LIGHTMAN5
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TOUT LE MONDE MENT

"La question est : Qu'est-ce que tu es prêt à faire au nom de votre amitié ?"
 On a des choix à faire, peut-on mentir aux personnes qu'on aime et quel en est la limite... 


Genre: Général - Multi-Crossover

CHAPITRE 12 : UN INSTANT DE RÉPIT


Le jour suivant, le groupe d'amis empruntèrent une nouvelle fois l'avion pour se rendre à la ville des ferry boat. Un long voyage qui d'après Cal en sortant de l'appareil fut :
— Un pure enfer !
À l'extérieur de l'aéroport, il appela un taxi alors que Gillian ria encore de sa mésaventure.
— Rhoo ça va Cal…, soupira House.
— Jamais plus je voyagerai avec vous deux réunis !
— Mais c'était marrant ! dit Jane tout sourire.
— Marrant ?! répéta acerbe l'expert en mensonge, en fixant sombrement les deux hommes qui lui servait d'amis.
— Bah ouais ! approuva Gregory avec un haussement d'épaule.
— Nous n'avons pas la même conception de ce qui doit être "marrant" ! Car faire croire à tout le monde que vous êtes victimes d'une MST en criant presque dans l'avion… Excusez-moi du peu, mais ce n'est pas… marrant ! s'exclama Cal, amèrement sur le dernier mot.
— Pourtant la tête de l'hôtesse était mémorable ! renchérit House amusé.
— Non, ce qui était drôle, c'était de voir l'hypocondriaque à notre gauche avoir les symptômes ! répliqua Patrick hilare.
Le taxi s'arrêta devant eux alors que Cal s'exclama désespéré :
— Vous…! Rhoo et puis merde…

Il entra dans le véhicule avec Gillian qui riait toujours de la conversation de ses amis. Sans se préoccuper de Cal, House ouvrit la portière avant en ajoutant :
— Ce qui était génial, c'était le mec homophobe derrière nous !

— Ah ouii ! Il n'arrêtait de mettre des coups de pieds dans mon siège ! Je pensais qu'il avait la maladie de Parkinson… mais maintenant je comprends mieux ! ria Patrick avant d'entrer dans la voiture.

OoO

Le taxi arriva à destination sous le long soupir de soulagement de Cal, bien heureux à ne plus devoir écouter les blagues stupides du mentaliste et du médecin à la canne. Leurs bagages en main, les quatre amis se dirigèrent vers un immense bâtiment du nom de : Seattle grace mercy west hospital. Un hôpital renommé sur toute la côte ouest pour son internat et ses projets de recherches médicaux. Un lieu spécifiquement dirigé par le Dr. Richard Weber. Un homme d'un grande expérience et respecté par tous, pour ses qualités de meneur et chirurgicales. House avait déjà brièvement rencontré l'homme lors d'une conférence en Californie, sur l'avancement des pratiques technologique dans le domaine du cerveau, et il en avait gardé une très bonne impression. Une chose rare lorsqu'on savait que la seule personne pour qui il éprouvait réellement de l'intérêt, c'était lui-même...

— Tient ça n'y était pas ça avant, signala House sur le chemin de l'entrée principale.
— Quoi donc ? demanda Cal intrigué.
— L'arbuste à côté du banc ! répondit-il avec sérieux.
Une totale absurdité qui fit éclater de rire Gillian et Patrick. Hermétique à cet humour, Cal leva ses
yeux au ciel et poussa les portes de l'établissement hospitalier.

— J'ai toujours trouvé cet hôpital prétentieux à souhait ! Avec leur médecin au visage parfait, leur décoration à la HGTV Star, leur patient au tain rosé…, râla House, en suivant ses amis vers un bureau d'information.
Non sans cynisme, Cal répondit : — C'est sûr qu'on se sent beaucoup moins en sécurité lorsqu'on est accueilli par ce genre de personne que par un médecin exécrable, boiteux et par dessus tout, qui se shoot à la vicodin !
— Tout à fait d'accord ! approuva le médecin à la canne.
Au point d'accueil, Gillian attendit que le patient devant elle s'éclipse de la file d'attente pour le remplacer.
Ceci fait, elle s'informa auprès de la standardiste : — Bonjour, je m'appelle Gillian Foster, j'aimerais parler au Docteur…

Elle n'eut pas besoin de finir sa phrase qu'un homme d'une quarantaine d'année, aux cheveux brun étincelant, arriva en s'exclamant joyeusement, avec les bras grands ouverts :
— Gillian !
Elle reconnu instantanément l'homme en blouse blanche et l'enlaça avec un immense sourire.
— Derek…, souffla t-elle dans ses bras.
Derek Shepherd était un éminent neurochirurgien reconnu. Une grande prestance se dégageait de lui avec ses cheveux bruns soyeux et son sourire charmeur pour ses dames. On pouvait dire que son physique était égal à son talent. L'étreinte amical durant un peu trop longtemps au goût de Cal, celui-ci sentit comme une étrange sensation l'envahir et ne put s'empêcher d'émettre sa petite moue habituelle. Sans plus attendre, il s'approcha rapidement de ses deux amis et signala :
— Tu sais que tu as d'autres amis !

Le neurochirurgien ria quelque peu de la jalousie possessive de l'expert en mensonge, qui essayait tant bien que mal de le dissimuler. Il se sépara lentement de la psychologue puis posa une main chaleureuse sur son épaule :
— Ça va ?
— Fatiguée, mais ça peut aller.
Derek sourit puis découvrit les trois hommes qui l'avait accompagné :
— Et bien ! Tu es venue avec du monde à ce que je vois !
— En effet ! sourit-elle en se retournant vers ses amis. L'un d'entre eux, serra la main du neurochirurgien et plaisanta: — Comment va le "Dr Mamour" ?!
— Très bien et le docteur le plus cynique du monde ? répliqua à son tour le brun rieur pour House.
— Tant que tes internes ne trainent pas vers moi, je serais en forme.
— Dr Mamour ?! s'exclama amusé Jane. Ce nom te poursuit même encore aujourd'hui !
— C'est parce qu'il doit bien m'aller je suppose ! Tu vas bien Patrick ? demanda le médecin de Seattle en s'approchant du blond pour lui faire une accolade.
— En pleine forme ! Je viens de me remettre d'une MST mais maintenant je vais mieux !
Derek fronça ses sourcils alors que Gillian rassura rapidement son ami :
— Il plaisante Derek...
— Avec eux, on ne sait jamais ! ria t-il. Derek pivota ensuite vers l'expert en mensonge, pour le saluer avec un large sourire : — Cal.
— Derek, fit-il, en donnant une courte étreinte. Après cela, Cal reprit très vite sa position initiale devant le regard perplexe du neurochirurgien. Ce dernier fut quelque peu surpris par le manque de chaleurosité de son ami, mais préféra ne pas prendre en compte ce changement d'humeur. Il devait sans doute être épuisé par le voyage et par la pensée de l'état de santé grave de leur amie commune. Enfin, amie pour lui, mais pour Cal…
— Alors ! proclama Derek tout sourire. Vous avez fait bon voyage ?
— Heu et bien…, commença à dire Patrick vite coupé par Cal.
— On peut changer de sujet !
— Heu si vous voulez… On va manger et on regardera tes scans juste après. Au fait, vous les avez?
House tapota son sac à dos pour toute réponse. Derek invita ensuite le groupe à le suivre en direction de la cafétéria de l'hôpital. Pendant qu'ils sillonnaient divers couloirs, Gillian en profita pour demander au neurochirurgien :
— Au fait, elles sont où Meredith et Cristina ?
— Au bloc ! Cristina pratique une opération à coeur ouvert et Meredith est avec le Dr Bailey, elles font une appendicectomie.
Clopinant à côté du médecin de Seattle, House remarqua quelques regards du personnel soignant dériver dans leur direction. Il ne s'en formalisa pas et répliqua sarcastique : — Pourquoi ? Elle a était punie ?
— Non, elle n'a pas été punie, ria Derek. C'est juste qu'Owen a dit vouloir revenir aux fondamentaux en ramenant les résidents aux opérations de leur début d'interna.
— Hmm… Les origines !

Tout d'un coup, House eut la brusque impression que certains médecins en blouse blanche le dévisageait un peu trop à son goût… Il se demanda s'il s'agissait de son sex-appeal naturel ou si ses nouvelles baskets, à la marque de la virgule inversée, produisaient autant d'effet, comme démontré dans la publicité qui l'avait décidé à passer commande sur internet. Doué dans l'analyse du langage corporel, Cal avait depuis longtemps capté l'attention anormale portée sur le diagnosticien. D'une démarche nonchalante avec ses mains dans les poches, il déclara :
— C'est fou mais d'après les micros-expressions des personnes qui te regardent Greg, ils ont plus l'envie de te demander un autographe que de te frapper ! Ce qui est plutôt…rare !

— C'est la rançon du succès ! appuya Derek. Tu sais que tu t'aies fais une bonne réputation à Seattle ?
— Vraiment ?! fit House faussement surpris, en remarquant quelques internes féminines se pincer la lèvre inférieure à son passage. Non insensible à leur charme, Cal marcha à reculons et scanda : — Ouch ! C'est chaud !
Malheureusement, Gillian le tira rapidement de sa rêverie, en le prenant par le bras, pour le forcer à reprendre une démarche normale.
— Cal…
— Quoi ?
— Regarde devant toi.
— J'ai rien fait ! Ce n'est pas moi qu'elles regardaient tu sais ?!
— N'en profite pas pour te rincer l'oeil !
— Mais c'est qu'on serait jalouse ! s'amusa t-il, en passant un bras autour de ses épaules.
— Plus que tu ne le crois…
Cal n'entendit pas les mots prononcés par son amie alors que le groupe venait d'arriver dans le réfectoire de l'hôpital. Comme pour celui de Princeton, des tables étaient mises à dispositions ainsi qu'un buffet à volonté. Après s'être servit, la bande eut un peu de mal à trouver une table libre pour cinq personnes à l'heure du déjeuner, où titulaires et internes avaient déjà investi les lieux. Habitué à ce genre de situation, Derek eut l'idée de rassembler deux tables côte à côte pour profiter convivialement de leur repas. Au milieu de celui-ci, Patrick raconta avec entrain une nouvelle anecdote embarrassante sur Cal jusqu'au moment où un jeune interne, transpirant et tremblant avec une feuille à la main, se planta fébrilement devant leur table. Pour le plus grand soulagement de Cal, Jane ne continua pas son récit et comme tous les autres, il regarda avec intérêt le nouveau venu.
— Vous…Vous… êtes bien le Dr House ? bégaya le jeune homme.
— Qui le demande ? répliqua sèchement le concerné, en piquant avec férocité un morceau de nourriture dans son assiette. Deux fois plus intimidé, l'interne bafouilla :
— Je… Je…
— Ils sont tous comme ça chez vous ? Ou c'est juste qu'il a une maladie congénitale ?
— Non, je crois qu'il est juste impressionné ! expliqua Derek, d'un ton amusé.
— Mouais bah, s'il compte rester planter là toute la journée, je crois que je vais me servir de ma canne !
— Je…Je…, continua de bafouiller l'interne.
— Savais' pas qu'il existait plus narcissique que moi ici ! rétorqua House, en référence au nombre répété du pronom personnel que le jeune homme utilisait depuis plus d'une minute.
— Bon accouche, parce que sinon cette canne va me servir à autre qu'a marcher si tu vois ce que je veux dire !

L'interne prit une grande inspiration et déblatéra d'une traite :
— Je peux avoir un autographe s'il vous plait !
— Et bah voilà ! C'était pas si dur !
House arracha la feuille des mains tremblantes de l'interne pour inscrire quelques mots. Derek tenta de lire par dessus son épaule, mais son écriture en patte de mouche l'empêcha de déchiffrer quoique ce soit. De l'autre côté de la table, Cal tendit sa main au mentaliste pour exiger sans la moindre explication :
— Tu me dois 10 dollars !
— Mouais… N'empêche que j'aurais juré que ça serait la fille rousse qui lui aurait demandé en premier, jasa le blond un peu déçut, en sortant à contre coeur un billet de son portefeuille. Cal prit le billet avec un grand sourire et le rangea précieusement dans sa poche :
— Merci !
— J'y crois pas, vous avez parié sur qui allait demander un autographe à Greg ?! s'offusqua Gillian de leur gaminerie.
— Yep ! confirma Cal. J'ai parié que ça serait lui le premier ! Enfin, s'il ne tombait pas dans les pommes…
— Rhaa je suis sûr que si on avait attendu 10 secondes de plus, ça serait la rousse qui serait venue, signala Jane, en désignant d'un hochement tête une jeune femme rousse, à une autre table, détournant rapidement le regard.
— Kepner ?! s'étrangla presque Derek. Tu plaisantes !
Cal plissa ses yeux de suspicions en observant au loin la rouquine. Elle avait une peau porcelaine que seules les rousses pouvaient avoir, les cheveux en chignon et l'air abattu d'une matinée éreintante. Une telle fragilité se dégageait d'elle qu'on avait l'impression qu'un simple contact pouvait la briser en plusieurs petits morceaux.
— Je suis sûr que c'est le genre de fille à être mariée à Jesus…, lâcha t-il.
— Tu ne crois pas si bien dire…, soupira le neurochirurgien alors que House rendit le papier à l'interne qui arbora une mine déconfite à sa lecture. Perturbé, il s'éloigna rapidement du diagnosticien et retrouva sa table, sans dire un mot pour ses collègues internes.
— Et merci, c'est pour les chiens ! s'écria House blasé.
— Qu'est-ce que tu lui as écris pour qu'il fasse cette tête ?
— Une prescription pour des petites pilules bleus ! répondit House à Cal, la bouche pleine. Une expression pensive se figea sur le visage de Derek lorsque celui-ci s'illumina et s'exclama hilare :
— Tu as osé lui écrire une ordonnance pour du viagra !

— Bah quoi ?! Ce mec est encore plus coincé qu'un manche à balais, ce qu'il lui faut c'est du sex ! argua House. Toutes les personnes autour de la table éclatèrent de rire par l'idée farfelue du médecin.
— Et j'pense qu'il devrait commencer à décompresser avec la petite rouquine. J'suis sûr que sous ses airs de sainte ni touche, elle doit être une vraie tigresse !

— Tu es horrible Greg'…, soupira Gillian, en levant ses yeux au ciel.
— T'as fais un pléonasme Gill' ! ajouta Cal, faisait rire la tablé de plus belle. Excepté House qui leur offrit un sourire hypocrite suivit d'un : — Ha-Ha ! Très drôle !
— Ne te vexes pas Greg... Si tu veux, pour "décompresser" Derek pourra toujours te prescrire de ces petites pilules magiques, que tu as l'air de si bien connaître !
House récupéra un morceau de pain sur la table et le jeta sur Jane, l'auteur de cette mauvaise plaisanterie. Le groupe ria encore une fois et continua de manger dans la bonne humeur.


À SUIVRE…
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CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 18
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