LIGHTMAN5
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Un mariage ordinaire

Deux mots : GROS DÉLIRE ! Ça ne vous suffit pas ? Et si je vous dis, le mariage de Cal et Gillian vu par moi et une autre personne ? Toujours pas ? Et si je vous dis multi-crossover ? Avec des invités venant d'horizon différents ? Ah ! Bah écoutez, si vous voulez voir le mariage le plus déjanté du moment c'est ici !
Genre : Romance - humour - Famille - friends/ship
Note : Histoire écrite avec la coopération de Ink Link (Fanfiction.net)


    C'était le jour "J". Après des mois d'organisation, le jour où les deux plus grands experts en détection du monde s'apprêtaient enfin à se dire "Oui" était arrivé. Le couple avait invité toute leur famille et tous leurs amis pour partager ce moment qui allait à jamais changer leur vie. Dans la chambre des Booth, prêtée pour l'occasion, l'anxiété s'était emparée de la future mariée qui contemplait son reflet depuis plusieurs minutes devant un miroir sur pied. Elle plissa les plis de sa robe blanche et proclama avec un sourire crispé :
— On peut y aller !
    Une autre jeune femme, habillée d'une robe rose bonbon, s'exclama :
— Tu es magnifique Gillian !
— Abby a raison ! confirma Kate Beckett.
— Vous êtes sûre ? demanda anxieusement la future mariée.
— Rhoo puisque Kate et moi on te le dit ! Tu es sublime dans cette robe ! renchérit Abby.
    La psychologue émit une grimace dubitative puis se retourna face à ses amies. 
— Quand Cal te verra, il ne saura plus quoi dire ! renchérit la gothique sous les rires des deux femmes. Soudainement, Abby clama :
— Oh ! On a oublié le plus important ! 
    Elle prit un pendentif serti d'une belle pierre bleue qu'elle passa au coup de son amie.
— Voilà pour l'objet bleu... Et pour l'objet neuf, je t'ai acheté ce bracelet en argent pour l'occasion, signifia t-elle en passant le bijou au poignet de la mariée.
— Oh mince je n'ai pas pensé à demander un objet emprunté ! bafouilla Gillian d'un air effaré. 
    Abby arbora une mine pensive puis enleva avec rapidité une de ses multiple bagues colorées avant de la tendre à la future mariée.
— Merci Abby, sourit celle-ci en admirant le crâne rose fluo à son doigt. — Et les strass vont parfaitement avec mon bracelet !
    La brune lui offrit un grand sourire puis posa ses mains de chaque côté des épaules de sa amie pour lui certifier avec enthousiasme :
— Tu es la plus belle meringue qu'on a jamais vu ! J'ai même envie de te croquer !
    Les trois amies rirent lorsqu'après ces brèves éclats, Abby serra la mariée dans ses bras et lui souffla au creux de son oreille :
— T'inquiètes pas, ça va bien se passer. Je suis sûre que Cal ne se fait pas autant de soucis.


OoO

    En réalité, le futur marié n'était pas aussi serein que sa fiancé. Dans sa chambre à couché, cela faisait la troisième fois qu'il tentait de faire le noeud de sa cravate de smoking. 
— Rhoo bon sang ! s'énerva t-il.
— Calme toi Cal…, soupira un autre homme, assis sur le lit, en faisant tourner une canne entre ses mains.
— Comment tu peux dire ça Greg ?! Ça fait plus d'une demi-heure que j'essaye de faire un noeud avec cette foutue cravate ! s'exaspéra l'expert en mensonge face à un miroir.
— Bah... reste en t-Shirt, tu seras moins coincé, répliqua le médecin en se levant pour faire quelques pas dans la pièce. Cal se retourna brusquement et jeta un regard noir à son ami.
— Je savais que j'aurai dû prendre Derek pour être mon deuxième témoin !
— Dans ce cas, tu aurais dû me le demander avant, j'aurais été ravi d'accepter, répliqua une voix amusée derrière son dos. Les deux hommes tournèrent leur regard sur le nouveau venu et reconnurent Derek Shepherd.
— Lorsqu'on parle du plus beau médecin des États-Unis, jasa cyniquement son confrère.
— Derek ?! s'exclama Cal, surpris de voir son ami. Qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne devrais pas être déjà à l'église ? questionna le marié stressé en essayant toujours de faire son noeud.
— Je voulais juste savoir quelle musique choisir pour votre entrée à l'église…
— Attends une minute ! Ce n'est pas Greg qui devait s'en occuper ?! s'offusqua t-il, en déviant son regard sur House qui avait soudainement baissé sa tête pour fixer ses chaussures. — Nooon c'est pas vrai Greg ! Ne me dis pas que tu as oublié ?!
— Bien sûr que non ! s'exclama t-il d'un air révolté. J'ai juste délégué... Moi et les mariages…
— Tu…! Lightman marqua une pause puis déclara d'un ton exacerbé : — J't'e jure, j'sais pas ce qui me retient de ne pas te frapper !
— Premièrement, je suis handicapé donc me frapper reviendrait à te faire passer pour un sale type. Ce que tu es déjà remarque... Et enfin, je suis ton témoin et vu que le deuxième n'est pas encore arrivé, je crois que tu ne peux vraiment pas te passer de moi…
    Cal délaissa sa cravate pour exiger furibond :
— Ah bah en parlant de lui ! Je peux savoir où il est ?! 
    Les deux hommes haussèrent leurs épaules. Derek s'approcha de l'expert en mensonge désabusé pour l'apaiser et tenter de nouer la cravate récalcitrante.
— Arrêtes de t'angoisser ! Tout va bien se passer !
— Je suis d'accord avec M. Brushing, approuva House. Tu vas attraper un ulcère si tu continues comme ça !
    Cette réplique lui valut un nouveau regard noir de son ami.
— Quoi c'est vrai ?! Tu sais à ton âge, il faut faire attention ! Et si je te dis ça c'est en tant que médecin renommé !
— On devrait peut-être y aller maintenant ! Arriver en retard à son mariage n'est pas très sérieux, fit remarquer le médecin de Seattle en regardant sa montre.
— Mouais…, souffla Cal agacé.
    Il passa contrarié devant les deux hommes qui suivirent ses pas pour se rendre à la voiture.
— Je fais le guide ! proposa House.
— J'espère juste pouvoir être encore en vie pour assister à mon propre mariage ! siffla Lightman en prenant place derrière le volant.
— Bof, tu ne rateras pas grand chose…, répliqua Gregory en tendant nonchalamment sa canne à Derek pour pouvoir s'assoir sur le siège passager.  Le neurochirurgien leva ses yeux au ciel puis rentra à son tour dans le véhicule pour se mettre sur la banquette arrière. Cette journée ne faisait que commencer…


    Au bout de plusieurs minutes de trajet, Cal regarda de manière intriguée le paysage défilé à travers la pare-brise. D'un air perplexe, il demanda :
— C'est bizarre mais ce coin là ne me dis rien du tout... Tu es sûr d'avoir pris le bon chemin Greg ?
— Je sais pas... c'était pas à… ah merde, je ne me souviens plus du nom de la ville…, bredouilla le concerné, en regardant les panneaux de signalisations.
— Attends, j'espère que tu plaisant là…, ragea l'expert en mensonge en serrant ses mains sur le volant.
— Ah tu me connais, les seules blagues qui me font rire sont celles sur les handicapés. Quoique celles sur la religion sont pas trop mal non plus.
— MAIS DITES MOI QUE C'EST UNE BLAGUE ! NE ME DITES PAS QU'ON EST PERDU ! s'écria le futur marié paniqué par cette idée.
— Si tu veux ! On n'est pas perdu ! On est juste... Pas sur le bon chemin!
— JE VAIS LE TUER !
    Derek s'incrusta entre les deux sièges et tempéra :
— Ok les gars on se calme... Je pense qu'on devrait s'arrêter et essayer de retrouver la bonne direction.
    Au conseil avisé du médecin de Seattle, Cal se rangea sur le bord de la route et les trois hommes descendirent en même temps du véhicule pour respirer. Enfin dehors, Cal commença à faire les cents pas tout en marmonnant des choses incompréhensible pendant que House cherchait une carte dans la boite à gant.
— Bon, elle vient cette carte ! s'exaspéra Cal.
— Deux minutes !
— On n'a pas deux minutes !!!
    Tout d'un coup, House cria victoire en brandissant en l'air la carte routière. Il dépila celle-ci sur le capot du véhicule et commença, avec l'aide de Derek, à trouver leur position. leur position.
— Ah je crois qu'on est là ! s'exclama Derek.
— Où ça, là ?! grogna le futur époux.
— Euh ben... ici…, dit le brun, en désignant une petite route entourée de kilomètre de verdure. 
— T'inquiètes pas, il y'a surement une ville pas loin…, ajouta Gregory.
— Mouais SÛREMENT ! répéta Cal acerbe.
    House continua d'examiner la surface du papier puis retourna complètement  la carte afin d'apercevoir la première agglomération.
— C'est bon, j'ai trouvé des maisons, déclara t-il en riant, ce qui lui valu un regard noir de ses camarades.
— On ne doit pas se trouver bien loin de l'église ! assura Derek en glissant son doigt sur la carte. — Raaah j'arrive pas lire ce qui est écris là !
— Ils ne sont vraiment pas malin les personnes qui ont créé cette carte ! s'indigna House. Ils ont tracé la nationale en rouge en plein milieu sur le nom d'un lieu !
    Cal se plaça entre les deux hommes et dit :
— Attendez… Mais ce n'est pas une route ! C'est…
    L'expert en mensonge marqua un pause, passa son pouce sur la trace rouge et s'écria : — DU KETCHUP !
— Oups…, lâcha House avec une grimace.
    Le visage de Lightman se décomposa et sans prévenir il décrocha un magnifique coup de poing sur le visage du médecin qui s'écroula au sol sous la force du coup. Derek se précipita vers la victime pour s'assurer de son état.
— Ah bon sang ! s'exclama Cal, en massant sa main devenue douloureuse. Ça me démangeais depuis un bon moment!
— J'espère au moins que ça t'a soulagé ! répliqua Derek d'un air réprobateur. — Car ton témoin aura un énorme coquard pour la cérémonie.
— Si je peux vous y emmener ! enchaina l'intéressé. Car là, en plus d'être infirme, je suis devenu complètement aveugle d'un oeil !
— Ouais bah estime toi heureux qu'il y est Derek parce que ce n'est pas qu'un coquard que je t'aurai fait ! s'écria Cal, en pointant un doigt inquisiteur sur l'énergumène au sol. 
    Rageur, Cal retrouva sa place derrière le siège conducteur. Dès lors, Derek proposa pour la sécurité de tous d'échanger sa place avec Gregory et de jouer les guide. La voiture démarra et le trajet continua dans un étrange calme.

oOo

    Devant les portes de l'église, trois hommes en costume guettaient anxieusement l'arrivée imminente du futur marié et des garçons d'honneurs. 
— Qu'est ce qu'ils fichent ? La cérémonie doit bientôt commencer, s'inquiéta Richard Castle.
— Il devrait déjà être là depuis 30 mn au moins, renchérit Seeley Booth, en regardant sa montre.
— Seeley, tu devrais peut-être les appeler... House ne répond jamais quand c'est moi…
— Oui, tu as raison James !
     Booth suivit le conseil de son ami James Wilson et chercha le numéro du correspondant souhaité dans le répertoire de son téléphone portable. Il s'arrêta subitement dans son action lorsqu'il vit au loin trois hommes sortir d'un véhicule. Il plissa ses yeux pour améliorer sa vision et demanda non sûr de lui :
— Ce sont eux, non ?
— Je crois... On reconnait facilement Cal à sa démarche, répondit Castle.
    D'un pas pressé et le visage sévère, l'expert en mensonge passa, sans un mot, devant les trois hommes interloqués. House en profita pour se poster à côté de son meilleur ami et sortir une pilule de Vicodin qu'il avala d'une traite.
— Qu'est-ce qui s'est passé ?! l'interrogea James perplexe. C'est quoi cet oeil noir tout enflé ?
— Oh, c'est pour qu'on reconnaisse bien le témoin ! sourit House.
— Et pourquoi Cal avait l'air en colère ? les questionna Booth.
— C'est une longue histoire, soupira Derek.
— Ouais et elle n'est même pas drôle à raconter ! décréta le médecin à la canne.
— Et le deuxième témoin n'est pas avec vous ? continua Wilson.
— Quoi ?! Il n'est pas encore arrivé ? Dans ce cas, il faut que je file démarrer la cérémonie ! lança Derek avant de rentrer par la porte de derrière.
— On devrait tous rentrer vu l'heure ! Tout le monde est déjà installé depuis un petit moment, informa Castle pour les retardataires.
— Bon bah comme ça j'aurai la scène à moi tout seul ! plaisanta House avant de franchir les portes. James, Seeley et Richard levèrent leurs yeux au ciel et empruntèrent le même chemin que leur ami pour s'assoir sur leur chaises respectives. L'église était pleine à craquée. Entre les amis et les familles respectives des deux futurs époux, il n'y avait presque plus aucune chaise de libre dans l'enceinte religieuse. Au pied de l'hôtel, Cal gesticulait depuis une bonne dizaines de minutes en jetant des regards inquiets sur les portes principales.
— Il est où bon sang ?! Il devrait être là depuis longtemps ! C'est quand même mon témoin !
    À ses côtés, House glissa le plus sérieusement du monde à son ami:
— Je te rappelle que la seule chose importante que tu dois attendre aujourd'hui, c'est Gillian qui viendra vers toi pour te dire oui.
    De plus en plus angoissé, Cal riposta amèrement :
— Oui mais sans bague, ça risque d'être difficile !
— Tu es dans une église. Alors peut-être que le tout puissant pourra t'arranger un petit miracle pour le plus beau jour de ta vie, plaisanta t-il.
— Mouais bah j'espère qu'il va arrivé dans cinq minutes le miracle ! Parce que crois moi, au delà de ce délais, il te ressemblera trait pour trait !
— Oh impossible, il ne pourra jamais être aussi beau que moi ! ria le docteur un peu trop fort.
— Je ne parlais pas vraiment de ça…, riposta t-il alors que la majorité des regards des invités étaient dirigés sur le médecin à la canne.
— Bah c'est bien pour ça que tout le monde me regarde, non ? Peut-être que c'est moi que Gillian devrait épouser au lieu de choisir un homme aussi petit.
— C'est vrai qu'entre un estropié et un homme de petite taille, le choix est vite fait ! persiffla t-il en lançant un regard en biais à son ami. — Tu sais Greg', tu devrais faire attention, il ne te reste plus qu'un seul oeil... et je t'interdis de t'en servir pour lorgner sur ma femme.
— "Future" femme ! reprit-il. Et si Dieu exauce mon souhait à la place du tiens, elle ne le sera jamais !
— Comment ça ?! Tu ne veux pas que je me marie ?
— Si tu le fais, notre relation ne sera plus comme avant... adieu les Monster Trucks et bonjour les enfants... À propos, si tu me colles comme parrain, c'est toi qui recevra un coquard.
— Ne t'inquiètes pas, si cela devait arriver en bon père que je suis, je ferais tout pour leur donner le meilleur. Donc je choisirais quelqu'un d'autre...
    House n'eut pas le temps de répliquer qu'une musique s'éleva doucement dans l'église en annonçant le commencement d'une belle histoire d'amour. Le témoin s'empressa de se pencher à l'oreille de son ami pour lui murmurer :
— Si les bagues n'arrivent pas à temps, je te passerais un stylo et tu lui en dessineras une au doigt. À compter qu'elle accepte de s'enchainer à toi pour le restant de ses jours…
— Et ton deuxième coquards, tu préfères que je te le dessine ou que je que je te le fasse à ma façon ?! rétorqua t-il, en lui présentant son poing serré.
— Chut, la cérémonie commence ! Et mon idée pourrais être super romantique si ce n'était pas toi qui le faisait !
    Cal soupira de la bêtise de son ami et fixa intensément les portes de l'église. Un instant plus tard, celle-ci s'ouvrit soudainement pour laisser passer la plus belle femme qu'il n'ait jamais vu. La lumière des vitraux se reflétait sur le blanc nacré de sa robe et créait des éclats lumineux avec les perles cousues sur le tissus. Sous les airs d'Unforgettable de Nat King Cole, la mariée s'avança à pas mesurés au bras de deux hommes aux cheveux gris qui affichaient un léger sourire en voyant les regards émerveillés des invités portés sur la jeune femme. L'un était le père de la mariée et le second était un ami proche dont elle avait souhaité sa présence pour ce moment important. Les demoiselles d'honneurs, composées d'Abby, Kate et d'Emily, arrivèrent à la suite et se dirigèrent vers l'emplacement des témoins. Cal regarda avec tendresse sa petite fille de 6 ans remonter l'allée en lançant des pétales de roses. Abby en profita pour saluer les membre de son équipe sur les bancs de messe et faire un petit clin d'oeil à son ami qui conduisait la belle mariée. Gibbs lui rendit son salut sous la forme d'un petit sourire en coin dont lui seul avait le secret. Une fois arrivée devant le futur époux, le père de Gillian embrassa tendrement sa fille alors que l'agent spécial prit sa main afin de la passer à son ami. Cal lut dans le regard du marines un simple avertissement concernant le respect qu'il devra à sa femme. Suite à ça, l'expert en mensonge avait simplement hoché sa tête, comme une sorte de pacte tacite entre les deux hommes. Gillian émit un léger rire en voyant cela et se positionna face à son compagnon avec ses deux mains dans les siennes. Ce dernier la dévora du regard et souffla :
— Tu es magnifique mon amour…
— Toi aussi…, répondit-elle quelque peu émue.
    Un prêtre s'avança jusqu'au deux futurs époux et proclama :
— Nous allons pouvoir commencer la cérémonie ! Avant de commencer, est-ce qu'une personne souhaite s'opposer à ce mariage ?
    Un silence de cathédrale se glissa dans l'habitacle lorsque soudainement une voix bien connue s'éleva:
— Bah en fait puisque vous en parlez...
— GREG ! crièrent à l'unisson quelques invités dont le futur marié.
— Ok, ok... Je me tais. C'était juste pour gagner un peu de temps pour que tu puisses fuir, Cal, lui murmura l'homme à la canne.
— Tu le veux vraiment cet oeil au beurre noir ?!
    House se rembrunit et le religieux débuta enfin son discours. Quelques minutes plus tard, arriva le moment tant attendu de l'échange des voeux.
— Cal, voulez-vous prendre Gillian comme épouse et promettez-vous de lui rester fidèle, dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie ?
— Oui je le veux, certifia Cal avec un large sourire.
— Et vous Gillian, voulez-vous prendre Cal comme époux et promettez-vous de lui rester fidèle, dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie ?
— Oui je le veux…, répondit à son tour la jeune femme d'une voix émue.
    Un éternuement bruyant se fit entendre et la voix grave du témoin continua :
— Pardon, mais c'est tellement…émouvant !
    Cal leva ses yeux au ciel. Il n'aurait jamais dû choisir le docteur le plus irresponsable de tout les États-Unis. Enfin, au moins lui, il était venu !
— Nous allons pouvoir procéder aux échanges des alliances. Que le témoin nous les apporte.
    À cette demande, un nouveau silence s'installa sous les yeux interrogateurs des invités et de la future mariée. Gillian fronça ses sourcils en regardant l'homme de sa vie lancer plusieurs regards du côté de la grande porte.
— Greg…, marmonna Cal pour son ami.  Il est où ?
— Qui donc ?
— Tu rigoles j'espère ! Le témoin qui a les alliances et qui devait être là depuis plus d'une heure !
— Il ne prend pas son rôle autant à coeur que moi, plaisanta t-il.
    Le silence était devenu un peu plus pesant dans la salle. Le prêtre regarda intensément le premier témoin qui leva ses mains comme pour clamer son innocence. House se pencha à nouveau vers son ami et lui demanda au creux de son oreille :
— Tu veux mon stylo ?
    Par bonheur, la réponse de Lightman fut couverte par un énorme bruit de moteur, juste derrière les grandes portes en chêne. Celles-ci s'ouvrirent de nouveau et tout le monde put admirer la belle voiture grise de collection garée devant l'église. Un homme blond en costume sprinta en manquant de trébucher sur les marches du coeur.
— Désolé, j'ai du récupérer mon costume à la teinture juste avant car il y avait pleins de petits bouts de…
— Je crois qu'ils ne veulent pas savoir Jane…, l'arrêta Teresa Lisbon, arrivant juste derrière lui.
   La jeune femme brune partit s'asseoir sur les bancs des invités et laissa son consultant s'expliquer avec le marié furieux.
— Vraiment ? C'était pourtant tellement fascinant de voir...
— PATRICK ! s'écria l'expert en mensonge énervé par le comportement de son ami. Comment as-tu pu venir en retard à mon propre mariage alors que tu es mon témoin ?! ragea t-il, en le pointant d'un doigt inquisiteur alors que Gillian tenta avec difficulté de le retenir en agrippant son bras.
— Oh, j'avais oublié ! répondit Jane avec son sourire le plus charmeur. Mais c'est gentil de t'inquiéter pour moi.
— Je crois que je viens de trouver ton frère jumeau Greg ! répliqua Cal avec son poing serré.
    À ce geste, les yeux de Patrick s'écarquillèrent d'effroi. Il avait déjà gouté aux frappes de son ami et ne souhaitait aucunement renouveler l'expérience. Craignant le pire, Gillian s'interposa entre les deux hommes. Elle posa ses mains sur le torse de son compagnon afin de tenter le calmer.
— Cal ! Regarde-moi s'il te plait.
    Toujours la mâchoire crispée, Cal ne daigna pas détourner son regard emprunt d'une grande colère de son meilleur ami. Enfin peut-être plus... après ce qu'il venait de faire !
— Chéri ! Tu ne vas pas le frapper en plein milieu de l'église quand même ?! s'offusqua la jeune femme.
— Ça ne me gêne pas…, répliqua t-il, en lançant un regard lourd de sens au blond qui avait légèrement reculé d'un pas suite à ces paroles.
— Cal si tu fais ça, tu risques de gâcher le plus beau jour de notre vie ! C'est vraiment ce que tu veux ?
    L'expert en mensonge arbora une expression de réflexion et émit une petite moue de sa bouche. Il ancra son regard dans celui inquiète de sa compagne et souffla :
— Non…
— Bien ! Tu vois quand tu veux ! Et puis maintenant que Patrick est là on va pouvoir échanger nos alliances ! signifia Gillian enjouée alors que son compagnon lui souriait tendrement. Elle tourna son attention sur le témoin et demanda :
— N'est-ce pas Patrick ?
— Oui ! affirma le mentaliste sur le même ton. 
    Malgré cette mise au point, Jane ne faisait pourtant toujours aucun geste. Le couple regarda avec insistance leur ami respectif lorsque celui-ci ayant enfin comprit le message, proclama :
— Oh ! Excusez-moi ! Qu'est-ce que je peux être bête parfois !
    Le consultant fouilla dans les poches de sa veste de costume.
— Moui, on l'avait remarqué…, marmonna Cal.
— Cal…, le rappela à l'ordre sa compagne.
— Bon, elles viennent ces alliances ! s'impatienta t-il, en entendant quelques invités commencer à rire de la situation qui devenait de plus en plus comique.
— Oui, oui… juste deux minutes…, répondit Jane d'un ton distrait en fouillant encore ses poches.
— Ça fait déjà trois là !
— Ne t'inquiètes pas je suis sûr de les avoir mis quelques part... 
    Jane s'arrêta et décerna le plus beau des sourires à son ami.
— Oh mais qu'est ce que tu as derrière l'oreille Cal ? fit-il avant de sortir, comme par magie, deux alliances en or rutilantes. Hermétique à l'humour du mentaliste, l'expert en mensonge lui jeta un regard noir et lui arracha les deux anneaux des mains.
— Merci Patrick ! soupira Gillian. Heuu... par contre tu peux nous dire pourquoi les alliances sont dans une pochette en plastique où il y a marqué preuve n°1 dessus ? demanda t-elle en regardant avec suspicion les objets en question.
— Oh, aucune importance... Par contre, pensez à bien les laver après la cérémonie, d'accord ? conseilla Jane, d'un air très sérieux avant de s'écarter rapidement pour rejoindre sa place de second témoin sous les yeux furieux de Cal.
— Mais quel c…, commença à dire l'expert en mensonge vite coupé par le religieux.
— Bien, maintenant que nous avons les alliances nous allons pourvoir continuer la cérémonie par l'échange des anneaux !
    Cal bredouilla en ouvrant le petit sachet en plastique pour faire glisser les bijoux en or dans sa main.
— Veuillez me remettre les alliances, s'il vous plaît.
    Le futur époux donna les deux bagues au prêtre et celui-ci déclara pour Gillian  :
— Veuillez répéter après moi : Cal, je te donne cette alliance, symbole des vœux que nous avons prononcés aujourd'hui.
— Cal, je te donne cette alliance, symbole des vœux que nous avons prononcés aujourd'hui, répéta la psychologue émue en passant l'alliance au doigt de son compagnon.
— Avec elle, je remets entre tes mains tout mon amour et tout mon respect, toutes mes joies et toutes mes peines afin de t'honorer de tout mon être et de toute mon âme.
— Avec elle, je remets entre tes mains tout mon amour et tout mon respect, toutes mes joies et toutes mes peines afin de t'honorer de tout mon être et de toute mon âme…, termina de dire Gillian en pleurant suite à l'émotion ressentie. Cal sourit puis effaça les quelques larmes des joues de sa dulcinée pour ensuite reprendre ses mains dans les siennes.
— C'est trop beau…, pleura la gothique à côté de la mariée.
— Moi je préfère le moment du gâteau, proclama House assez fort pour que les premiers rang entendent et pouffent de rire.
— Hum Hum…, toussota un homme dans l'assistance pour faire arrêter les commérages de certains.
    Le médecin cibla Gibbs avec une main devant sa bouche et répliqua: — Rhaa c'était de l'humour Gibbs!
— Heuuu continuons ! s'exclama rapidement le prêtre en voyant Lightman s'énerver sur place. — Cal répétez après moi ! Gillian, je te donne cette alliance, symbole des vœux que nous avons prononcés aujourd'hui.
— Gillian je te donne cette alliance, symbole des vœux que nous avons prononcés aujourd'hui.
— Avec elle, je remets entre tes mains tout mon amour et tout mon respect, toutes mes joies et toutes mes peines afin de t'honorer de tout mon être et de toute mon âme.
— Avec elle, je remets entre tes mains tout mon amour et tout mon respect, toutes mes joies et toutes mes peines afin de t'honorer de tout mon être et de toute mon âme.
     Le marié passa l'alliance au doigt de son épouse en la regardant avec tendresse.
— Sous cette promesse mutuelle, je vous déclare mari et femme !
— LE BISOU, LE BISOU ! cria Jane en commençant à taper des mains en rythme.
    Le prêtre le regarda consterné et fit un signe de croix dans sa direction, comme pour exorciser cet homme qui gâchait le meilleur moment de la vie des deux mariés.
— Vous pouvez embrasser la mariée…, soupira le religieux.
— Avec plaisir ! sourit Cal, en prenant sa femme dans ses bras afin de la renverser pour l'embrasser passionnément. Elle ria et passa ses bras autour du cou de son mari pour profiter pleinement du baiser sous les applaudissement et les cris de joie des invités.
— C'est génial ! s'écria Abby en se jetant dans les bras de House pour partager son bonheur. Ce dernier ne sachant que faire, face à ce câlin improvisé, resta complètement stoïque. Les bras écartés, Jane s'avança l'air ravi vers Kate pour l'inviter à imiter son amie surexcitée. D'un sourire timide, la lieutenant tourna négativement sa tête en désignant un homme dans l'assemblée. Patrick se retourna et vit son ami Richard Castle pousser des jurons et imiter des menaces de mort avec ses mains. Le mentaliste se recula d'un pas de la policière mais se rapprocha tout aussitôt d'elle pour lui glisser quelques mot à l'oreille. Richard remarqua sa compagne rire et il se promit de se venger de ce blondinet durant la fête. 
    À bout de souffle, les deux mariés se séparèrent et s'échangèrent un large sourire. La petite Emily courut dans les bras de son père qui l'éleva du sol pour la serrer contre lui. Il l'embrassa et la reposa. C'est main dans la main qu'ils traversèrent l'église suivit de près par leurs témoins respectif.
— Bah c'était court…, marmonna Patrick à son ami médecin.
— Ah c'est sûr quand on vient que pour la fin ! répliqua House rieur.
    À l'extérieur, Cal et Gillian traversèrent une haie d'honneur qui s'était formée pour acclamer les nouveaux mariés.
— Vive les mariés ! s'exclamèrent en coeur les invités en jetant des pétales de rose sur le couple. Après quelques félicitations et embrassades, une brune s'écria :
— Tout le monde se regroupe ! Je vais prendre une photo !
— Tu es sûre que tu ne veux pas que je le fasse Vala ? proposa inquiet un homme à lunette.
— Rhoo c'est bon Daniel... Je sais encore comment marche un…
    L'ex-voleuse sembla chercher ses mots quand l'archéologue soupira: — Appareil photo...
— Oui c'est ça ! Bon mets toi avec les autres sur les marches ! Je vais mettre le retardateur !
— Bien…
    Le Dr Jackon lança un dernier regard à la brune puis se plaça au côté de son ami Jack O'Neill. Vala plaça avec difficulté l'appareil sur un trépied lorsqu'un jeune homme s'exclama :
— Vous voulez de l'aide Vala ?
— Non c'est bon McGee ! Je gère parfaitement la situation ! réfuta t-elle à l'agent du Ncis, en ayant failli faire tomber l'objet au sol.
— C'est ce qu'on voit…, soupira blasée une femme asiatique.
— Ne t'énerve pas Cristina, l'apaisa un rouquin. C'est une magnifique journée pas besoin de stresser…
— Mais Owen ! Cal et Gillian on désigné cette femme comme photographe et d'après ce que j'ai pu observé ce matin c'est comme si tu demandais à Mini Grey de faire de la cardio !
— Tu n'exagères pas un peu…, soupira son compagnon, en passant un bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui.
— Pas du tout !
— C'est pas faux ! renchérit une femme aux yeux bleus derrière le couple de médecin.
— Ah tu vois Meredith approuve ! riposta Yang.
— Moi aussi ! appuya House en levant sa main à côté de Cristina. — J'ai déjà vu Mini Grey en action et franchement... Si tu n'avais pas été là Owen je crois que le patient aurait décédé dans les secondes qui suivaient.
— Vous êtes pas possible…, soupira exacerbé le rouquin.
— Bon, elle la prend cette photo qu'on en finisse ! J'commence à avoir faim moi ! ronchonna un jeune homme brun en sautillant sur place.
— De toute façon, vous avez toujours faim Loker ! rétorqua un autre homme aux yeux bleus.
— Excusez-moi du peu, mais entre vous et moi, celui qui mange le plus bah c'est vous ! La dernière fois que vous êtes venu au Lightman Group, je vous ai vu manger une pizza entière !
— Peut-être mais MOI contrairement à vous, j'entretiens ma ligne !
— Mouais bah redoublez d'effort parce qu'à cette allure là, les criminels n'auront même plus besoin de courir pour vous semer ! 
    Une femme brune se mit à éclater de rire à cette joute verbale.
— Et ça te fais rire Ziva ?! s'offusqua l'italien pour sa collègue.
— Très !
    L'agent du Ncis se rembrunit lorsque de l'autre côté du groupe un homme cria : — Arrêtez de vous coller à moi !
    La tête penchée sur le côté, un homme aux cheveux roux dicta sur un ton posé :
— Calme toi Adrian…
— Comment veux tu que je me calme Horatio alors que plusieurs médecins sont autour de moi, transportant des germes de patient malade !
— Ça va aller respire un bon coup.
    Les invités s'occupaient comme ils le pouvaient lorsque Vala réussit enfin à activer le retardateur.
— C'est bon ! On peut y aller ! confirma la brune en courant se placer à droite de Daniel.
— Ah bah enfin ! s'écrièrent l'ensemble des invités.
— À trois tout le monde dit…
— LINGEEEETTE !!! cria un homme.
    À ce cri, tous les invités prirent peur et bougèrent dans tous les sens sauf les mariés qui ne semblaient pas se préoccuper de ce qui pouvait se passer autour d'eux. C'est à ce moment là qu'un flash se déclencha.
— Argh désolé Adrian…, s'excusa Castle en se mouchant alors que sa compagne, Kate, craignant le pire lui donna tout le paquet de mouchoirs.
— TU VIENS DE M'ETERNUER DESSUS ! hurla le détective en faisant des gestes dans tous les sens avec ses bras.
— C'est quoi ce bordel ?! réclama House.
— Je crois que c'est Castle qui a éternué sur Monk ce qui a provoqué une réaction en chaîne et...
— Merci pour cette brillante explication Temperance ! l'interrompit Gregory avec ironie.
— Je n'avais pas fini mais... de rien!
    Le médecin roula des yeux et lâcha un long soupir.
— Bon bah tout le monde se rassemble pour une nouvelle photo ! cria Vala pour se faire entendre.
    À cette requête, tout le monde râla et se remit en positon. La jeune femme brune appuya une nouvelle fois sur le retardateur et courut vers son archéologue.
— Tout le monde dit...
— VIVE PATRICK ! s'écria le mentaliste avec un grand sourire.
    Les invités répétèrent machinalement avec leur plus beau sourire ce que le blond avait crié lorsqu'une rafale de flash s'enclencha. Les photos prises, l'apprentie photographe s'approcha de celui-ci pour vérifier son travail. Elle visionna chaque cliché et soupira :
— Ah bah zut... Je crois que j'ai déclenché le mode rafale.
    Daniel jeta un regard pardessus l'épaule de Vala en alléguant :
— Elle est pas mal celle-là avec Cal et Gillian enlacés ! Ah dommage sur la suivante la tête de Cal est tournée vers l'arrière, mais pourquoi sur la troisième photo il brandit son poing... Il est passé où Jane sur la dernière photo ?
— Ici ! signala l'ex-voleuse, en prenant un dernier cliché du consultant du CBI qui arborait un magnifique oeil au beurre noir. Un peu plus loin, elle aperçut ensuite House et l'interpella afin de prendre une nouvelle photo.
— Vous êtes magnifique côte à côte ! s'exclama t-elle hilare ainsi que Daniel.
— Bah tu vois Greg, j'ai tenu ma promesse en te trouvant un frère jumeau ! proclama Cal, en passant devant les deux hommes qui arboraient un léger sourire de mépris.
— Hahaha très drôle Cal ! répliqua le blond sarcastique.
— Tout le monde nous suit pour se rendre au lieu où il y aura la fête ! clama Gillian pour que tous les invités puissent l'entendre. Ces derniers commencèrent à se rendre dans leur véhicule respectif. Gillian entra dans la BMW bordeaux de son mari et commença à lui parler lorsqu'elle se rendit compte que l'homme à ses côtés était tout sauf celui-ci.
— Patrick ?! s'exclama interloquée.
    Le sourire ravageur, le mentaliste tourna sa tête à l'appel de son nom et déclara d'une voix séductrice: — Hello belle demoiselle ! Je vous emmène quelque part ?
    La psychologue n'eut même pas le temps de répondre que le consultant démarra la voiture en trombe. Plus loin, Cal discutait tranquillement avec Gibbs et Booth s'approcha des deux hommes d'un air quelque peu inquiet.
— Heu Cal, ça ne serait pas ta voiture qui part là...
    Le concerné se retourna brusquement et s'est avec effroi qu'il vit sa voiture de collection s'éloignée à grande allure.
— Vous n'avez pas vu Patrick par hasard ? les interrogea House en regardant de tous les côtés. Non, parce qu'il m'a dit qu'on partait ensemble et sa voiture est encore là !
    C'est là que Cal comprit que son ami venait de faire l'irréparable.
— MERDE ! s'écria t-il.
— Je crois qu'en plus d'avoir volé ta voiture, je crois qu'il a aussi volé ta femme…, constata Wilson, en récupérant le voile de la mariée qui était tombée au sol.
    Lightman se dirigea vers la DS du mentaliste et hurla :
— JE VAIS LE TUER !
    Circonspect, Derek regarda son ami entrer dans la voiture du consultant ainsi que House, s'installer à ses cotés, espérant pouvoir assister à un combat de catch entre les deux "amis". 
— Qu'est-ce que tu fais ?
    Pour toute réponse, l'expert en mensonge mit le contact et démarra à vive à allure en s'écriant : — C'EST UN HOMME MORT!
    Plusieurs minutes plus tard, Cal arriva enfin à destination et effectua un dérapage contrôler avec la voiture. Il descendit de celle-ci, claqua la portière avec violence et regarda avec dédain son ami blond qui s'était nonchalamment adossé contre sa BMW. Ce dernier esquissa un immense sourire et déblatéra :
— Ça trainait un peu en embrassade alors j'ai pris un peu d'avance. En tout cas, j'adore ta voiture ! Tu ne m'en veux pas de l'avoir empruntée ?
    Cal ancra son regard noir dans celui de son ami et répondit d'une voix neutre : — Non pas du tout…
    Clé en main, l'expert en mensonge appuya le bout de métal contre la carrosserie de la DS. Il fixa sans ciller Patrick et marcha avec lenteur tout en continuant d'appuyer la clé sur le flanc de la voiture. Après être arrivé au bout, il s'approcha du blond et rendit ses clés avec un léger rictus.
—  Merci Cal, sourit mentaliste.
— Pas de quoi !
    Après quoi, Cal rejoignit son épouse pour vérifier si les derniers préparatifs étaient en place.
— Moi qui pensait qu'il y aurait eu une baston…, soupira House déçu en suivant le couple. Les mains dans les poches de son costume, Jane resta planté près de sa voiture défigurée pendant que les autres convives arrivaient et se garaient à ses cotés.

    Le couple avait loué une splendide bâtisse pour l'occasion. Gillian entra dans les cuisines avec la petite Emily pour vérifier si le menu qui allait être servi était enfin prêt. Pour éviter tout imprévu, elle avait fait le choix raisonné du traiteur : Bree Van de Kamp. Une amie, mais aussi une cuisinière hors pair et perfectionniste. Elle n'avait jamais présenté à ses convives un seul plat raté. Toutes ses recettes étaient aussi belles que délicieuses. Face à la somptueuse pièce montée, Gillian s'extasia :
— Ooh Bree tu t'es surpassée cette fois-ci ! La pièce montée est superbe!
— Evidement, sourit la rouquine. Je veux faire le plus beau des gâteaux pour le mariage de mes amis.
— J'ai hâte d'y goûter ! s'exclama une petite fille, en se léchant les lèvres.
    Bree rajouta un peu de glaçage sur le dessert et répondit avec un sourire :
— Et bien, il faudra un peu de patience Emily pour y goûter.
— Il est trop beau, Bree !
— Merci Emily ! la remercia chaleureusement Bree.
— Excuse-moi Bree ! signala Gillian. Je dois aller accueillir les autres invités dans le jardin. Tu viens Emily! 
    La petite fille attrapa la main de la mariée qui la guida hors de la cuisine de l'immense propriété.

OoO

    Au même moment, Cal était en train de faire le tour des tables, qui étaient entreposées sous un chapiteau, pour une dernière vérification. Il s'avança vers la table d'honneur et regarda machinalement le nom de la personne qui sera assit à côté de lui tout le long de la soirée. Effrayé par le nom de son voisin, il échangea discrètement les étiquettes de place. Derek l'avait vu faire, mais n'avait rien dit et s'était éclipsé avec un petit sourire en pensant au pauvre Jane qui avait accumulé les bourdes depuis le début de la journée. 
    Quelques instants plus tard, House inspecta la même table et, son rêve de voir un combat de lutte pas complètement abandonné, remit toutes les étiquettes à leurs places initiales. Après quoi, il quitta la tente en entendant Abby crier :
— Que toutes les femmes célibataires viennent ici ! Gillian va lancer le bouquet pour savoir qui sera la prochaine à dire OUI !
    Toutes les femmes concernées se réunirent sous les regards amusés des autres invités. La mariée se positionna ensuite dos au groupe puis lança le bouquet en arrière.
— JE L'AI ! s'exclama Vala, en brandissant le bouquet. DANIEL REGARDE !
— Oh-mon-dieu…, souffla Daniel dépité.
    Jack s'était approché de son ami pour lui offrir une tape amical sur son épaule en riant : — Prêt pour le grand saut petit scarabée ?
— D'une falaise...oui !
    Tous les invités se dirigèrent sous le chapiteau afin de trouver leur place et leur assiette déjà remplie. Le sourire aux lèvres, Cal se dirigea vers la sienne en compagnie de sa femme, mais perdit celui-ci en voyant l'homme qui était assit à côté de sa place. Ce dernier lui décocha un grand sourire suivit d'un signe de la main l'invitant à venir s'asseoir. À contrecoeur, le marié se posa sur sa chaise et son voisin lui fit part de sa surprise.
— Je suis content que tu m'aies placé à coté de toi, je croyais que tu m'en voulais encore !
    Cal ne répondit pas et serra simplement sa mâchoire.
— Patrick, je suis ravie de te voire à coté de nous, souligna Gillian souriante.
— Parle pour toi…, marmonna son mari acerbe.
— Je suis sûr que cela va être une soirée magnifique pour tout le monde ! Je suis vraiment heureux d'avoir des amis aussi gentils que vous, s'enthousiasma le consultant en passant son bras autours des épaule de Cal en signe de fraternité. L'expert en mensonge tourna lentement sa tête en direction du blond pour lui lancer le plus violent des regards noir. De là, Jane se ravisa et enleva avec lenteur son bras des épaules de son ami. 

    À une table voisine, la discussion était tout autre. En effet Samantha Carter, militaire de profession, s'était plongée dans une passionnante conversation sur les dimensions parallèles avec d'autres invités. Un jeune homme, grand et fin, allégua extatique :
— Je trouve ça tellement passionnant de savoir que d'autre moi sont peut-être entrain de révolutionner le monde avec un cerveau aussi génial que le mien ! Pas vous Dr Carter ?
    Un serveur interrompit la discussion en proposant avec une bouteille à la main :
— Excusez moi, vous vous voulez un peu de vin ?
— Oui volontiers ! s'exclama Jack O'Neill en lui présentant son verre. J'crois que je vais en avoir bien besoin !
    Le serveur hocha positivement la tête et servit le militaire avant d'aller servir d'autres tables. Samantha lâcha un soupir rieur à la boutade de son mari et répondit pour son interlocuteur :
— Pour tout vous dire Dr Cooper, j'espère juste que mes doubles sont heureux de la vie qu'ils mènent dans leur propre univers.
    Howard Wolowitz s'inséra dans la conversion et déclara d'une voix torride : — Si ça se trouve, quelque part dans l'univers, un autre moi et une autre vous sont en train de s'embrasser sauvagement à bord d'un vaisseau spatial et de déchirer leur uniforme en contemplant les planètes qu'ils ont maintes fois sauvé... côte à côte... tel Leila et Ian Solo...
    Face à ce rentre dedans, Jack s'empressa de répliquer pour le petit homme au col roulé :
— J'espère pour vous que vous parlez du film Star Wars et non pas d'autre chose…
    Le militaire appuya son regard. Comprenant le message, Howard balbutia : — Oh…Bah… Oui de quoi d'autre pourrais-je parler sinon !
— Mouais…, marmonna le général non-convaincu.
    Daniel se pencha vers Samantha et murmura à son oreille :
— Dommage que Teal'c ai dû partir sur Chulak, il aurait enfin pu avoir une longue conversation sur ce film qu'il a vu plus de dix fois !  
Elle ria et lui répondit sur le même ton : — En effet... 
    La militaire but une gorgée d'eau et reprit plus fortement en regardant un jeune homme à lunette assis devant elle:
— Alors Léonard que faites vous dans la vie ?
— Oh ! Je suis physicien expérimentaliste !
— Comme ça doit être passionnant ! Et vous Rajesh ? continua de questionner la blonde, souhaitant en apprendre un peu plus sur les autres amis des mariés. À la question, l'indien commença à regarder de tous les côtés à la recherche d'une bouteille d'alcool. En réalité, celui-ci était dans l'incapacité de parler aux femmes sans avoir préalablement bu une goutte de ce précieux liquide. Face à ce mutisme, Sam lança un regard inquiet aux amis qui l'accompagnait.
— Ne faites pas attention, il est sourd ! mentit Leonard, d'un geste de la main pour couper court à la conversation.
    À une table éloignée, où des rires se firent entendre, le serveur arriva avec une bouteille à la main. En coupant un morceau de nourriture dans son assiette, Derek s'exclama hilare :
— Non sérieusement James ? Il n'a pas fait ça quand même !
— Si si je t'assure ! Il a même réussi à le cacher plusieurs heures !répondit Wilson sur le même ton. Il remercia le serveur qui avait rempli les verres de vin de tous les convives présent autour de la table et gouta son vin.
— Ce mec est cinglé ! ria Yang.
— Un poulet dans un hôpital ! House ne changera jamais…, soupira Owen, en levant ses yeux aux ciel.
— Si le chef Weber voyait un poulet dans notre hôpital, je donnerais pas cher de notre peau ! s'amusa Meredith d'un regard entendu avec son compagnon.
— J'crois qu'il aurait fait une crise cardiaque ! blagua Cristina.
— Bah tu serais aller le sauver ! Vu que tu es la meilleure cardiologue de l'hôpital ! rétorqua Owen.
— Du pays ! rectifia la jeune femme brune sous les rires des autres invités.

    Le serveur continua son service et se dirigea de l'autre côté de la salle vers une table où la discussion était plutôt silencieuse. À celle-ci se trouvait Jethro Gibbs, Horatio Caine, Monk et Mark Sloan. Ce dernier se sentait plutôt mal à l'aise car les blagues qu'il avait lancée ne semblaient pas encore avoir trouvé leur public.
— Mais si ! Elle est drôle pourtant ! Attendez, je la répète peut-être que vous l'avez mal comprise ! Un type consulte son médecin un soir d'hiver. Le médecin l'examine et lui annonce : tu n'as plus que 2 mois à vivre. Le type répond: OK, je choisis juillet et août. Alors ?!
    Les trois hommes jetèrent un regard lourd de sens au chirurgien  plasticien lorsque Gibbs déclara à Horatio :
— T'as vu le match hier à la télé ?
    Mark soupira puis regarda avec envie la table de ses amis médecins qui avaient l'air de bien s'amuser. À une autre, un homme et une femme discutaient avec passion.
— J'ai encore adoré ton dernier livre Temperance ! s'exalta Richard Castle. La description des meurtres et tellement... parfaite ! Je serai ravie d'avoir l'autographe de la personne pouvant égaler mes livres, ajouta t-il d'un petit clin d'oeil charmeur sous le soupir de Kate.
— De même Richard ! répondit Brennan. Bien que parfois je trouve que tes écris ne sont pas toujours très réalistes quant à la description scientifique des meurtres. Cela manque cruellement de précision surtout dans le cadavre à la page 102 du chapitre 3 !
— Oh bon sang…, grommela Seeley.
    D'un air lasse, il tendit un verre au serveur pour que celui-ci le remplisse à ras-bord. Dans le même état que son voisin, Teresa Lisbon bredouilla en sifflant son verre de vin :
— S'ils commencent à parler du chapitre quatre, je crois que je vais me suicider.
— Bah tuez moi avant ! persiffla Dinozzo d'un air blasé.
— Tu veux un trombone ? lui proposa Ziva rieuse.
— Haha... Très drôle…, jasa l'italien alors que l'ex-agent du Mossad l'avait déjà menacé de le tuer avec cet objet.

    Derrière leur table, un autre petit groupe était parlait eux aussi de parler de tout et de rien. En pleine conversation avec Bree, Eli Loker demanda avec intérêt :
— Ça doit être plutôt calme de vivre dans un quartier résidentiel comme le vôtre Bree ?
— Oh, c'est un endroit tout à fait charmant, certifia t-elle, et les voisins sont toujours très sympathiques et serviables.
— Hormis quelques cadavres à cacher de temps en temps, c'est plutôt sympa en effet…, marmonna une blonde pour elle-même en buvant une gorgée de son vin.
    Inquiète, une brune souffla à son amie :
— Je crois que tu devrais ramollir un peu sur le champagne Lynette...
— Rhoo c'est bon Susan... Tout le monde sera à ramasser à la petite cuillère à la fin de la soirée, autant commencer toute suite !
— Vous avez vu la robe de Gillian ! signala Gabrielle Solis. Elle est magnifique mais si elle m'avait demandé mon avis, je lui aurais conseillé une robe encore plus sublime que ça !
— Et encore plus cher…, répliqua Lynette en buvant une nouvelle fois de son alcool.
— Susan à raison ! L'alcool te rends aigris, je pari que tu vas te mettre à parler comme la veille Mc Cluskey à ton quatrième verres ! railla l'ex-mannequin.
— J'espère m'écrouler avant !
    Ria Torres se pencha vers son collègue pour lui murmurer amusée :
— Tu veux toujours devenir propriétaire d'une maison dans un quartier résidentielle Eli ?
— Bah de toute façon, vu ce que nous paye Lightman pour notre travail, j'crois que j'aurais juste droit au petit nain de jardin qui se trouve devant leur maison, répondit Loker en piquant rageusement, avec sa fourchette, des aliments dans son assiette sous le léger rire de sa collègue.
    Tout le monde chahutait joyeusement en allant de sa petite anecdote sur les nouveaux mariés lorsque résonna un tintement de verre très précis. L'assemblée concentra leur attention sur l'homme à la canne qui prit la parole avec un micro à la main.
— Hum Bonjour ! Vous m'entendez ?!
    House tapota de sa main le haut du micro ce qui provoqua un bruit strident dans tout l'habitacle. Les invités affichèrent des grimaces alors que le responsable s'excusa modérément :
— S'cusez ! Bon si j'ai dû me lever c'est pour une seule et unique raison, faire un discours de trois plombe à mon vieil ami Cal, ici présent. Aaah j'espère que tu vas aimer ce que je vais dire parce que faire lever un handicapé alors que…
— Greg…, marmonna Cal.
— Oui commençons ! Alors voilà, ça y est on a enfin réussi à te faire passer la corde au cou ! Hé bah moi dans une telle situation je m'en serais servi pour me pendre...

    Un rire général se répandit chez tous les invités. Fière de lui, House continua tout sourire : 
— Non plus sérieusement, je te connais maintenant depuis des années Cal et je sais que ta vie n'as pas toujours été rose dirons nous... Mais tu as su avancer sans te retourner. C'est un côté que j'admire beaucoup chez toi, tu as toujours su te battre face à l'adversité et tu es même sorti avec succès de l'université d'Oxford ! Je n'arrive toujours pas à y croire ! ironisa le médecin. — Enfin comme quoi, tu portes bien ton nom de famille ! Puis ton diplôme en poche tu nous as dit vouloir créer ta propre entreprise de décryptage en langage corporel, certains sont restés dubitatif face à cette idée sauf cette jeune femme ici présente ! dit-il en désignant avec sa canne Gillian, la tête posée sur l'épaule de son mari qui l'avait encerclé d'un bras protecteur.
— Elle devait être aussi folle que toi pour avoir accepté d'être ton associée ! M'enfin que serait le monde sans fou... Vous n'étiez au départ que de simple amis puis au fil du temps tu as craqué le premier et tu t'es jeté sur Gillian ! Ça ne s'est pas réellement passé comme ça, mais je résume sinon on va y passer encore longtemps comme pour Jack et Sam, un pas en avant et deux en arrière... Bref ! Tout ça pour vous dire que j'espère que votre mariage dura des années pour ne pas dire jusqu'à votre mort ! En tout cas votre mariage sera toujours mieux que celui de Derek sur un postit !
— Hey ! s'offusqua le concerné.
— Quoi c'est vrai ?! contra Gregory. Bon pour terminer ce pitoyable discours, je vous souhaite tout le bonheur du monde, des gosses qui chiales, de la réussite et blablabla…, déblatéra House d'un geste lasse de la main avant de reprendre sa place.
    Jane se leva. Il récupéra le micro et commença d'une voix légèrement émue son discours de témoin :
— Bon bah je crois que tout a déjà été dit. Je veux juste rajouté que vous êtes des amis en or et je le pense sincèrement. Tellement que ça m'étonne de n'avoir reçu qu'un seul coquard malgré toutes mes frasques. J'espère que ça durera longtemps mais je suis ouvert à toute proposition de paris, on ne sais jamais, déclara t-il avec son sourire charmeur. 
    Quelques rires fusèrent des tables alors que Cal leva ses yeux au ciel. 
— En tout cas, je ne sais qu'une seule chose Cal, c'est que ta mère serait très fière de toi…
    L'expert en mensonge racla sa gorge d'émotion et Gillian caressa avec tendresse la main de celui-ci. Après le discours du mentaliste se fit au tour de la belle Kate de se lever afin de rendre hommage au nouveau couple de mariés.
— Gillian… Je suis si heureuse que tu sois enfin avec Cal. Bien que vous soyez le jour et la nuit, vous vous complétez... avec vos défauts et vos qualités. Vous vous êtes trouvés, vous avez su faire un pas l'un vers l'autre sans regarder en arrière... Et je sais, j'en ai la conviction que vous n'arrêterez jamais de marcher main dans la main. Maintenant que vous avez trouvez vôtre âme soeur…, souffla la lieutenant, d'un regard tendre à Richard qui lui offrit un léger sourire.
— J'espère que les chemins que vous emprunterez seront les plus beaux possibles ! Mais sachez que quoi qu'il arrive, nous, vos amis ou votre famille nous serons toujours là pour vous !
    Le discours terminé, la policière se rassit à sa place avec un merci de Gillian. Au tour d'Abby, la jeune femme se leva afin de porter un toast aux mariés.
— Je crois que c'est à moi ! Gillian tu es l'une de mes meilleurs amies, je suis si heureuse que tu aies enfin trouvé ton bonheur au côté de cet homme ! Certes parfois, il est un peu dingue, imprévisible, il frappe sur tout ce qui bouge…
— Abby ! l'interpella Gibbs pour qu'elle continue son discours.
— Oui excusez moi ! Enfin bref, Gillian je te souhaite vraiment mais vraiment tout le bonheur du monde avec Cal ! Car je sais que vous le méritez autant l'un que l'autre ! Vous êtes pour moi mes plus proches amis. Et chez moi mes amis sont synonyme de "famille", avoua la gothique en lançant un regard entendu à Gibbs. — Et dans une famille, il faut savoir s'avoir s'entraider, avancer ensemble et le plus important de tout s'aimer. Pour cette dernière chose, je pense que vous n'aurez pas trop de problème. 
    Abby leva son verre et proclama  :
— À Cal et Gillian !
— À Cal et Gillian ! crièrent les convives avec joie. 
    Tout le monde but ensuite une gorgée de son alcool lorsque soudainement Cal se leva sous les yeux intrigués des invités.
— Hum… Je ne suis pas trop doué pour les discours, ou les mots mais…, débuta t-il, d'une main nerveuse dans ses cheveux. Pour commencer j'aimerais tous vous remercier d'être venu à notre mariage que cela soit la famille, les amis ou les amis des amis !
    À ces mots, quelques invités se mirent à rire. Cal esquissa un sourire et continua :
— Je sais que je ne suis pas le plus parfait des hommes, non loin de là... Je sais que j'ai eu une chance insolante d'avoir croisé ta route Gillian... Je sais que la vie ne tient qu'à un fil et qu'elle peut basculer dans le pire à tout moment…
    Il ferma un instant ses yeux en pensant à sa jeunesse pour ensuite les rouvrir et les ancrer dans ceux tendre de sa femme. 
— Il y a une époque où j'étais complètement perdu, certains d'entre vous on même essayé de m'aider... Je sais que je vous ai repoussé et dit des choses que je regrette. Je m'excuse aujourd'hui devant vous du mal que j'ai pu causer mais je sais que maintenant, je ne suis plus le même homme. Gillian, chérie… Tu m'as changé ou du moins tu m'as fait évolué... En reprenant les mots d'Abby, tu m'as aidé à avancer sans me retourner, en quelques mots tu m'as sauvé... Et je sais que maintenant que nous sommes ensemble toi, moi, Emily ainsi que tous les autres, nous allons pouvoir créer un meilleur avenir, notre avenir... Et c'est devant notre famille, Gillian que je te dis que je suis le plus heureux des hommes et que je t'aime…
     La mariée s'était levée émue pour embrasser avec passion son mari sous les applaudissements, sifflements, et cris de joies de leur entourage.
— Et maintenant chers amis, passons au dessert avec quelques photos de nos deux tourtereaux récupérées ici et là !
    Sur ses paroles, le mentaliste activa un projecteur accompagnée de la musique Accidently in love. Sur la première photo, on pouvait voir Cal enfant dans les bras de sa mère et sur la suivante ce fut Gillian au même âge le sourire aux lèvres entre ses deux parents. Sur le troisième cliché, se trouvait l'expert en mensonge adolescent adossé à une veille voiture de collection, fumant sa cigarette d'un regard lointain.
— Bad Boy ! s'écria House, en faisant rire l'assistance.
    Sur la photo d'après se trouvait Gillian à l'âge de 17 ans habillée d'une robe lui épousant parfaitement ses formes avec un sourire ravageur. De là des acclamations de joie masculin se répandirent sous la tente.
— Hey ! c'est ma femme ! les menaça Cal en emprisonnant un peu plus la psychologue dans ses bras. Au sixième cliché, tout le monde éclata de rire puisque sur celui-ci Cal était habillé d'un magnifique tablier à fleur qu'il avait porté à l'occasion de thanksgiving.
— Joli tablier Cal ! cria hilare Derek.
— Oh ça va hein ! bougonna le concerné.
— Je te trouve magnifique mon chéri…, glissa Gillian rieur à son oreille.
— Mouais… Je suis sûr que c'est toi qui leur a passé cette photo… 
    Gillian garda bouche close, mais esquissa un fin sourire rieur. La photo suivante, Cal et Gillian étaient tendrement enlacés. Un fondu s'effectua et le dernier cliché s'afficha. Le couple était toujours enlacés mais cette fois-ci, il s'embrassait amoureusement.
— AAAH Berk ! s'exclama Patrick faussement dégouté. Si j'avais su qu'il y avait des scènes interdit aux enfants je ne serais pas venu !
— Vous avez d'autres clichés de ce type en stock ?! quémanda Cal sur un ton intéressé. L'assistance ria de la répartie du marié jusqu'au moment où quelques notes de piano s'éleva dans l'habitacle. Gillian reconnut immédiatement la musique et souffla :
— Oh Cal... Tu y as pensé...
— Bien sûr ! Comment veux-tu que j'oublie que nous avons dansé sur cette chanson lors de notre premier rendez-vous !
    L'expert en mensonge guida sa femme au milieu de la piste devant les regards attendrissants des invités. Le marié pris la jeune femme dans ses bras et commença à la bercer tendrement au rythme de la musique joué et chanter par leur ami Gregory qui s'était levé discrètement de sa place pour leur faire la surprise.
— Just let them talk, if they want to talk don't bother me. Im gonna keep on 'til the whole wild world knows that I really love you, I really love you so... And let them whisper. For they know not What's between you and I. I'm gonna keep on, I'm gonna keep on loving you Until the day that I die.
    Au fil des paroles, Gillian posa sa tête contre l'épaule de l'expert en mensonge pendant que celui-ci continua de danser avec la plus belle femme du monde.
— They tried to break up our romance, They didn't stand a chance, We have the kind of love That's so strong, We'll be together from now on
    Le marié posa ses mains sur les hanches de sa femme et ferma ses yeux de contentement comme pour profiter intensément de ce moment magique.
— They said that gossip comes from the devil's workshop And only true love can make it stop I'm gonna keep on, I'm gonna keep on loving you Until the day that I die.
    Gillian releva sa tête, passa ses deux bras autour du cou de Cal afin d'ancrer son regard dans le sien et lui souffler:
— Je t'aime Cal.
— Moi aussi chérie…
    Il l'embrassa tendrement.
— Oh They're envious of ev'rything that we do But I wanna say it's wonderful When you love someone And that someone, And that someone really loves you. Yeah that someone, Yeah that someone really loves you. And that someone, And that someone really loves you. And that someone, And that someone really loves you.
    À la fin de la musique, le couple s'embrassa une nouvelle fois, sous les applaudissements des invités, lorsque quelques secondes plus tard une autre chanson se répandit dans la tente. Cal arbora un sourire amusé lorsqu'il reconnu "Running On The Spot", une chanson interprété par "The Jam", l'un de ses groupes préférés. Il tourna son regard sur House qui lui rendit un sourire. Tous les invités se levèrent pour rejoindre les mariés afin de danser sur la piste de danse. Même Gibbs, qui n'était pas très bon danseur, avait demandé à Gillian de danser avec lui. Dès lors, Cal s'était retrouvé seul et Patrick s'était vite rapproché de lui avec les bras grands ouvert.  L'expert en mensonge comprit ce que le consultant désirait et marcha à reculons en regardant son ami s'approcher de plus en plus vers sa personne. C'est d'une peur sans nom que Lightman fit volte face au blond pour échapper à celui-ci. Malheureusement pour lui, Jane se prit au jeu et courut après lui dans toute la tente. Il zigzagua entre les tables et tomba soudainement sur le sol suite à un croche patte intentionnelle. Patrick se retourna pour se mettre sur le dos et reconnu Richard l'air sévère:
— Tu devrais attaché tes lacets Patrick, c'est dangereux de courir sans sécurité…
    Jane comprit que Castle venait de se venger de sa petite drague innocente à l'église. Sur la piste, Temperance semblait particulièrement aimé le rythme de la musique anglaise alors qu'elle se dandinait sans vergogne devant l'air amusé de son compagnon.
— J'adore danser !
— J'vois ça Bones ! s'amusa Booth. Si Sweets apprenait ça…
    Un peu plus loin, la petite Alexis Castle, âgé de 6 ans, dansait avec House sur la piste.
— Comment tu peux danser sans ta canne oncle Greg ? demanda curieuse la petite rouquine.
— Pourquoi tu crois que je te tiens ? répliqua House alors que Alexis ria.
    À proximité, Vala essayait tant bien que mal d'amener Daniel à danser.
— Oh aller Daniel viens danser !
— Pour la dixième fois Vala, je ne sais pas danser !
— Mais on s'en fiche ! Regarde même Jack danse avec Sam !
— Mmh…
— Allez s'il te plait…, le supplia la brune d'un regard de chien battu.
— Rhooo... Ok je viens !
— Super ! 
    L'ex-voleuse prit la main de l'archéologue afin de l'entrainer joyeusement au milieu de la piste.
— De toute façon tu m'aurais harcelé toute la soirée tant que je n'aurai pas dis oui...
— C'est vrai ! approuva t-elle, en se déhanchant au rythme de la musique.
    Cristina dansait aussi avec Owen, mais ne semblait pas aussi ravit que Vala.
— Je ne sais même pas comment tu as réussi à m'emmener sur la piste de danse... Si ça ne tenait qu'a moi je serais resté avec le club des célibataires ! indiqua Yang d'un hochement de tête vers la table où se trouvait une bande de geeks et Monk.
— Je crois que tu as accepté de danser avec moi quand je t'ai dit que tu pourrais pratiquer une chirurgie solo à coeur ouvert ! répondit Owen en dansant avec sa compagne.
— Ah oui c'est vrai ! Tu sais parler aux femmes toi !
    Owen ria. Au milieu de la piste, Mark Sloan regarda tous les invités s'amuser et s'exclama dépité :
— Pourquoi je me retrouve toujours tout seul ? J'suis sûr que c'est à cause de mon eau de cologne ! Je ne vois que ça! Aaah il va m'entendre ce vendeur de pacotille !
— Puisque Cal ne veut pas danser avec moi, ça te dis ? proposa Jane d'un air séducteur à Lisbon.
— Toujours aussi chic ! jasa la brune.
    Le mentaliste arbora un sourire amusé et prit sa petite-amie dans ses bras. Non loin, Howard essayait tant bien que mal de trouver une partenaire et cibla une belle brune au regard de braise qui n'était autre que Ziva David. D'une voix séductrice, il proposa :
— Bonsoir belle demoiselle au teint caramel, ça vous dirait de fondre sur moi en dansant sur la piste de danse ?
    Ziva le regarda d'abord avec un sourire puis, sans comprendre pourquoi, l'homme au col roulé cria de douleur.
    Une chanson des "Who" s'activa et Abby s'écria joyeusement à son partenaire :
— Allez Tim ! Bouges plus tes hanches !
— Tu sais Abby', j'ai jamais vraiment été très doué en danse.
— Alors McFloor ! On a les pieds qui collent au planché ! plaisanta Tony en dansant avec Ria.
— Très drôle Tony…

    À une table, Sheldon Cooper était resté assis avec le plus grand détective du pays, Adrian Monk, ayant refusé de danser sur une telle musique de dégénérée.
— Non mais je suis tout à fait d'accord avec vous monsieur Monk je pense sincèrement que tout être humain devrait porter des gants afin d'éviter la transmission de germe ! décréta Sheldon.
— Nous sommes d'accord sur ce point M. Cooper !
— Docteur, pas monsieur, rectifia Sheldon d'un air très sérieux.
— Heu oui excusez-moi… Dr Cooper !
    Sans partenaire, Leonard avait été contraint d'assister à l'étrange conversation entre les deux hommes.
— J'hallucine…, soupira Leonard, sa tête entre ses mains. J'aurais dû dire à Penny de venir…
— Ah ça c'est sûr ! Tu as fait une belle boulette en lui disant que t'amuserais sans elle car tu arriverais parfaitement… Comment tu as dit déjà ? T'incruster dans la masse ! répondit hilare son ami Rajesh.
— Oh ça va hein ! Toi, tu n'as même pas été capable de répondre aux questions du Dr Carter sans boire un verre de vin ! Et vu ton état, je suppose que les questions on été nombreuses, se défendit le jeune homme à lunettes.
— J'vois pas pourquoi tu dis ça je vais très…
    Tout d'un coup, l'indien pencha sa tête en avant afin d'y rendre tout le contenu de son estomac.
— Ça confirme mon hypothèse !
— Pas mal pour un physicien expérimental, jasa Howard en s'asseyant, non sans douleur, autour de la table avec ses amis.
— Tu t'es fait jeté ? l'interrogea Leonard.
— Jeté n'est pas vraiment le mot, écrasé serait plus juste…, grimaça l'homme au col roulé avec ses deux mains sur ses parties intimes. Leonard offrit un petit sourire compatissant à son ami.

    Dansant dans les bras de son compagnon, Meredith déclara joyeusement :
— J'espère que notre mariage avec nos amis sera tout aussi festif !
— Mais il le sera, confirma Derek en l'embrassant.
    Sur la piste, Castle dansa avec Kate et signala rieur à Wilson qui se mouvait en restant sur place.
— Et bien James tu t'améliores en danse !
— Merci ! Je trouve aussi ! répondit l'oncologue, sans percevoir le sarcasme de son ami.
    Gillian dansait avec Mac Taylor et regarda avec attendrissement Cal qui avait invité sa petite fille à danser sur ses pieds. Ils dansèrent ainsi jusqu'à la fin de la musique lorsque la lumière, qui était installée sous le chapiteau, se tamisa. C'est alors que le groupe interpréta une chanson des Rolling Stones "Keys to your love". Sous les yeux étonnés du couple, Patrick et House arrivèrent avec un énorme gâteau dans leurs mains. Ces derniers entamèrent une petite danse, faisant légèrement trembler l'énorme pâtisserie. Les invités retinrent leur souffle alors que Bree faillit s'évanouir à la vu de son chef d'oeuvre mis en péril par ces fous. Près d'une table, les deux hommes faisaient toujours les imbéciles avec le gâteau en main lorsqu'ils virent Gibbs et Horatio retrousser leurs manches. Au message implicite, House et Jane arrêtèrent leur jeu et posèrent le gâteau avec succès. Les mariés s'approchèrent de l'immense pâtisserie et Cal passa tout sourire un couteau à sa femme.
— À toi l'honneur, chérie.
— On peut le faire tous les deux !
    Cal sourit et posa sa main sur celle de sa compagne afin de couper en même temps l'énorme dessert.
— Bon ils se dépêchent ! C'est pas que tout le monde attend de manger le gâteau mais presque !
— Eli…, soupira Ria. Tu ne peux pas mettre en pause ton honnêteté radical deux minutes !
    Patrick observa la scène et dit à son ami médecin :
— J'ai comme une furieuse envie de mettre la tête du marié dans le gâteau…
— Si tu veux te retrouver à l'hôpital, je crois que c'est le meilleur moyen ! répondit House, en s'approchant du couple.

   Vala s'émerveilla de la grandeur du dessert et s'exclama :
— T'as vu Daniel ! Le gâteau est gigantesque !
— Ça s'appelle une pièce montée Vala. Ils sont communément fait pour des cérémonies comme des mariages ou des anniversaires. La plus part sont fait en trois ou quatre étages avec un glaçage et des décorations sur le dessus…
— C'est un énorme gâteau quoi…, résuma la brune.
— C'est un énorme gâteau, répéta blasé l'homme à lunettes.
    Le groupe continua d'interprété d'autres musiques pendant que les invités se servaient une part de gâteau. House avala un morceau de son dessert et passa devant Cal et Gillian qui s'embrassait tendrement.
— Tu devrais la laisser un peu respirer !
— Et toi, tu devrais t'occuper des feux d'artifices, la nuit est tombée depuis un moment ! répliqua son ami avec sa femme dans ses bras.
— Pas la peine Patrick s'en occupe ! répondit House la bouche pleine.
— Comment ça Patrick s'en occupe ?!
— ET C'EST PARTI POUR LE GRAND FINAL ! hurla l'intéressé en courant à travers la pièce pour sortir du chapiteau.
— Hors de question ! s'exclama Cal en courant après son ami blond. Malheureusement, une vieille dame se positionna en travers de sa route et  l'obligea à arrêter sa course poursuite. Cal ragea intérieurement en reconnaissant sa belle-mère qui arbora un air des plus déterminé.
— Mon cher gendre, vous savez autant que moi que je ne vous apprécie pas...
— Elizabeth, vous ne voulez pas qu'on ait cette conversation un peu plus tard parce que là…, s'inquiéta Cal en jetant des regards inquiet vers l'extérieur.
— Non.
    Cela avait pour le mérite d'être clair.
— Donc comme je le disais je ne vous apprécie pas...
— C'est pas nouveau...
— Et même si je ne vous aime pas, Gillian à fait son choix et elle vous a choisi vous... Je ne comprendrais jamais pourquoi, mais sachez une chose, si jamais vous lui faites le moindre mal, croyez moi que vous aurez à faire à moi !
— Je crois que sur ce point là tout le monde m'a déjà fait la leçon. De toute manière, j'aime trop votre fille pour lui faire le moindre mal.
— J'ose espérer.
— Donc si vous le voulez bien... Belle-maman... j'aimerais pouvoir passer afin d'éviter une catastrophe nucléaire !
    Sans attendre de réponse, Cal passa devant la veille dame afin de courir vers l'extérieur en poussant quelques invités au passage qui marchaient tranquillement pour sortir du chapiteau.
— PATRICK ! cria l'expert en mensonge en courant de partout pour trouver son ami. Il contourna la tente et tomba enfin sur celui-ci qui était accroupit.
— Patrick mais qu'est-ce que t…
    Cal ne put finir sa question qu'il entendit le bruit d'une énorme détonation.
— Oh-oh…, fit Jane en fermant ses yeux avec une grimace désolée.
 
  De l'autre côté de la tente, Gillian et quelques uns de ses amis s'étaient regroupés à l'extérieur afin de discuter en aparté.
— La cérémonie était sublime Gillian ! affirma Abby en prenant son amie dans ses bras.
— Je crois que sans vous, on aurait jamais pu faire ça.
— Je suis sûr que vous vous seriez très bien débrouillés, Gillian, rétorqua Hotchner, d'une main amicale sur l'épaule de la mariée. Cette dernière lui offrit un fin sourire en remerciement puis fronça ses sourcils d'un air perplexe.
— Au fait, il est où Cal ?
    À cette question, tout le monde chercha du regard le marié lorsque le petit groupe se retourna et découvrit des feux d'artifices fuser dans tous les sens.
— Mais qu'est ce que…, bredouilla Gibbs qui s'était mit au côté d'Abby.
— C'est quoi ces ombres qui se déplacent dans tous les sens ? demanda la Gothique en plissant ses yeux.
— VIENS ICI ! hurla un homme en courant après un autre sous les explosions. Heureux de son petit effet, Jane courait dans le jardin avec un briquet pour allumer les derniers feux d'artifice disséminés un peu partout. Par hasard, Cal trébucha sur une grosse batterie remplie de feux lorsqu'il surprit son ami pyromane allumé la mèche de celle-ci. Il regarda Gillian, située assez près de lui, et ni une ni deux, il courut vers elle pour la protéger de l'explosion.
— Couche toi ! cria-t-il à sa femme avant que l'explosion ne se déclenche. Des flammes de couleurs fusèrent à toute vitesse dans les airs et éclatèrent pour former les mots "Bon anniversaire Cal & Gillian". Tous les invités, qui n'étaient pas en dangers de mort, applaudirent à la vue de ce magnifique final pendant que Jane, tout sourire, s'approcha de la mariée pour l'aider à se relever.
— Alors ? Elle n'était pas superbe mon idée ?
— C'est… très gentil de ta part, Patrick…, bredouilla la psychologue encore un peu sonnée. Mais pourquoi c'est écrit bon anniversaire ?
— Oh les "vive les mariés" n'était pas assez gros à mon goût !
    Cal se redressa à son tour et Patrick fila rapidement avant que son ami n'ait pu totalement reprendre ses esprits.
— Quel abruti ! vociféra l'expert en mensonge, d'un pas en avant vite arrêté par sa femme qui le retint par le bras.
— Laisse-le chéri…, souffla Gillian en tirant son homme contre elle. Viens, on va danser !
    C'est avec un léger soupir de son mari que la jeune femme entraina celui-ci sur la piste de danse avec la musique "She's so respectable" des Stones.
— Allez mon chéri ne fait pas la tête, tu sais bien qu'au fond de toi, il voulait juste te faire plaisir ! allégua la psychologue en passant ses bras autour du cou de son compagnon.
— Mmmh… Heureusement que tu es là. Je t'ai déjà dit que je t'aime ?
— Oh oui plusieurs fois même ! proclama House qui passait par là, ce qui fit rire la mariée.
— Mais tu peux me le redire autant de fois que tu le souhaite ! répondit la jeune femme, d'un éblouissant sourire.
— Je t'aime, répéta Cal en embrassant amoureusement sa compagne. C'est sur ce doux échange que les reste de la fête se passa dans la bonne humeur, entre danse, discussion, rire et sans aucune autre bourde de leurs amis, enfin presque... Alors que tous les invités dansaient joyeusement, la toile du chapiteau sous laquelle ils se trouvaient tomba brusquement sur eux.
— PATRIIIIICK ! hurla Cal, en bougeant dans tous les sens pour tenter de se libérer de la tente.
— Oups…, fit le mentaliste stoïque sous la toile en question le couvrant de la tête aux pieds.


FIN*


Morale de l'histoire : Mmh… VIVE LES MARIÉS !!!
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