CHAPITRE 23 : LA VIE CONTINUE
Un an plus tard…
Au Lightman Group la vie avait repris son cours. Dans son bureau Gillian triait des dossiers en étant constamment importuné par les demandes de Cal. Rien ne semblait avoir changé ou presque…
— Rhoo mais Gill…, la supplia t-il avec un regard de chien de battu.
— Pour la centième fois Cal… Non !
— Mais je te promets qu'on reportera ce diner avec ta mère…
— Je te connais par coeur Cal, tu ne vas pas le faire ! Et puis, ta raison n'est pas assez valable pour que j'annule le restaurant avec maman.
— Bien sûr que si ça l'est !
— Aller voir un spectacle de Monster Truck avec Patrick et les autres n'est pas une bonne raison…, soupira t-elle, en poussant légèrement son compagnon sur le côté afin de récupérer un dossier sur une étagère derrière lui. Cal ne s'avoua pas vaincu et continua sa plaidoirie avec des gestes de ses mains:
— Mais honey, c'est le dernier jour qu'il passe à la capital ! Après ça, il ne recommencera que dans 6 mois!
— Et ben programme le dans 6 mois ! rétorqua t-elle avec un grand sourire.
— Ha-ha très drôle...
— J'ai récupéré ton humour mon chéri ! dit-elle souriante, en feuilletant un dossier entre ses mains.
D'une petite moue de sa bouche, Cal désespéra de ne pas pouvoir changer d'avis sa compagne lorsqu'un éclair de génie lui traversa l'esprit. Concentrée dans la lecture de son document, Gillian n'aperçut pas l'expert en mensonge se placer lentement derrière elle pour embrasser tendrement son cou.
— Caaal…, dit-elle de manière réprobatrice. — Arrête ça, ça ne marchera pas...
— Faire quoi ? demanda t-il, d'un ton faussement innocent en continuant sa petite torture.
— C'est pas vrai… Elle leva ses yeux au ciel et retourna face à son compagnon qui avait un grand sourire idiot placardé sur son visage.
— Tu sais que tu n'es pas pos…
Cal l'empêcha de prononcer un mot de plus en capturant sauvagement ses lèvres. Il la prit dans ses bras et la renversa en arrière afin d'y approfondir le baiser. L'échange endiablé dura pendant de longue secondes jusqu'à ce que Cal décida lui même d'y mettre un terme. Leur respiration saccadé, Gillian s'exclama:
— Whaa ! Tu… whaa !
— Moui je sais ! dit-il tout sourire. — Alors ?
Gillian sembla réfléchir quelques instant puis elle ne savait pas si c'était ses yeux verts qui la fixait de manière intense ou le baiser qu'elle venait d'avoir mais elle déclara: — Ok…
— Super ! s'écria Cal, en la redressant pour lui offrir un baiser plus court.
— Ok ! Maiiis…, l'arrêta t-elle avec son index en l'air.
— Rhoo je sens que je ne vais pas aimer ce mais…, fit-il en plissant ses yeux d'appréhension.
— Mais au lieu d'avoir juste un dîner tu passeras toute une journée avec elle et moi!
— Quoi ?! s'offusqua t-il, pétrifié par cette idée diabolique.
— C'est ça ou tu viens au restaurant aujourd'hui !
Elle croisa ses bras contre son corps pour lui signifier qu'elle ne ferait plus aucune concession. Cal grommela des choses incompréhensible mais la psychologue pu distinguer quelques mots tels que: sorcière, noisette, hôpital, la paix… Il roula des yeux et accepta sans grande motivation:
— Ok… Je veux bien passer toute une journée avec ta mère…
— Et bah voilà ! s'exclama Gillian victorieuse devant l'air bougon de son compagnon. C'était lui ou il se faisait toujours avoir ?
Cal se détourna de la psychologue pour quitter la pièce, mais celle-ci l'arrêta en le retenant par le bras:
— Mais la soirée je la passerais qu'avec toi…
Le ton mystérieux que venait d'employé sa compagne, créa un effet sans nom dans le corps de l'expert en mensonge.
— Je crois que ce rendez-vous là je ne le manquerais pour rien au monde…, affirma t-il avec séduction. Il capta le pincement de lèvres de sa belle et demanda: — Et il commencera à quel l'heure ce rendez-vous du soir ?
— Hmm…Vers 22H30 probablement, répondit-elle en plongeant son regard dans celui dilaté de son compagnon. — Tu sais quand cela va commencer mais tu ne sais pas quand cela va finir, termina t-elle suavement.
Surpris par les propos de sa conjointe, il resta bouche-bée puis clama avec un grand sourire: — J'ai hâte !
Gillian ria alors qu'il l'embrassa une nouvelle fois tendrement. Jamais ils n'auraient pu penser être aussi heureux. Le couple se sépara à contre coeur quand une voix masculine bien connue des deux experts en mensonge raisonna dans le couloir: — Hey ! Cal !
L'expert en mensonge se rendit dans le couloir et rencontra Jane qui l'attendait en s'amusant à lancer un ballon de foot entre ses mains.
— Patrick ? Tu ne devais pas m'appeler quand tu devais arriver à l'aéroport ?
— Oh je voulais pas te déranger… alors j'ai hypnotisé quelqu'un pour qu'il m'emmène !
— Hey ?! Mais c'est mon ballon ça ! dit-il en désignant l'objet.
— Hmm… Possible ! Vu que tu étais trop occupé avec Gill' je me suis dit que j'allais m'occuper dans ton bureau et j'ai trouvé ça ! répondit-il en continuant de jongler avec le ballon.
— T'es allé dans mon bureau ?! Rend moi mon ballon tout de suite ! ordonna t-il faussement furieux.
— Si tu le veux...Viens le chercher !
Jane posa le ballon au sol pour le mettre sous son pied et jeta un regard de défit à l'expert en mensonge. Cal fixa le mentaliste qui arborait un immense sourire puis, ni une ni deux, il fonça sur lui pour tenter de lui reprendre l'objet. Sans tarder, Patrick ria et tira dans la balle pour la projeter un peu plus loin dans le couloir. Les deux hommes s'échangèrent un regard puis coururent comme des fusées jusqu'à l'objet rond. Plus rapide, Cal intercepta le ballon et commença à dribbler le long du couloir alors que Patrick sur ses talons s'écria: — Hey tu triches! Je t'ai vu ! Ta poser ta main sur la balle !
— Nope ! réfuta Cal alors que Jane essayait tant bien mal de lui reprendre le ballon avec son pied.
— Si tu mens !
Soudainement, Cal se figea, regarda son ami et avec un grand sourire, il proclama: — Tout le monde ment!
Après quoi, il donna un grand coup de pied dans la balle qui disparut à l'angle du couloir.
— Buuuut de Lightman ! cria l'expert en mensonge en poursuivant le ballon. Le mentaliste s'empressa de le poursuivre et s'écria: — Non, ce n'est pas du jeu j'étais pas prêt !
— Tu te fais vieux c'est pour ça !
— Quoi ?! Attends tu va voir…!
Pendant que les deux hommes s'amusaient dans les couloirs de l'entreprise, Gillian, qui n'avait rien manqué de la scène depuis sa porte de bureau, leva ses yeux au ciel et soupira : — De vrais gamins…
Elle sourit, retourna dans son bureau puis songea que Patrick avait eu raison... Son soleil couchant avait clos un chapitre des plus terrible de sa vie mais, son soleil levant lui avait offert une seconde chance et lui avait donner la possibilité de vivre les plus beaux jours de sa vie. Elle se demanda même si sans le soutient de ses amis, elle serait encore là à profiter de chaque moment aussi intense de sa vie. Dans cet épreuve, ils avaient sur prouver que leur amitié était infaillible et que même dans les pires moments, ils étaient prêts à tout. C'est à ce moment là qu'elle se remémora une phrase d'un auteur qu'elle avait lu il y a quelques années de cela: "Nous suivons tous des chemins différents dans la vie, mais, peu importe où nous allons, nous apportons partout une petite parcelle de l'autre."
C'était grâce à cette petite parcelle de chacun d'eux qui lui avait permis d'avoir pu traverser cette épreuve difficile au côté de Cal et tous ceux qui l'entourait et l'aimait. Car la question est : Que feriez vous au nom de votre amitié ?
FIN*
Au Lightman Group la vie avait repris son cours. Dans son bureau Gillian triait des dossiers en étant constamment importuné par les demandes de Cal. Rien ne semblait avoir changé ou presque…
— Rhoo mais Gill…, la supplia t-il avec un regard de chien de battu.
— Pour la centième fois Cal… Non !
— Mais je te promets qu'on reportera ce diner avec ta mère…
— Je te connais par coeur Cal, tu ne vas pas le faire ! Et puis, ta raison n'est pas assez valable pour que j'annule le restaurant avec maman.
— Bien sûr que si ça l'est !
— Aller voir un spectacle de Monster Truck avec Patrick et les autres n'est pas une bonne raison…, soupira t-elle, en poussant légèrement son compagnon sur le côté afin de récupérer un dossier sur une étagère derrière lui. Cal ne s'avoua pas vaincu et continua sa plaidoirie avec des gestes de ses mains:
— Mais honey, c'est le dernier jour qu'il passe à la capital ! Après ça, il ne recommencera que dans 6 mois!
— Et ben programme le dans 6 mois ! rétorqua t-elle avec un grand sourire.
— Ha-ha très drôle...
— J'ai récupéré ton humour mon chéri ! dit-elle souriante, en feuilletant un dossier entre ses mains.
D'une petite moue de sa bouche, Cal désespéra de ne pas pouvoir changer d'avis sa compagne lorsqu'un éclair de génie lui traversa l'esprit. Concentrée dans la lecture de son document, Gillian n'aperçut pas l'expert en mensonge se placer lentement derrière elle pour embrasser tendrement son cou.
— Caaal…, dit-elle de manière réprobatrice. — Arrête ça, ça ne marchera pas...
— Faire quoi ? demanda t-il, d'un ton faussement innocent en continuant sa petite torture.
— C'est pas vrai… Elle leva ses yeux au ciel et retourna face à son compagnon qui avait un grand sourire idiot placardé sur son visage.
— Tu sais que tu n'es pas pos…
Cal l'empêcha de prononcer un mot de plus en capturant sauvagement ses lèvres. Il la prit dans ses bras et la renversa en arrière afin d'y approfondir le baiser. L'échange endiablé dura pendant de longue secondes jusqu'à ce que Cal décida lui même d'y mettre un terme. Leur respiration saccadé, Gillian s'exclama:
— Whaa ! Tu… whaa !
— Moui je sais ! dit-il tout sourire. — Alors ?
Gillian sembla réfléchir quelques instant puis elle ne savait pas si c'était ses yeux verts qui la fixait de manière intense ou le baiser qu'elle venait d'avoir mais elle déclara: — Ok…
— Super ! s'écria Cal, en la redressant pour lui offrir un baiser plus court.
— Ok ! Maiiis…, l'arrêta t-elle avec son index en l'air.
— Rhoo je sens que je ne vais pas aimer ce mais…, fit-il en plissant ses yeux d'appréhension.
— Mais au lieu d'avoir juste un dîner tu passeras toute une journée avec elle et moi!
— Quoi ?! s'offusqua t-il, pétrifié par cette idée diabolique.
— C'est ça ou tu viens au restaurant aujourd'hui !
Elle croisa ses bras contre son corps pour lui signifier qu'elle ne ferait plus aucune concession. Cal grommela des choses incompréhensible mais la psychologue pu distinguer quelques mots tels que: sorcière, noisette, hôpital, la paix… Il roula des yeux et accepta sans grande motivation:
— Ok… Je veux bien passer toute une journée avec ta mère…
— Et bah voilà ! s'exclama Gillian victorieuse devant l'air bougon de son compagnon. C'était lui ou il se faisait toujours avoir ?
Cal se détourna de la psychologue pour quitter la pièce, mais celle-ci l'arrêta en le retenant par le bras:
— Mais la soirée je la passerais qu'avec toi…
Le ton mystérieux que venait d'employé sa compagne, créa un effet sans nom dans le corps de l'expert en mensonge.
— Je crois que ce rendez-vous là je ne le manquerais pour rien au monde…, affirma t-il avec séduction. Il capta le pincement de lèvres de sa belle et demanda: — Et il commencera à quel l'heure ce rendez-vous du soir ?
— Hmm…Vers 22H30 probablement, répondit-elle en plongeant son regard dans celui dilaté de son compagnon. — Tu sais quand cela va commencer mais tu ne sais pas quand cela va finir, termina t-elle suavement.
Surpris par les propos de sa conjointe, il resta bouche-bée puis clama avec un grand sourire: — J'ai hâte !
Gillian ria alors qu'il l'embrassa une nouvelle fois tendrement. Jamais ils n'auraient pu penser être aussi heureux. Le couple se sépara à contre coeur quand une voix masculine bien connue des deux experts en mensonge raisonna dans le couloir: — Hey ! Cal !
L'expert en mensonge se rendit dans le couloir et rencontra Jane qui l'attendait en s'amusant à lancer un ballon de foot entre ses mains.
— Patrick ? Tu ne devais pas m'appeler quand tu devais arriver à l'aéroport ?
— Oh je voulais pas te déranger… alors j'ai hypnotisé quelqu'un pour qu'il m'emmène !
— Hey ?! Mais c'est mon ballon ça ! dit-il en désignant l'objet.
— Hmm… Possible ! Vu que tu étais trop occupé avec Gill' je me suis dit que j'allais m'occuper dans ton bureau et j'ai trouvé ça ! répondit-il en continuant de jongler avec le ballon.
— T'es allé dans mon bureau ?! Rend moi mon ballon tout de suite ! ordonna t-il faussement furieux.
— Si tu le veux...Viens le chercher !
Jane posa le ballon au sol pour le mettre sous son pied et jeta un regard de défit à l'expert en mensonge. Cal fixa le mentaliste qui arborait un immense sourire puis, ni une ni deux, il fonça sur lui pour tenter de lui reprendre l'objet. Sans tarder, Patrick ria et tira dans la balle pour la projeter un peu plus loin dans le couloir. Les deux hommes s'échangèrent un regard puis coururent comme des fusées jusqu'à l'objet rond. Plus rapide, Cal intercepta le ballon et commença à dribbler le long du couloir alors que Patrick sur ses talons s'écria: — Hey tu triches! Je t'ai vu ! Ta poser ta main sur la balle !
— Nope ! réfuta Cal alors que Jane essayait tant bien mal de lui reprendre le ballon avec son pied.
— Si tu mens !
Soudainement, Cal se figea, regarda son ami et avec un grand sourire, il proclama: — Tout le monde ment!
Après quoi, il donna un grand coup de pied dans la balle qui disparut à l'angle du couloir.
— Buuuut de Lightman ! cria l'expert en mensonge en poursuivant le ballon. Le mentaliste s'empressa de le poursuivre et s'écria: — Non, ce n'est pas du jeu j'étais pas prêt !
— Tu te fais vieux c'est pour ça !
— Quoi ?! Attends tu va voir…!
Pendant que les deux hommes s'amusaient dans les couloirs de l'entreprise, Gillian, qui n'avait rien manqué de la scène depuis sa porte de bureau, leva ses yeux au ciel et soupira : — De vrais gamins…
Elle sourit, retourna dans son bureau puis songea que Patrick avait eu raison... Son soleil couchant avait clos un chapitre des plus terrible de sa vie mais, son soleil levant lui avait offert une seconde chance et lui avait donner la possibilité de vivre les plus beaux jours de sa vie. Elle se demanda même si sans le soutient de ses amis, elle serait encore là à profiter de chaque moment aussi intense de sa vie. Dans cet épreuve, ils avaient sur prouver que leur amitié était infaillible et que même dans les pires moments, ils étaient prêts à tout. C'est à ce moment là qu'elle se remémora une phrase d'un auteur qu'elle avait lu il y a quelques années de cela: "Nous suivons tous des chemins différents dans la vie, mais, peu importe où nous allons, nous apportons partout une petite parcelle de l'autre."
C'était grâce à cette petite parcelle de chacun d'eux qui lui avait permis d'avoir pu traverser cette épreuve difficile au côté de Cal et tous ceux qui l'entourait et l'aimait. Car la question est : Que feriez vous au nom de votre amitié ?
FIN*