LIGHTMAN5
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TOUT LE MONDE MENT

"La question est : Qu'est-ce que tu es prêt à faire au nom de votre amitié ?"
 On a des choix à faire, peut-on mentir aux personnes qu'on aime et quel en est la limite... 


Genre: Général - Multi-Crossover

CHAPITRE 21 : LE COMBAT


Quatre heures que Derek opérait Gillian. Quatre longues heures que toutes les personnes, venus la soutenir, patientaient dans un silence pesant sur les bancs inconfortables de la salle d'attente. Depuis le début de l'opération, ils avaient réussi à obtenir qu'une seule nouvelle sur le déroulement de celle-ci. Le neurochirurgien avait réussi à atteindre la tumeur sans avoir endommagé les tissus cérébraux. Ce qui était en soit une première victoire. Patrick s'éclipsa quelque instant pour aller se chercher un thé puis une fois revenu, il s'immobilisa à la vue de Cal avec sa tête replié sur lui même et ses deux mains sur le haut de son crâne comme essayant de rassembler toute sa maîtrise de soi pour ne pas craquer face à la pression. Le mentaliste soupira alors que le reste de leurs amis avaient aussi capté la détresse de l'expert en mensonge. Tous savaient qu'ils ne pouvaient rien faire pour lui car même en proposant leur aide celui-ci refuserait tout bonnement et se renfermerait encore plus dans son silence. Dans l'incapacité de le laisser dans cet état, le consultant s'avança vers son ami et dit:
— Ça va aller Cal, elle est entre de bonne main…

Cal ne montra aucun signe d'écoute. C'est alors que Patrick l'interpella une nouvelle fois avec inquiétude:
— Cal ?

L'expert en mensonge se leva brusquement en faisant dériver tous les regards sur sa personne. Sans un mot, il sortit de sa poche une cigarette et un briquet qu'il avait acheté dans la semaine pour des moments comme celui-ci. Il plaça le bâtonnet dans sa bouche et s'apprêta à s'en aller pour le fumer à l'extérieur. Malheureusement, il ne pu faire un pas de plus qu'un homme lui barra la route.
— Laisse moi passer Leroy, demanda Cal d'un ton froid. Gibbs ne l'entendit pas de cette oreille et d'un petit mouvement de tête, il tendit sa main vers lui. Un combat silencieux s'engagea entre les deux hommes. Dinozzo regarda la scène avec un certain engouement et murmura à Booth:
— On dirait une séquence comme dans le film de Sergio Leon "Pour quelques dollars de plus!", Cal avec sa cigarette il imite super bien le manchot interprété par Clint Eswood ! Il prit une voix plus grave et tenta d'imiter le personnage:
— Qu'est-ce qu'on joue amigo ? ... Ta peau !
Seeley tourna lentement sa tête vers Tony et lui jeta un regard interloqué mais celui-ci, toujours subjugué par la scène, ne broncha pas d'un iota.
Cal regarda d'un oeil sombre son ami. Celui-ci nullement effrayé garda sa main tendue dans sa direction. L'expert en mensonge ne souhaitant pas abdiquer, Gibbs décida d'appuyer son regard. C'est seulement quelques secondes plus tard que son adversaire soupira et retira la cigarette de sa bouche pour la mettre dans le creux de la main de l'agent du Ncis. Ce dernier ne le lâcha resta encore immobile comme attendant autre chose. Comprenant le message implicite, Cal soupira et donna son paquet de cigarettes ainsi que son briquet. Gibbs sourit avant de lui silencieusement indiquer de retourner à sa place. L'expert en mensonge crispa sa mâchoire et c'est avec lenteur qu'il reprit sa place initiale. N'ayant rien manqué de la scène digne d'un Western, Tony ria légèrement avant de prendre la même voix que tout à l'heure: — Bravo !
Gibbs jeta un regard réprobateur à l'agent du NCIS qui fit taire l'italien. Un nouveau silence plus tard, Mac Taylor fronça ses sourcils d'interrogation et demanda: — Où est Gregory ?
Tout le monde regarda dans les sens pour apercevoir le médecin à la canne mais celui-ci était introuvable.

Au même moment en salle d'opération, Derek enlevait avec technicité des résidus de tumeur en discutant avec sa patiente éveillée afin d'être sûr qu'à chacun de ses mouvements il n'endommageait aucune partie de son cerveau. Concentré dans sa tâche, Derek demanda:
— Alors ? Avec Cal vous avez décidé d'aller à l'étape supérieure ?
— Je t'avoue que cela fait me fait un peu bizarre de parler de ça alors que tu es en train d'opérer mon cerveau ! répondit Gillian d'une voix rieuse.
— C'est vrai ! Mais vu que vous nous parler jamais de votre relation, pour une fois j'ai trouvé le moyen de te garder sous la main!
— Ah c'est sûr que je ne vais pas pouvoir m'enfuir en courant !
Derek et Lexie sourirent à ce trait d'humour lorsque celui-ci réclama:
— Alors ?
— Tu ne lâcheras jamais hin ?
— Nope ! dit-il en imitant Cal.
— Ok…, accepta Gillian amusée. — Oui, je pense qu'on peut dire qu'on est allé à une étape au dessus… Bien que...
— Bien que?
— Bien que je sois effrayée...
— C'est normal ! C'est le contraire qui m'interpellerais ! Tu sais, l'inconnu dans le début d'une relation, sérieuse j'entends bien, il n'y a pas de plus excitant ! C'est les moments où on apprend encore à découvrir l'autre...
— Je crois que je connais assez bien Cal !
— Tu connais Cal, mais pas Cal…, répliqua t-il de manière mystérieuse.
— Mmh...
— Tu verras tout vas bien se passer, je suis confient ! Cal t'aime comme il n'a jamais aimé une autre femme ! Je le vois encore être un jaloux possessif le jour où on était parti en forêt ! conta t-il rieur. — Et tu sais ce qu'il avait fait ce jour là ?!
Derek n'entendit pas de réponse de sa part et l'interpella:
— Gillian ?
— Dr Shepherd ! Le cardiogramme affiche 57 ! proclama une infirmière à ses côtés.
Le neurochirurgien tourna brusquement son regard sur le cardiogramme en train de s'affoler.
— Merde ! jura Derek. — Il y a un anévrisme ! Aspiration ! exigea t-il à Lexie qui s'empressa de lui donner l'instrument chirurgical demander. Pendant que Shepherd tentait de sauver la vie de Gillian, dans la pièce d'observation la tension était à son comble. Toutes les personnes présentent dans la petite salle en hauteur s'étaient levées d'un seul coup lorsque la machine avait indiqué le rythme cardiaque anarchique de la patiente.
— C'est pas vrai…, souffla Meredith de stupeur.
— Allez Shepherd, dit Owen la mâchoire crispée. — Ne l'abandonne pas…
Les médecins regardèrent impuissants leur collègue faire tout son possible pour rétablir le rythme vitale de la psychologue, lorsqu'une personne déclara derrière:
— Il panique.
Les chirurgiens se retournèrent pour voir House le regard fixé sur le bloc opératoire. Ce dernier se dirigea jusqu'à un boîtier de commande puis à l'aide de sa canne, appuya sur un bouton du microphone afin de l'activer et déclara:
— Derek ! Arrête toi deux secondes !
— J'peux pas vraiment m'arrêter là Greg ! Gillian fait une hémorragie ! scanda énervé Derek.
Le visage impassible, House proclama fortement: — T'es en train de paniquer ! Donc si tu ne veux pas dire à ton meilleur ami que tu as tué la femme de sa vie! Je te conseille de t'arrêter deux secondes !
— Faites ce qu'il vous dit ! déclara Miranda à côté de House surpris de son appui.
Le neurochirurgien continua sa tache puis décida de s'arrêter net dans son activité. Il ferma ses yeux, inspira et expira de manière répétée. Lexie ne lâcha pas le moniteur du regard et clama:
— Dr Shepherd elle est a 20 !
À ce constat critique, il expira une dernière fois, ouvrit subitement ses yeux avec détermination puis continua d'opérer devant les regards très inquiets de ses amis.

Pendant ce temps, Cal tourna en rond comme un lion en cage dans la salle d'attente.
— Cal, calme toi, ça va aller…, dit Seeley pour l'apaiser. Une attention qui produisit l'effet inverse chez l'expert en mensonge qui ragea contre l'agent du FBI:
— Comment tu peux dire ça ! Tu n'y es pas même pas !
Mac comprit que Cal commençait à perdre pied et songea que s'il explosait ici, ils auraient beaucoup de mal à le canaliser. L'agent du CIS se plaça à l'homme furieux et tenta de le tempérer:
— Cal, Seeley n'y est pour rien alors calme toi ! Ok ?
Horatio tourna sa tête en direction de Booth et souffla: — La seule personne qui pourrait la calmer c'est sa fille…
— Mmh mais elle restée à Washi…
— Papa ! s'exclama une voix féminine. Cal pivota sur lui-même et découvrit sa fille courant dans sa direction. Il la réceptionna et la serra fortement dans ses bras. Il avait plus que jamais besoin de son contact.
— Je veux un million de dollar ! proclama Tony avec sérieux en guettant la porte principale sans rien voir venir. Ziva et Mcgee regardèrent avec des yeux ronds l'italien qui dit avec déception:
— Ah bah cela ne doit marcher qu'une seule fois…
Dans les bras de sa fille, Cal l'interrogea:
— Ma puce mais qu'est-ce que tu fais ici ?
— Quand j'ai dis à maman ce qu'il se passait, elle m'a dit que je pourrais venir pour le jour de l'opération, dit l'adolescente. Cal se sépara légèrement de sa fille pour jeter un regard par dessus son épaule et voir son ex-femme arborant un léger sourire:
— Gillian a besoin de tout le monde n'est-ce pas ?
— Merci…, dit-il, alors que sa fille ne voulait pas le lâcher.
— Ouh je crois que c'est la première fois que tu me remercie !
— Ouais bah ne t'y habitues pas trop ! répliqua t-il pour faire retomber la pression.
— Chasser le naturel et il revient au galop, soupira l'avocate en roulant des yeux.
Tout d'un coup, Owen apparut et interpella Cal. Ce dernier aperçut l'air défait du chirurgien et imagina le pire.
— Owen ! Qu'est-ce qu'il se passe ? Elle va bien ?!
— Elle… a fait une hémorragie…, tenta d'expliquer Hunt.
— Bon sang…, fit-il en se passant une main sur le visage alors que sa fille restait à ses côtés pour le soutenir.
— Derek est en train d'essayer de l'arrêter...
— Quoi ?! s'écria presque Cal. — Comment ça, il ne l'a pas arrêté ?!
— Cal… Il fait tout son possible…
Cal sentit ses jambes défaillir mais voulant rester fort face à son entourage, il resta stoïque bien que son visage défait trahis ses pensées et son désespoir face à la situation. Zoe l'observa tristement en songeant qu'elle ne l'avait jamais vu dans cet état… Même lorsqu'ils étaient encore ensemble, il n'avait jamais été aussi… perdu.
— Il y a toujours de l'espoir Cal, reste confiant, dit Owen.
Cal ne savait plus quoi dire ou quoi faire. Différentes émotions déferlaient en lui.
Des souvenirs d'elle et lui passèrent dans son esprit. Des instants volés qui ne pourrait plus recommencer. Elle était tout pour lui, il ne pouvait la perdre. Attristée, Emily prit à nouveau son père dans ses bras pour le réconforter et lui faire comprendre qu'il n'était pas seul à se battre.

Quelques minutes plus tard, l'opération était enfin terminée. Derek s'était rapidement changé et n'avait pas attendu plus longtemps pour donner des nouvelles à ses amis. Cal avait vu au loin le neurochirurgien impassible s'avancer dans leur direction. Malgré son expertise dans le langage corporel, son stress était tel qu'il n'arriva pas à distinguer la moindre réponse sur le visage sans expression de son ami. D'un pas toujours aussi mesuré, le neurochirurgien enleva son calot et s'arrêta face à Cal alors que le reste de ses amis s'étaient aussi levés pour connaître le verdict. Un silence se glissa lorsque Mac osa poser la question que tous avaient en tête: — Alors ? Comment va t-elle ?

À SUIVRE...


CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 18
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