LIGHTMAN5
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Un mensonge presque parfait...

Nos deux AS du mensonge pensent avoir trouvé le mensonge parfait pour expliquer la situation dans laquelle ils se trouvent. Malheureusement pour eux, ils ont oublié la règle essentielle dans l'art de mentir : Tous les "petits" détails comptent...

Genre : Romance - Humour
Saison : Aucune
Depuis plusieurs minutes un homme et une femme s'adonnaient, sur un canapé dans un bureau, à une activité des plus sensuelle. La femme, prisonnière de l'homme qui l’enserrait en appui sur ses avants bras, soupirait de contentement à intervalles réguliers, tandis qu’il lui prodiguait des baisers les plus brûlants au creux du cou. Soudainement, elle se redressa, légèrement essoufflée, face à son partenaire surpris de ce retour brutal au monde réel puis demanda :
— Tu crois qu'ils sont au courant ?
— Mais nooon Gill ! réfuta l'homme, en embrassant une nouvelle fois le cou de la psychologue. Cette dernière redressa prestement la tête de son compagnon afin que celui-ci puisse se concentrer sur ses paroles et non sur... Enfin vous voyez !
— Je suis sérieuse Cal !
— Honey ! Je peux t'assurer que personne n'est au courant! On a dissimulé tout indice qui aurait pu leur laisser suspecter notre liaison. Et puis on fait très attention, on a même établit des règles si c'est pour dire... Effacer les SMS qu'on s'envoie, se voir en dehors du bureau, le soir on alterne une fois chez toi une fois chez moi, on part de la maison chacun avec sa propre voiture pour aller au bureau et on ne doit pas dépasser la limite collègue - amant sur notre lieu de travail..., déblatéra t-il, comme une poésie apprise par coeur.
— Hun ! Parlons-en de cette dernière règle ! Tu ne l'as même pas respecté !
— MOI ?! s'offusqua Cal, d'un ton un peu plus élevé qui ne l'aurait voulu.
— Moins fort ! Il y a peut-être des gens à côté !
— Moi ?! répéta-t-il plus doucement.
— Oui c'est de ta faute si on est là au lieu de... travailler !
— J'te signale qu'on est deux sur ce canapé ! Et puis ça n'avait pas l'air de te déplaire quand j'ai...
Ne souhaitant pas écouter la fin de la phrase de son compagnon, Gillian s'empressa de l'interrompre :
— Ok ! Ok ! C'est bon, on est fautifs tous les deux !
— J'préfère ça...
— Bon sang mais qu'est-ce qu'on va faire ?! s’interrogea t-elle désespéré, en posant une main lasse sur son visage.
— Recommencer ? proposa joyeusement l'expert en mensonge avec un immense sourire.
— C'est pas drôle Cal !
— J'ai jamais dit que ça l'était.
La psychologue laissa tomber sa main dans le vide et soupira :
— On a tenu 10 minutes !
— Excuse-moi mais ça fait un plus de dix minutes qu'on est là !
— Je ne parlais pas de ça Cal... On a tenu 10 minutes avant de se sauter dessus ! On est pire que des adolescents en chaleur !
— La comparaison n'est pas très flatteuse... Je pense avoir un peu plus d'expérience qu'un ado boutonneux !
— Rhaaa tu sais très bien ce que je veux dire par là... On n'est même pas capable de bien se tenir même sur notre propre lieu de travail ! À la maison je comprends mais ici !
— Si tu n'avais pas porté cette robe on en serait pas là..., marmonna Cal pour lui-même.
Malheureusement pour lui, Gillian était la championne en reconnaissance vocal et elle avait réussi à discerner les quelques mots marmonnés par l'expert en mensonge.
— Quoi ?! Qu'est-ce que tu as dit ?!
— Chut ! Plus bas ! Il y a des gens qui bossent ici, si tu ne savais pas.
— Joue pas au plus malin avec moi Monsieur digression ! riposta-t-elle, en pointant un doigt inquisiteur sur le torse de son amant. J’ai rêvé ou tu viens d'affirmer que c'est parce que je porte cette robe qu'on est dans cette situation?!
— Bah quoi c'est vrai ! Tu sais très bien que je ne peux pas te résister quand tu portes cette... robe rose sexy ! Tu m'as incité à te sauter dessus ! C'est de ta faute, tu n'avais pas qu'à la porter.
— AH bon ?! Comme pour la robe bleu, le tailleur noir, le jean plus le top blanc... Ah et j'oubliais un vieux t-shirt de foot trop grand ! À peine je suis sortie de la salle de bain que tu m'as entraînée dans la chambre ! Alors excuse-moi du peu mais ce n'est pas la robe le problème ! Si tu n'arrives pas à te retenir, je ne sais même pas ce qu'on va faire !
Tout d'un coup, Gillian remarqua que son compagnon avait l'air déconnecté de la réalité. Face à son regard lointain, elle décida de l'interpeller d'une voix un peu plus forte :
— Cal ?!
Toujours sans réaction de sa part, elle claqua ses doigts à quelques centimètre de sa tête. – Cal ?!
— Hum Yep ! Tu disais t-shirt de foot...
— Rhoo c'est pas vrai..., s'exaspéra t-elle, les yeux levés au ciel. Il était tout bonnement irrécupérable.
— Je te disais que tu devais apprendre à te contrôler ! Parce que là je vais être à court de vêtements !
— Hmm ça ne me dérange pas..., répliqua t-il sournoisement.
— Cal ! s'offusqua t-elle.
— Ok... J'arrête. Je veux bien faire un effort, SI toi aussi tu en fais un !
— Moi ?!
— Oui toi ! J't'ai jamais forcé à ce qu'on...
— J'ai compris ! Bon d'accord, je ferai moi aussi un effort. Si je vois que tu vas me sauter dessus, je changerais de pièce.
Suite à sa réponse, l'expert en mensonge fixa d'un air scandaliser la psychologue qui, occultant son expression déclara : — Bon, il faudrait peut-être qu'on se rhabille, si on veut que les autres ne se doutent de rien.
— Mouais..., fit Cal d'une petite moue de sa bouche. Il se leva du canapé avec sa compagne afin de rassembler leurs affaires, éparpillés sur le sol, chacun de leur côté. En équilibre, cette dernière enfila une chaussure à son pied et remarqua l'expression défaite de son compagnon. Inquiète d'avoir pu le froisser, Gillian lui demanda :
— Ça ne va pas Cal ? Tu sais, je plaisantais...
— Non c'est pas ça, réfuta t-il, en boutonnant distraitement sa chemise blanche.
— Alors qu'est-ce que tu as ? J'ai vu ta mine défaite il y a quelques secondes...
— Je me disais... Non laisse tomber, objecta t-il, en finissant de manière préoccupée sa tâche pour ensuite récupérer sa veste, entreposée sur son bureau, afin de l'enfiler. Ne souhaitant pas en rester là, Gillian s'approcha de l'expert en mensonge, entoura son cou avec ses bras et ancra son regard des plus sérieux dans le sien pour lui souffler :
— Cal... Maintenant qu'on est ensemble, je veux que tu me dises ce qui te tracasses. Je ne veux pas que tu gardes tout pour toi. Tu te rappelles, plus de secret...
— C'est simplement qu'avec ses règles, ses "distances" qu'on s'impose et le fait qu'on se cache de tout le monde... J'ai l'impression que tu as honte de notre relation, j'ai l'impression que tu n'es plus trop sûre de vouloir qu'on soit ensemble...
Blessée qu'il puisse penser ce genre de chose, Gillian réfuta :
— Quoi ?! Mais pas du tout ! Où est-ce que tu es allé chercher ça ?
— Ne dis pas le contraire... Ce qu'on fait n'est pas vraiment ce qu'un couple "normal" ferait.
— Cal, si je ne veux pas qu'on dévoile notre liaison, c'est seulement pour profiter de notre relation secrète encore un peu plus longtemps... Ces dernières semaines ont été magiques pour moi, je me suis senti enfin revivre ! J'ai enfin le sentiment d'être une femme épanouie et qu'avec toi tout est possible. Et en ne disant rien à personne, j'ai l'impression de garder cette bulle que nous avons créé encore un peu plus longtemps chaque jour... Tu comprends maintenant pourquoi je préfère retarder le moment où on devra dire à tout le monde que nous formons un couple ?
— Je comprends... Mais sache que lorsque notre relation sera connu de tous, je ferai tout pour que cette bulle reste intact. Je te promets de te rendre heureuse Gillian...
— Je n'en ai jamais douté.
— Je t'ai...
— Je sais, le coupa Gillian, en caressant la joue rugueuse de l'homme qui, d'un fin sourire, pencha sa tête pour capturer les lèvres de celle-ci afin d'échanger un tendre baiser. Ils profitèrent agréablement cet échange sensuel lorsqu'ils furent brusquement interrompu par trois petits coups frappés contre la porte.
— Dr Lightman ? C'est Ria, l'informa la jeune femme, derrière la porte avec sa main sur la poignée, prête à entrer. — Puis-je entrer c'est pour...
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Cal s'empressa de protester :
— Non ! Restez où vous êtes ! Je dois terminer... Un truc avec le Dr Foster !
Derrière la porte, Ria entendit plusieurs jurons s'échapper de la bouche de celle-ci, sans savoir qu'elle se débattait avec la fermeture éclair dorsal de sa robe, et demanda inquiète : — Tout va bien ?
— Oui , oui ! C'est juste que... Gillian à fait tomber de l'encre sur sa robe !
— Quoi ?! s'offusqua la concernée, en regardant Cal avec des yeux ronds.
— Il fallait bien dire un truc !
— T'aurais pu trouver un autre mensonge !
— Ben c'est tout ce que j'ai trouvé sur l'instant !
— Et ça se dit spécialiste en mensonge... Et maintenant on fait comment ?!
— Quoi comment ?
— Je te signale que tu viens de dire à Ria que je me suis mise de l'encre sur ma robe !
— Ah oui c'est vrai... Attends ! L'expert en mensonge, qui ne l'était plus vraiment, se déplaça jusqu'à son bureau afin de fouiller dans les tiroirs de celui-ci.
— Je t'en pris on a tout notre temps, railla t-elle.
Quelques secondes plus tard, Cal cria sa victoire en brandissant un stylo à plume bleu qui fut vite réprimandé par un "chut" de Gillian. Il retira après coup la gâchette d'encre du dit stylo et la coupa en deux à l'aide d'un ciseau. La psychologue regarda faire son compagnon avec un air d'incompréhension puis écarquilla ses yeux de stupeurs lorsqu'il s'approcha dangereusement d'elle avec le bout de plastique en main. Comprenant avec effarement ses intentions, elle positionna ses deux mains en avant tout en reculant comme pour se protéger d'une éventuelle agression.
— Alors là ! Tu peux toujours courir !
— Giiill, il faut le faire.
— Hors de question ! Tu sais combien elle m'a coûté cette robe !?
— J't'en repayerai une autre, je te le promets ! Aller !
Toujours pas convaincue, Gillian stoppa sa marche et croisa ses bras contre son ventre en signe de son désaccord.
— Aller s'il te plaît Honey... Pour moi, pour nous...
Devant l'air suppliant de son amant, Gillian poussa un râle de mécontentement et obtempéra à contre coeur en laissant tomber ses bras de chaque côté de son corps.
— Merci !
Ayant enfin accès à la robe, Cal étala dès lors toute l'encre sur une petite partie du tissus.
— Tu me le payeras Cal, maugréa t-elle.
Après cet intermède, l'homme déclara hilare : — Je trouve mon œuvre superbe moi !
— Au lieu de rire, tu pourrais remonter la fermeture éclair de ma robe ! riposta t-elle, en présentant son dos à l'expert en mensonge qui riant toujours fit ce qu'on lui commanda. — Si tu n'arrêtes pas tout de suite de rire, crois moi que ce soir tu peux rêver pour qu'on fasse ce qu'on vient de faire ici.
Étrangement, Cal reprit automatiquement son sérieux en alléguant :
— Hum ! C'est bon.
— Merci ! répondit-elle d'un ton quelque peu hypocrite.
— J'crois que tout est bon ! affirma t-il en tapant dans ses deux mains.
— Ta ceinture, tu ne l'as pas fermée, pointa t-elle, d'un regard.
— Heu oui merci..., dit-il en bouclant précautionneusement l'objet.
— Je peux entrer ? Je ne vais pas vous déranger bien longtemps, c'est juste pour vous..., insista Ria qui fut encore coupée cette fois-ci par Gillian : — J'arrive !
La psychologue s'avança en direction de la porte, mais fut soudainement stoppée dans son action par Cal qui la retint par son bras. Intriguée par son comportement, elle l'interrogea :
— Qu'est-ce qu'il y a ?
— On va leur dire quoi ?!
— Leur dire quoi ?
— Oui enfin je veux dire, normalement tu étais censée revenir de la réunion budgétaire il y a plus de 20 minutes maintenant ! Ria et Loker vont trouver cela bizarre si tu reviens juste comme ça !
— T'inquiètes pas je leur ai déjà dit que je t'avais vu dans le couloir, que tu m'as demandé de t'apporter le dossier Martin à ton bureau pour que tu le consultes et que tu as voulu me poser quelques questions dessus !
— Hmm dès fois je me demande si tu n'es pas une meilleure menteuse que moi.
— Je le pense aussi ! Bon aller, on y va !
D'un accord commun, les deux protagonistes ouvrirent la porte du bureau pour se dévoiler sur une Ria inquiète.
— Ria ! Ça fait longtemps que vous êtes là ?! Vous auriez du rentrer ! s'exclama Cal, sur un ton faussement jovial. Une réplique qui lui valu un petit coup discret dans ses côtes de la part de Gillian qui affichait un sourire des plus forcé. Pour masquer sa légère douleur, Cal arbora à son tour un large sourire.
— Heu vous êtes sûr que tout va bien ? s'inquiéta un peu plus Torres de voir ses patrons se comporter assez étrangement.
— Tout va dans le meilleur des mondes ! Le ciel est bleu, les oiseaux chantent et ma fille n'a pas de petit copain ! Que demander de plus ! Et vous ça va ?!
À l'écoute des paroles de son amant secret, Gillian roula des yeux et songea que si c'était ça pour lui rester discret, elle n'en avait pas fini !
— Heuu oui je vais bien, merci..., certifia t-elle d'un air perplexe.
— Tant mieux ! Vous savez de nos jours les gens tombent vite en dépression ! Il suffit de voir Loker pour comprendre!
Les yeux de Ria s'agrandirent comme des soucoupes et pensa qu'elle devait se trouver dans la quatrième dimension ! Oui c'était ça ! Ça ne pouvait être que ça !
— Laissez tomber Ria..., signifia la psychologue, qui voulait éviter que Ria puisse se poser trop de questions sur l'étrange comportement qu'avait Cal à cet instant.
— Hum oui ! Loker et moi on vous attend depuis quelques minutes en salle de réunion et..., commença à dire la brune pour être une nouvelle fois coupée par Gillian qui déblatéra avec une folle rapidité :
— Oui ! Excusez-moi comme je vous l'ai dit, j'étais venu donner le dossier Martin que Cal m'avait demandé dans le couloir. Et puis il a eu quelques questions à me poser sur l'affaire donc je suis restée plus longtemps avec lui !
— Oui il y a quelques passages que je n'avais pas bien compris, vous savez l'écriture de Loker... argua t-il d'un geste lasse de main pour expliquer ses dires. — Donc j'ai préféré lui demander quelques petites précisions toute suite. Comme ça c'était fait !
Fièrent de leur mensonge en commun, les deux psychologues émirent de grand sourire face à leur employée alors qu'ils savaient que plus il y avait de détails, plus le mensonge était facile à faire croire.
Suite à ça, un petit silence de quelques secondes s'installa entre les trois protagonistes quand Ria le coupa en déblatérant : — Comme j'essayais de vous le dire depuis quelque instant, vous avez oublié le dossier Martin sur la table de réunion. Et vu que vous n'êtes pas revenu le chercher depuis plusieurs minutes, je me suis dit que je vous le donnerai en main propre.
Un ange passa. La couleur des joues de Gillian vira rouge tomate et les yeux de Cal avait pris un intérêt soudain pour ses chaussures. C'est toujours sur un ton neutre que Torres poursuivit dans sa lancée :
— Tenez je vous rend le dossier. Comme ça le Dr Lightman aura tout le temps de le lire pour vous poser toutes les questions qu'il souhaite après notre réunion.
D'une main légèrement tremblante, Gillian récupéra le dossier en question puis le passa d'un geste rapide à Cal. Ce dernier failli le faire tomber, mais réussi à le rattraper de justesse en le plaquant contre son torse.
— On vous attend en salle de réunion Gillian, signifia Ria, en regardant sa patronne hocher simplement sa tête pour approuver ses dires. Satisfaite de son effet, la brune s'éloigna puis pila brusquement dans son parcours pour se retourner vers ses patrons et déclarer :
— Oh et j'oubliais ! Vous avez sauté un bouton Cal !
Après ça, elle fit volte face au couple et disparu du couloir, avec un immense sourire placardé sur son visage, pour rejoindre son collègue en laissant derrière elle un Cal et une Gillian pantois.

FIN*

Morale de l'histoire : Tous les détails comptent ! Laissez les gens finir leurs phrases ! Et un bouton de chemise c'est dangereux !
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