arrive à tout de suite. Gillian coupa la conversation téléphonique lorsque Cal énervé argua:-J'espère que c'est important parce que sinon...
- Reynolds vient de m'appeler pour nous dire que le FBI a retrouvé un corps dans les locaux du Lightman Group. Heureusement, il ne s'agit pas d'un de nos employés, relata t-elle, en regardant son compagnon émettre une expression de colère.
- Et alors ! Qu'est-ce qu'on a à faire là-dedans ?! contra-t-il avec des gestes de ses mains.
- Ils veulent qu'on vienne sur place..., répliqua-t-elle, d'un regard appuyé pour lui faire comprendre la gravité de la situation.
- Et on ne peut pas faire ça demain ?! La jeune femme ne lui répondit rien et récupéra ses affaires dispersées sur le sol pour se rendre dans la salle de bain.- C'est pas vrai... Ils vont me tuer..., soupira t-il, en fixant de manière dépitée le plafond.

Durant le trajet, Cal n'avait pas cessé de maugréer des phrases incompréhensibles telles que: tuer le FBI, ou tondre les cheveux d'un mouton... Connaissant son mari, Gillian avait préféré se taire tout du long pour ne pas alimenter la discussion et laisser le soin à son homme de se calmer un minimum. Elle imaginait déjà le pire des carnages lorsqu'ils seraient arrivés sur les lieux. Une astuce qui s'était avérée être à moitié payante, une fois qu'ils étaient arrivés à destination. Puisque Cal était sorti rageusement de leur véhicule en claquant avec vivacité sa portière sous un regard réprobateur de sa conjointe.
- Quoi ?! proclama t-il, faussement offusqué avec ses bras écartés. Gillian resta muette et leva simplement ses yeux au ciel pour se diriger vers le lieu du crime où ils avaient été appelés en urgence. L'expert en mensonge soupira en la regardant faire puis, d'un air renfrogné, il l'avait suivi en engouffrant ses deux mains dans ses poches de jean.
Les pas du couple les menèrent jusqu'au-devant de leurs locaux qui étaient barricadés par une masse importante de personne vêtue d'uniforme de police et de FBI. Dont l'un d'entre-eux se détacha du tableau mouvementé, en s'exclamant d'un geste de sa main:-Lightman !
À son nom, Cal soupira une nouvelle fois alors qu'il reconnut Reynolds leur indiquer de venir à le rejoindre. Crispant sa mâchoire à son maximum, Lightman avança à vive allure jusqu'à l'agent pour se placer abruptement face à lui et lui vociférer:-Franchement, j'espère pour vous que c'est important !
- Heu... Gillian ne vous a pas dit de quoi il en retournait ? l'interrogea Ben perplexe, en lançant un regard en biais à la concernée.
- Si, je lui ai tout dit..., soupira la psychologue.
- Et bah voilà ! Vous n'êtes pas venu pour rien ! rétorqua Reynolds.
- Non mais vous rigolez ! Dites-moi que vous essayez de faire de l'humour ! répliqua Cal irrité avec des mouvements de ses mains.
- Je ne vois pas ce qu'il peut y avoir de plus important qu'un homme retrouvé mort dans vos locaux ?! riposta l'agent du FBI, blasé par tant de mauvaise foi. Plus qu'ahuri par ces paroles, le visage de Cal s'était décomposé à une vitesse impréssionante alors que, sans prévenir, il s'écria avec des gestes vifs de ses bras:
- PAS DE PLUS IMPORTANT ?! MOI JE VAIS VOUS DIRE CE QU'IL Y A DE PLUS IMPORTANT À FAIRE UN SAMEDI SOIR À 22H PASSÉ...!
Pour éviter à son compagnon de terminer sa phrase, Gillian s'était empressée de le tirer en arrière en déclarant à l'agent du FBI:-On revient Ben!
Ce dernier désabusé, soupira et optempéra d'un geste lasse de sa main.
- Cal..., commença à dire la psychologue, d'un sourire forcé pour ne pas que Ben puisse se douter de quoique ce soit. - Crois moi que si tu cries, ronchonnes, insultes une personne ou si tu fais n'importe quelle chose de ce genre... Je te promets qu'on ne fera plus ce que nous étions en train de faire il y a quelques minutes de cela!
- Quoi ?! s'outragea t-il, désabusé.-Mais c'est pas juste ! C'est eux qui m'appellent à des heures pas possibles et c'est moi qui dois être réprimandé ?!
- Cal regarde moi dans les yeux ! lui ordonna t-elle de manière autoritaire, en gardant son sourire forcé à la vue de quelques regards indiscrets convergés dans leur direction.-Cal ! répéta t-elle avec plus de ferveur. L'homme bougon, lâcha un long soupir et obtempéra à contre cœur.-Un homme a été retrouvé mort dans nos locaux ! Comme attendant la suite de ses propos, l'expert en mensonge resta muet et la fixa de manière insistante.-Tu ne vois là rien de choquant ?!
- Ce que je trouve choquant, c'est que ces fourmis en cravate ne se rendent pas compte de leur manque de politesse en dérangeant les honnêtes gens à des heures pas possibles et...!
- Tais-toi Cal ! fit-elle soudainement exaspérée, en posant une main ferme contre sa bouche.
- Quoi'f ! Mai'f j'ai'f rien di'f ! rétorqua t-il, contrarié contre sa main.
- Je ne veux plus t'entendre jusqu'à nouvel ordre ! Si je t'entends encore te plaindre, je te jure qu'en plus de ne plus faire ce que tu aimes par-dessus tout, je t'obligerais à m'accompagner chez ma mère le week-end prochain et je te ferais annuler ta journée Poker avec les garçons !
- Mais...!
- Ah ! Qu'est-ce que j'ai dit ?!
D'un nouveau soupir, il sembla réfléchir et accepta le marché en hochant positivement sa tête. Soulagée, Gillian esquissa un léger sourire en coin. Elle enleva lentement sa main de sa bouche pour tapoter sa joue, en lui répliquant:-C'est bien mon chéri ! Tu vois quand tu veux.
- Bon, vous l'avez fini votre pause-café ?! Parce qu'on a du travail qui nous attend là ! déclara Ben, harassé de cette longue attente.
Cal voulu lui répondre sa façon de penser, mais sa femme plus rapide lui souffla:-N'oublie pas, visite chez ma mère tout un week-end...
Agacé par cette menace, l'expert en mensonge referma sa bouche et traina des pieds en direction de l'agent du FBI.
- Et bah enfin ! s'exclama Reynolds. Les deux consultants se postèrent face à lui. Cal lui jeta un regard noir qui rivalisa presque avec celui de sa belle-mère lorsqu'il venait lui rendre visite.
- Désolée Ben, on avait quelques petites choses à régler..., s'excusa Gillian, d'un regard en biais vers son compagnon.
- Mouais donc je vous le disais au téléphone, on a retrouvé un homme d'une trentaine d'années mort dans l'entrée de votre entreprise.
- Vous connaissez son identité ? questionna la psychologue qui voulait acquérir le plus d'information possible pour aider le FBI dans cette enquête.
- Non mais on a retrouvé un papier dans une de ses poches avec un numéro inscrit sur le dessus.
- Un numéro de téléphone ?
- Oui, ça m'en a tout l'air. Mes collègues sont en train d'effectuer des recherches sur l'identité de son correspondant.
- Excusez-moi, mais..., déclara Cal, en penchant sa tête sur le côté.-En clair la seule chose que vous avez comme piste... C'est un numéro de téléphone écrit sur un vieux bout de papier dont vous ne connaissez pas le propriétaire ?! résuma t-il, d'un geste de sa main.
- Heu... Oui pour le moment, c'est ça..., affirma pensivement Ben.
- Et... Dans votre esprit de bureaucrate... Vous vous n'êtes pas dit un seul instant qu'on pouvait voir ça demain ?!
- Cal ! Ma mère ! le ramena à l'ordre Gillian pour qu'il se calme. L'homme se rembrunit automatiquement en engouffrant ses mains dans ses poches.
- Je suis désolé Cal, mais vu que c'est vous le patron avec Gillian, je me devais de vous convoquer, signala l'agent.
- C'est normal Ben, le rassura Gillian.
- Puisque vous êtes là, j'aimerais voir vos caméras de surveillances !
- Mouais..., marmonna Cal, d'une petite moue de sa bouche. Il s'apprêta à arrêter sa plaidoirie lorsqu'une pensée lui traversa l'esprit.-Attendez... Gillian et moi, nous sommes toujours les derniers à partir. Et je peux vous assurer que je ferme toujours la porte ! Alors comment l'homme a pu entrer dans nos locaux ?! demanda Lightman interloqué.
- C'est ce que nous tacherons de découvrir en visualisant les vidéos ! Bien que j'ai ma petite idée sur le sujet... D'un hochement de tête, Ben indiqua aux deux experts en mensonge de le suivre dans le bâtiment. À l'intérieur, les deux patrons aperçurent, avec un dégoût non feint, des traces de sang qui jonchaient le sol.
- Vous avez intérêt à me nettoyer tout ça après votre passage ! Il est hors de question que Neal s'occupe de ça, vous m'entendez, pestiféra Cal.
- Ne vous inquiétez pas ça sera fait, le rassura l'agent. Non convaincu, Cal le dévisagea un court instant. Il haissait le FBI au même titre que sa belle-mère. Et dire que cette soirée ne faisait que commencer, songea t-il dépité.
- Mouais... Tous les mêmes..., marmona t-il. D'un mouvement brusque, il fit volte-face à l'agent pour marcher de manière désinvolte en direction de son bureau. Ben et Gillian s'échangèrent un regard exaspéré et suivirent les pas de l'expert en mensonge. Au détour d'un couloir, Lightman pila à mi-chemin lorsqu'il découvrit Eli et Ria discuter à voix basse.
- Heu excusez moi... Mais... Je peux savoir ce que vous fichez ici ?! s'exclama Cal, ahuri de voir ses deux employés ici en plein milieu de la nuit.
- Heu je...bah..., bafouilla Loker.
- Si le mouton frisé ne veut pas répondre, donner moi une réponse claire Torres ! exigea le patron avec sévérité.
- En fait...C'est..., bredouilla la brune tout aussi gênée que son collègue. Expert en la matière, Cal observa leur air embarrassé et comprit subitement de quoi il en retournait. Une image des plus horrible venait d'envahir son pauvre esprit fragile de patron d'entreprise.
- Ouais bref ! On s'en fiche, j'préfère même pas savoir ! rétorqua t-il dégouté, avec des gestes de ses mains.
- C'est Ria qui nous a averti du meurtre, informa Reynolds pour expliquer leur présence dans l'entreprise.
- Alors c'est vous qui avez gâché ma soirée ave...! L'expert en mensonge ne pu dire un mot de plus que Gillian l'avait réprimandé, dans l'instantané, par un regard appuyé. Fasciné par la coupe de cheveux débraillée, de son patron, Loker le fixa avec une certaine étrangeté. Lui qui ne cessait de se moquer de sa toison capillaire, là il avait de quoi taquiner son patron pendant des mois…
— C'est marrant votre coupe de cheveux... C'est un nouveau style ? lui signala Eli.
Blessé dans son orgueil, Cal serra ses poings de rages. Un deuxième meurtre n'allait pas tarder à sévir. Gillian remarqua le langage corporel tendu de son mari. Et dans le but d'éviter tout massacre, elle s'interposa rapidement entre les deux hommes.
— Bon allons regarder cette vidéo de surveillance dans la salle d'analyse ! allégua t-elle.
La mâchoire crispée, l'expert en mensonge ne dériva pas un instant son regard du brun. Exaspérée, la psychologue prit l'initiative de le faire avancer en tirant sur son bras. Ben, soupira, lança un regard de désolation aux deux employés puis suivit les deux experts en mensonge. Ne sachant plus où se mettre, Ria ne regarda pas une seule fois Eli. Tout aussi gêné, le jeune homme n'osa pas la regarder alors qu'elle passa rapidement devant lui. Loker pinça ses lèvres puis l'imita dans le plus grand silence.
Dans le laboratoire, Gillian commença à effectuer quelques manipulations derrière un ordinateur pour accéder au logiciel de caméras de surveillance. Ses deux mains sur les hanches, Ben l'observa faire lorsqu'il stipula:
— Chercher dans les environs de 21H00-22H00. La jeune femme obtempéra en silence tandis que Cal ne daigna toujours pas dériver son regard de ses employés.
— Voilà, on est dans la tranche d'horaire, signala-t-elle. Tout le groupe fixa l'écran. Sur les images on pouvait nettement distinguer Eli et Ria marcher tranquillement dans les couloirs. Une scène banale qui se transforma brusquement en une vorace embrassade.
— Passer moi ça ! J'suis pas venu pour voir un film d'horreur ! râla Cal avec dégoût.
— Cal..., soupira Gillian, en activant le mode avancé de la vidéo. Sur la séquence rapide, le couple disparut dans une pièce pour laisser place, quelques minutes plus tard, à l'homme retrouvé mort. Celui-ci était entré dans le bâtiment, de manière très furtive, grâce à une porte de secours non loin de l'entrée. Il se trouvait dans un angle de couloir et semblait tenir une conversation avec une autre personne. Sa silhouette était masquée par un mur du couloir adjacent.
— Vous ne pouvez pas trouver un autre point de vue ? questionna Reynolds.
— Non, c'est un angle mort et nous n'avons qu'une seule caméra dans ce couloir.
Un peu plus loin dans la vidéo, la victime fut affublée de trois coups feu. Elle s'écroula au sol. Les images qui suivirent n'avaient plus d'utilités pour les investigateurs.
— Bon et bah... Pour le moment, le seul indice que nous avons, c'est le numéro retrouvé dans la poche de la victime, avoua Ben dépité.
— Peut-être qu'en retrouvant le numéro, on retrouva l'identité de la victime et celle du tueur, déclara Loker en fixant l'écran d'un air concerné. À l'écoute de ces paroles, Lightman tourna lentement sa tête vers le brun pour lui jeter le plus violent des regards assassin.—Moi je dis ça, je ne dis rien..., se reprit-il, en perdant son regard sur le sol.
— Et bah ne dites rien ! Ça nous fera des vacances ! Puisque vous...! s'énerva l'expert en mensonge.
— Cal… Sors d'ici s'il te plait et va te calmer, ordonna sévèrement Gillian.
De sa mimique habituelle, le concerné regarda froidement son employé et quitta précipitamment la pièce pour calmer ses nerfs laisser à vifs.
— Ben, je pense que pour le moment nous ne pouvons rien faire. Tant que vos agents n'ont pas trouvé une piste valable, le Lightman Group ne pourra pas vous aider, argua Gillian, en se levant de sa chaise pour se rendre vers la porte sécurisée.
— Evidemment. Je vous en informerais dès que cela sera le cas. Vous devriez rentrer chez vous avant que votre mari ne casse le nez de quelqu'un ! déclara l'agent du FBI, en regardant Eli se toucher le sien.
— Oui…
— Ah ! Et dites à Cal que je suis désolé de l'avoir fait venir ici et d'avoir pu gâcher sa soirée..., s'excusa t-il, d'un geste de sa main.
— Ne vous inquiétez pas Ben, il comprendra. La jeune femme souhaita une bonne soirée au groupe et rejoignit son compagnon dans le couloir. D'un rictus en coin, elle l'aperçut appuyé contre un mur du couloir, l'air renfrogné, avec ses bras croisés contre son corps.
— Cal…, soupira t-elle, en s'approchant de lui.—Ne me dis pas que tu boudes...
— Je ne boude pas ! réfuta t-il la bouche en coeur.
— Ce n'est pas ce que disent tes sourcils, signala t-elle, en enveloppant son bras au sien pour le conduire vers la sortie.
— Je suis juste en colère du fait qu'on nous ai fait venir pour rien !
— On a retrouvé un cadavre dans nos locaux Cal…
— Oui mais si Mister and Miss on s'embrasse goulûment, n'étaient pas restés au bureau on l'aurait découvert que demain et on aurait pu...
— Et on aurait pu quoi ? releva t-elle intriguée, en regardant sa tête en pleine réflexion de ses futurs paroles.
— Pu finir ce qu'on était entrain de faire..., finit-il par dire, d'un mouvement vague de sa main libre.
— C'est pas vrai... Cal, on le fait déjà assez souvent donc tu n'as pas vraiment à te plaindre comparé à ce que j'ai pu entendre de Patrick...
— Patrick ?! Pourquoi tu dis ça ? Qu'est-ce qu'il a Patrick ?! questionna précipitamment l'intéressé, sous le regard amusé de sa conjointe qui ouvrait la porte de sortie pour rejoindre leur véhicule.
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Peu de temps après, le couple Lightman rentra enfin chez eux. Suite à l'extrême fatigue de Gillian, les deux amoureux s'étaient rapidement couchés, dans les bras l'un de l'autre, sans un suivi des activités pratiquées un peu plus tôt. Un moment grandement frustrant pour Cal qui trouva le sommeil seulement une demie-heure après sa femme. Le lendemain matin, l'expert en mensonge ouvrit lentement ses yeux pour s'habituer à la lumière du jour. D'un long soupir il se passa une main lasse sur le visage. Il tourna sa tête de l'autre côté du lit pour s'appercevoir avec étonnement que celui-ci était vide. Il fronça ses sourcils d'incompréhension, se redressa et sauta de son lit pour récupérer ses habits. Sa chemise introuvable, c'est seulement vêtu de son jean qu'il descendit au rez-de-chaussée. En marche, il se laissa guider par la bonne odeur de nourriture qui s'était répandue dans toute la maison. Dont la responsable de ce délicieux fumet n'était autre que Gillian. En effet, la jeune femme avait profité que son homme dorme encore pour se dérober de leur lit conjugal et aller préparer le petit-déjeuner.
Au fourneau, habillée de la chemise blanche un peu trop grande de son mari, elle fut tellement concentrée dans la cuisson de ses pan-cakes, qu'elle sursauta presque lorsqu'elle sentit deux bras protecteur entourer sa taille. S'agissant de Cal, il l'embrassa dans son cou et lui souffla au creux de son oreille:

- Hmm... ça ne serait pas ma chemise ça...
- Possible..., répondit-elle souriante en continuant sa tâche.-Mais n'oublies pas que tout ce qui est à toi est à moi.
- Oh mais je n'ai rien dit... Et de toute façon, je trouve qu'elle te va mieux qu'à moi..., susurra-t-il, d'un baiser sur sa joue.- Pan-cakes ?
- Yep ! Je sais que tu aimes ça... donc je voulais te faire plaisir !
- Et c'est le cas ! confirma t-il souriant, sa tête reposante sur son épaule.-Bien que te retrouver à mes côtés à mon réveil m'aurait tout aussi ravi...
- Je sais mais... Je me suis dit qu'on avait toute la journée pour ça..., argua-t-elle, en se retournant dans ses bras pour le sonder de manière séductrice. Cal afficha le même sourire que sa femme et lui demanda:- Dois-je comprendre que... tu n'es pas contre de terminer notre activité d'hier soir, aujourd'hui ? Pour toute réponse, la psychologue pressa ses lèvres contre les siennes pour embrasser son mari avec passion. - Je prends ça pour un oui, dit-il, d'un sourire charmeur.-On peut même le faire tout de suite puisque tes pan-cakes sont en train de brûler...
Alertée, Gillian se détourna rapidement de son compagnon et remarqua deux de ses crêpes épaisses brûlantes dans sa poêle.
- Tu aurais pu me le dire avant..., soupira-t-elle, en prenant une assiette, contenant tous les pan-cakes réussits, pour la placer sur l'ilot central de la cuisine.
- Excuse-moi... J'étais trop occupé à t'embrasser ! se défendit-il avec un large sourire. Désabusée, Gillian lui lança un regard lourd de sens. S'amusant de son expression, Cal s'installa à ses côtés, attrapa une crêpe et lui répliqua:-Moi aussi, j't'aime !
- Mouais..., soupira-t-elle, en buvant une gorgée de sa tasse de café fumante.
- Au fait, les enfants, ils reviennent quand ? l'interrogea-t-il la bouche pleine.
- Cal..., fit-elle désespérée, en le regardant.
- Quoi'f ? s'exclama t-il, ses sourcils levés alors qu'il ne voyait pas ce qu'il avait pu faire de mal.
- Tu es irrécupérable...
- En m'épousant, tu as signé pour le meilleur et... pour le pire ! Cal souligna sa réplique d'un sourire enjoleur puis avala le reste de nourriture contenue dans sa bouche.
- Je me demande quand le meilleur arrivera...
- Hey !
- Je plaisante Cal..., ria t-elle.
- Mouais bah répond moi au lieu de te moquer de moi Miss pince sans rire..., rétorqua t-il, en la fixant de manière amusée avec sa tête penchée sur le côté. La jeune femme ria de nouveau. Puis reprenant son sérieux, elle répondit:-Seeley les déposera en fin de journée.
- Ce qui veut dire qu'on aura toute la journée pour que je te montre le meilleur..., susurra-t-il, en accompagant sa proposition d'un haussement subjectif de ses sourcils.
- Arrêtes Cal ! riposta-t-elle rieuse.
- Ça n'avait pas l'air de te déplaire hier quand on l'a fait..., L'homme approcha son visage de sa femme et laissa divaguer son regard sur son doux visage.
- Mais je n'ai jamais dit que ça me déplaisait..., répondit-elle, d'un pincement de lèvre séducteur qui coupa le souffle à Cal.
Ce dernier, plus souriant que jamais, pencha son visage vers la jeune femme et, le regard noir de désir pour elle, captura ses lèvres dans une extrême lenteur pour échanger un tendre baiser. Pour approfondir un peu plus l'échange, Gillian délaissa son café et passa ses deux bras autour du cou de son compagnon. Au fil des secondes, le ballet de langue se fit plus poussé et fougueux entre les deux amants. Souhaitant passer à la vitesse supérieur, Cal se leva d'un seul bond de sa chaise et prit sa femme entre ses bras pour la forcer à passer ses deux jambes autour de sa taille. Cette dernière ne se fit pas prier et lâcha même un gémissant de plaisir en sentant la bouche de son homme se poser au niveau de son décolleté.
- Canapé ou chambre ? proposa Cal de manière saccadée, en continuant ses baisers brulants sur sa peau douce.
- Tu penses pouvoir te retenir ? rétorqua t-elle en l'embrassant fougueusement sur sa bouche tout en caressant ses cheveux courts.
- J'suis même pas sûr de pouvoir sortir de la cuisine…, Répliqua t-il sous un rire de la jeune femme qu'il portait toujours dans ses bras. S'apprêtant à se rendre vers le canapé, l'expert en mensonge entendit soudainement le son de la sonnerie de la porte d'entrée retentir dans toute la maison. Faisant abstraction de celle-ci, Cal déposa délicatement Gillian sur le canapé pendant que celle-ci commença à déboucler avec rapidité la ceinture de l'expert en mensonge. S'allongeant sur la jeune femme, il l'embrassa avec voracité quand la sonnette de leur habitation retenti à nouveau. Ne se préoccupant nullement de celle-ci, il continua de manière plus intense ses douces caresses sur le corps parfait de sa compagne qui, entendant des coups frappés contre leur porte, commença du mieux qu'elle pu à arrêter les ardeurs de son compagnon.
- Cal…, Fit-elle d'un ton peu convainquant en sentant la bouche de celui-ci l'embrasser sous sa mâchoire.-Cal, quelqu'un est en train de sonner à la porte…
- Hmm…, Marmonna t-il en mordillant sensuellement son oreille tout en essayant avec dextérité de déboutonné la chemise que la jeune femme portait.
- Seigneur…, Soupira t-elle de plaisir en sentant une vive chaleur monter en elle quand elle sentit la bouche de Cal descendre sur sa poitrine. Mais comprenant qu'il ne comptait pas s'arrêtait en si bon chemin, Gillian rassembla tout ce qui lui restait de son esprit embrumé pour prendre la tête de son homme entre ses mains et la tenir à distance de son corps afin de plonger son regard noir de désir dans celui frustré de Cal.
- Qu'est-ce qu'il y a? Demanda t-il déboussolé par cet arrêt brutal.
- On est en train de sonner !
- Et alors ?! On est dimanche ! C'est le jour du seigneur ! C'est à dire pas d'emmerdeur devant ma porte !
- Chéri ! Ça fait plus de cinq minutes qu'on frappe à la porte, ça doit être important. Lui signifia t-elle sa main posée contre son torse.
Soupirant sa frustration, Cal se redressa légèrement du corps de sa compagne et s'écria:-C'est dimanche ! Alors si ce n'est pas Dieu revenez demain !
- C'est Reynolds, ouvrez moi Lightman ! Cria Ben de l'autre côté de la porte.
- Cal, va ouvrir s'il te plait…, ordonna d'un ton doux Gillian en caressant tendrement la joue de son mari.
- Mais…! Fit-il désabusé de devoir coupé cet échange plus que sensuel.
- S'il te plait…, Réitéra t-elle en l'embrassant furtivement.
- Rhaa c'est pas vrai…, Maugréa t-il en se levant rageusement du canapé pour se précipiter à la porte d'entrée et ouvrir celle-ci avec rage.-Qu'est-ce que vous voulez ?! Questionna t-il rageusement à l'agent du FBI qui avait les deux mains dans les poches de son costume.
- Et bah je ne pensais pas que vous étiez de si mauvaise humeur le matin ! Déclara Ben en observant la tenue débraillé de l'expert en mensonge.
- Et moi j'pensais pas que Dieu pouvait ressemblait à ça ! Riposta Cal acerbe.
- Et qu'est-ce que je dois comprendre ? Questionna Reynolds perplexe dans un forcement de ses sourcils.
- Rien ! Bon alors vous-voulez quoi ?! Parce que si vous n'avez rien à me dire, moi j'ai d'autres choses à foutre !
- Cal ! Proclama Gillian de manière réprobatrice alors qu'elle entendait tout de la conversation du salon.
- C'est au sujet du cadavre retrouvé, répondit Ben bien que cela ne transcendât pas plus que ça l'expert en mensonge qui, la bouche ouverte, attendait toujours la suite de sa phrase.
- …
- On a fait des recherches concernant le numéro retrouver dans sa poche et on a trouvé à qui il appartenait.
- …
- Eeet… il appartient au cabinet d'avocat qui se trouve au-dessus de vos locaux…
- …
- Ça ne vous fait rien de savoir ça ?! S'offusqua Ben par le visage impassible de Lightman.
- Franchement il peut y avoir ma Belle-mère qui arrive chez moi pour me dire qu'elle m'apprécie j'en aurais rien à cirer !
- Cal ! Fit Gillian excédée en se plaçant à ses côté.-Désolé Ben, pardonnez-le, Cal n'a jamais été du matin…
- Heu… Pas grave…, Répondit l'agent du FBI quelque peu gêné par la tenue de la psychologue.
- Hey ! Ne reluquer pas ma femme vous ! Espèce de bureaucrate pervers ! Proclama l'expert en mensonge en se plaçant devenant sa femme afin de cacher son corps des yeux de l'homme en costume.
- Rhaa…C'est pas vrai…, Soupira la jeune femme en levant ses yeux au ciel.
- Quoiqu'il en soit, il faut que vous retourner des maintenant au Lightman Group. Leur stipula Ben en laissant dériver son regard sur le sol alors qu'il comprit soudainement le pourquoi de la tenue vestimentaire des deux experts en mensonge.
- Écouter moi bien Monsieur je dérange tout le monde à 8H du mat' pour donner ses dix commandements, je…!
- En fait il est 10H…, Le rectifia Ben dans un rictus.
- Rien à foutre ! Vous savez combien de fois par an, Gillian et moi on a la chance de se retrouver seul tout un week-end ! UNE FOIS ! Alors ce n'est pas un bureaucrate en cravate qui va me dire ce que j'dois faire et…!
N'en pouvant plus, Gillian soupira à nouveau et déplaça son mari sur le côté pour déclarer dans un sourire:-Commencer à partir Ben, on vous rejoindra très bientôt.
- Ok. Acquiesça Reynolds en se détournant du couple pour descendre les marches du perron.
- Quoi mais…?! Fit Cal désabusé en regardant sa compagne fermer leur porte d'entrée.-On ne va quand même pas y aller ?!
- Oh que si ! Alors je te conseille de te préparer maintenant ! Parce que je ne compte pas m'y rendre en tenue d'Adam et Eve si tu vois ce que je veux dire…, répondit-elle en l'embrassant furtivement sur la bouche pour ensuite se diriger vers la salle de bain.
- Mais…! Dit-il en écartant ses bras de chaque côté de son corps.
- Et ne pense même pas à venir avec moi dans la salle de bain !
- Je…, Fit-il en se passant une main lasse dans ses cheveux en se demandant comment tout avait pu déraper en si peu de temps.

Quelque instant plus tard, Cal ainsi que Gillian étaient revenus, habillés et plus au moins coiffés pour l'un des deux, au Lightman Group. La première chose que l'expert en mensonge fit en entrant dans l'entreprise, fût celle de se préparer une bonne tasse de thé afin de se calmer. Puisque sans cela il était sûr que même un Reynolds chevronné ne pourrait réussir à le maitriser lorsqu'il entendrait la prochaine parole prononcée par une quelconque personne. Après ça, il rejoignit bougon la salle de conférence où il retrouva avec surprise Eli et Ria, assis autour de la grande table, en compagnie de Ben et de Gillian.
- Vous n'avez toujours pas changé de coupe. Lui fit remarquer Loker son regard fixé sur les cheveux débraillé de son patron.
- Et vous vous devriez changer la vôtre ! rétorqua t-il du tac au tac en s'installant au côté de sa compagne qui, en caressant tendrement sa main, lui souffla:-Chéri, s'il te plait…Pour moi…
- Hmm…, Marmonna t-il en buvant une gorgée de son thé.
- Bon ! Proclama Ben en ouvrant un dossier devant lui.-Mes collègues ont découvert que le numéro retrouvé s'agit du cabinet d'avocat Watson&Associé se trouvant au premier étage. On a malheureusement pas retrouvé le portable de la victime.
- Quelle serait votre hypothèse ? Demanda Loker intrigué sous les yeux noirs de son patron.
- Mon hypothèse serait que la victime ait appelé une quelconque personne du cabinet d'avocat et lui aurait donné rendez-vous là-bas, ou bien le contraire. Mais le rendez-vous ne se serait pas passé comme prévu…
- Ooh ! Bravo Sherlock ! Il vous a fallu combien de temps pour conclure ça ?! Railla Cal désabusé.
- Cal. Soupira Gillian.
- Non mais c'est vrai ! J'pensais que si vous nous faisiez venir ici c'était pour nous dire que vous aviez obtenu de nouveaux indices ! Riposta t-il avec des mouvements vague de ses mains.
- Écouter Cal, je sais que vous êtes en colère qu'on ai pu gâcher votre week-end mais…
- Pu ?! Répéta t-il effaré.
- Mais dites vous que vous n'êtes pas le seul dans ce cas.
Lightman sembla réfléchir à ces paroles et déclara:-Et vous avez pensé à contacter le personnel de ces vautours d'avocats ?!
- Vu qu'on est dimanche j'ai juste réussi à prendre contact avec Gareth Watson, le patron de la société. Il doit probablement être arrivé. Signifia t-il en regardant le cadrant de sa montre.-Le mieux qu'on puisse faire c'est de l'interroger et j'aimerais que vous m'aidiez sur ce coup là…, quémanda implicitement Reynolds en lançant un regard quelque peu suppliant.
- On vous aidera Ben ! N'est-ce pas Cal ? demanda Gillian, d'un regard appuyé.
- Mouais…, Bredouilla le concerné dans une petite moue de sa bouche.
- Agent Reynolds, Mr Watson est arrivé, informa un autre agent du FBI à l'encadrement de la porte.
- Merci Tiger, dites lui qu'on arrive ! Allégua Ben.
- Bien monsieur. Confirma l'homme en costume en disparaissant des lieux.
- Bon, je peux compter sur votre coopération concernant cette affaire ? Questionna Reynolds d'un geste de sa main libre.
- Ai-je vraiment le choix ? Argua Cal en se levant d'un bond de son siège pour se diriger vers la sortie.-Loker, Torres analyser la vidéo d'hier soir pendant que j'interroge l'homme qui a ruiné mon week-end. Ordonna t-il le visage mauvais en sortant de la pièce.
- Je sens que ça va être une magnifique journée ! Déclara Gillian faussement souriante dans un ton ironique en suivant les traces de son compagnon.
- Ouais…, Soupira Ben en les suivants.
Marchant dans les couloirs de l'entreprise, Cal, sa femme ainsi que Reynolds arrivèrent rapidement à l'entrée de celle-ci où un homme brun, vêtu d'un costume à 3000$, les attendait au pied levé.
- Dr Lightman je présume ? Je me présente Gareth Watson. Se présenta l'homme en serrant la main de Lightman.-Un agent du FBI m'a prévenu de ce qui s'était passé. Et je suis venu aussi vite que j'ai pu.
- Tahiti ? Proposa soudainement Cal alors que Watson émit une mine d'incompréhension.-J'dirais plutôt la Floride ! Proclama t-il en penchant sa tête sur le côté.-Ouais c'est ça Floride…, Marmonna t-il en ayant vu la micro-expression de surprise du brun.
- Quoi ? Mais comment vous…?
- Marque de bronzage. Dit-il pour toute réponse.-Bon ! C'est pas que faire la petite causette dans ce splendide couloir ne m'intéresse pas… mais j'aimerais bien clore cette affaire au plus vite !
- Je partage votre sentiment Dr Lightman. Où pourrions nous discuter de cette affaire en toute tranquillité ? Demanda Gareth d'un air très concerné.
- Dans mon bureau, ça vous va ?
- Parfait, je vous suis ! Obtempéra t-il souriant en suivant le patron des lieux jusqu'à son bureau.-Joli bureau, votre décoration est plus soignée que la mienne ! Déclara t-il amusé par la vue des affiches d'émotions scientifiques accrochées sur les murs.
- Certains disent que j'ai des goûts de serial killer ! Répliqua Cal en s'installant abruptement derrière son bureau pour étaler ses jambes sur celui-ci.
Gareth émit un léger rire lorsqu'il demanda, d'un interrogateur sur Gillian et Ben:-Excuser moi de vous demander cela mais…qui êtes vous ?
- Je suis l'agent Ben Reynolds du FBI, c'est moi qui dirige l'enquête. Et voici le Dr Gillian Lightman, signifia Reynolds d'un geste de sa main.
- Lightman ? Questionna Gareth de manière implicite.
- Je suis…, Commença à dire la jeune femme vite coupée par Cal.
- Sa femme. Termina t-il d'un pincement de lèvre.-C'est marrant… Tous les hommes à qui je dis ça ont tous cette micro-expression de mépris sur leur visage…, Allégua t-il en penchant sa tête sur le côté.
- Je pense qu'il y'a de quoi. Répondit rieur Gareth.
- Mouais…, Souffla l'expert en mensonge songeur en dérivant son regard sur Gillian qui sembla gênée par ces propos.-Oh j'en oublie mes bonnes manière, asseyez-vous Mr Watson ! proposa Cal en désignant les sièges vides devant lui.
- Merci. Souffla t-il en s'installant à une place libre vite imité par Gillian alors que Ben préféra rester débout.-Donc si j'ai bien tout compris de l'affaire, vous avez retrouvé un homme mort dans vos locaux et vous auriez retrouvé sur lui une carte de visite de notre société.
- C'est ça ! Confirma Ben.-Mais nous ne connaissons pas encore l'identité de la victime. Il n'avait pas de pièce d'identité sur lui. Mes collègues s'occupent des recherches mais est-ce que vous le reconnaissez ? demanda l'agent en lui présentant une photo du visage de l'homme tué.
- Non. Répondit Gareth alors que Ben tourna son visage en direction de Lightman.
- Il ne ment pas. Répliqua Cal, comprenant le pourquoi du regard de Reynolds.
- Pourquoi vous dites ça ? Est-ce que vous me soupçonner ? Questionna interloqué Gareth.
- Nous ne pouvons écarter personne de l'affaire Mr Watson. Lui signala Ben.
- Je n'étais même pas en ville ce jour là ! Riposta l'avocat sur la défensive.
- Nous le savons mais vous pouviez très bien avoir un lien avec la victime. Nous ne devons négliger aucune piste.
- Si vous m'accusez moi pourquoi ne pas accuser dans ce cas le Dr Lightman ?! S'en vous offensez Dr Lightman.
- Ne vous inquiétez pas j'ai l'habitude et puis j'en aurais fait autant. Déclara Cal d'un mouvement de main.
- Tout simplement parce qu'au moment des faits il était chez lui avec sa femme et que le numéro prouvait qu'il n'était pas venu pour Lightman.
- Enfin pour le moment…, Souffla Cal pour lui-même.
- Très bien mais à quoi je vous sert ? Parce qu'à ce stade je n'en sais pas plus que vous du pourquoi il y avait le numéro de notre société dans sa poche.
- Pourrions-nous voir vos vidéos de surveillance ? Lui demanda Reynolds.
- Heu oui… Je crois que c'est possible. Affirma Watson n'y voyant là aucune objection.
- Dr Lightman ! Proclama soudainement Eli qui entra dans le bureau de Cal en compagnie de Ria.
- Frapper contre la porte ne vous convient plus Loker ? Questionna Lightman d'un haussement de ses sourcils.
- Heu…, Fit le brun la bouche ouverte.
- Ouais bref on s'en fiche, qu'est-ce que vous voulez ?
- On a trouvé quelque chose sur la vidéo de surveillance que vous nous aviez dit d'analyser. Argua Ria en s'approchant un peu plus du petit groupe.
- Eeet ? Dit Cal, ses bras écartés de chaque côté de son corps, comme attendant la suite de sa réponse.
- Ouvrez le fichier que je viens de vous envoyez. Commanda Eli.
L'expert en mensonge soupira, enleva ses pieds de son bureau et tapota sur le clavier de son ordinateur pour faire projeter une vidéo sur un des murs immaculé de la pièce.
- Regarder, lorsque la victime attend le meurtrier, elle semble anxieuse mais sans plus. Ce qui est tout à fait normal. Allégua la brune en fixant la vidéo en même temps que le reste du groupe présent.-Mais dès que la personne inconnue l'interpelle, la victime se crispe et semble adopter un langage corporel des plus enragé.
- Peut-être que son meurtrier le pointe avec son arme ? Proposa Ben en haussant ses épaules.
- Non, puisque dans la suite de la vidéo il émet une expression de surprise ainsi qu'un mouvement de recul. Ce qui coïnciderait plus avec le moment où le meurtrier sortirait son arme, expliqua Loker.
- Ce qu'on remarque surtout c'est la colère de la victime qui augmente au fur et à mesure. Se traduisant par logique par une dispute mais ce qui est étrange c'est le dégoût et la colère flagrante de la victime pour le meurtrier dès leur rencontre. Commenta Torres.
- Ce qui indiquerait une relation d'animosité entres eux ainsi que le fait qu'ils puissent se connaitre, conclut Gillian.
- C'est ce qu'on pensait aussi, approuva Loker.
- Pouvons-nous aller dans vos bureaux Mr Watson ? Quémanda Reynolds en prenant note de ces nouvelles informations.
- Bien sûr. Accepta le brun en se levant prestement de sa chaise.-Suivez moi.
Gillian et Reynolds suivirent l'avocat lorsque Cal, s'apprêtant à en faire de même, proclama à mi-chemin de la sortie de son bureau:-Roméo et Juliette vous restez ici !
- Quoi mais…, Fit désabusé Eli d'être mit de côté.
- Et soyez heureux que je ne vous vire pas ! Proclama t-il en sortant de la pièce laissant sur place ses deux employés pantois.

Dix minutes plus tard, après avoir emprunté des escaliers menant à l'étage des bureaux des avocats, les quatre protagonistes arrivèrent comme prévu dans le bureau de Watson.
- En effet ça manque de déco'…, Allégua Cal, ses deux mains dans les poches, en observant dans une petite moue de sa bouche les allants-tours du bureau quelque peu austère de Gareth.
- Je vous l'avait dit. Répondit-il amusé en s'installant derrière son ordinateur pour accéder à l'application des vidéos de surveillance.
- À quelle heure ferme vos bureau ? Questionna Reynolds en regardant l'écran.
- 21H normalement.
- Qui est la dernière personne à partir ?
- Les agents d'entretiens. Ils ferment toujours les locaux après leur passage.
- Donc à 21H aucun membre de votre équipe ne devrait être présent.
- Par logique, oui.
- Mettez la vidéo à partir de 20H50 en avance rapide. Ordonna l'agent du FBI concentré sur la vidéo en question. Gareth effectua la tâche demandé lorsque Ben lui demanda de mettre cette dernière en lecture normal.
- Là on voit les employés sortirent, les femmes de ménages entrer…, Souffla Reynolds songeur quand la vidéo s'arrêta brusquement.-Pourquoi la vidéo s'arrête à 21H06 ?!
- Je ne sais pas, normalement elle devrait continuer…, Répondit perplexe Gareth.
- On a surement dû la trafiquer…, Déclara Cal en échangeant un regard dépité avec l'agent du FBI.
- Attendez ! Vous pouvez remettre la vidéo au moment où les femmes de ménages passent dans les bureaux ? Dicta prestement Gillian.
- Heu oui…, Concéda l'avocat en faisant quelques manipulations.
- Vous avez vu ? Questionna t-elle intriguée par l'image face à elle.
- Vu quoi ? Demanda Reynolds d'un air interrogatif.
- Cette femme de ménage est passée devant ce bureau sans y prêtez attention alors qu'elle est passée dans tous les autres. Stipula t-elle en pointant du doigt la personne sur l'écran.
- Peut-être qu'il n'y avait pas besoin d'y faire le ménage. Répondit Reynolds avec évidence.
- Ou peut-être qu'il y avait quelqu'un…, Répliqua la psychologue sous les airs surpris des autres personnes présentent dans la pièce.
- Tous vos bureaux sont ouvert normalement, lors du passage des femmes de ménages? Demanda Ben à Watson.
- Oui mais ils sont tout de suite refermés par les agents d'entretiens, à l'exception du mien qui est toujours fermé.
- J'vous comprend avec tous ces voleurs de stylo qui trainent dans les parages ! Déclara Cal en sortant avec précipitation du bureau sous les yeux ahuris du reste des personnes présentent. Ces derniers se lancèrent des regards circonspects et décidèrent dans un seul mouvement de suivre l'expert en mensonge. Celui-ci vagabonda de manière désinvolte dans les couloirs des locaux quand il se trouva enfin devant le lieu désiré.
- J'peux savoir ce que vous faites Lightman ? Le questionna Ben intrigué par son curieux comportement. Le concerné ne répondit rien, émit une petite moue de sa bouche, posa sa main sur la poignée de la porte en question et l'actionna pour découvrir s'en surprise que cette dernière n'avait pas été fermée. Toujours sans dire un mot, Cal pénétra dans la pièce et observa les lieux.
- Ce bureau n'a pas l'air d'y avoir été nettoyé. Argua l'expert en mensonge en pivotant sur lui-même.
- Comment pouvez-vous le savoir ? Questionna Reynolds en visualisant le bureau qui pour lui était nettement plus propre que celui de Loker.
- La poubelle n'a pas été vidée, informa Gillian d'un regard vers l'objet en question.
- Vous n'êtes pas très doué Sherlock…, Marmonna Cal à Reynolds qui émit un sourire de mépris en guise de réponse.
- Donc il serait possible que la personne qui soit ici ait un rapport dans l'affaire, conclut la psychologue.
- Non c'est impossible ! Rétorqua vivement Gareth.
- Et pourquoi cela Dr Watson ? Quémanda Cal ironiquement.
- C'est mon associé ! Il n'aurait jamais pu faire ça !
- Parfois on pense connaitre les gens mais ils savent très bien dissimuler leur part de noirceur. Signala Gillian.
- Tout le monde à son petit jardin secret. Appuya Lightman.
- Écouter moi ! Je suis certain que ce n'est pas lui ! Renchérit-il d'un air extrêmement sérieux.
- Qu'est-ce qui vous pousse à croire ça ? Demanda l'expert en mensonge intrigué par tant de certitude.
- J'en suis sûr parce que c'est mon associé et que je lui fais confiance depuis des années. Je sais qu'il est incapable de faire ce genre d'acte !
- Comment s'appelle la personne qui travail dans ce bureau ? Questionna Cal en s'approchant de l'avocat qui fit une mine dépitée à la question posée.
- Je…vous…, Bredouilla le concerné mal à l'aise.
- Watson ! S'impatienta Reynolds.
- Nolan… Nolan Waston…, Avoua Gareth attristé.
Les trois investigateurs se regardèrent perplexe quand Reynolds posa la question ultime:-Famille ?
- Mon…mon frère…, Souffla t-il.
- Je comprend mieux votre expression de tristesse…, Souffla Cal d'une petite moue de sa bouche.
- Et où se trouve t-il ?
- Il est chez lui, enfin…
- Normalement. Termina Cal pour Gareth qui émit un soupir à cette réponse.
- Appelez-le. Ordonna Ben de manière autoritaire.
Watson mima une expression désemparée lorsque Cal, d'un pincement de lèvre, lui dicta:-À votre place je ferais ce qu'il dit….
L'avocat soupira, sorti son téléphone de sa poche intérieur de costume et composa le numéro demandé. L'appareil collé contre son oreille, il attendit que le bip sonore remplace la voix de son interlocuteur et déclara:-Nolan ? C'est Gareth.
- Gareth ? Qu'est-ce qui se passe ? Je pensais que tu devais m'appeler que dans deux heures, dès que tu serais arrivé à l'aéroport.
- Demander lui où il se trouve. Dicta Ben les bras croisés contre son corps.
- Hurm… Tu es où là ?
- Chez moi, pourquoi ? Tout va bien ?
- Ne lui dites pas ce qui s'est passé ! Dites lui juste qu'on vous a volé vos papiers en Floride et que vous avez besoin d'argent.
- Quoi mais pourquoi ? Questionna perturbé Gareth.
- Faites ce que je vous dis !
- Gareth tu es toujours là?
- Hurm… J'ai un problème Nolan, on m'a… volé mes papiers, mon argent et ma carte bancaire…Est-ce que demain tu pourrais m'envoyer de l'argent pour que je puisse rentrer.
- Oui ! Pas de problème, je le ferais.
- Merci petit frère.
- C'est normal.
- Et Nolan ?
- Oui ?
- Je voulais te demander… Tu ne m'a jamais rien caché ?
- Qu'entends-tu par là ?
- Je veux dire entre nous, il n'y a jamais eu aucun secret ?
- Non, bien sûr que non ! Réfuta Nolan d'une voix quelque peu aiguë, faisant croiser un regard entendu entre les deux experts en mensonge.-Pourquoi est-ce que tu me demande ça ?
- Non… Pour rien, juste comment ça… Envoies moi l'argent à l'hôtel Victor chambre 307.
- Ok, je m'en occupe dès aujourd'hui !
- Merci encore. Gareth raccrocha et demanda anxieusement:-Qu'est-ce que vous allez faire ?
Reynolds ne lui répondit rien et prit tout simplement son portable pour déclarer à son correspondant:-Ici l'agent Reynolds, je veux un manda de perquisition pour un homme se nommant Nolan Watson…
- Quoi mais…, Balbutia Gareth perturbé.
- Son adresse ! Réclama brusquement Ben à l'avocat.
- Je… 12801 Dumbarton St Nw à Georgetown…
- Habitant au 12801 Dumbarton St Nw Georgetown! Je veux qu'une équipe de terrain fouille sa maison et qui me ramène au plus vite Nolan au Lightman Group. C'est bien compris ?
Peu de temps après la demande effectuée par Reynolds, la maison de Nolan fût fouillée de fond en comble sans la découverte d'une preuve concrète. Désenchantée, l'équipe du FBI emmena directement le présumé suspect au Lightman Group sans qu'il en connaisse la réelle raison. Installé dans le cube, assit derrière une table, Nolan Watson écouta avec effarement ce dont il était accusé lorsqu'au bord de la crise de nerf par ces prétendus accusations, il s'exclama:
-Écoutez, je n'ai rien à voir dans cette histoire, je suis rentré directement chez moi après 21H ! Alors si vous avez fini votre petit jeu de question réponse, j'ai d'autre chose plus importante à faire. Mon frè…,
Nolan ne pu dire un mot de plus qu'il fût brutalement coupé par Cal qui, marchant main dans les poches de son jean, proclama:-Moi aussi j'avais d'autre chose à faire que d'interroger un bureaucrate un dimanche, Mr Nolan ! Mais comme vous le voyez on ne fait pas toujours ce qu'on veux !
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- J'espère qu'il va rester calme…, Soupira Gillian de l'autre côté du cube lumineux en compagnie d'Eli, Ria ainsi que de Gareth qui avait insister pour être présent.
- C'est sûr que s'il sort de ses retranchements on ne pourra plus rien en tirer…, Souffla Loker en établissant un gros plan avec la caméra sur le visage de Nolan.
- Je ne parlais pas de Nolan…, Répliqua la jeune femme en fixant son mari crisper sa mâchoire.
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- On a regardé les caméras de surveillances et d'après celles-ci les femmes de ménages ne sont pas passées dans votre bureau, comme si vous y été encore présent! Allégua Ben en posant ses deux mains sur la surface de la table pour regarder droit dans les yeux Nolan.
- Je… Et alors ?! Oui, peut-être que je suis resté quelques minutes de plus au bureau ! Mais ça ne fait pas de moi un meurtrier ! Contra t-il ahuri.
Reynolds soupira, ouvrit le dossier qui se trouvait sur la table et présenta au suspect la photo de l'homme tué par balle.
- Vous le connaissez ?
Watson regarda la photo et dégluti à sa simple vue.
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- Il le connait…, Argua Eli en fixant l'écran de son ordinateur.
- Mais comment vous pouvez le savoir ?! Demanda stupéfait Gareth alors que son petit frère n'avait pas dit un seul mot.
- Le déglutissement peut être la preuve d'une peur quelconque envers la victime ou du fait qu'on ai pu découvert un lien entre eux. Allégua Gillian attentive à la scène face à elle.
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- Vous le connaissez ! Rétorqua Cal en s'arrêtant face à Nolan pour le dévisager.-Ce que j'aimerais savoir c'est comment ?
- Je… c'est pas…, Bredouilla mal à l'aise Watson.
- Je n'ai pas tout mon temps Watson ! Alors accoucher maintenant et je vous conseille de me dire la vérité! Parce que je verrais si vous me mentez ou non ! Déclara l'expert en mensonge acerbe.
- C'est… c'est un client…, Avoua t-il en joignant ses mains entre ses cuisses.
- Bien, on avance c'est déjà ça ! Proclama Cal en faisant glisser une chaise pour la mettre en face du suspect et de s'y assoir abruptement.
- Comment il s'appelle ? Quémanda Reynolds en mettant ses mains sur ses hanches.
- Il s'appelle Spencer Ward… Il m'a demandé à ce que je sois son avocat. Il allait être expulsé de chez lui à cause de plusieurs retards de paiements en tout genre…
- Il est marié ?
- Non, enfin plus maintenant. Suite à la crise, il a tout perdu son boulot, sa femme, ses enfants…
- Vous savez où on peut joindre son ex ?
- Je dois avoir son adresse quelque part dans son dossier… Est-ce que vous avez encore besoin de moi ? Parce que je dois aller aider mon frère et…
- Ne vous inquiétez pas pour votre frère Mr Watson, le FBI va s'occuper de lui. affirma Reynolds.
- Quoi mais comment…
- Donc en clair, vous alliez l'aider à garder sa maison ? Lui demanda prestement Cal.
- C'est ça… Mais il n'avait presque plus de quoi me payer pour mes honoraires.
- Sur la vidéo on a remarqué une extrême rage sur le visage de Ward quand il a vu son tueur. Bien avant qu'il se fasse tuer, cela pourrait être vous. Déclara Lightman par des mouvements de ses mains.-Vous lui avez peut être dit que vous ne pouviez plus lui offrir vos services sans être payer en retour et de là une dispute s'est enchainée…
- Et je l'aurais tué ?! Ce que vous dites n'a aucun sens ! Pourquoi j'aurais tué Ward ! Je n'ai aucune raison de le faire ! Certes il était bientôt à court de ses échéances mais pour moi ça n'aurait rien changé, je l'aurais tout de même aider à s'en sortir ! Je ne l'ai pas tué ! Affirma Nolan de manière scandalisée.
Cal pencha sa tête sur le côté, émit une petite moue de sa bouche et d'un geste de sa main approuva:-Je vous crois ! Vous n'avez pas tué Ward mais expliquer moi pourquoi je vois de la culpabilité sur votre visage ?
- Ça fait plus de 7 ans que je fais ce métier, Dr Lightman. Et ça fait plus de 7 ans que je vois des familles détruites à cause de personne qui ont été fragilisées mentalement et qu'on manipule sans scrupule pour leur soutirer des biens…
- Vous voulez dire que Mr Ward a été escroqué ? Questionna perplexe Reynolds.
- C'est ce que je pensais, j'ai donc feuilleté ces notes de frais et j'ai remarqué des sommes anormales disparaitre tous les mois de son compte… Je n'en connais pas la raison mais je suis sûr que c'est en rapport avec son meurtre. Si j'avais pu découvrir ce qui s'était passé, peut-être qu'il serait encore en vie et que ses enfants auraient encore un père à l'heure qu'il est…, Souffla t-il attristé.
Lightman resta muet et de par son observation il songea que Nolan semblait dire toute la vérité. Suite à l'interrogatoire, il avait ensuite ordonné à son équipe de faire des recherches plus approfondies sur Ward ainsi que sur cette mystérieuse affaire d'escroquerie. De son côté, il s'était rendu rapidement chez l'ex-femme de Ward avec Gillian et Reynolds. Malgré un planning chargé, la jeune femme avait tout de même accepté de les faire entrer dans sa maison sans savoir ce qui l'attendait.
- Oh mon dieu… Spencer est mort…, Souffla cette dernière déboussolée par cette nouvelle.
- Nous sommes désolés pour votre perte Mme Stewart, nous vous présentons toutes nos condoléances…, Proclama de manière solennelle Reynolds assis sur un canapé en compagnie de Gillian tandis que Cal avait préféré rester debout pour en examiner les lieux.
- Mais comment… quand est-il mort ?
- On a retrouvé son corps hier soir dans les locaux d'une entreprise. D'après son avocat votre ex-mari aurait eu des problèmes d'argent ?
- Oui… Après la perte de son travail, Spencer s'est complément laissé aller. Il n'arrivait plus à remonter la pente. Il devenait exécrable avec tout le monde. Ses amis, moi, les enfants… Je lui ai dit que s'il continuait comme ça je le quitterais… Quand je l'ai quitté, cela a empiré et notre ancienne maison à même brûlée… Il a dû prendre un appartement dans un quartier peu sécurisé de Washington.
- Vous savez si vôtre mari avait de mauvaises fréquentations ?
- Spencer, s'entourait toujours de bonne personne donc je ne vois pas qui pourrait…
Pendant que Mme Stewart parlait, Cal remarqua une chose qui attira son attention, prenant l'objet entre ses mains il fixa celui-ci quelques instant quand il montra le cliché qu'il tenait à la jeune femme.
- Excusez moi Mme Stewart, vous pouvez me dire de qui il s'agit ? Lui demanda Lightman en désignant de son index un homme chauve vêtu d'une chemise à carreau rouge, une canne à pêche dans une main, se tenant au côté de Ward.
- C'est Joe… Un ancien ami de Spencer. Répondit-elle d'un léger mépris, à peine visible, sur ses lèvres.
- C'est marrant vous faites exactement la même expression de mépris sur le cliché quand vous les regarder tous les deux posés face à l'objectif!
Mal à l'aise, madame Stewart émit une micro-caresse sur sa main et déclara:-Joe n'est pas vraiment une personne que je qualifierais de fréquentable…
- Qu'entendez-vous par là ? Parce qu'on pourrait dire la même chose de moi ! Argua l'expert en mensonge sous un soupir blasé de sa compagne.
- C'est un homme un peu brutal, rustre… À chaque fois que Spencer partait en sortie avec Joe, ils se soûlaient jusqu'à être ivre mort. Et je sais qu'il a déjà fait de la prison pour des crimes de second ordre… Je ne disais rien parce que c'était son ami d'enfance mais je ne l'ai jamais apprécié. Tant qu'il ne s'approchait pas des enfants ça m'allait…
- Vous savez où il habite ? Lui demanda Reynolds en sortant son calepin.
- Oui dans le quartier sud, attendez je vais vous y noter l'adresse. Lui dit-elle en prenant le carnet de note de l'agent du FBI pour y inscrire l'adresse et le lui redonner.
- Maman ! Tu viens, on va terminer les cartes d'invitations ! Proclama soudainement un petit garçon âgé de 7 ans à l'entrée du salon. Regardant l'enfant, Cal serra sa mâchoire et dériva rapidement son regard sur le sol. Gillian le vit faire et comprit quelle en devait être ses pensées à cet instant précis.
- J'arrive Bryan, je fini juste de discuter avec ces personnes… Va rejoindre ton frère…, signifia sa mère dans un mince sourire en effaçant une petite larme au coin de son oeil. Le petit garçon obtempéra et parti joyeusement dans la cuisine.-Excusez-moi, je dois aller m'occuper de ma famille…, Allégua t-elle en se levant de son fauteuil.
- Mme Stewart ? L'interpella Ben en se levant lui aussi.
- Oui ?
- Il est probable qu'on est encore besoin de vous, je vous prierais donc de rester dans les parages.
- Même si je le voulais, je ne pourrais pas vu le peu d'argent qui nous reste…, répliqua t-elle en les raccompagnant vers la sortie.
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Au Lightman Group, Loker et Torres se trouvaient dans la salle d'analyse depuis plus d'une heure à effectuer quelques recherches sur le compte de Ward.
- Nolan, dit vrai. Ward était affublé de plusieurs crédits et d'impôts impayés. Les huissiers allaient même venir. Argua Eli derrière son ordinateur.
- Ce qui est étrange c'est les virements qu'il pratiquait chaque mois. Déclara Ria en fixant des pages de compte bancaire de Ward sur son ordinateur.-Pourquoi faisait-il plusieurs virements sur le compte d'une autre personne s'il n'arrivait pas à joindre les deux bouts ?
- Bonne question…, Souffla le brun en pianotant sur son clavier pour y chercher le nom de la personne dont la transaction avait été effectuée.-Il s'agirait d'un certain Joe Perry… Il a même un joli cassier judiciaire, détention de drogue, escroquerie en assurance, vole à main armée…, Déblatéra t-il en lisant la fiche de renseignement de l'homme en question.
- Il faut en avertir Cal. Stipula Ria alors qu'Eli commença à composer le numéro de leur patron.
- Tu crois que si on réussi à clore cette affaire, il va nous donner des jours de congés ? La questionna t-il, le téléphone en attente au creux de son oreille.
- Je crois que tu as autant de chance d'avoir des jours de repos, qu'un jour une promotion…
- Mouais…, Souffla t-il dépité.
- Hey Eli viens voir ! L'appela brusquement la brune.
- Quoi ? Fit-il toujours le téléphone en attente.
- Je crois que je viens de trouver quelque chose d'intéressant sur la vidéo de l'entretient avec Nolan.
Intrigué, Loker se leva de sa chaise et se positionna derrière la jeune femme pour regarder la vidéo en question.

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Au même moment, les deux experts en mensonge et Reynolds s'étaient rendu chez Joe l'ancien ami de la victime afin d'avoir une petite conversation avec lui. Arrivant sur les lieux, les trois protagonistes comprirent dans l'immédiat qu'au vu de l'état de la maison, quelque peu délabrée et du jardin mal entretenu avec plusieurs débris de récupération l'envahissant, l'homme ne devait pas rouler sur l'or. Mains dans les poches de son jean, Cal avança d'un pas nonchalant jusqu'au devant du garage où Perry semblait y faire quelques réparations sur sa voiture de collection.
- Joli engin ! Signifia l'expert en mensonge, sa tête penchée sur le côté, dans une petite moue de sa bouche.
- Ouais et il le restera tant que vous ne le toucherez pas avec vos sales pattes ! Rétorqua Perry d'un ton méprisant en essuyant ses mains, crasseuses d'huile de vidange, à l'aide d'un chiffon usagé.
- Mr Perry, Ben Reynolds du FBI. Allégua Ben en lui présentant son badge pour lui prouver ses dires.
- J'sais pas c'que vous me voulez mais je n'ai pas de temps à vous consacrer. Rétorqua l'homme à la chemise à carreau en jetant rageusement son chiffon sale dans un coin.
- Et moi j'en ai pas à perdre donc vous avez intérêt à sagement écouter ce que le gentil monsieur du FBI a à vous dire. Riposta Cal, la mâchoire serrée, en s'avançant dangereusement vers Perry pour lui lancer un regard mauvais.
- Qu'est-ce que vous voulez ? Quémanda Perry en imitant la même expression de colère de Lightman.
- On a retrouvé votre ami Spencer Ward mort de trois balles dans le coeur, dans l'entrée des locaux du Lightman Group. Déclara Reynolds pendant que Cal en examina le visage de Joe.
- Aucune surprise…, Souffla l'expert en mensonge la bouche entre ouverte.-Vous n'êtes aucunement surpris par sa mort, comme si vous saviez déjà que cela devait arriver… Alors à moins que cela soit vous le tueur, j'espère que vous avez un bon alibi à nous donner!
- Attendez ! Vous m'accusez de meurtre ?!
- Parce que vous avez cru qu'on était venu vous invitez pour manger une glace ?! Railla Cal désabusé.
- Spencer et moi on a grandit ensemble, jamais je n'aurais pu lui faire ça !
- Croyez moi, je suis bien placé pour dire que même le meilleur de vos amis peut devenir le pire des salopards que vous n'ayez jamais rencontré! Le contra Cal à quelque centimètre de son visage tandis que Perry fit une expression de dégoût à cette soudaine proximité.
- Lightman ! Le rappela à l'ordre Reynolds pour que l'expert en mensonge se recule du suspect. Ce dernier laissa encore divaguer son regard de quelque seconde sur le visage de Joe et se recula ensuite d'un pas de celui-ci.
- Mr Perry, nous savons que votre ami Ward vous versait tous les mois des sommes d'argent sur votre compte. Et on sait que par le passé vous avez déjà été arrêté pour plusieurs délits… Vole à main armée, drogue et arnaque à l'assurance…, Lui dit Reynolds suite à l'appel reçu de Loker.
À ce dernier fait, Perry ne put s'empêcher de pincer ses lèvres et d'y détourner rapidement le regard dans une grande inspiration.
- Ouuh ça c'était de la colère ! Et pas une petite ! Proclama Lightman en pointant de son index le visage colérique de leur suspect.-Est-ce que vous arnaquiez Ward, Mr Perry ?! Le questionna t-il.
- Pourquoi vous me demander ça ?! Et vous êtes qui d'abord ?!
- Le mec qui va vous envoyer à l'hôpital si vous ne me répondez pas tout de suite ! Lui murmura Cal entre ses dents en lui présentant discrètement son poing serré. Fixant ce denier de manière anxieuse, l'homme chauve dégluti mais resta muet.
- Répondez à la question Mr Perry ! Exigea Gillian le regard sévère.
Comprenant qu'il ne s'en sortirait pas en se taisant, Joe soupira et affirma:-Non je ne l'arnaquais pas !
- C'est étrange je ne vois ni honnêteté, ni mensonge sur votre visage… Je suis sûr qu'il y a un rapport entre les virements que Ward effectuait sur votre compte et les arnaques de votre passé…, Argua Cal en dévisageant Perry qui se contrôlait de toutes ses forces pour ne pas craquer.-Allez y frapper moi. Ça me donnera une raison de plus pour vous mettre en prison. Je sais que vous êtes coupable dans le meurtre de Ward…, Déclara t-il le visage mauvais.-Je ne vous lâcherais pas tant que je ne connaitrais pas le fin mot de cette histoire.
- Je n'ai rien à vous dire ! Se défendit Joe les dents serrées.
- Un père de famille a été tué ! Deux enfants pleurent leur père et ça ne vous fait rien !
Perry se tût mais lâcha un léger sourire en coin, ne faisant pas du tout plaire à Cal qui s'empressa dans un mouvement brusque de plaquer l'homme avec férocité contre sa voiture de collection.
- Cal ! S'écria Gillian de le voir faire.
- Lightman relâchez-le immédiatement ! Exigea Reynolds.
Son bras coincé au travers de sa gorge, Cal avança son visage vers l'oreille de Perry et lui souffla de manière menaçante:-Croyez-moi que je n'en resterais pas là ! Je sais que vous êtes mouillé dans cette affaire ! Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que vous vous retrouviez en prison avec des potes à moi qui sont beaucoup moins sympathique et qui font des personnes comme vous des petites marionnettes à lécher le sol ! L'expert en mensonge sentit Perry respirer de plus en plus fort tout en avalant sa salive et émettant un fin sourire il lui affirma:-Vous avez raison d'avoir peur… Je vais faire de votre vie un pure enfer…
- Lightman ! Réitéra Ben en l'attrapant de force par l'épaule afin de le faire reculer de sa victime. À ce geste, Cal se dégagea d'un mouvement d'épaule de l'emprise de l'agent du FBI et se tint à distance de Perry dans une position déséquilibrée.
- Si vous n'avez rien contre moi, j'aimerais continuer à réparer ma voiture ! Proclama Joe de manière dédaigneuse.
- On vous laisse Mr Perry mais vous avez ordre de ne pas quitter la ville. Stipula Reynolds d'un ton sans équivoque. Comprenant le message, Perry se tût et continua sa tâche sans un regard de plus pour le petit groupe qui s'en alla pour rejoindre le Lightman Group.

Quelques minutes plus tard, Cal gara leur véhicule devant leur entreprise pour la grande joie de tous les passagers. Puisque durant le trajet, un silence des plus interminable et religieux qui soit s'était glissé dans celui-ci, y faisant presque entendre les expirations harassées de Gillian. En sortant de la voiture, Cal en avait même remarqué le visage colérique de sa femme.
- Quoi ?! Qu'est-ce que j'ai encore fais ?! Demanda t-il quelque peu sur les nerfs au côté de cette dernière qui entra, sans regard pour son compagnon, dans la société.
- Tu le sais très bien ! répliqua t-elle furieuse en se dirigeant activement vers la salle d'analyse.
- Non ! Sinon je ne te le demanderais pas ! Rétorqua t-il, dans un mouvement de sa main, tout en la suivant.
- Ton comportement de tout à l'heure, ça ne te dis rien ?!
- J'l'ai pas frappé non plus ! C'était juste une mise en garde !
- Une mise en garde ?! Tu te moques de moi Cal ! Si Reynolds n'avait pas été là tu l'aurais frappé !
- Je suis sûr qu'il est de mèche dans le meurtre de Ward ! Argua t-il tandis qu'ils étaient enfin arrivés devant le laboratoire.
- Justement ! Si c'est le cas on doit jouer ça en douceur ! Et pas en faisant le cow-boy à tout bout de champ pour montrer qui est le plus fort ! Riposta t-elle le visage furibond.
- Tu crois vraiment que c'est de cela qu'il s'agit ?! Contra t-il désabusé par ses paroles avec des gestes de ses bras.
- Oui ! Je te connais Cal ! Répondit-elle la mâchoire crispée en pointant son index sur sa personne.
- Pas assez, d'après c'que je vois ! Contra t-il énervé en dévisageant la jeune femme. Cette dernière, vexée par ces propos, lui lança un regard noir quand Ria vint les interrompre dans leur joute verbal en déclarant:-Cal, Gillian ! Venez on a du nouveau !
- On arrive Ria, affirma la psychologue en jetant un dernier regard à son compagnon avant de lui faire volte face et de rentrer dans la salle d'analyse. La voyant faire, Cal soupira, pénétra lui aussi dans la pièce et se positionna debout au côté de Ria se trouvant face au grand écran vidéo.
- Vous vous souvenez de l'entrevu avec Watson ? demanda Torres pendant qu'Eli, derrière un ordinateur, s'occupa de faire les manipulation souhaitées.
- C'était ce matin, répliqua Lightman dans un ton sonnant l'évidence sous un nouveau regard réprobateur de sa femme.
- Hurm… Et bien regarder Gareth Watson lorsque Nolan parle du fait que Ward ai pu se faire escroquer…, Ria tourna sa tête vers Loker qui dans un échange de regard implicite appuya sur le mode lecture de la vidéo. Tout le monde se mit à observer cette dernière quand Gillian déclara: -Aucune expression, aucun langage corporel de surprise…
- Remontez la vidéo de 10 sc, ordonna brusquement Cal d'un geste vif de sa main. Ce qu'Eli fit dans la seconde.-Le regard de Gareth dérive sur le sol, suivit d'un pincement de ses lèvres.
- De la culpabilité… Mais pourquoi ? Questionna Ria interloquée par ces éléments.-Je croyais qu'il ne connaissait pas la victime ?
- Il n'y a pas que ça… Regarder la position de ses mains. Leur fit remarquer Loker en désignant d'un hochement de tête les deux mains jointes de Gareth positionnées vers son entrejambe.-Notre cher Watson nous cache un petit secret…
- Il va falloir qu'on l'interroge à nouveau et peut-être même le confronter avec Perry. Indiqua Cal le regard rivé sur l'écran.
- Il est trop tard pour ça. Proclama Reynolds en regardant l'heure de sa montre.-Je vous conseille à tous d'aller vous reposer, on reprendra l'affaire dès demain.
Toutes les personnes présentent dans la pièce acquiescèrent à cet ordre et quelque minutes plus tard quittèrent les locaux du Lightman Group afin de chacun retrouver leur domicile pour un repos bien mérité. Pendant le trajet du retour, Cal et Gillian ne s'étaient pas adressés un seul mot dans leur voiture. Aucun des deux ne voulant faire le premier vers l'autre, ils avaient préféré laisser un silence glacial se répandre dans l'habitacle. Se garant devant leur garage, Cal coupa le contact de leur véhicule et sorti de celui-ci en même temps que sa compagne. Toujours sans un mot, ils pénètrent tous les deux dans la maison et s'affairèrent, chacun de leur côté, à leurs activités personnelles. Pendant que Cal, assit sur le canapé du salon, travailla sur l'affaire Ward à l'aide de son ordinateur portable, Gillian prépara leur diner de ce soir avant l'arrivée de leurs enfants. Un peu plus tard, ce dernier fini, Gillian entendit soudainement la sonnerie de leur porte d'entrée retentir dans toute la maison. Comprenant de qui il pouvait s'agir, la jeune femme délaissa ce qu'elle était entrain de faire et émit son plus beau sourire avant d'ouvrit joyeusement leur porte sur Booth et ses trois enfants.
- Maman ! s'écrièrent les jumeaux et Seth en prenant leur mère dans les bras suivit d'embrassades affectueuses.
- Hey ! Alors ça va mes chéris ? Vous avez passé un bon week-end ? Leur demanda Gillian souriante.
- Yep ! C'était trop bien ! affirma Seth.
- On est allé au cinéma et au parc d'attraction ! relata Nicholas tout sourire.
- C'est super mon ange ! Vous nous raconterez tout ça au diner !
- Il est ou papa ?! Questionna presque surexcitée Louise.
- Dans le salon, répondit sa mère avec un mince sourire, en regardant sa fille accourir avec ses frères au lieu indiqué pour aller embrasser leur père.-Merci Seeley, pour le week-end et pour les avoir remmené, dit-elle souriante.
- Il n'y a pas de quoi et puis ça nous a fait très plaisir de les recevoir ! Christine et eux se sont bien amusés ! certifia Seeley souriant.
- Ils n'ont pas été trop turbulents ? Le questionna t-elle, dans une mine inquiète, en songeant à tout ce que ses enfants étaient capable de faire.
- Non pas du tout, ils ont été très sage !
- Tant mieux ! Tu veux entrer un moment ? Lui proposa t-elle en se décalant légèrement sur le côté.
- Malheureusement je vais devoir refuser, Bones m'attend et je dois aider Christine à se préparer pour l'école!
- Une prochaine fois dans ce cas !
- Avec plaisir ! Affirma jovialement l'agent du FBI.
- Seeley ! S'exclama subitement Cal en se plaçant au côté de Gillian afin de saluer son ami.
- Salut Cal ! Comment tu vas ? demanda joyeusement le brun en serrant la main de l'expert en mensonge. Ce dernier émit une petite moue de sa bouche et dans un détournement de regard sur Gillian, il lui répondit:-Bien ! Et toi ?
- Heu… Pareille ! Répliqua t-il perplexe en ayant remarqué le malaise entre ses deux amis.
- Maman ! L'interpella Nicholas du salon pour que sa mère le rejoigne.
- Excusez moi, le devoir m'appelle ! Déclara Gillian dans une expression désolée.-En tout cas ce fût un plaisir de te revoir Seeley !
- De même Gill' ! À une prochaine fois !
- Bonne soirée et embrasse Tempérance ainsi que Christine de ma part ! Signala t-elle pour ensuite disparaître dans la maison.
- Merci de les avoir gardé, je sais que c'est pas chose facile avec ces petits monstres ! Rick a encore dû mal à s'y remettre ! Affirma Cal en mettant ses deux mains dans les poches de son jean.
- Et bien, on a dû tomber dans un bon jour. Parce qu'ils ont été de vrais petits anges !
- Ne le dis pas à Rick, il risque de le prendre mal !
- Ouais ! Fit Booth amusé pour subitement reprendre d'un air plus sérieux.-Loin de moi d'être indiscret mais…ça va entre toi et Gillian ?
Surpris de cette question, Cal fronça ses sourcils d'incompréhension et demanda:-Pourquoi est-ce que tu me demande ça ?
- Non c'est juste que… vous sembliez distant… enfin je me trompe peut-être !
- Non, ça va ne t'inquiètes pas. C'est surement dû à la fatigue…
- Te reposer tout un week-end à la maison te fatigue ?
- Samedi soir on a retrouvé un cadavre dans nos locaux et on n'a pas eu une minute de libre depuis…
- Oh je vois… Si jamais je peux aider, tu m'appelles !
- On a déjà un agent du FBI à notre service mais si jamais je vois qu'il nous ait pas très utile je ferais l'échange ! Plaisanta t-il sous un léger rire de son ami.
- Bon, j'vais y aller !
- Ok !
- J'ai été heureux de te revoir Cal !
- Moi aussi Seeley !
- Bonne soirée ! Souhaita t-il en descendant les marches du perron des escaliers.
- À toi aussi !
- Ah et Cal ! Proclama t-il subitement en s'arrêtant dans sa marche pour lui faire face.
- Yep ?
- Si ça ne va pas…Parles-le lui. En ne disant rien tu ne fais qu'empirer les choses, crois moi. Argua t-il en lui disant au revoir d'un geste de la main avant de quitter les lieux avec son 4X4. Cal regarda son ami partir dans un air songeur puis ferma lentement sa porte. Après le départ de Booth, la petite famille Lightman s'était mit à table pour partager un bon diner et discuter du week-end riche en aventure et amusement deux jeunes enfants. Le repas terminé, Gillian s'était affairée à préparer les enfants pour aller les coucher pendant que Cal s'était occupé de débarrasser la table. Les deux tâches effectuées, les deux adultes s'étaient retrouvés dans le salon, assis sur le canapé, à regarder un film quelconque dans le silence le plus religieux.
Se sentant épuisée, après seulement trente minutes de visionnement, la jeune femme s'était levée sans un mot pour son compagnon afin de rejoindre leur chambre pour un repos bien mérité. Cal n'avait rien dit et s'était laissé aller à regarder la fin du film bien qu'il n'en éprouvait aucun intérêt. Ce dernier fini, il se leva du canapé pour faire craquer son dos et éteindre la télévision. Il décida après coup de prendre sa douche, de mettre une tenue de nuit et d'entrer dans le plus grand silence dans sa chambre à coucher où Gillian dormait déjà dans leur lit. Enfin, c'est ce qu'il présumait puisque celle-ci lui présentait son dos dans la pénombre de la pièce. D'un soupir, il s'assit avec délicatesse sur le rebord de leur matelas, se passa une main lasse sur son visage avant de laisser dériver son regard sur le corps endormit de sa femme à ses côtés et de s'allonger sous les couvertures de leur lit conjugal. Après plusieurs minutes d'insomnie, Cal s'était mit à regarder de manière songeuse le plafond immaculé sans savoir que Gillian, dans le même état que lui, regardait fixement un point invisible dans le silence de la nuit.

Le lendemain matin, les deux parents accompagnèrent leurs enfants à l'école pour se rendre ensuite comme convenu à l'entreprise et continuer leur investigation sur l'affaire Ward. Mais à peine ils eurent le temps de dépasser la porte d'entrée de la société qu'un homme blond était apparu telle une tornade devant eux d'un air des plus effrayé.
- Dr Lightman ! C'est vrai ce qu'on raconte ?! Qu'on aurait retrouvé un homme mort ici ?
- Oui Hunter…, Soupira Cal d'un ton lasse en passant devant le jeune homme.
- Mais pourquoi… Enfin qu'est-ce qui s'est passé ?! demanda inquiet le blond en poursuivant ses deux patrons.
- C'est ce qu'on essaye de savoir Zach…, répondit Gillian en marchant au côté de son compagnon.
- Vous voulez de l'aide ? Vous savez je n'ai pas grand chose à faire, j'ai déjà fini de retranscrire tous les dossiers que vous m'aviez demandé !
- Vous voulez nous aider ? Le questionna Cal, dans sa marche active, sans pour autant le regarder.
- Oui !
- Aller me faire un thé ! Et apporter le moi dans mon bureau ! dicta t-il en se dirigeant activement vers le lieu indiqué.
- Heu… Bien Dr Lightman, je vous fais ça…, Concéda Hunter quelque peu perplexe par sa froideur.-Il y a un problème avec le Dr Lightman ? Demanda t-il d'un air intrigué à Gillian.
- Heu… Non aucun pourquoi ?
- Non c'est juste que… Laissez tomber ! Déclara Zack en partant s'acquérir de sa tâche.
La psychologue fronça ses sourcils mais se reprit rapidement lorqu'Anna l'interpella pour lui donner les nouveaux dossiers du jour.


Une heure plus tard, sous l'ordre de Cal, Perry fût emmener dans le cube pour un interrogatoire assez musclé. Assit, seul, sur un siège le suspect regarda l'intérieur du cube lumineux d'un air anxieux quand il sursauta légèrement par l'entrée fracassante de Lightman.
- Je n'ai pas de temps à perdre ! Donc je vous conseille de ne pas me mentir ! Vociféra l'expert en mensonge avec des gestes vifs de ses mains.
- Qu'est-ce que j'fous ici ! Ragea Perry en se levant vivement de sa place.
- Oh non ! On ne va pas jouer à ça ! Donc j'vous conseille de vous rassoir ! Ordonna t-il le visage rageur en pointant du doigt le siège vide.-Et immédiatement !, Joe émit une trace de dégoût sur ses lèvres et se rassit à sa place sans un mot.-Bien. Souffla Cal en mettant ses deux mains dans ses poches de jean.-Hier, j'étais assez de mauvaise humeur, je l'avoue…, Argua t-il en sortant sa main droite de sa poche pour y appuyer son discours.-Mais… sachez qu'aujourd'hui… c'est encore pire ! Donc si vous ne voulez pas vous retrouvez à l'hôpital vous avez intérêt à répondre à toutes mes questions ! Le prévint-il d'un air menaçant en regardant Perry entrecroisée ses mains.-J'vois qu'on s'est compris. Ce qui m'évite à jouer les Mister Hyde ! On sait que votre ami d'enfance, Spencer, vous donnait de l'argent tous les mois sur votre compte pourquoi ?
- Il me devait de l'argent qu'il m'avait emprunté !
- Arrêter de me mentir ! Ragea l'expert en mensonge en s'avançant dangereusement de Perry.-Vous savez que c'est faux ! Je le vois sur votre visage ! Alors dites moi la vérité !, Le regard remplie de haine, Perry dévisagea Lightman du regard alors que le visage de celui-ci se trouvait à quelques centimètres du sien.-Dites moi la vérité…, Réitéra t-il la mâchoire crispée.-Vous l'avez arnaqué ? Demanda t-il en observant le visage de son suspect qui émit un rictus de mépris.-Ouais c'est ça… j'le vois bien. Ce que j'aimerais savoir, c'est comment ?!
- Je veux un avocat ! Réclama Perry avec dédain.
- Et moi j'veux que vous soyez en prison ! Chacun devra être patient pour avoir ce que l'autre désir. Allégua t-il en se reculant d'un pas.-Vous savez, j'ai fais des petites recherches sur vous et vos arnaque. Et je m'y connais très bien, croyez moi… J'ai vu que votre spécialité c'était la destruction de bien pour que l'assurance puisse rembourser les dommages. Et lors d'une discussion avec l'ex-femme de Ward, je me suis souvenu qu'étrangement après leur divorce leur maison avait été brûlée et que l'assurance avait payé les frais de dédommagements… Mais qu'on a jamais su comment le feu s'est déclaré. Le plus étrange dans cette histoire, ce n'est même pas le feu… Le plus étrange c'est que ce fût à ce moment là que Spencer a commencé à effectuer des virements sur votre compte…, Déblatéra t-il en observant le croisement de bras de Perry contre son corps ainsi que celui-ci de ses chevilles sous son siège.-Mouais…c'est bien ce que je pensais. Déclara t-il avec dégout.-Heureusement qu'il existe des personnes comme Watson prêt à aider les personnes comme Ward !
À ces mots, Perry entrouvrit légèrement sa bouche puis se reprit rapidement en réitérant sans ciller:-Je veux un avocat.
Cal émit un soupir rieur et sans prévenir fonça sur Joe pour le prendre par le col de sa chemise et le plaquer avec force contre une paroi du cube.
- Dr Lightman ! S'écria Eli de l'autre côté du cube pour que son patron relâche l'emprise qu'il avait sur l'homme.
- Et moi je veux que les deux enfants de Ward retrouvent leur père. Souffla Cal entre ses dents en tenant toujours aussi fermement sa victime, qui tentait de se débattre, contre la vitre lumineuse.
- Lightman ! Proclama de nouveau Loker derrière son micro.
Crispant sa mâchoire à son maximum, l'expert en mensonge lança un dernier regard de haine à Joe, s'éloigna rageusement de celui-ci et sorti avec rapidité du cube pour se retrouver à errer dans les couloirs du Lightman Group.
- Lightman ! L'appela soudainement un homme marchant activement vers sa personne.
- Qu'est-ce que vous me voulez Ben ? J'croyais que vous deviez effectuer des recherches sur Gareth Ward ! Répliqua sèchement Cal en continuant de marcher.
- C'est ce que j'étais entrain de faire avant que Ria ne m'apprenne que vous étiez entrain d'interroger Perry sans ma présence ! Lui répondit l'agent du FBI en lui prenant le bras pour l'arrêter dans son parcours.
- Et qu'est-ce que cela aurait changé ?! Il aurait tout de même demander un avocat ! Contra t-il avec des gestes de ses mains.
- Il a demandé un avocat ?! Répéta Ben effaré en se passant une main lasse sur son visage.
- C'est ce que tout menteur aurait fait ! Et à sa place j'en aurais fait autant !
- Écouter Cal ! Vous êtes dans une enquête fédéral ! Vous ne pouvez pas vous permettre de la diriger et encore moins d'interroger des suspects sans ma supervision! Contrairement à vous j'ai des comptes à rendre à mes patrons ! Alors s'il vous plait promettez-moi de suivre les règles du jeu !
- Un père de famille a été tué dans mes locaux ! Rétorqua Lightman dans une expression irritée.
- Je sais ! Mais ce n'est pas en jouant les Bonnie and Clyde qu'on arrivera à donner justice à sa famille !
- Et ce n'est pas en restant cloué sagement derrière son bureau qu'on arrivera à quelque chose ! Riposta t-il en haussant le ton.
- Je ne sais pas ce que vous avez en ce moment mais vous me semblez plutôt à cran ! Je vous conseille de prendre quelques minutes de pause avant de reprendre l'affaire !
- C'est vous qui m'avez demandé mon aide ! Contra t-il offusqué d'être mit de côté.
- Oui ! Mais pas de cette manière ! Là, on ne s'attaque pas à des petits dealers de quartier ! On touche la justice ! C'est pour ça qu'on doit suivre les règles pour les battre à leur propre jeu ! Vous comprenez ?!
- Je n'ai jamais suivi les règles et pour le moment je m'en tire assez bien ! Ben lui lança un regard blasé quand Cal en profita pour répliquer:
-Pendant que vous et vos petits bureaucrates en cravate cherchiez des réponses, moi j'ai découvert un lien entre les virements de Ward et Perry.
- Et quel est-il ?
- La maison de Ward ne s'est pas embrasée comme par magie, comme par hasard juste après l'avis d'expulsion des huissiers ! Et connaissant les antécédents de Perry…
- Ils on voulu faire un plan d'arnaque à l'assurance…, Souffla Reynolds comme si tout avait prit sens dans son esprit.-D'où les virements, Perry a dû lui proposer son aide et en échange Ward lui donnait une part de la somme subtilisée.
- Bravo Sherlock ! S'exclama l'expert en mensonge en pointant son index sur Ben.
- Mais quel est le rapport entre l'arnaque à l'assurance et Watson ?
- Moi si j'avais des ennuis avec la justice je protégerais mes arrières au maximum !
- Un avocat ! Proclama Reynolds alors que Cal émit un léger sourire en coin en signe d'approbation.
- Oui mais lors de l'interrogatoire de Nolan Watson, vous avez bien vu qu'il ne cherchait qu'à aider Ward. Il ne se trouvait même pas sur les lieux du crime.
- Nolan Watson n'a rien à voir dans le meurtre de Ward, confirma Cal d'un mouvement de main.
- Qui donc dans ce cas-là ?
- Big Brother…
- Gareth Nolan ?! Mais c'est impossible ! Il était en Floride ! J'ai vérifié son alibi, il était bien à l'hôtel qu'il avait indiqué le jour du meurtre.
- Attendez vous croyez réellement qu'un avocat de ce rang est aussi stupide pour se salir les mains ?!
- Il aurait engagé une personne pour tuer Ward ?
- Hmm, c'est ce que je pense.
- Mais quel serait le mobile ?! C'est vrai, qu'est-ce que cela apporterait à Watson d'aider une personne comme Ward sans un sous.
Cal sembla à réfléchir à ses paroles lorsqu'il déclara:-La vrai question à se poser, c'est qui est la personne qui est de mèche avec Ward… Et je crois savoir qui c'est ! Déclara t-il en se détournant subitement de Ben pour se mettre à marcher à toute vitesse en direction du laboratoire d'analyse sous les pas rapides de Reynolds. Lorsqu'au détour d'un couloir c'est avec surprise qu'il tomba nez à nez avec sa petite famille. Ayant finie ses cours plus tôt, Emily avait pu faire un détour, comme lui avait demandé Gillian par sms, pour aller chercher ses petits frères et sa petite soeur à l'école pour les ramener au Lightman Group. Et ainsi rentrer après coup tous ensemble chez eux.
- Papa ! s'écrièrent les trois enfants en accourant dans les bras de leur père.
- Ça va ? Leur demanda Cal accroupit à leur hauteur pour les embrasser.
- Yep ! À l'école on a fait des dessins et…, Nicholas ne put même pas finir sa phrase que son père le coupa en déclarant:-C'est génial mon coeur mais tu me raconteras tout ça plus tard parce que j'dois aller travailler, allégua-il d'un regard sur Reynolds qui émettait une expression d'impatience. - Ok ? fit-il en ébouriffant ses cheveux tandis que le petit garçon émit une petite moue avant de lentement acquiescer.-Bien…, Puis se relevant, il vit Emily et il en profita pour lui demander:-Em' tu les emmènes dans mon bureau et assures toi qu'ils ne fassent pas de bêtise ! Ok ?
- Je ne peux pas les garder papa ! Tu te rappelles ?!
- Pourquoi ?
- La dernière fois qu'on s'est vu, je t'ai déjà dit que j'avais un rendez-vous important concernant mon orientation ! Je sais que mon avenir ne te préoccupe nullement ! Mais j'aimerais un jour pouvoir ne plus dépendre de toi ou de maman alors…
- Ok ! J'ai compris ! Accepta t-il d'un geste de la main pour lui indiquer qu'elle pouvait partir.
- Bon je te laisse ou je vais être en retard ! Mais vu que c'est à côté, je reviendrais au bureau pour qu'on rentre ensemble, signifia t-elle en embrassant Nicholas, Seth et Louise avant de se diriger vers la sortie.
- Merde…, souffla Cal, se passant mal à l'aise une main dans les cheveux, en ne sachant que faire avec ses enfants. Lorsque remarquant sa femme discuter avec Anna à son bureau, il eu une idée et proclama fortement:-Gillian ! À l'appelle de son prénom, la jeune femme, les bras chargés de dossiers, se retourna vers l'homme qui l'avait interpellé.-J'dois faire un truc tu peux t'occuper des enfants !
- Je suis aussi occupée Cal, je…! répliqua t-elle de sa position quand voyant son compagnon rentrer dans la salle d'analyse en compagnie de Reynolds, elle soupira de dépit et déclara:-C'est pas vrai… Bon venez les enfants…
- Papa est en colère contre nous ? demanda inquiet Nicholas en suivant les pas de sa mère.

- Non mon ange, il est juste… occupé comme toutes les personnes dans cette entreprise…, soupira Gillian en poussant ses enfants à entrer dans son bureau.
Du côté de Cal, celui-ci entra de manière fracassante dans la salle en ordonnant de son index:-Ria ! Mettez la vidéo d'interrogatoire que je viens de faire avec Perry!
- Heu…Ok. Obtempéra t-elle avec rapidité.
- Avancer encore un peu. Dicta t-il le regard divaguant sur le grand écran.-Là ! Stopper ! Commanda t-il brusquement.-Zoomer sur le visage de Perry !
Le zoom effectué, l'expert en mensonge pencha sa tête sur le côté et un doigt pointé sur l'écran il s'exclama:-De la surprise !
- Et alors ? Demanda Reynolds quelque peu perdu par cette déduction.
- Dès que j'ai parlé de Watson à Perry et dû fait qu'il ai aidé Ward à s'en sortir, l'émotion qui est passée sur son visage fut de la surprise !
- Mais comment peut-il ressentir de la surprise on ne lui a jamais parlé de Watson ! Et Nolan nous a affirmé ne pas connaitre Perry ! Rétorqua Ria perturbée.
- Je n'ai jamais prononcé le prénom de Nolan…, Leur fit remarquer Cal dans un regard appuyé.
- Gareth Watson ! Répliqua Reynolds tandis que Lightman le pointa de son doigt pour lui indiquer qu'il visait juste.-Donc selon votre hypothèse, si Perry avait été surpris c'est parce qu'il connaissait Gareth Watson. Ce qui signifierait qu'ils entretenaient un lien mais qu'ils seraient aussi complice dans cette affaire d'arnaque et peut-être même de meurtre.
- Je pense qu'ils on dû élaborer un plan d'arnaque contre Ward. Et se partager la part du gâteau après virement. Mais pendant l'interrogatoire, Perry a dû penser que Watson avait retourné sa veste. Et qu'il avait préféré assurer ses propres arrières en aidant Ward. Sauf que c'était son frère Nolan qui s'occupait de son dossier…
- Attendez, il y a un truc qui me préoccupe… Si Watson arnaquait Ward, comme cela se fait qu'il ne l'ai pas reconnu sur la photo que je lui montré? Questionna intrigué Reynolds.
- Peut-être qu'il n'a jamais vu son visage, expliqua Ria.-Il est possible que Gareth Watson ait prit contact avec Perry, ou le contraire, sans qu'il n'ait rencontré une seule fois Ward. Et qu'il s'est proposé de protéger leurs arrières de manière éloignée en échange de bénéfices financier.
- Ce qui pour Watson, émotionnellement parlant est plus facile pour lui puisque sa culpabilité personnelle est refoulée. Moins il en savait, plus il était facile de soutirer de l'argent à sa victime…, L'appuya Cal dans une petite moue de sa bouche.
- Donc si on résume tout, Ward croule sous les dettes, il cherche de l'aide. Il prend d'abord un avocat pour se défendre contre l'expulsion, c'est à dire Nolan Watson. Déclara Reynolds quand Ria décida de prendre le relais:-Mais ça ne suffit pas, donc il demande de l'aide à son ami d'enfance Joe !
- Joe, ancien arnaqueur lui propose d'incendier sa maison pour en tirer des dédommageants de l'assurance. En contre partie Ward lui envoie tous les mois une part des bénéfices.
- Nolan Watson s'aperçoit des virements mais il ne comprend pas pourquoi son client endetté donne de l'argent à une autre personne. Continua Torres.
- C'est là que je ne comprend pas… Comment Gareth a pu prendre connaissance de l'arnaque et prendre contact avec Perry ? Leur demanda Ben interloqué.-Je veux bien croire que Gareth et Perry se connaissent et qu'ils ont élaboré ce plan. Mais il faut trouver le lien qui les unis, nous avons pour le moment que des hypothèses.
- Je sais et il va falloir trouver ça rapidement. Répliqua Cal d'un pincement de lèvre.
- Donc si on trouve le fait que Gareth et Perry se connaissent, on peut peut-être prouver l'hypothèse qu'ils on établi une arnaque ensemble.
- Et peut-être même le meurtre. À mon avis, ce samedi soir il a dû se passer quelque chose. Ward à dû se rendre compte que Gareth Watson et Perry ont été trop gourmand et qu'il ne lui restait plus rien pour garder ce qu'il pouvait de ses biens. Il a peut-être voulu arrêter tout ça en voulant parler avec Watson.
- Il a donc donné rendez-vous à Watson mais c'est Perry qui est venu à sa place, d'où la surprise et la colère de Spencer. Une dispute éclate et de là Ward est tué de trois coups de feu.
- Ward mort, plus personne pour parler. Clarifia Ria.
- Je pense que Gareth Watson à dû prendre connaissance du dossier Ward par l'intermédiaire de son frère. Il a comprit que quelque chose d'anormal se passait et qu'il ne voulait pas que son frère s'occupe de cette affaire par charité. Par la suite, il a dû chercher le pourquoi de ces versements infructueux et il a établi un raisonnent. Il sait dit qu'il pourrait faire du chantage à Perry ainsi qu'à Ward mais il a vite comprit que s'il s'alliait avec Perry plus gros lui sera sa part…, Leur exposa Lightman.-Ça doit même être Gareth qui a dû dire à Perry de demander à Ward de le prendre comme avocat au cas où ils se ferait prendre. Et vu que c'est son frère qui s'occupait du dossier de Ward, il pouvait régler tous les problèmes en interne.
- Donc la personne qui serait restée dans le bureau de Nolan le soir du meurtre serait Perry. Il faut qu'on trouve un indice qui prouverait qu'il était bien sur les lieux du crime puisque les caméras ne nous le permette pas. Leur signifia Ben.-Si Perry se trouvait dans le bureau de Nolan, c'est qu'il cherchait sans doute quelque chose.
- Ou à effacer quelque chose…, Déclara Cal.
- Il faut qu'on aille dans le bureau de Nolan. Proclama Reynolds lorsque dans un accord commun avec Cal, les deux hommes partirent de la pièce sans un mot pour se rendre au pas de course au premier étage de la société d'avocat Watson&associé. Arrivés à celui-ci, Reynolds accompagné d'un collègue et de Cal pénètrent sans demander la permission dans le bureau de Nolan. Ce dernier surpris, de cette brutal entrée, raccrocha l'appel qu'il avait en cours et proclama perturbé:-Agent Reynolds ? Dr Lightman ? Qu'est-ce que vous faites ici ?
- Si vous ne voulez pas qu'on vous suspect pour meurtre, je vous conseille de reculer de votre ordinateur. Lui conseilla Ben alors que Nolan craintif par cette menace, se leva de sa chaise et s'éloigna de son bureau. La place désormais libre, le deuxième agent du FBI, spécialiste en hackage, prit place et commença à effectuer quelques manipulations à l'aide de branchement de son propre ordinateur portable.
- D'après les données, une personne aurait utilisé l'ordinateur et aurait tenté de s'introduire dans les dossiers de Ward. Dont ces comptes, codes d'accès personnels… Un virement aurait même été fait et la totalité de ce compte a été vidé. Mais il me faudrait un peu plus de temps pour vous dire, sur quel autre compte l'argent à été déplacé car il semble s'agir d'un compte offshore. De même que j'ai l'impression qu'on a voulu atteindre le logiciel de caméra de surveillance…, Déblatéra l'agent concentré sur sa tâche.
- Quelle heure ? Lui quémanda Reynolds à ses côté.
- Dans les environ de 21H15.
- C'est impossible je n'étais pas là ! Et puis j'ai un mot de passe ! Rétorqua Nolan un peu paniqué par ce qu'il se passait.
- Perry ! S'exclama Ben.-Mais comment prouver sa présence sur les lieux ?
- Les empreintes sur le clavier… Le ménage a été fait depuis hier ? Demanda prestement Cal à Watson.
- Heu non…, Répondit-il d'un froncement de sourcil.
Cal échangea un regard avec Ben quand celui-ci observant la poubelle, s'en approcha et la fouilla avec minutie. Quelques secondes plus tard, il en extirpa un petit bout de papier du bout des doigts. Plissant ses yeux pour y lire l'écriture, il déclara:-50HKS219…
- Mais c'est mon mot de passe ! Proclama effaré Nolan.
- Je crois qu'on a notre preuve…, Dit Reynolds en mettant le papier en question dans une pochette en plastique.
- Il nous reste qu'à prouver le lien entre eux. Allégua l'expert en mensonge ses deux dans les poches.
- Mais de qui vous parler ?! Questionna le jeune Watson interloqué par ces nouveau faits.
Reynolds et Lightman se regardèrent à nouveau mais décidèrent de ne rien dire à Nolan de peur qu'il prévienne son frère.
- Mr Watson, je vous prierais de quittez votre bureau. Nous allons établir une enquête. Lui ordonna Ben.
- Je veux bien obtempérer si quelqu'un me dit ce qu'il se passe !
- Nous sommes désolés monsieur mais nous ne pouvons rien vous dire. Donc pour le bien de l'enquête je vous demanderais une nouvelle fois de quitter les lieux! Nolan jeta un dernier regard dépité aux trois hommes et sorti, sans un mot, la mâchoire crispée de son bureau.-Wright et moi on va continuer les recherches ! Il faut qu'on prouve le lien entre Watson et Perry. Déclara Reynolds à Cal qui lui répondit:-Dans ce cas là, le plus rapide serait de confronter les deux. Si Perry pense que Gareth veut sauver sa peau, il en fera tout autant et le dénoncera !
- Ok, faites les venir !
L'expert en mensonge s'apprêta à quitter les lieux, lorsque Ben le stoppa en lui dictant d'un air très sérieux:-Pas de rodéo Lightman ! Dès que vous aller faire l'interrogatoire, appeler moi !
Le concerné ne lui répondit rien et disparut rapidement des lieux sous un soupir de l'agent du FBI. De nouveau au Lightman Group, Cal s'était rendu dans la salle d'analyse pour y faire son entrée habituelle en beuglant:-Où est Perry?!
- Heu c'est une blague ou…, Commença à dire Killian, un employé assit derrière son bureau., alors qu'il fût interloqué par cette demande.
- On avait rien contre lui, on a dû le laisser partir ! Lui répondit rapidement Ria un dossier entre les mains.
- Merde ! Vous savez où il est parti ?!
- D'après ce qu'il a dit, il est retourné chez lui !
- Si Gillian me demande où je suis, vous lui dites que je suis avec Reynolds ! Argua Cal en les pointant de son index pour ensuite sortir d'une rapidité extrême de la pièce.
- Mais…, Fit Ria perplexe alors que l'homme était déjà hors de vue.
Ce dernier, marchant activement dans les couloirs de son entreprise, à la recherche de membre du FBI qui pourrait l'accompagner à arrêter Perry, tomba soudainement sur un Watson droit comme un "I" se trouvant en plein milieu du couloir principal.
- Dr Lightman ! S'exclama presque joyeusement Gareth ses deux mains derrière son dos.
- Qu'est-ce que vous fichez ici Watson ?! Le questionna Cal avec aigreur en se plaçant abruptement face à l'importun.
- J'aimerais si vous me le permettez vous poser une question similaire, que font des agents du FBI dans le bureau de mon petit frère ?
- Je crois que je n'ai pas besoin de vous le dire puisque vous le savez déjà. répliqua t-il en fixant hargneusement le visage de l'avocat.-La partie est terminée Watson…
- Elle le sera seulement, si vous en trouver tous les éléments du dénouement.
- Ce n'est pas un jeu. rétorqua l'expert en mensonge d'un regard noir.
- En agissant comme vous le faites, c'est vous qui en fait un jeu.
Cal voulu lui répondre sa façon de penser à cet avocat de mes deux quand une petite voix enfantine les interrompit brusquement:-Papa ! Louise n'arrête pas de me traiter de pyschopatate ! Reconnaissant la voix de Nicholas, Cal se retourna rapidement vers celui-ci et une main appuyée contre son torse le poussa à se reculer de Watson.
- Pas maintenant Nick ! répondit sèchement son père.
- En plus d'avoir une jolie femme, vous avez de magnifiques enfants… Je vois que votre bonheur est parfait… Il serait dommage qu'un incident quelconque brise ce si joli tableau…, déclara Watson d'un léger rictus sur ses lèvres.
- C'est une menace ?! demanda Lightman en se rapprochant avec vivacité de l'avocat pour ne laisser que quelques centimètres entre eux.
- Vous ai-je menacer Dr Lightman ? Le questionna t-il en penchant sa tête sur le côté.
- Papa ? L'appela inquiet le petit garçon de cette étrange promiscuité entre les deux hommes.
- J'ai dit pas maintenant ! répliqua son paternel d'un air furieux.
- Mais…! Fit déstabilisé le petit garçon.
- Va rejoindre ta soeur et ton frère, tout de suite et ne discute pas ! cria presque Cal en se retournant vers Nicholas qui, effrayé par le comportement brutal de son père, ne répliqua rien et commença à s'en aller rapidement des lieux. Enfin seul avec Watson, l'expert en mensonge se remit face à ce dernier et d'un regard menaçant lui déclara:-Écouter moi bien espèce de petite d'ordure ! Vous touchez à un seul cheveux de ma famille et je vous jure que je ferai en sorte que vous ne revoyez plus la lumière du jour et croyez moi je ne fais pas référence à la prison !
- Et moi, je dois le prendre comme une menace ?
- Prenez-le comme vous voulez.
Les deux hommes continuèrent à s'affronter du regard quand un agent du FBI vint à leur rencontre.
- Dr Lightman, Perry est chez lui. On est prêt à l'intercepter.
- Je viens avec vous. Affirma Lightman en ne dérivant pas son regard de Watson qui comprit que l'arrestation de Perry pouvait engendrer la fin de sa liberté.-Mais avant j'aimerais qu'un de vos agent s'occupe de garder Mr Watson en ces lieux et sans portable.
- Bien Monsieur. Concéda l'agent en question en demandant à l'un de ses collègues d'approcher et de s'occuper de l'avocat. Ce dernier emmené de force dans une petite salle d'interrogatoire, Cal commença à suivre les pas de l'agent du FBI qui allait le conduire à Perry quand une jeune femme, qui n'était autre que Gillian, s'interposa dans son parcours.
- Cal ! On peut parler deux minutes ?! Lui demanda t-elle d'un ton ne souhaitant aucune objection.
- Ce n'est pas le moment Gillian, j'dois faire quelque chose d'important ! Lui répondit t-il de manière quelque peu expéditive.
- Plus important que de crier sur ton fils de 10 ans ?! Riposta t-elle en croisant ses bras contre son corps. Comprenant de quoi il s'agissait, l'homme crispa sa mâchoire et déclara d'un geste de la main à l'agent du FBI qui patientait:-Vous pouvez m'attendre cinq minutes ?
- Cinq minutes pas plus, après on part sans vous !
- Ok ! Concéda t-il en indiquant après coup à sa femme de le suivre jusqu'à la salle de conférence et d'y refermer celle-ci d'un air renfrogné.
- Je peux savoir où tu comptais aller comme ça ?! Le questionna t-elle toujours aussi furieuse en lui faisant face.
- C'est pour l'affaire Ward ! On va intercepter Perry ! expliqua t-il sans aller plus loin bien que cela soit déjà assez pour la jeune femme qui s'exclama furibonde:-Attends ! Tu comptes participer à une intervention du FBI alors que tu peux être mis en danger ?! Et en plus de ça, tu comptais partir sans me prévenir?!
- Oui ! Parce que je savais que tu allais réagir comme ça ! Contra t-il rageur avec des mouvements de mains.
- Evidemment que je réagis comme ça ! Tu te rends compte de ce que tu fais ! Tu cries sur ton fils de 10 ans et après tu me dit que tu vas participer à une intervention qui peut tourner à la fusillade ?! Proclama t-elle effarée qu'il se ne rende pas compte de ses actes inconsidérés.
- D'abord si j'ai haussé le ton avec Nick c'était pour le protéger ! Et deuxièmement si j'y vais c'est justement pour que Perry ne se fasse pas éclater la cervelle par ces malades de la mitraillette ! Rétorqua t-il entre ses dents en désignant de son doigt des agents du FBI qui l'attendaient dans le couloir.
- Non mais j'hallucine ! Cal ! Tu es psy pas agent de police ! Tu te rends compte que tu es père de famille et que tu comptes prendre des risques démesurés peut-être pour rien ! répondit-elle d'un ton plus fort.
- Je fais ça justement parce que des gosses se retrouvent sans père !
- BON SANG CAL ! QUAND VAS-TU PENSER À TA FAMILLE ?! CE SONT TES ENFANTS AUTANT QUE LES MIENS ! JE N'AI PAS À M'OCCUPER D'EUX TOUTE SEULE PENDANT QUE TU JOUES LES HÉROS INCONSCIENTS ! S'écria t-elle brusquement.
- JE ME DOIS DE LE FAIRE GILLIAN !
- ET EN QUEL NOM ?!
- CELLE DE LA VÉRITÉ ! CES ENFANTS MÉRITENT DE SAVOIR COMMENT LEUR PÈRE EST MORT ! cria t-il avec des gestes de ses bras.
- ET MOI QUELLE VÉRITÉ DEVRAIS-JE DIRE AU NOTRE, QUAND LE LEUR SERA MORT ?! PARCE QU'IL N'AURA PAS SU RÉFLÉCHIR AVANT D'AGIR! DIS MOI CAL! QUE VAIS-JE LEUR DIRE EN SACHANT QUE LEUR PÈRE A PRÉFÉRÉ MOURIR POUR LA VÉRITÉ QUE DE RESTER AU PRÈS DE SA FAMILLE ! hurla t-elle désemparée en le pointant d'un doigt inquisiteur. Suite à ce cri, un long silence glacial se répandit dans la pièce tandis que les deux adultes s'échangèrent un long regard douloureux lorsque Cal le brisa en soufflant dépité:-Je pensais que depuis la conversation qu'on avait eu au Noël dernier, tu me comprenais et que tu ne me renverrais plus cet argument à la figure. Mais à ce que je vois… tu me reproches encore d'être ce que je suis…, Il lança ensuite un dernier regard désappointé à sa compagne, qui laissa couler une larme solitaire sur sa joue, et sans une réplique de plus, il parti en coup de vent de la pièce. Laissant derrière lui, une Gillian totalement paralysée et effondrée sur place alors que l'homme, exacerbé au plus au point, rejoignit rapidement le véhicule de l'équipe d'intervention se trouvant devant l'entreprise.

Après quelques minutes de trajet, ces derniers arrivèrent enfin chez Perry. Lightman descendit du van lorsque l'agent de tout à l'heure le voyant faire l'intercepta et déclara-Dr Lightman, vous êtes sous ma sécurité ce qui signifie que je veux que vous restiez ici. Perry peut avoir une arme.
- Oh mais il en a une ! certifia l'expert en mensonge d'une petite moue de sa bouche sous le visage perplexe de son interlocuteur.
- Quoiqu'il en soit je veux que vous restiez ici ! C'est bien compris ?! Demanda à nouveau l'agent du FBI d'un regard appuyé suite à la non réponse de Cal.
- Oui ! J'ai compris ! Répliqua t-il blasé.
L'agent fit une expression non convaincu mais commença toute même à s'en aller lorsque Cal l'interpella en proclamant:-Agent Fisher !
- Tiger ! Le corrigea t-il d'un ton lasse en lui faisant face.
- Ouais peut importe ! Rétorqua t-il par des mouvements de main.-Est-ce que…vous et vos gorilles en cravate pourriez éviter de faire quelque chose de stupide comme tuer le seul homme qui pourrait tout nous faire résoudre de cette affaire, hein ?

Le dénommer Tiger lança un regard condescendant à Cal puis dicta aux autres agents de l'équipe:-Bon vous quatre vous aller à l'arrière de la maison, le reste avec moi !
Suite à l'ordre donné, Tiger, son arme en avant, se plaça en premier de la file et accourut vers la porte d'entrée.
- FBI ! Perry sortez immédiatement ! Hurla Tiger bien que n'ayant aucune réponse, il commanda à ses collègues de défoncer la porte. Cette dernière, s'ouvrit dès lors dans un grand fracas ce qui permit au leader et à ses hommes d'entrer avec rapidité dans la maison. Marchant arme en avant, dans les pièces communes du domicile insalubre, chaque membre de l'équipe crièrent:"R.A.S", signe de la non présence de leur suspect dans les lieux.
- Merde ! Il est où bon sang ! Ragea Tiger toujours en quête de son objectif.
- Chef ! Regarder ! indiqua l'un de ses agents d'un hochements de tête vers une fenêtre grande ouverte.
- Putain, c'est pas vrai ! Jura t-il avant de prendre son talkie-walkie et d'ordonner:-Équipe 2, le suspect s'est enfuit par une fenêtre arrière de la maison, il ne doit pas être loin. Interceptez-le sans ouvrir le feu !
- Bien reçu ! répondit un homme au travers de l'appareil.

Du côté de Cal, s'ennuyant de pied ferme et dénué de tout sens pratique à cet instant, s'était mit en tête de fausser compagnie à l'agent du FBI qui était en charge de le surveiller pour se mettre à faire le tour de la maison. Observant les allants-tours de cette dernière, s'est étonné qu'il surprit Perry entrain de sauter une clôture voisine pour tenter d'échapper en toute discrétion aux agents qui étaient à sa poursuite. Malheureusement pour lui, l'expert en mensonge, n'étant pas vraiment d'humeur réfléchie, s'était mit en quête de lui courir après tel un pitbull enragé poursuivant le facteur apportant le journal du matin. Mettant encore plus de puissance dans sa course, Cal gagna de plus en plus de terrain jusqu'au moment où il décida le tout pour le tout en sautant sur le criminel qui s'écroula sur le sol. Se retrouvant à terre avec son assaillant, au dessus de lui, Perry commença à lui donner des coups pour se dégager de son emprise. Le sentant faire, Lightman crispa sa mâchoire et assigna un violent coup sur le visage de Joe. Ce dernier sous la force du choc, laissa sa tête retomber sur le côté pendant que Cal à califourchon sur lui essuya de sa main le reste de son sang coulant de sa bouche.
- Lightman ! Cria Tiger en courant avec le reste de son équipe vers le concerné.-Ça va ?!
- Ouais…, Souffla Cal en se relevant avec difficulté alors qu'il senti ses jambes légèrement défaillir.
- Mais vous êtes complètement malade ! Il aurait pu avoir une arme ! Rouspéta Tiger pendant qu'un autre agent s'occupa de mettre les menottes à Perry.
- Il en a une…, répliqua l'expert en mensonge d'un hochement de tête pour que Tiger puisse voir son collègue retirer l'arme en question du pantalon du criminel. À la vue de ce fait, l'agent du FBI soupira de désespoir et indiqua à son équipe d'emmener Perry à leur véhicule pour retourner au Lightman Group. Durant le trajet menant à l'entreprise, Tiger en avait profité pour donner un compte rendu à son chef de section qui n'était autre Reynolds. Ce qui signifiait pour Cal, le résultat d'une grosse réprimande de la part de ce dernier ainsi que de sa compagne dès le premier pied posé dans sa société…

Arrivant sur les lieux, Perry fut vite emmené dans le cube. Lorsque s'apprêtant à entrer dans la pièce, où était retenu leur principal suspect, Lightman dû brusquement s'arrêter dans son action. Puisque à son plus grand damne, un homme noir baraqué de deux tête de plus que lui, le corps rigide et les bras croisés contre celui-ci, semblait l'attendre de pied ferme devant la porte de la salle en question. Comprenant le pourquoi de ce comportement, Cal songea qu'il lui devait quelques petites explications et ni une ni deux il se posta devant l'agent du FBI impassible et déclara avec des gestes vagues de ses mains:-Écouter ! Je sais que ce que j'ai fais est mal ! Et…dangereux… Mais peut-être que sans ça Perry serait déjà loin à siroter un cocktail Monaco sur une plage en Floride ! Ou pire à boire un verre de vin en France ! Fit-il en ouvrant grand ses yeux pour mimer un air effrayé.-Alors franchement, de vous à moi je crois qu'il est préférable de n'avoir que quelques égratignures qu'un sociopathe en fuite, non ?!
Suite à sa plaidoirie, Lightman fixa le visage toujours impassible de Reynolds et dans une mine désolée répliqua:-Si je vous dit que vous n'êtes pas pitoyable comme bureaucrate en cravate, vous arrêter de jouer les videurs de boite de nuit ?
- CAL ! Cria soudainement une jeune femme dans le lointain du couloir.
- Oh merde…, Souffla t-il en reconnaissant la voix de Gillian.-Bon, on reprendra notre petite conversation plus tard ! Proclama t-il en essayant de passer au devant de Ben afin de rentrer dans la salle bien que celui-ci, dans sa posture de soldat, l'en empêcha. Fronçant ses sourcils d'incompréhension, Cal voulu lui commander de se déplacer mais remarquant son rictus en coin à la simple vue de Gillian qui s'approchait à grand pas, l'expert en mensonge en comprit rapidement la manoeuvre. La vengeance était un plat qui se mangeait froid en compagnie d'une femme en colère qui allait vite le réchauffer à l'aide d'un chalumeau …, Songea Cal dépité en pensant que si l'agent du FBI ne se déplaçait pas c'était pour laisser le soin à la psychologue de le réprimander à sa place. Lightman lança dès lors un regard noir à Reynolds qui ne lui offrit qu'un léger sourire en réponse.
- Cal ! Cria une nouvelle fois la jeune femme en se postant face à son homme tout en adoptant un air des plus grave.
- Gill' écoutes je…, Commença à dire Cal dans une mine désolée bien vite coupé par la psychologue qui lui vociféra:-Pas de Gill' qui tienne ! Ben vient de me raconter ce que tu as fais ! Non mais t'es complètement malade ?!
- Vu le nombre de fois où je l'entend, je vais finir par te dire oui ! Remarquant que son humour ne faisait qu'accentuer son agacement, l'homme s'empressa de déclarer:-Écoutes on peut parler de ça plus tard ? S'il te plait !
- Quand ça ?! Quand tu te retrouveras cloué dans ton lit d'hôpital avec une paille à la bouge ?! Non parce que si tu continues comme ça c'est ce qui va se passer! T'as vu ton visage ! S'exclama t-elle horrifiée en touchant une blessure sur son arcade sourcilière alors qu'à ce geste son mari se recula légèrement dans une petite grimace douloureuse.
- Je suis désolé ! Ok ?! Je sais que j'ai pu te faire peur…, S'excusa t-il par des gestes de ses mains.
- Peur ?! Tu te moques de moi ?! J'ai été tétanisée quand j'ai appris ça ! Rétorqua t-elle effarée.
- Les enfants le savent ?! demanda t-il subitement inquiet.
- Non, je n'ai pas voulu leur dire que leur héroïque de père à une fois de plus failli mourir en voulant jouer à Superman !
- Gillian je…, Prenant tout d'un coup une grande inspiration, il allégua d'un ton plus calme:-Je sais que tu es en colère, je sais que tu veux qu'on ai cette discussion. Mais là, j'aimerais juste pouvoir clore cette affaire… S'il te plait…
La jeune femme fixa de manière intensive le visage de son compagnon, quand cinq secondes plus tard elle commanda à Reynolds de se déplacer sur le côté afin de la laisser entrer. L'agent du FBI soupira et ouvrit la porte de la salle d'interrogatoire, laissant ainsi le libre accès aux deux experts en mensonge qui entrèrent avec rapidité dans celle-ci.
- Ah Dr Lightman ! Vous êtes enfin là ! Proclama Eli derrière un ordinateur en compagnie de Ria.
- Qu'est-ce qui vous êtes arrivé ? Lui demanda Ria intriguée par le visage tuméfié de son patron.
- Il est où Watson ?! Quémanda Cal en fixant le cube opaque où se trouvait Perry entrain d'y déambuler de manière anxieuse.
- Dans une autre salle, vous voulez qu'on les confrontes maintenant ?
- Non. J'vais m'amuser un petit peu avant…, Souffla t-il d'un petite moue de sa bouche comme captivité par l'homme en cage.
- Pas de frasque Lightman ! À la moindre bavure, je vous jure que je vous met au trou ! Le prévint Reynolds en pointant son index sur sa personne. Cal ne répliqua pas et parti tout simplement rejoindre l'homme dans le cube. À l'intérieur de celui-ci, Perry dévisagea Lightman du regard qui, main dans les poches de son jean, se tenait à l'extrémité de la cage lumineuse.
- Ne me faites pas cette tête, vous saviez dès le départ que vous n'alliez pas vous en sortir. Stipula Cal de manière désabusée.
- Je suis innocent ! Riposta t-il vigoureusement.
- Les innocents ne s'enfuient pas, ils se battent pour leur liberté. Rétorqua t-il avec une rage dans les yeux.
- Vous n'avez aucune preuve !
- On sait tout, des virements et de vos magouilles ! Vous avez trahi votre ami en lui volant ses parts de bénéfices de votre arnaque à l'assurance ! Watson nous a tout raconté ! Proclama t-il en s'avançant dangereusement vers Perry qui émit une émotion de surprise suivit de colère.-Étant l'avocat de Ward, il a fait des recherches sur vous et il nous a affirmé que vous étiez prêt à le dépouiller jusqu'au dernier sous ! Il nous a dit que c'était vous le cerveau de cette escroquerie! Renchérit l'expert en mensonge en haussant le ton tout en le pointant d'un doigt inquisiteur.
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De l'autre côté du cube, tout le monde fixa la scène avec attention quand Reynolds déclara:-Lightman est malin, il fait croire à Perry que Gareth Watson était du côté de Ward depuis le début alors qu'il s'agissait de son frère.
- Du Cal Lightman tout craché…, Souffla Loker dans un sourire en coin.
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- Vous mentez Watson n'aurait jamais fait ça ! Contra furieux Joe.
- Oh ! Donc vous niez pas le fait que vous le connaissez…, Déclara Lightman avec des gestes de ses mains.
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- Regarder, sourcils rapprochés, joues creusées…, Allégua Eli en effectuant un plan taille de Perry avec la caméra.
- Il se sent prit au piège. Résuma Ria.
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- J'avoue que c'était assez intelligent de trafiquer les caméras de surveillance pour qu'on ne puisse pas vous soupçonner… Mais vous savez ce qu'on dit tous les petits détails comptent… Et comme agent secret vous seriez pitoyable !
- Mais de quoi est-ce que vous parler ?! Commença à rager Perry.
- Le FBI est entrain de relever les empreintes sur le clavier d'ordinateur de Watson ainsi que sur le morceau de papier où il est indiquer le mot de passe de son ordinateur… Et si on retrouve vos empreintes cela prouvera votre visite sur les lieux. Et je suis prêt à parier que l'arme que vous posséder correspondra avec celle de l'analyse balistique de Ward.
Se sentant subitement mal à l'aise, Joe se passa une main nerveuse sur sa bouche puis dans son cou.
- Vous êtes cuit Perry ! Argua Cal en ne laissant que quelques centimètre entre lui et l'homme chauve.-Vous irez en prison et Watson pourra reprendre sa vie comme si rien de tout ça ne s'était passé. C'est vrai ! Qu'à t-il à se reprocher après tout, il n'a fait qu'aider un homme désespéré…
Comprenant que Perry n'était pas prêt à dénoncer son complice, de part sa position renfermée et son menton relevé, Cal lui susurra:-La fierté vous perdra…, Il se recula ensuite de Perry et proclama fortement:-Reynolds amener moi Watson !
Suite à cette demande, Perry plissa ses yeux de suspicion ce qui eu pour mérite de faire émettre un soupir rieur à Cal. Cinq minutes d'attente plus tard, Gareth Watson fut enfermé avec Cal et Perry dans le cube.
- Mr Watson ! S'exclama l'expert en mensonge de manière théâtrale en se positionnant au centre du cube entre les deux criminels.-Je voulais m'excuser de mon comportement ainsi que vous dire merci de votre aide si précieuse que vous nous avez fourni ! D'après les preuves retrouvées on sait que vous n'aviez rien à voir dans cette histoire !
- Hé bien j'accepte vos excuse et puis comme on dit il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ! Rétorqua Gareth dans un rictus de mépris.
- Mouais…, Fit Lightman d'une petite moue de sa bouche.-Quoiqu'il en soit, nous avons retrouvé le vrai coupable ! Voici Joe Perry ! Humble arnaqueur en assurance et ami d'enfance le plus misérable et déloyale qui puisse exister ! Et croyez moi j'en connais un rayon ! Argua t-il d'un sourire idiot pour ensuite déclarer avec de grand geste de ses bras:-En clair tout ce qui fait d'un homme, un vendu de première ! Le concerné serra ses poings de rages et contracta ses tempes mais ne bougea toujours pas d'un iota.-Perry a subtilisé de l'argent à Ward et on sait d'après des preuves retrouvées, il aurait entretenu des liens avec votre frère Nolan…, Mentit Cal pour observer la réaction de Gareth.-Ce qui pourrait expliquer le pourquoi de la présence de Perry lors du meurtre de Ward dans mes locaux. Perry et votre frère voulaient sans doute tout rafler des biens de Ward mais étant trop gourmand, Spencer l'a vite remarqué et il a commencé à se plaindre. Ils l'ont donc invité à venir "discuter". Déblatéra t-il en mimant des guillemets sur le dernier mot pour reprendre avec des mouvements de main.-Mais la conversation tourne mal, Ward déclare vouloir les dénoncer, la dispute éclate, Perry tue Ward… Il nous reste plus qu'à prouver sa présence avec les empreintes relevés sur son arme ainsi que sur le clavier de l'ordinateur et l'heure de passage sur celui-ci…
Gareth sembla réfléchir à ses propos lorsqu'il souffla d'un air dépité:-Mon propre frère… Je ne peux pas y croire…
- Pourtant c'est la vérité…, répondit l'expert en mensonge d'un pincement de lèvre.
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- Vous avez vu ? Leur demanda Eli interloqué.
- Oh que oui, il était presque trop indécent ce sourire…, Déclara Ria effarée par ce comportement de psychopathe.
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- Alors cet homme et mon frère auraient tué un père de famille qui souhaitait s'en sortir ?! Mais c'est…, Fit faussement outré l'avocat en imitant un langage corporel attristé.
- Oui je sais…, Déclara Cal en laissant dériver son regard sur Perry qui semblait vouloir éclater sa colère.-Mais maintenant qu'on sait qui sont les vrais coupables, vous êtes désormais hors état de cause Mr Watson et notre cher Perry ici présent ira en prison à perpétuité…
- Quoi ?! S'écria soudainement Perry scandalisé par cette annonce.-Hey mais c'est pas moi ! C'est lui qui m'a dit de le faire ! Riposta t-il en désignant Gareth de sa main.
- Quoi ?! Fit Lightman faussement surpris.-C'est Mr Watson qui vous aurait dit de tuer Ward?! Cet homme là ! Ce brave et adroit avocat vous aurez dit de tuer un innocent père de famille ?!
- Il m'a appelé d'un téléphone prépayé en me disant que je devais aller dans un des bureau de sa société ! Afin d'utiliser un ordinateur pour se rendre sur le compte de Spencer et lui soutirer tout son fric ! Après ça, j'ai fait un virement sur un compte sécurisé pour qu'il puisse de lui même faire des transferts hors territoire et qu'il puisse blanchir l'argent pour en faire un partage équitable !
- Non, j'suis désolé mais je ne vous crois pas ! Réfuta l'expert en mensonge en s'éloignant de Perry pour se mettre au côté de Watson. Comme pour signifier à Joe qu'il avait changé de camps.
- Dites leur Watson ! Cria Perry en le pointant du doigt.
- Je ne vous connais même pas ! Contra Gareth ahuri.
- Vous voyez ! Lui il dit la vérité ! Allégua Cal d'un geste de la main.
- Mais c'est faux ! Vous voyez bien qu'il ment ! C'est vous le pro' du mensonge ! Beugla Perry désemparé que personne ne puisse le croire.
- Et bien justement, en tant qu'expert je vous dit que je ne remarque aucune trace de mensonge sur son visage! Alors à moins que vous ayez un indice qui prouverait que ce brave Watson soit coupable dans cette affaire, pour le moment c'est vous qui êtes mouillé jusqu'au cou…
- Chez lui dans sa cave ! Aboya Joe sous l'air sévère de Gareth.
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- Oula ! vous avez vu ça…, Proclama Loker en bougeant la caméra sur Watson.
- Une haine à peine dissimulée. Dit Gillian songeuse.
- Si ses yeux étaient des révolvers, Perry serait déjà mort.
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- Quoi dans sa cave ?
- Il y a des papiers concernant les virements offshore sur plusieurs de ses comptent, dont l'arnaque de Spencer !
- Le FBI a déjà fouillé sa maison et ils n'ont rien retrouvé ! Lui répliqua Lightman de manière agitée pour le faire craquer plus vite.
- Pas derrière son armoire !
- La ferme Perry ! Vociféra brutalement Watson, sa mâchoire crispée à son maximum, avec son poing droit serré faisant ressortir ses phalanges.
- Quoi ? Il y a une pièce secrète ?! Fit désabusé l'expert en mensonge.
- Non, mais il a un coffre ! Et là vous verrez les diverses documents concernant ses comptes ! En plus de tout ça, il arnaque le fisc!
Ne se maitrisant plus du tout, Gareth fonça sur Perry telle une bombe de destruction massive programmée sur sa cible. Le voyant faire, Cal, plus rapide, riposta en lui donnant un magistral coup de poing sur son visage.
- Lightman ! Cria Ben dans le micro.
N'écoutant pas la réprimande de l'agent du FBI, l'expert en mensonge en profita pour donner un autre coup dans les côtes de Watson. Lorsque tout d'un coup ce dernier réussi par une rapide manoeuvre à le faire tomber au sol avec lui. De là s'enchaina une bagarre sans nom, avec des coups de poing fusant dans tous les sens.
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- Rhoo… c'est pas vrai…, Souffla dépité Reynolds en se dirigent vers l'entrée du cube pour aller arrêter ce massacre.
- Et bah je n'aimerais pas être à la place de Watson…, Argua Eli dans une grimace en regardant l'avocat se faire lynché par son patron qui malgré les coups reçu avait reprit le dessus. Harassée, par le comportement puéril et violent de son mari, Gillian quitta la pièce sous les regards désolés de son équipe.
- Après ce combat, il aura même le droit à un second round…, Proclama Killian en entendant la porte de salle claquée signe que leur patronne était parti.
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- Allez ça va ! C'est bon Lightman ! Déclara Ben en prenant l'expert en mensonge par le bras pour l'écarter de sa victime.-On a toutes les preuves maintenant !
Le souffle saccadé, Cal se recula de l'homme au sol tel un pantin désarticulé et pointant un doigt inquisiteur sur lui, il proclama:-À votre place je redonnerais tout l'argent que vous avez volé à la famille de Ward ! Parce qu'après ce que vous avez fait et après avoir trahit votre propre frère qui était prêt à tout pour vous, je ferais en sorte de me sentir le moins misérable possible !
Après quoi, il regarda une dernière fois Watson avec dégout et sorti précipitamment de la salle. Il se mit ensuite à errer dans les couloirs en essayant de ne pas se faire voir de sa famille puis passant devant le bureau de sa réceptionniste, il lui commanda brutalement:-Anna trouvez moi de l'alcool à désinfecté et des pansements… Peut-être même des bandages…, Renchérit-il en sentant du sang perler de son front.
- Mais qu'est-ce qui vous êtes arr…
- Pas de question ! Vous me les amener directement dans la salle de conférence ! Et vous vous assurer que Gillian ne vous voit pas ! Ordonna t-il en tenant ses côtes de douleur pour se diriger vers le lieu indiqué.
- Bien Monsieur…, Souffla la jeune femme perturbée.
Quelques minutes plus tard, Anna eu enfin fini de rassembler tous les produits demandé par son patron et marcha activement dans les couloirs de l'entreprise pour se rendre à la salle de conférence. Mais arrivant à mi-parcours, elle dû s'arrêter brusquement quand elle se retrouva nez à nez avec Gillian.
- Où est-il ? demanda cette dernière, les bras croisés contre son corps et le visage sévère.
- Heu… c'est pas pour…, Bafouilla la réceptionniste lorsque songeant qui lui était inutile de mentir à sa patronne elle souffla:-La salle de conférence.
La psychologue soupira et tendit ses bras en avant pour récupérer les produits de premier secours. Elle se dirigea ensuite vers la pièce énoncée et c'est dans une contracture de sa mâchoire qu'elle vit son compagnon, de l'autre côté de la vitre, entrain de fermer ses yeux de douleur en touchant une des ses blessures sur son bras. Ouvrant la porte de manière énergique, la jeune femme pénétra dans la pièce et soupira une nouvelle fois en entendant son mari, les yeux toujours clos, beugler:-Vous en avez mit du temps !J'aurai pu mourir trois fois si…, Puis les ouvrant brusquement, s'est avec effarement qu'il vit sa compagne, les bras chargés de produits de soins, s'assoir en face de lui dans le silence le plus glacial. Ne sachant comment réagir, il observa le visage colérique de la psychologue et déclara:
-Gillian je suis…
- Donne moi ta main ! quémanda t-elle sans détour.
- Gill' je…
- Ta main ! Réclama t-elle une seconde fois.
Soupirant de désespoir, Cal obtempéra et donna sa main meurtrie à sa femme qui commença à la désinfecter avec de l'alcool sous les grimaces douloureuses de l'homme, qui il devait le dire l'avait bien mérité. Dix minutes de soin médical en tout genre plus tard, toujours dans le silence le plus total, Gillian finalisa celui-ci par l'arcade sourcilière ensanglantée de l'expert en mensonge. Cette derrière appuya sans ménagement, à l'aide d'un coton, sur la blessure fraiche de l'homme qui émit un léger mouvement de recul en crispant sa mâchoire suite à la vive douleur ressentie.
- Je sais que je l'ai mérité mais quand même tu pourrais être plus douce.
Gillian lui lança un regard noir lorsque comprenant que son humour n'allait pas lui sauver la mise cette fois-ci, il soupira et déclara en même temps que la jeune femme lui nettoyait sa blessure:-Je sais que je me suis conduit comme le pire des imbéciles… Je sais que tu m'en veux parce que je n'ai pas réfléchi aux conséquences de mes actes… Je sais que tu as eu peur pour moi… et que la situation aurait pu dégénérer… Tu crois que je n'en suis pas conscient mais… Je le suis.
Toujours concentrée dans sa tâche, Gillian ne lui répondit rien et commença à mettre avec délicatesse un pansement sur son arcade sourcilière.
- Je suis conscient que je risque ma vie et que parfois je mets ma famille de côté… pour la vérité comme tu dis mais je…, Remarquant que la jeune femme ne semblait pas lui accorder toute son attention, il décida de lui prendre ses mains dans les siennes afin d'encrer son regard sérieux dans le sien et de lui dire d'un air suppliant:-Gillian écoutes moi, s'il te plait…, Prenant une grande inspiration, il mima un air désolé et déclara:
​-Chérie…je… Je pourrais te promettre que je ne recommencerais pas, je pourrais te promettre que plus jamais je ne pourrais me mettre en danger… Mais tu sais autant que moi que cela serait un mensonge. Courir des risques inconsidérés pour faire éclater une vérité ou une justice au péril de ma propre vie, c'est ce que je suis. Et ça je ne pourrais jamais le changer…
Suite à ce discours, Gillian tenta de ravaler ses larmes et détourna son regard de son homme afin de rester maître d'elle même et de ne pas craquer devant lui. La voyant faire, il contracta ses tempes et posa une main affectueuse contre sa joue pour lui alléguer:-Honey… Tu sais que faire ce genre de chose fait partie de moi et tu l'as toujours su… Et tu sais que je pourrais aussi le faire pour n'importe lequel d'entre vous… Parce que je vous aime et que je pourrais donner ma vie pour vous…
- Je sais…, Souffla t-elle d'une voix tremblante au bord des larmes.-Et ce qui est étrange c'est que je t'aime autant que je peux te détester pour ça… Je… Je sais que ce côté inconscient tu l'auras toujours… Mais c'est difficile pour moi Cal !
- Je sais…, Murmura t-il en caressant sa joue.
- Non tu…! Dit-elle en fermant ses yeux une seconde pour les plonger dans ceux rempli de culpabilité de son compagnon.-Tu es tout pour moi Cal… Tu es mon ami, mon mari, le père de mes enfants… et l'homme que j'aime le plus au monde…
- Gillian…
- Je sais que pour toi c'est difficile de parler de tes sentiments mais pour moi ce n'est pas le cas… Tu sais que je t'aime plus que tout… Alors s'il te plait au nom de ce qu'on nous avons construit jusqu'au présent, pour tes enfants et pour ça…, dit-elle en caressant sa main où ornait sa bague de mariage.-Je t'en supplie fais attention… Je ne te demande pas de ne plus être ce que tu es mais juste de… faire attention…, souffla t-elle en posant une main contre sa joue rugueuse.
Cal émit un léger sourire en coin et dans un regard sincère lui murmura:-Je le ferais… Je te le promet…, Gillian laissa couler une larme sur sa joue et prit son homme dans ses bras afin de le serrer fort contre elle.-J'le promet…, susurra t-il à nouveau en l'embrassant sur sa joue avant de nicher sa tête contre son cou.-Je t'aime…
À ces trois petits mots murmurés, la jeune femme resserra un plus son compagnon puis se recula soudainement de celui-ci pour encrer son regard souriant dans le sien. Se penchant quelque peu en avant, c'est dans une lenteur presque extrême qu'elle se mit à l'embrasser comme pour profiter de cet échange amoureux dans ce moment de calme. Ce dernier dût malheureusement se stopper quand le couple entendit trois petits coups frapper contre la vitre de la pièce. Tournant leur tête dans la même direction, les deux experts en mensonge reconnurent souriant Emily, accompagnée de Nick, Louise et Seth, leur faire signe de venir les rejoindre.
- On devrait rentrer…, souffla Gillian en se levant.-Ben s'occupera de Watson et Perry et on établira dès demain un compte rendu.
- Ouais…, Soupira Cal en faisant de même lorsqu'il remarqua au travers de la vitre le petit air triste de son plus grand fils. - Honey?
- Oui ?
- Ça te dérange si on passe par le glacier ?
- Heu non, pourquoi ?
- Faut que je parle à Nick et…
- La glace est son deuxième dessert préféré, répliqua la jeune femme souriante.
En réponse Cal lui offrit le même sourire et prit la main de la jeune femme dans la sienne pour la guider vers l'extérieur. La famille réunie, ils partirent tous ensemble comme prévu au glacier bien que Nicholas n'y avait pas mit tout son coeur lors de son choix glacé préféré. De retour à leur domicile, Gillian indiqua à son mari d'un regard leur petit garçon émettre une petite moue triste en regardant son cornet glacé dans sa main. Emettant un sourire en coin, Cal lui signifia de rentrer avec Seth et les deux filles à la maison afin de le laisser seul avec Nicholas. La jeune femme comprit le message et proclama:-Les filles, Seth vous pouvez venir m'aider à faire un gâteau au chocolat ?
- Génial ! En plus d'une glace on a le droit à un gâteau au chocolat ! On devrait partir plus souvent en week-end ! s'exclama joyeusement Louise en accourant dans la maison vite suivit par Seth de Gillian et Emily qui émirent de léger rire à cette réplique. Voyant son fils se diriger vers le perron, Cal le stoppa d'une seule parole:-Nick ! Il faut qu'on parle.
Le concerné émit une mine dubitatif lorsque remarquant son paternel lui indiquer de s'assoir à ses côté sur les marches du perron, il fit une petite moue de sa bouche et s'assit sans un mot à la place désignée.
- Tu ne manges pas ta glace ? Tu sais qu'elle va fondre si tu ne la touches pas…, Signifia son père souriant afin de détendre l'atmosphère. Bien qu'il vit que cela n'eu pas l'effet escompté puisque le petit garçon posa son coude sur un des ses genoux pour faire une expression dépitée. Cal lâcha un soupir et dans un regard lointain lui déclara:-Nick… je sais que tu as eu peur quand je t'ai crié dessus sans raison cette après midi… Je sais que c'est difficile à comprendre mais si j'ai fait ça, c'était pour te protéger… L'homme que tu as vu devant moi, était une personne horrible qui a fait beaucoup de mal à une autre famille… Si j'ai été un peu brutal avec toi c'est juste parce que je voulais que tu sois en sécurité. Tu es tout pour moi Nick et je ferais n'importe quoi pour vous protéger tous les quatre… Tu comprends maintenant ?
Le petit garçon resta muet mais hocha simplement sa tête en guise de réponse. Le père fit un léger sourire en coin et passant son bras autour des épaules de son fils, l'embrassa dans ses cheveux et lui souffla:-Je t'aime champion.
- Moi aussi je t'aime papa…, Répondit-il en posant sa tête contre son épaule.
Il n'en fallu pas plus au père pour émettre un large sourire et regarder de manière amusée son fils manger goulûment sa glace au chocolat.
- C'est bon ? Demanda t-il souriant.
- Yep ! Affirma Nicholas la bouche barbouillée de chocolat.-Tu veux goûter ? Proposa tout sourire son fils en lui présentant sa glace.
Cal fit un soupir rieur et déclara:-Tant que ce n'est pas de l'ananas, je veux bien !
Nicholas ria et lui donna son cornet pour que son paternel puisse gouter sa crème glacer. De là un léger silence apaisant se glissa entre les deux garçons, quand remarquant l'air préoccupé de son fils, Cal lui demanda soucieux:-Ça va mon coeur ?
- Hmm oui…ça va… c'est juste que…, Bafouilla t-il mal à l'aise en se passant une main dans les cheveux.
- Tu sais je suis ton père Nick et tout ce que tu me diras restera entre nous…
Le petit garçon ferma ses yeux cinq secondes lorsqu'il demanda dans un seul souffle:-Papa, comment on sait quand on est amoureux ? Surpris par cette question, Cal mima une expression d'incompréhension quand le remarquant Nicholas s'empressa de rétorquer:-Hurm c'est pas pour moi… c'est mon ami Matt' qui veux savoir ! Il a rencontré une fille à l'école et il ne sait pas s'il l'aime…
Sachant parfaitement que son fils lui mentait, Cal sourit et lui répondit en faisant comme si de rien n'était:-Tu sais… Personne ne peut dire à ta place si tu es amoureux ou non d'une personne… C'est naturelle… Rien n'est prévu, ça te tombes comme ça sans prévenir… Et c'est quelque chose dont tu ne peux pas te défaire, parce que tu penses toujours à cette personne quoique tu fasse où tu te trouves… L'amour est la seule chose que tu ne peux pas contrôler…, Finit-il par dire dans un regard perplexe en songeant à son propre vécu.
- Mais… Comment on sait si l'autre personne nous aime ? Questionna t-il en fronçant ses sourcils tout en penchant sa tête sur le côté.
- Ça c'est une bonne question champion. Répondit-il dans un sourire en coin.-Le seul moyen de le savoir, c'est de lui dire ce que tu ressens…
- Oui mais si elle… Enfin si Matt dit ce qu'il éprouve pour cette fille et qu'elle ne ressent pas la même chose…
- C'est un risque à prendre… Mais tu sais, ne pas savoir est pire que de penser à ce qui pourrait être ou ne pas être…
- Ouais…, Souffla t-il en fixant un point invisible.-Mais il a peur de se faire rejeter…
- S'il n'avait pas peur, il ne l'aimerait pas vraiment. Puisque c'est la peur de perdre la personne qu'on aime qui nous fait dire ce qu'on ressent vraiment pour elle et qu'on tient à elle.
- Hmm…, Murmura t-il quand il proclama avec sérieux:-Maman m'a dit que quand on était amoureux on avait les mains moites, le souffle court et le coeur qui battait à cent à l'heure !
- Elle a dit ça ? Demanda t-il amusé en léchant une nouvelle fois la glace chocolatée.
- Oui ! Elle m'a dit que ce c'est ce qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle te regardait !
- Si maman à dit ça, c'est que c'est vrai ! dit son père souriant.
- Et toi ? Comment t'as su que tu étais amoureux de maman ?
- Et bien pour te dire la vérité, au départ je ne le savais pas vraiment… Mais au fond de moi dès la première fois que je l'ai vu je suis tombé amoureux d'elle. J'ai juste préféré me dire que ce n'était pas de l'amour.
- Pourquoi ?
- Parce que j'avais peur… J'avais peur qu'elle ne ressente pas la même chose que moi, qu'elle me repousse… Alors j'ai préféré me voiler la face en me disant que c'était juste de l'amitié, jusqu'au jour où ton parrain m'a fait ouvrir les yeux…
- Et c'est là où tu as couru dans l'aéroport pour lui dire que tu l'aimais ! Proclama le petit garçon joyeusement.
- Ouais et c'est là que j'ai couru…, répéta t-il en caressant les cheveux de son fils.
- Heureusement qu'Oncle Patrick était là !
- Hmm… c'est vrai…, souffla songeur Cal en regardant Nicholas reprendre sa glace pour la manger.
Père et fils restèrent un moment à discuter de tout et de rien, sur le perron de la maison, quand Gillian les coupa dans leur échange en ouvrant la porte d'entrée pour s'exclamer:-Nick ! Tes soeurs vont décorer le gâteau, tu veux les aider?
- Oui ! fit jovialement le petit garçon en se levant prestement de sa place pour monter les marches du perron.
- Essuies toi la bouche avant ! lui stipula son père.
- Oui papa ! Affirma t-il en passant devant sa mère souriante pour rejoindre ses soeurs. Restant sur le perron de la maison, Gillian croisa ses bras contre son corps et décida de s'approcher de son compagnon pour s'assoir à ses côtés.
- Alors ? questionna t-elle de manière implicite.
- Alors… Je lui ai tout expliqué et il a comprit pourquoi j'ai réagis comme ça…, certifia t-il en passant son bras derrière son dos pour qu'elle puisse se caler contre lui.
- Tant mieux…, souffla t-elle dans un soupir de contentement.
- Je ne veux pas vous perdre Gillian… Si je fais ça, jouer au superman ce n'est pas parce que je le veux. Crois moi j'aimerais autant que toi être le père réfléchi et non pas celui impulsif que je suis mais… c'est hors de mon contrôle… C'est physiologique…
- Je sais Cal…, dit-elle en posant sa main sur son torse.
- Je t'aime…
- Moi aussi…, répondit-elle en relevant légèrement sa tête pour l'embrasser. Puis se séparant à bout de souffle, Cal émit un fin sourire et posa sa main contre le coeur de la jeune femme tout en la regardant de manière assez intense.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda t-elle amusée par son étrange comportement.
- Je regarde si tu es toujours amoureuse de moi.
- Quoi mais pourquoi…
- Vu que ton coeur bat à mille à l'heure, je crois que tu es dingue de moi !
- N'importe quoi ! s'esclaffa t-elle de cette réplique.
- Si et c'est prouvé de manière scientifique !
- Aimer une personne n'est pas scientifique ! Objecta t-elle en levant ses yeux au ciel.
- Bien sûr que si ! Ce n'est que la combinaison de décharge électrique et de chimie dans ton cerveau !
- Et bien on verra ce qui se passera ce soir dans ton cerveau lorsqu'on fera ce qu'on a commencé ce week-end…
- Je crois que ça sera un vrai feu d'artifice…, souffla Cal avec un sourire charmeur, en s'approchant dangereusement de sa bouche souriante.
- Nick ! S'écrièrent tout d'un coup Emily et Louise de la cuisine.
- Quoi ?!
- T'as écrit Psychopatate sur la décoration du gâteau ! rétorqua désabusée l'adolescente.
- Et alors ?!
- C'est trop drôle ! ria Seth.
- Non mais…!
- Maman, Papa ! les appela Louise.-Nick fait n'importe quoi !
- C'est pas vrai ! Riposta le petit garçon.
- Si ! Dirent en coeur ses deux soeurs.
À l'extérieur de la maison, les deux parents collèrent leur front contre celui de l'autre quand l'expert en mensonge souffla:-J'crois qu'avant les feux d'artifices, il va falloir jouer les policiers pour établir un périmètre de sécurité…
- Hmm…, Fit-elle dans un soupir rieur avant de l'embrasser furtivement et de se lever en présentant sa main à son homme pour l'aider à se remettre debout.
- Argh… c'est de pire en pire mon dos…, Gémit-il en sentant une douleur se répandre au bas de ses reins.
- Je te ferais un massage spécial ce soir…, répondit-elle d'un ton enjôleur.
- Hmm… Tu sais que j'ai aussi une douleur horrible sur une autre partie de mon corps…
- Ah oui ? Où ça ? S'inquiéta t-elle quand elle remarqua désabusée le sourire narquois de l'homme.-Cal…
- Bah quoi ?! Tu ne veux pas jouer les infirmières sexy ce soir ? Je ferais le docteur et toi la nouvelle petite infirmière…, Déclara t-il d'un ton suave.
- Arrêtes de rêver Cal ! répliqua t-elle en entrant dans la maison.
- Nope ! Et puis ça marche bien pour Sloan ! Je sens de la fièvre, tu ne veux pas prendre ma température ?
- Tais toi Cal ! Rétorqua t-elle en riant.
- Hmm j'ai hâte d'être à ce soir ! Proclama t-il rêveur en fermant la porte de leur domicile afin de prendre la jeune femme dans ses bras et de la guider vers la cuisine où leur enfants se chamaillaient.

FIN*

Moral de l'histoire: Les glaces à l'ananas c'est dégueulasse ! Non ? Bon bah... nettoyez votre bureau vous-même et vous ne serez pas suspecté de meurtre !

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