CHAPITRE 6 : FAIRE UN CHOIX
Après l'altercation de ce matin, Booth proposa à Patrick et Gillian de venir à son domicile. Les deux amis acceptèrent l'invitation et s'étaient retrouvés tous les trois dans son salon en compagnie de Temperance. Celle-ci servit du thé à chacun des ses invités en les questionnant :
— Et il est où maintenant ?
— Je ne sais pas…, soupira Gillian. D'un geste tendre, Seeley posa une main sur le genoux de la jeune femme pour la réconforter: — Ne t'inquiète pas Gill… Tu connais Cal… Il va revenir, il est toujours revenu.
Elle effaça d'une seule main une larme solitaire lorsque Brennan lui tendit, avec un petit sourire, une tasse remplie du liquide chaud. Un maigre réconfort pour éponger la tristesse qui s'était emparée de son coeur. Elle accepta tout de même le récipient et remercia l'hôtesse de sa délicatesse en la gratifiant d'un sourire. Une fois le service effectué, l'anthropologiste s'installa auprès de son amie fixant, comme hypnotisée, le fond de sa tasse fumante.
— Et ça va depuis hier ? demanda Bones avec une inquiétude dans la voix.
— Ça va... C'est la deuxième fois que ça m'arrive…
Un sombre aveu qui rendit Gillian un peu mal à l'aise. Repérant sa gêne, Temperance prit une des mains de la psychologue pour lui signifier d'un ton doux:
— Gillian… Tu aurais dû nous le dire, tu n'as pas à traverser ça toute seule…
— Je sais... C'est juste que... j'avais besoin de temps...
— Maintenant qu'on le sait, on va tous t'aider, affirma Booth. — On est comme une famille. On se doit de s'entraider quand l'un de ses membres a un problème. N'est-ce pas Patrick?
Dans son fauteuil, Jane semblait déconnecté de la réalité. Le regard posé dans le vide, il n'avait pas prononcé le moindre mot depuis le début de la conversation. Personne ne se doutait de ce qu'il pouvait se passer dans sa tête.
— Patrick ? réitéra l'agent du FBI, sans réaction de sa part.
Le mentaliste releva subitement sa tête et cafouilla:
— Hin ? Heu... Oui bien sûr ! Enfin... Je veux dire, oui on sera là !
— Tu as commencé des traitements ? continua de l'interroger l'anthropologiste.
— Non mais... j'ai appelé James, je vais aller le voir… Il m'a dit qu'on devait faire des examens.
James Wilson était un médecin spécialisé en cancérologie. Un homme simple et prévenant. Gillian et lui s'était toujours entendus sur la manière d'aborder leurs patients. Sa réputation n'était plus à faire, ni d'ailleurs sa foi en l'humanité, exceptée celle envers son ami Gregory House. Les deux hommes étaient comme chien et chat, mais pourtant leur amitié s'en portait toujours au mieux.
— Tu ne préfères pas aller voir un médecin d'ici ? Cela t'éviterais de te déplacer, riposta gentiment Seeley.
— Non, je préfère que cela soit avec James... Je le connais et je sais comment il est avec ses patients...
— Quand vas-tu le voir ?
— Je devais partir demain pour le New-Jersey, mais avec ce qu'il se passe avec Cal… Je ne sais pas s'il…
— Tu veux que quelqu'un t'accompagne ? Je peux venir avec toi ! se proposa Bones. — Mon équipe peut très bien se débrouiller sans moi. Enfin, ils ne terminerons pas l'enquête en temps voulu, mais ils peuvent très bien se passer de ma personne pour quelques jours.
— Non c'est gentil Temp' mais je ne veux pas être un poids pour vous... Vous avez vos vies et vos problèmes, vous n'avez pas à subir les conséquences...
— Arrête Gillian ! l'interrompit Booth. — Je te l'ai déjà dit, on est une famille ! L'un d'entre nous va t'accompagner et c'est non négociable.
— C'est gentil mais…
Gillian s'apprêtait à encore refuser l'offre de son ami, lorsque Patrick pris le relais pour attester:
— Je vais t'accompagner.
— Patrick…
— Tu ne peux pas refuser ! Et si tu tentes de le faire, je te mets sous hypnose !
Le mentaliste ponctua sa réplique par une gorgée de son thé. Sans doute une manière à lui de sceller l'engagement qu'il venait de prendre. Gillian émit un léger rire avant de finalement se résigner:
— C'est d'accord, on partira demain matin... J'aurais aimé que Cal vienne avec moi…
— Tu devrais lui téléphoner, signala Booth. — Dis lui de t'accompagner, il ne refusera pas!
— Je crois qu'il ne veux pas vraiment me voir ou même m'entendre pour le moment...
— Booth à raison, appelle-le, renchérit Bones.
— Je vais essayer, mais ça m'étonnerais qu'il me réponde.
— S'il ne le fait pas, je l'hypnotiserais lui aussi ! répliqua Jane, en retenant en suspend sa tasse du bout des doigts avec un clin d'oeil malicieux. Gillian gloussa alors qu'un cri de bébé s'échappa dans toute la maison.
— C'est Christine, elle a dû se réveiller, signala Temperance en se levant du canapé.
— Je peux venir avec toi ? désira jovialement Gillian. — Ça fait plus d'un mois que je ne l'ai pas vu !
— Bien sûr, viens !
Les deux femmes s'éclipsèrent à l'étage, voir la petite fille en pleure, en abandonnant les deux hommes dans le salon. Un silence se propagea dans la pièce après leur départ. Seeley joignit ses mains, comme pour un début de prière, et demanda:
— Tu crois qu'il va venir ?
Jane reposa avec lenteur sa tasse sur la table basse pour répondre presque lasse:
— Je ne sais pas…
— Il faut qu'il vienne, il ne peut pas la laisser traverser ça toute seule…
— Mmh…
Le mentaliste se leva, plaça ses mains dans les poches de sa veste de costume, et commença à faire quelques pas sans idée précise. L'agent du FBI l'observa puis soupira une nouvelle fois.
La nuit était tombée sur la ville de Washington. Gillian, bien trop fatiguée pour rentrer chez elle, était restée chez ses amis après leur invitation irréfutable. Bones se proposa même de retourner chez la psychologue afin de récupérer quelques unes de ses affaires pour le séjour qu'il l'attendait. La chambre d'amie, qu'il lui avait été offerte, était spacieuse et chaleureuse. Quelques souvenirs des voyages de l'anthropologiste décoraient les murs et les tables de chevets. Gillian pris un cadre photo de la jeune femme, posant à côté d'un squelette d'une tribu indigène, et songea amusée qu'il ne fallait pas avoir peur des maisons hantés pour dormir ici. Une passion historique et excursionniste que Temperance partageait avec Cal. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres en repensant aux longues discussions et débats anthropologique entre ses deux amis. Tous ses moments qu'elle pourrait perdre, c'était ça qu'il lui faisait le plus peur. Elle reposa l'objet et se plaça devant une fenêtre pour contempler le ciel étoilé. C'est à ce moment là qu'elle prit, pour la troisième fois de la soirée, son téléphone portable pour composer le même numéro. Deux tonalités plus tard, s'est attristée qu'elle tomba encore une fois sur le répondeur de son interlocuteur. Désirant cette fois-ci laisser un message, c'est avec une voix quelque peu tremblante qu'elle déclara: — Cal… C'est encore Gillian, écoute je sais que tu m'en veux de ne t'avoir rien dit… mais je t'en pris, il faut qu'on se voit... Au moins pour discuter… Elle fit une pause pour tenter de reprendre le contrôle de sa voix puis continua: — Demain, je vais prendre l'avion pour aller à Philadelphie. Je vais voir James dans le New-Jersey... Patrick vient avec moi, si tu veux nous accompagner l'avion part à 8H30 à l'aéroport international de Washington-Dulles. Appelle moi Cal… S'il te plait… j'ai besoin de toi…
Un battement après, elle raccrocha affligée, en se laissant à nouveau aller dans le silence de la nuit. Sans qu'elle ne s'en aperçoit, Seeley referma avec précaution la porte derrière laquelle il s'était caché pour écouter la triste conversation. Il avait lâché un long soupir puis rejoignit son ami et sa famille au rez-de chaussé.
Du côté de Cal, celui-ci s'enfilait tristement bière sur bière sur le canapé de son salon en se répétant, comment avait t-elle pût lui faire ça... Comment avait-elle osé lui cacher une chose aussi importante ?! À lui, son meilleur ami ! Il ne comptait pas à ses yeux ! C'était ça, il n'était qu'un collègue parmi d'autre !
La colère le ravageant, il projeta furieusement, contre le mur, une bouteille de bière à moitié vide. Dépassé, il prit sa tête entre ses mains alors que son répondeur s'activa pour la quatrième fois de la journée. Il était hors de question qu'il réponde. Il ne pouvait pas, c'était plus fort que lui. Il pensa encore entendre la voix de son amie, mais s'est surpris qu'il reconnu celle d'une voix masculine:
— Cal, c'est Seeley. Je ne serai pas aussi conciliant que l'était Gill'. Je vais te dire exactement les choix que tu as. Soit tu laisses Gillian, une de tes meilleures amies, pour ne pas dire autre chose, se débrouiller seule à traverser cette épreuve. Bien qu'on sera tous là pour la soutenir, tu sais autant que moi que le lien que vous avez sera toujours plus fort que celui que nous entretenons avec elle. Ou soit tu vas là bas, avec elle, pour l'aider à se battre contre ça, tout en oubliant le fait qu'elle t'ait menti. Tu t'es toujours considéré comme son meilleur ami… Et bien agis en tant que tel, et pars avec elle ! Elle a besoin de toi, c'est toi qui as les cartes en mains, mais dis toi que ton choix aura des conséquences et pas seulement que sur ta vie… Tu sais ce qu'il te reste à faire.
Le message vocal terminé, la voix de l'agent du FBI se remplaça par le bip sonore du répondeur. Cal ferma ses yeux de toutes ses forces puis se recroquevilla un peu plus sur lui-même alors qu'un silence de mort se répandit dans la pièce.
À SUIVRE...
— Et il est où maintenant ?
— Je ne sais pas…, soupira Gillian. D'un geste tendre, Seeley posa une main sur le genoux de la jeune femme pour la réconforter: — Ne t'inquiète pas Gill… Tu connais Cal… Il va revenir, il est toujours revenu.
Elle effaça d'une seule main une larme solitaire lorsque Brennan lui tendit, avec un petit sourire, une tasse remplie du liquide chaud. Un maigre réconfort pour éponger la tristesse qui s'était emparée de son coeur. Elle accepta tout de même le récipient et remercia l'hôtesse de sa délicatesse en la gratifiant d'un sourire. Une fois le service effectué, l'anthropologiste s'installa auprès de son amie fixant, comme hypnotisée, le fond de sa tasse fumante.
— Et ça va depuis hier ? demanda Bones avec une inquiétude dans la voix.
— Ça va... C'est la deuxième fois que ça m'arrive…
Un sombre aveu qui rendit Gillian un peu mal à l'aise. Repérant sa gêne, Temperance prit une des mains de la psychologue pour lui signifier d'un ton doux:
— Gillian… Tu aurais dû nous le dire, tu n'as pas à traverser ça toute seule…
— Je sais... C'est juste que... j'avais besoin de temps...
— Maintenant qu'on le sait, on va tous t'aider, affirma Booth. — On est comme une famille. On se doit de s'entraider quand l'un de ses membres a un problème. N'est-ce pas Patrick?
Dans son fauteuil, Jane semblait déconnecté de la réalité. Le regard posé dans le vide, il n'avait pas prononcé le moindre mot depuis le début de la conversation. Personne ne se doutait de ce qu'il pouvait se passer dans sa tête.
— Patrick ? réitéra l'agent du FBI, sans réaction de sa part.
Le mentaliste releva subitement sa tête et cafouilla:
— Hin ? Heu... Oui bien sûr ! Enfin... Je veux dire, oui on sera là !
— Tu as commencé des traitements ? continua de l'interroger l'anthropologiste.
— Non mais... j'ai appelé James, je vais aller le voir… Il m'a dit qu'on devait faire des examens.
James Wilson était un médecin spécialisé en cancérologie. Un homme simple et prévenant. Gillian et lui s'était toujours entendus sur la manière d'aborder leurs patients. Sa réputation n'était plus à faire, ni d'ailleurs sa foi en l'humanité, exceptée celle envers son ami Gregory House. Les deux hommes étaient comme chien et chat, mais pourtant leur amitié s'en portait toujours au mieux.
— Tu ne préfères pas aller voir un médecin d'ici ? Cela t'éviterais de te déplacer, riposta gentiment Seeley.
— Non, je préfère que cela soit avec James... Je le connais et je sais comment il est avec ses patients...
— Quand vas-tu le voir ?
— Je devais partir demain pour le New-Jersey, mais avec ce qu'il se passe avec Cal… Je ne sais pas s'il…
— Tu veux que quelqu'un t'accompagne ? Je peux venir avec toi ! se proposa Bones. — Mon équipe peut très bien se débrouiller sans moi. Enfin, ils ne terminerons pas l'enquête en temps voulu, mais ils peuvent très bien se passer de ma personne pour quelques jours.
— Non c'est gentil Temp' mais je ne veux pas être un poids pour vous... Vous avez vos vies et vos problèmes, vous n'avez pas à subir les conséquences...
— Arrête Gillian ! l'interrompit Booth. — Je te l'ai déjà dit, on est une famille ! L'un d'entre nous va t'accompagner et c'est non négociable.
— C'est gentil mais…
Gillian s'apprêtait à encore refuser l'offre de son ami, lorsque Patrick pris le relais pour attester:
— Je vais t'accompagner.
— Patrick…
— Tu ne peux pas refuser ! Et si tu tentes de le faire, je te mets sous hypnose !
Le mentaliste ponctua sa réplique par une gorgée de son thé. Sans doute une manière à lui de sceller l'engagement qu'il venait de prendre. Gillian émit un léger rire avant de finalement se résigner:
— C'est d'accord, on partira demain matin... J'aurais aimé que Cal vienne avec moi…
— Tu devrais lui téléphoner, signala Booth. — Dis lui de t'accompagner, il ne refusera pas!
— Je crois qu'il ne veux pas vraiment me voir ou même m'entendre pour le moment...
— Booth à raison, appelle-le, renchérit Bones.
— Je vais essayer, mais ça m'étonnerais qu'il me réponde.
— S'il ne le fait pas, je l'hypnotiserais lui aussi ! répliqua Jane, en retenant en suspend sa tasse du bout des doigts avec un clin d'oeil malicieux. Gillian gloussa alors qu'un cri de bébé s'échappa dans toute la maison.
— C'est Christine, elle a dû se réveiller, signala Temperance en se levant du canapé.
— Je peux venir avec toi ? désira jovialement Gillian. — Ça fait plus d'un mois que je ne l'ai pas vu !
— Bien sûr, viens !
Les deux femmes s'éclipsèrent à l'étage, voir la petite fille en pleure, en abandonnant les deux hommes dans le salon. Un silence se propagea dans la pièce après leur départ. Seeley joignit ses mains, comme pour un début de prière, et demanda:
— Tu crois qu'il va venir ?
Jane reposa avec lenteur sa tasse sur la table basse pour répondre presque lasse:
— Je ne sais pas…
— Il faut qu'il vienne, il ne peut pas la laisser traverser ça toute seule…
— Mmh…
Le mentaliste se leva, plaça ses mains dans les poches de sa veste de costume, et commença à faire quelques pas sans idée précise. L'agent du FBI l'observa puis soupira une nouvelle fois.
La nuit était tombée sur la ville de Washington. Gillian, bien trop fatiguée pour rentrer chez elle, était restée chez ses amis après leur invitation irréfutable. Bones se proposa même de retourner chez la psychologue afin de récupérer quelques unes de ses affaires pour le séjour qu'il l'attendait. La chambre d'amie, qu'il lui avait été offerte, était spacieuse et chaleureuse. Quelques souvenirs des voyages de l'anthropologiste décoraient les murs et les tables de chevets. Gillian pris un cadre photo de la jeune femme, posant à côté d'un squelette d'une tribu indigène, et songea amusée qu'il ne fallait pas avoir peur des maisons hantés pour dormir ici. Une passion historique et excursionniste que Temperance partageait avec Cal. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres en repensant aux longues discussions et débats anthropologique entre ses deux amis. Tous ses moments qu'elle pourrait perdre, c'était ça qu'il lui faisait le plus peur. Elle reposa l'objet et se plaça devant une fenêtre pour contempler le ciel étoilé. C'est à ce moment là qu'elle prit, pour la troisième fois de la soirée, son téléphone portable pour composer le même numéro. Deux tonalités plus tard, s'est attristée qu'elle tomba encore une fois sur le répondeur de son interlocuteur. Désirant cette fois-ci laisser un message, c'est avec une voix quelque peu tremblante qu'elle déclara: — Cal… C'est encore Gillian, écoute je sais que tu m'en veux de ne t'avoir rien dit… mais je t'en pris, il faut qu'on se voit... Au moins pour discuter… Elle fit une pause pour tenter de reprendre le contrôle de sa voix puis continua: — Demain, je vais prendre l'avion pour aller à Philadelphie. Je vais voir James dans le New-Jersey... Patrick vient avec moi, si tu veux nous accompagner l'avion part à 8H30 à l'aéroport international de Washington-Dulles. Appelle moi Cal… S'il te plait… j'ai besoin de toi…
Un battement après, elle raccrocha affligée, en se laissant à nouveau aller dans le silence de la nuit. Sans qu'elle ne s'en aperçoit, Seeley referma avec précaution la porte derrière laquelle il s'était caché pour écouter la triste conversation. Il avait lâché un long soupir puis rejoignit son ami et sa famille au rez-de chaussé.
Du côté de Cal, celui-ci s'enfilait tristement bière sur bière sur le canapé de son salon en se répétant, comment avait t-elle pût lui faire ça... Comment avait-elle osé lui cacher une chose aussi importante ?! À lui, son meilleur ami ! Il ne comptait pas à ses yeux ! C'était ça, il n'était qu'un collègue parmi d'autre !
La colère le ravageant, il projeta furieusement, contre le mur, une bouteille de bière à moitié vide. Dépassé, il prit sa tête entre ses mains alors que son répondeur s'activa pour la quatrième fois de la journée. Il était hors de question qu'il réponde. Il ne pouvait pas, c'était plus fort que lui. Il pensa encore entendre la voix de son amie, mais s'est surpris qu'il reconnu celle d'une voix masculine:
— Cal, c'est Seeley. Je ne serai pas aussi conciliant que l'était Gill'. Je vais te dire exactement les choix que tu as. Soit tu laisses Gillian, une de tes meilleures amies, pour ne pas dire autre chose, se débrouiller seule à traverser cette épreuve. Bien qu'on sera tous là pour la soutenir, tu sais autant que moi que le lien que vous avez sera toujours plus fort que celui que nous entretenons avec elle. Ou soit tu vas là bas, avec elle, pour l'aider à se battre contre ça, tout en oubliant le fait qu'elle t'ait menti. Tu t'es toujours considéré comme son meilleur ami… Et bien agis en tant que tel, et pars avec elle ! Elle a besoin de toi, c'est toi qui as les cartes en mains, mais dis toi que ton choix aura des conséquences et pas seulement que sur ta vie… Tu sais ce qu'il te reste à faire.
Le message vocal terminé, la voix de l'agent du FBI se remplaça par le bip sonore du répondeur. Cal ferma ses yeux de toutes ses forces puis se recroquevilla un peu plus sur lui-même alors qu'un silence de mort se répandit dans la pièce.
À SUIVRE...