LIGHTMAN5
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TOUT LE MONDE MENT

"La question est : Qu'est-ce que tu es prêt à faire au nom de votre amitié ?"
 On a des choix à faire, peut-on mentir aux personnes qu'on aime et quel en est la limite... 


Genre: Général - Multi-Crossover

CHAPITRE 8 : PREMIER PAS


Durant le trajet, Patrick n'avait de cesse de proposer différents styles de sac que pourraient devenir ses amis. C'est avec soulagement que le chauffeur de taxi se gara au lieu désiré par ses clients et qu'il récupéra son dû pour s'éloigner loin de cet hurluberlu blond. Bagages en main, les trois amis marchèrent en direction d'un immense bâtiment avec pour nom : Hôpital Princeton. Un hôpital renommé pour ses spécialistes et surtout pour le plus désagréable d'entre eux…
En marchant, Jane s'exclama: — Oh maintenant que j'y pense ! On va surement voir Greg !
​
— En parlant de ça…, débuta Gillian d'une petite voix. Si on pouvait éviter qu'il ne soit au courant, cela m'arrangerais...
— Pourquoi ? l'interrogea Patrick intrigué.
— Parce que tu connais Greg... Il ne tient jamais sa langue, et je ne me sens pas encore prête à dire à tous nos amis ce qu'il m'arr... Enfin ce qu'il se passe !
— Si tu veux, mais tu sais autant que moi que plus tu caches quelque chose à Greg plus il essayera de le découvrir !
— Il n'a pas tort Gill'…, renchérit Cal.
— Je sais et c'est bien ce qui me fais peur…, souffla t-elle un peu angoissée alors qu'ils entraient dans l'hôpital. Aux portes principales, ils découvrirent des médecins et patients se déplaçant dans tous les sens. Dans cette cohue générale, Cal tenta de trouver leur prochaine direction.
— Bon c'est par où ? Parce que la dernière fois que je suis venu ici Greg m'avait toute suite emmené voir un Show de Monster Truck. Donc je n'ai pas vraiment eu le temps de visiter les lieux…
— Quoi ?! Et vous ne m'aviez même pas invité ! s'offusqua Jane. Gillian abandonna un instant ses deux amis et en profita pour s'informer au point d'accueil.
— Je ne savais pas moi même qu'on y allait, Patrick ! Donc le temps que t'arrives ici, le spectacle aurait déjà été fini !
— Mouais, n'empêche que vous vous amusez toujours tous les deux sans moi...
— Déjà arrête de rager et deuxièmement il y avait aussi Tony avec nous ! avoua Cal pour l'embêter encore plus.
— Quoi ?!
L'information obtenue, Gillian rejoignit ses amis pour leur dire: — C'est bon, je sais où c'est ! Troisième étage, service d'oncologie !
Elle les entraina vers les ascenseurs afin d'en appeler un. Le temps de patienter, Patrick continua sa chamaillerie avec Cal:
— Mais pourquoi vous avez invité Tony et pas moi ?!
— Peut-être parce que t'habites de l'autre côté du pays ! rétorqua Cal agacé. L'ascenseur arrivé, le groupe entra à l'intérieur. Gillian appuya sur le bouton correspondant à l'étage désiré. C'est alors que les portes se refermèrent sur elles-même.
— Et là je suis bien venu !
— Tu comptes m'en parler encore combien de temps ?
L'appareil procéda à sa remontée avec le numérotage des étages en train de défiler.
— Jusqu'à ce que tu dises: je suis désolé Patrick de ne pas t'avoir invité, je me rattraperai pour la prochaine fois !
— Alors là tu peux rêver !
— Je continuerais à en parler alors !
— T'es pas possible quand tu t'y mets ! s'exaspéra t-il. Un bruit sonore indiqua aux voyageurs de descendre de l'ascenseur. Ces derniers marchèrent dans un couloir pour trouver la salle de désirée.
— I am Patrick Jane ! proclama le mentaliste, d'une voix grave pour imiter la voix de Batman.
— T'as encore du travail…
Soudainement, Gillian s'arrêta devant une porte avec inscrit : Dr Wilson. Spécialiste d'oncologie.
— C'est là, dit-elle.
— Bon bah c'est parti…, souffla Cal quelque peu anxieux.
— Attends ! Patrick... est-ce que tu pourrais rester ici pour surveiller les couloirs afin d'empêcher Greg de rentrer ? S'il te plait.
— No problème ! Je serai l'espion James Bond Made in Californien !
Jane pris la pose du plus célèbre espion britannique en mimant un pistolet avec ses mains. Cal roula ses yeux et soupira: — En espérant que Requin ne te tueras pas avec sa canne avant que tu n'ai pu crier "Au secours!"
Gillian frappa contre la porte du médecin pour l'avertir de leurs présence. À l'accord verbale de celui-ci, les deux experts en mensonge entrèrent et fermèrent la porte à leur passage. Seul, Jane s'appuya contre un mur, pris un autre de ses bonbons et marmonna : — De toute façon, il faut juste lui mettre un coup dans sa canne pour le faire tomber au sol donc je dirais que mes chances de survie sont approximativement de 90%…

Dans le bureau du médecin, Cal et Gillian remarquèrent que celui-ci était en pleine conversation téléphonique. D'un geste de la main, il leur demanda de patienter un instant.
— Oui je sais, mais vous connaissez House, il fait cela juste pour vous pousser à bout et voir vôtre réaction... ...Lisa écoutez, depuis que vous êtes ensemble il cherche à voir où sont vos limites entre vie privée et vie professionnelle... ... c'est tout nouveau pour lui... ... Je suis désolé mais je vais devoir vous laisser, j'ai des patients qui m'attendent... ... Bien, à bientôt.
Wilson raccrocha puis se leva de sa chaise pour venir saluer ses amis. Il serra d'abord la main de Cal puis enlaça amicalement Gillian dans ses bras.
— Tu vas bien ? demanda James inquiet.
— Oui ça va, ne t'inquiètes pas…
Éberlué par la frivolité de son amie, Cal ironisa : — Si tu dis que tout va bien alors que de nouveaux symptômes apparaissent tous les jours alors oui tout va bien !
— Gillian… je t'ai déjà dit de m'appeler dès que de nouveaux symptômes apparaissaient, la sermonna Wilson d'un ton doux. Gillian baissa ses yeux alors qu'une question venait de traverser l'esprit de Lightman :
— Juste une question... tu le savais depuis quand James ?
— Je… Je l'ai su il y a deux semaines de ça…, répondit, un peu mal à l'aise, James.
— Ok…, souffla t-il, en passant une main nerveuse dans ses cheveux.
— Cal…, s'attrista t-elle de sa réaction.
— Non c'est bon Gill', on passe à autre chose… ça va, je t'ai dit que je comprenais.
La psychologue posa une main affectueuse sur son avant bras. Wilson reprit place derrière son bureau et invita ses amis à s'assoir sur les deux sièges en face de lui. Tous installés, James proclama: — Bien… Maintenant que Cal est au courant…
— Patrick, Seeley et Temperance le sont aussi, l'informa Gillian devant l'expression surprise du médecin. — C'était un concours de circonstances… Et Patrick est venu avec nous.
— Euh d'accord... De toute manière, tu devras le dire aux autres le plus tôt possible. Car plus tu seras entourée, mieux tu combattras cette tumeur.
Cette idée n'enchanta pas Gillian qui commença nerveusement à se triturer les mains.
— Bon… Je ne vais pas vous mentir, il faut vous dire que cette épreuve va être très difficile à surmonter que cela soit pour le patient ou pour son entourage... Donc je veux qu'on parle de cela ensemble afin de répondre à vos moindre doutes, questionnements ou inquiétudes à ce sujet.
— Quelles sont les méthodes pour la soigner ? l'interrogea Cal de but en blanc. James connaissait le caractère de son ami et il savait que sa fermeté était une manière à lui de dissimuler sa profonde inquiétude. Il croisa ses mains sur la table et exposa :
— Il en existe plusieurs… Mais ce sont les IRM qui vont nous dire quelles méthodes nous allons employer. Nous avons déjà procédé à certains examens mais ils n'étaient pas assez poussés pour déterminer la localisation exact de la tumeur.
— Est-ce qu'elle doit obligatoirement passer par la chimio ?
— Non pas obligatoirement. Cela dépend si la tumeur est bénigne ou non. Par contre, si la tumeur possède des cellules cancéreuses alors là, le traitement sera plus agressif... Et cela risque d'être douloureux...
Il jeta un regard désolé à Gillian qui jusqu'à la était restée silencieuse avec les yeux poser dans le vide.
— Il est possible qu'après avoir localisé la tumeur nous pratiquions une biopsie afin de voir quel traitement nous allons utiliser.
D'un regard en biais, Cal sut que Gillian avait de plus en plus de mal à entendre tous ses termes médicaux. Il pris sa main et la caressa doucement avec son pouce pour la rassurer.
— Il faut espérer qu'elle se trouve dans un endroit accessible du cerveau afin d'en retirer le maximum. Il est aussi possible que même après avoir retiré la tumeur, il faudra faire de la chimio pour être sûr d'irradier le moindre résidu pouvant être encore présent après l'intervention et…
Après ça, les mots étaient devenus des chuchotements presque inaudibles. Gillian se sentit comme portée ailleurs, comme si tout n'était plus que silence, comme si cela n'avait plus d'importance…

Au même instant, à un autre étage de l'hôpital, un homme, aux cheveux grisonnant qui boitait avec une canne, entreprit une entrée fracassante en jetant rageusement son sac à dos sur la table au centre de la pièce. C'était Gregory House. L'un des plus grand diagnosticien du pays mais aussi l'un des plus exécrables. Son génie pour résoudre les problèmes médicaux humains était en totale paradoxe avec celui de pouvoir comprendre leurs émotions. Autour de la table, un autre homme aux cheveux dégarnis feuilletant un dossier médical, persiffla:
— Mauvaise journée ?
— Un abruti avec sa porche s'est garé sur la place handicapé !
— Oh pauvre de vous... Vous avez dû boiter plus longtemps...
— Taisez-vous Tobs, ragea House, ou je vous jure que la prochaine fois que je vous vois traverser la rue je vous écrase avec ma moto.
C'est alors qu'un homme noir nommé Foreman, grand médecin et habitué aux sautes d'humeurs de son patron, pris la parole avec un dossier en main:
— Notre patient, est une femme de 35 ans. Elle possède tous les symptômes d'un cancer. Le problème, c'est que les IRM nous ne permettent pas de le localiser.
— Hey ! C'est quoi ce cas ! Je croyais que j'avais arrêté de jouer les baby-sitter le jour où Foreman s'est mit à me défier !
— Personne ne s'occupe de ce cas, répondit Tobs blasé.
— Et Wilson ?! C'est pas lui le cancérologue de ces dames!
— Il ne peut pas prendre ce cas, dit Foreman pour reprendre sur le dossier : — Peut-être que ce n'est pas un cancer ?
Tout d'un coup, Hadley, une jeune femme aux cheveux châtain, déclara avec surprise :
— Quoi ? Elle en aurait tous les symptômes et ça serait autres choses ?

House sembla être en pleine réflexion puis demanda:
— Attendez, comment ça Wilson ne peut pas prendre ce cas ?
— Un Lupus ? proposa Tobs.
— Il a dit qu'il nous donnait ce cas, car il n'arrivait pas à le résoudre, expliqua Foreman pour House.
— Ce n'est pas le genre de Wilson... À moins qu'il me donne ce cas pour m'éloigner de lui…
— Ça pourrait expliquer les maux de tête, la fatigue et les problèmes respiratoire, poursuit Foreman.
— C'est pas un peu tordu ? s'offusqua Tobs par le raisonnement de son patron.
— Pourquoi ferait-il ça ?
— C'est une bonne question Watson, l'appuya House, en tournant sa canne entre ses mains comme pour maitriser sa réflexion.
— Ce n'est pas plus tordu que le blond qui m'a fait un tour de magie dans les couloirs de l'hôpital…, siffla Hadley en prenant des notes sur une feuille.
— J'ai aussi remarqué des éruptions cutanée sur son nez, ajouta Tobs au froncement sourcils de son patron.
— Répétez ce que vous venez de dire !
— J'ai dit que j'avais aussi remarqué...
— Non pas vous ! Numéros 13 ! ordonna le médecin, en pointant sa canne sur la femme aux cheveux châtain.
— Heu bah…
— Vous venez de parler d'un blond qui fait des tours de magie !
— Oui, je venais de sortir de l'ascenseur du 3 ème étage lorsqu'il m'a toute suite accosté en déclarant qu'il pouvait lire dans mon esprit. Enfin, je n'ai pas trop compris…
— Comment était-il habillé ?! exigea House avec autorité.
— Je… Il portait un costume trois pièces couleur gris avec un veston… Mais pourquoi est-ce que vous me demandez ça?
House ne répondit pas et se détourna de son équipe pour sortir rapidement de la pièce. Ahuri par son comportement, Tobs s'exclama fortement:
— Et pour la patiente ?!
— Faites des analyses pour un Lupus ! cria le médecin dans le couloir.
— Je sens que cette journée va être des plus merveilleuses…, soupira Tobs désespéré. Ses collègues se levèrent et rassemblèrent leurs affaires pour débuter la résolution de leur nouveau cas.
Quelques pas et un ascenseur plus tard, House arriva dans le couloir du troisième étage et s'est totalement surpris qu'il tomba sur un blond, assit sur un fauteuil, à gober des bonbons en les jetant un par un en l'air. Il s'avança jusqu'à lui et s'exclama:
— Patrick ?!
À son prénom, le mentaliste bondit de sa chaise et bafouilla: — Oh ! Greg ! Alors la forme ?! Tiens maintenant que tu es là ! Tu va peut-être m'expliquer pourquoi tu ne m'as pas invité au Monster Trucks avec Tony et Cal ! Non parce que je comprends le fait que j'habite de l'autre côté du pays comme dit Cal mais ce n'est pas une raison pour…
— Patrick ! Qu'est-ce que tu fiches ici ?!
— Et bien quoi ? Je n'ai pas le droit de faire 8H de vol pour voir un de mes meilleurs amis !
— De un si tu voulais vraiment me voir tu serais monter à mon bureau et pas au service des condamnés !
— Oui enfin condamnés…, marmonna t-il pour lui-même.
— De deux pourquoi tu gardes la porte de bureau de Wilson comme un chien de garde ?!
— Premièrement, je ne garde pas la porte de James comme un chien de garde… Si je suis là c'est parce que... J'attends qu'il ait fini sa consultation avec sa grand-mère de 80 ans pour lui parler d'une sortie qu'on devait faire tous les deux !
— Une sortie ? répéta House pas convaincu. Jane arbora un grand sourire et dit avec conviction:
— Oui ! C'est ça, une sortie... On doit aller faire du squash ensemble !
— Patrick.
— Oui ?
— Et de trois tu ne sais pas mentir…, termina le médecin à la canne en s'approchant de la porte de l'oncologue. Le mentaliste se précipita contre celle-ci pour barrer la route à son ami.
— Pousse toi Patrick, ordonna sérieusement House.
— Pourquoi ? J'aime bien être ici.
— Si tu ne te pousses pas dans les deux secondes qui suivent, crois moi que tu ne te poseras plus la question de qu'est-ce que ça fais de se faire frapper par une canne dans les tibias.
— Hmm… Je ne me suis jamais posée cette question mais ça doit être très douloureux !
House soupira et força le blond à se déplacer sur le côté. Le champs libre, il ouvrit la porte et s'exclama :
— Je ne savais pas que t'avais besoin d'un blond pour protéger tes petits secr...

Le médecin s'arrêta de parler lorsqu'il tomba sur Cal et Gillian assis sur une chaise s'enlaçant tendrement. Il remarqua que celle-ci pleurait contre lui pendant qu'il soufflait des mots réconfortant à son oreille. Furieux par son incivilité, Wilson vociféra: — House ! Qu'est-ce que tu fais là ?!
Perturbé, l'homme à la canne s'exclama en désignant ses deux amis enlacés :
— Je peux poser la même question pour eux !
Jana entra et s'excusa : — Désolé ! Il a peut-être une jambe en moins mais niveau biceps il est blindé !
— House sors d'ici s'il te plait, demanda James d'un ton plus calme.
— Pas temps qu'on ne m'expliquera pas ce qu'il se passe ! réfuta le médecin perturbé.
— House !
— Non c'est bon James…, dit Gillian, d'une voix un peu tremblante. De toute façon il l'aurait sut avant la fin de la journée...
— Alors ?! réclama House, en dissimulant son inquiétude derrière un masque d'impatience de connaître la vérité.
— J'ai… J'ai une tumeur au cerveau…, avoua t-elle.
House se figea. Il assimila la nouvelle, baissa son regard au sol et demanda:
— Elle est bénigne?
— On ne sait pas encore…, dit Wilson. On doit d'abord faire des analyses cette après midi.
House acquiesça et interrogea Gillian à nouveau:
— Tu le sais depuis quand ?
— Trois semaines…, répondit-elle, en croisant ses bras contre son corps. House resta silencieux et comprit à la mâchoire serrée à l'extrême de Cal, qu'il ne devait pas être le seul à ne pas avoir été mis au courant. James désira détendre l'ambiance et proposa :
— Écoutez, je propose qu'on aille manger à la cafétéria puis on fera l'IRM. Ça vous va?

Les deux experts en mensonge acquiescèrent en silence alors que Patrick déclara :
— Argh j'espère que le menu du jour c'est steak frite... parce que les bonbons ça ne tient pas du tout au ventre...

Ses amis jetèrent lui des regards de désapprobation.
— Ben quoi ? Essayer de tenir une journée en mangeant que des m&m's et après on verra !
Le groupe soupira et descendit à la salle de restauration de l'hôpital.


À SUIVRE...

CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 18
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