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TOUT LE MONDE MENT

"La question est : Qu'est-ce que tu es prêt à faire au nom de votre amitié ?"
 On a des choix à faire, peut-on mentir aux personnes qu'on aime et quel en est la limite... 


Genre: Général - Multi-Crossover

CHAPITRE 14 : PAR AMITIÉ


Après plusieurs minutes d'intense réflexion, Derek était descendu de la passerelle pour se rendre à la salle d'attente. Il fit une pause dans sa marche en regardant au loin ses amis rirent à une blague du mentaliste. Une chaleur venait d'envahir son coeur. Sa décision était prise, plus aucun retour en arrière n'était possible. Il prit une grande inspiration et s'avança jusqu'à eux avec détermination. Il afficha un grand sourire et dit : — Bon et bien Gill', si tu veux bien je vais te montrer ta chambre !
Cal ferma ses yeux de soulagement. Un poids venait de s'envoler. Son ami venait de répondre à son appel au secours.
— Allons-y ! répondit Gillian, en se levant en même temps que ses camarades pour se diriger vers les ascenseurs.
— Argh j'espère que ce n'est pas une chambre à partager avec un autre patient parce que sinon crois moi, je porte plainte contre ton hôpital Derek ! vociféra House.
Avant de rejoindre ses amis, Cal s'apprêta à remercier le neurochirurgien de son choix mais celui-ci l'en dissuada d'un geste de la main : — Ne dis rien... Je sais que si j'avais été dans la même situation que toi avec Meredith, j'aurais fais pareil et... Je suis prêt à faire cela pour notre amitié.
Cal prit son ami dans ses bras puis se recula lorsqu'il entendit House s'écrié, en retenant les portes de l'ascenseur avec sa canne : — Bon si les demoiselles pouvaient se dépêcher… Non parce que là, je ne suis pas sûr que ma canne va résister bien longtemps et c'est une édition limitée !
— Greg…, soupira Gillian exaspérée alors qu'elle avait sourit tendrement à la scène. Elle ne savait pas ce que les deux hommes avaient pu se dire mais, en ces moment difficiles, les voir aussi proche la soulageait.
— Quoi ?! Rhoo, je n'ai pas dit que j'étais contre les câlins entre mecs, je dis juste qu'ils pourraient le faire dans l'ascenseur ! En plus, ça serait plus discret car on va croire que le plus beau médecin de l'hôpital est gay ! Et ce n'est pas avec ce genre de rumeur qu'il aura droit à des subventions !
— Un chocolat ! proposa soudainement Patrick avec au creux de sa main un morceau chocolaté. — Ça va te détendre, chuchota t-il sournoisement en guise d'explication à son don. Face au désarrois de House, Gillian éclata de rire alors que les portes de l'ascenseur se refermèrent sur eux avec l'ensemble du groupe à l'intérieur.

Quelques minutes plus tard, Gillian était installée dans sa chambre pour une personne composée : d'un lit, une armoire pour ses affaires personnels, des chaises pour les visiteurs, et d'une salle de bain adjacente. Vêtue d'une chemise d'hôpital, elle s'était allongée dans son lit dans l'attente d'un prochain examen. Ses amis étaient restés patienter avec elle sur les chaises disponibles. Tournant sa canne entre ses mains, House jeta un regard circulaire à la pièce et déclara :
— Ça va... la chambre est plutôt sympa…
— Cela manque un peu de couleur, mais elle est spacieuse ! renchérit Patrick.
— Et bien moi je la trouve parfaite ! signifia Gillian souriante. N'est-ce pas Cal ?
Installé dans un fauteuil à côté du lit, Cal était perdu dans ses pensées et ne semblait pas avoir entendu la question de son amie. Cette dernière le remarqua et l'interpella :
— Cal ?
— Hin quoi ? Tu disais honey ?
— Cal tu es sûr que ça...
Soudainement, deux jeunes femmes en blouse blanche pénétrèrent énergiquement dans la pièce. L'une d'elles s'exclama avec remontrance :
— Et c'est au détour d'un arrêt cardiaque qu'on apprend qu'une des nos amies est dans notre hôpital !
Gillian reconnue immédiatement la voix de Cristina Yang. Une brune d'une trentaine d'année qui était résidente prometteuse au Mercy West Hospital. Derrière son caractère perfectionniste, exigeant et parfois froid envers ses patients, se cachait une jeune femme sensible et altruiste.
— Bonjour Cristina ! la salua Gillian souriante alors que la concernée se rapprocha d'elle avec joie. L'autre jeune femme qui l'accompagnait était blonde, du même âge que Cristina. Elle était aussi résidente, sous le nom de Meredith Grey. Ce nom de famille à porter était à la fois un fardeau et un prestige. Sa défunte mère qui n'était autre que la grande Ellis Grey. Une titulaire en chirurgie générale renommée et adulée pour son génie médical, par beaucoup de médecins dont Gregory House. En plus d'être la fille d'une des plus grandes chirurgienne du pays, elle était aussi la compagne de Derek Shepherd. Un couple digne des Brad et Angelina d'Hollywood. Un fait que Richard Castle s'empressait toujours de rappeler et de se moquer au grand damne des deux médecins.
— Meredith ! s'exclama heureuse Gillian de voir son amie. Meredith lui adressa un large sourire puis posa une main chaleureuse sur son bras pour l'interroger avec inquiétude :
— Derek m'a dit ce que tu as, tu vas bien ?
— Ça peut aller, enfin pour le moment...
— Tu verras, ça va bien se passer, la rassura t-elle.
— Et nous, on nous demande pas comment ça va ?! s'offusqua House.
Yang se retourna vers le médecin à la canne et persiffla :
— Les amis avec une tumeur au cerveau passe avant les amis drogués!
— Bah je sais quoi commander pour Noël !
— Tu devrais plutôt te commander de la gentillesse, rétorqua Patrick.
— Écoute, ce que te dis Blondinet ! l'appuya Yang.
— Tu vas m'appeler comme ça encore longtemps, Cristina ?
— Hmm… Moui ! Je trouve que cela te va très bien !
Jane s'apprêtait à défendre son image lorsqu'un homme aux cheveux grisonnant entra dans la pièce en s'offusquant: — Hey ! Je suis toujours le dernier à être au courant dans cet hôpital ou quoi ?!
— Mark…, souffla Gillian avec un fin sourire, en voyant le chirurgien plasticien venir auprès d'elle.
— Non sérieux Gillian ?! C'est en écoutant une infirmière que j'ai appris que tu étais là !
— En écoutant ou en reluquant ? reprit House.
— La ferme Greg ! grogna le chirurgien vexé.
Mark Sloan, deux simples mots qui faisaient la terreur des infirmières et des femmes du personnel soignant. Chirurgien plasticien réputé, Mark était ce qu'on pouvait appelé un homme à femme. La quarantaine passé, il ne pouvait pas s'empêcher de draguer ou d'aduler la gente féminine. Mais sous ses airs de Don Juan se cachait un homme au grand coeur effrayé de ne pas trouver un jour le bonheur.

Tout d'un coup, une petite femme noire, d'une quarantaine d'année en blouse blanche, déboula dans la chambre en s'exclamant : — Je peux savoir ce qu'il se passe dans cette chambre ?!
Sous sa blouse, elle portait un uniforme bleu foncé. Un signe distinctif prouvant sa titularisation au sein du personnel de l'hôpital. Derrière elle, Derek et un rouquin, à la force tranquille, se tenaient prêts à intervenir.
— Miranda ! proclama Mark à la petite femme. Dites à cette jeune femme ici présente… Sous le regard surpris de la chirurgienne, il se reprit : — Oui enfin je veux dire…"Dr Bailey" dites à cette jeune femme qu'on ne se cache pas à ses amis quand on se trouve dans une chambre d'hôpital !
Le Dr Bailey était connue pour sa forte personnalité qui ne laissait place à aucune oisiveté. Surnommée le "tirant" par les internes, tous ceux qui travaillaient avec elle marchaient au pas, même le directeur de l'hôpital n'y coupait pas. Sa grande fermeté transcendait avec ses 1m50. Il ne suffisait pas d'être un grand médecin pour prouver qu'on était le meilleur de tous. Elle savait écouter et prendre des décisions que peu avaient le courage d'entreprendre. Un tout qui faisait d'elle la chirurgienne général la plus respectée et aimée de tout l'hôpital.
— De "un" je comprends parfaitement que cette jeune femme ne vous ai rien dit à "vous" ! Bien que je ne la connaisse pas... De "deux" tous les médecins dans cette pièce devraient déjà se préparer pour aller à leur bloc opératoire respectif ! énuméra Bailey avec ses doigts.
— J'ai pas envi, ronchonna House, faisant rire Patrick.
— Et de "trois"…, continua Bailey, en faisant abstraction des paroles du médecin. Il y a trop de monde ici ! Alors je veux que tout le monde sorte immédiatement de cette chambre !

À cet ordre, aucunes des personnes présentent dans la pièce ne bougea d'un iota. Abasourdie par leur non réaction, Bailey arbora une mine désabusée et s'exclama d'un ton autoritaire en agitant ses bras vers la sortie :
— Qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans "immédiatement" ! Allez oust tout le monde sort !
Meredith, Cristina et Mark soupirèrent et quittèrent la pièce, les bras ballants avec un dernier au revoir de la main pour leur amie allongée dans son lit.
— Allez et plus vite que ça ! Et vous aussi ! dit-elle en désignant tour à tour, avec son dossier, Gregory et Patrick.
— On est des proches ! expliqua Patrick.
— Écoutez, à moins que votre amie veut que vous la voyez dénudée, je pense que vous feriez mieux de partir !
— Ça ne me dérange pas, affirma House avec un grand sourire.
— Mais moi oui ! répliqua Gillian avec le même sourire.
Comprenant le message, House et Jane se levèrent sans grande volonté et marchèrent en direction de la sortie. Presque à la porte, House s'arrêta brusquement face à Bailey et déclara : — Vous savez que je suis le Dr House !
— Et moi je suis le Dr Miranda Bailey, enchantée ! se présenta t-elle, en ne voyant pas où le médecin à la canne voulait en venir. Ce qui avait eu pour résultat d'automatiquement fermer la bouche de celui-ci.
— Oh-mon-dieu ! fit Jane avec lenteur. Je vous aime ! clama t-il en prenant la petite femme dans ses bras. Plus que surprise par les manières de ce parfait inconnu, Miranda resta immobile et bafouilla : — Mais qu'est-ce que…?!
— Épousez-moi ! continua Patrick dans son délire.
— Mais lâchez-moi ! s'exclama t-elle, en bougeant dans tous les sens pour se défaire de l'emprise de l'homme au costume trois pièce.
— Jamais je n'aurais cru de toute ma vie, que quelqu'un puisse... Patrick fit une pause comme s'il avait vu un ange tombé du ciel puis finit par dire :
— Aujourd'hui est un jour solennelle mes frères ! Nous allons prier pour le jour où le grand Gregory House, ici présent! Le maître de la réplique à été détrôné et de surcroit le jour où on a réussi à le faire taire ! Amen ! termina t-il en levant ses bras en l'air. Tout le monde regarda le mentalist avec des grands yeux ronds comme si celui-ci était devenu complètement fou. Certains le pensaient déjà, mais maintenant ils en étaient persuadés !
— Patrick…, soupira affligé l'homme aux cheveux roux.
— Tu devrais te réjouir Owen ! répondit jovialement Jane au rouquin.
— Peut-être… mais là je pense que tu devrais sortir d'ici avant que le Dr Bailey ne se mette en colère. Et crois moi que tu ne veux pas être là quand cela arrivera, répondit le dénommé Owen à son ami.
Owen Hunt était un chirurgien de quarante ans, spécialisé en traumatologie. Ancien soldat, ses blessures de guerres l'accompagnaient dans chacun de ses gestes et innovations médicales. Attentif et passionné, il avait réussi en une seule journée à faire tomber Cristina Yang sous son charme. Deux antipodes qui prouvaient chaque jour un peu plus leur amour parfois chaotique mais sincère.
— Parce que tu crois que j'ai peur d'une peti…
Jane ravala ses mots lorsqu'il rencontra le regard froid et ténébreux de Bailey.
​— À plus Gillian ! dit précipitamment le blond en sortant de la chambre en compagnie de House qui s'était rembruni au franc parler de Miranda. Cal se leva à son tour et signala :
— Bon je vais aussi te laisser…
— Tu peux rester Cal, lui indiqua Owen, d'une main amicale sur son épaule.
Une tablette numérique à la main, Derek précisa :
— C'est moi qui ai demandé à Miranda de leur dire qu'on devait faire des examens à Gill', afin qu'on puisse être plus tranquille.
— Si cela ne vous dérange pas, j'aimerais passer un coup de fil à ma fille...
— Heu si tu veux…, accepta Owen, en échangeant un regard un peu perplexe avec son collègue chirurgien. Face à l'importance de ce moment, ce dernier s'empressa tout de même d'essayer de le faire changer d'avis :
— Tu ne veux pas le faire plus tard, parce qu'on va parler des étapes de la procédure chirurgicale et...
— Tu m'expliqueras après, ok. Ça ne te dérange pas honey ?
— Non, bien sûr que non…, approuva Gillian avec un timide sourire.
— Ok. Il s'approcha d'elle et lui offrit un baiser sur son front. À tout à l'heure alors…
— À tout à l'heure, souffla t-elle en regardant l'homme disparaitre derrière la porte de la chambre. Une fois seuls, Derek s'éclaircit la gorge et débuta :
— Bon et bien on va t'expliquer toutes les étapes de la procédures point par point.
Owen prit le relais : — Comme tu le sais, je ne fais pas partie du service de neurologie tout comme le Dr Bailey mais avec l'accord de Derek nous avons voulu t'aider dans cette épreuve.
— Et si vous avez la moindre question vous ou votre mari n'hésitez surtout pas ! rajouta Miranda avec sérieux. Sans comprendre pourquoi, elle entendit Owen et Derek rirent légèrement à ses paroles et leur demanda interloquée :
— Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ?
— Cal n'est pas mon mari, c'est juste un ami…, rectifia Gillian avec un mince sourire, en déplaçant mécaniquement une mèche de cheveux derrière son oreille.
Honteuse de sa méprise, Bailey balbutia : — Oh ! Excusez-moi ! je pensais que... vu qu'il vous a appelé par un surnom… je pensais que…
— Ce n'est pas grave, répondit la psychologue d'un ton doux.
En toute discrétion, Owen se pencha pour murmurer à Miranda : — Tout le monde leur font la réflexion.
Derek s'approcha de Gillian et lui présenta une tablette numérique, pour l'aider à visualisée plus concrètement les propos techniques, qu'il allait utiliser pour chaque détail de l'opération :
— Alors voilà comment je vais procéder. Tout d'abord, il faut que tu saches que je vais d'abord pratiquer une biopsie afin de voir si la tumeur est cancéreuse ou non. Après cela, pour la retirer je vais faire ce qu'on appelle une opération éveillée, car je vais devoir passer par ton lobe temporal. Comme tu le sais c'est une zone très sensible car elle regroupe les fonctions de l'audition, du langage, de la vue et de la mémoire. Et puisque ta tumeur se situe plus dans les aires du langage, tu vas devoir rester éveiller car cela me permettra dans l'instant de savoir si j'ai endommagé ton contrôle de la parole ou d'autres parties de ton cerveau. Ensuite...

La présentation terminée, Owen et Miranda quittèrent la pièce pour s'occuper de leurs prochains patients. Derek s'apprêta à en faire de même lorsque Gillian l'arrêta au pas de la porte :
— Derek ! Je peux te parler deux minutes s'il te plait.
— Euh, oui bien sûr !
Le neurochirurgien ferma la porte de la chambre pour plus de tranquillité et revint sur ses pas.
— Tu as une question à propos de l'intervention ?
— Non ce n'est pas ça… Elle inspira légèrement et posa une main délicate sur le bras de son ami. — Je voulais juste te dire que… je sais que Cal t'a menti au sujet de ma tumeur et que si tu souhaitais refuser l'opération, tu le pouvais encore.
— Gill…, Il saisit sa main et dit d'une voix peinée : — Comment tu as su…
— Il n'y a pas que Cal qui sait lire sur les visages, signala t-elle souriante.
— Oui c'est vrai…, dit-il un peu amusé. Il arbora un air plus sérieux et affirma avec conviction : — Je ferai l'opération et je la réussirai !
— Derek…
— Je te le promets ! Normalement, je ne fais jamais de promesse à mes patients mais pour toi… Je te promets que j'enlèverai la totalité de la tumeur.
Gillian esquissa un léger sourire. Une expression de joie qui dissimulait difficilement l'inquiétude de la situation tragique. Elle savait que sa promesse était sincère, mais elle savait aussi que sa vie n'était pas seulement qu'entre les mains du neurochirurgien. D'un geste amical, Derek posa une main tendre sur sa joue.
— Bon elle est encore toute nue ou on peut rentrer maintenant ?! s'écria une voix masculine derrière la porte, coupant ainsi le moment d'intimité entre les deux amis.
— Greg, souffla t-elle, les yeux levés au ciel.
— Il ne changera jamais.
— Oh non ! Jamais ! confirma t-elle, en partageant un rire avec le neurochirurgien. Celui-ci ouvrit la porte de la chambre et tomba sans surprise sur House et Jane avec un large sourire stupide.
— Alors on a bien profité du spectacle ? demanda House à Derek qui roula ses yeux en passant devant lui pour sortir. Il s'éloigna ensuite dans le couloir sans se préoccuper de House qui s'écria :
— Quoi ?! Et tu nous dis même pas comment c'était ?! Radin !
Il remarqua le regard surpris des infirmières et ajouta: — Il est gay c'est pour ça.


À SUIVRE…

CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 18
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