LIGHTMAN5
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Tel père tel fils 

Un an après le gèle de l'affaire Rose, l'enquête repart et ouvre la possibilité d'un nouvel espoir de découvrir enfin la vérité. Et peut-être même celui de ressouder une famille depuis trop longtemps brisée par des non-dits.
Un combat singulier entre l'armée et la justice et de l'autre  entre un père et son fils...


Genre: Général - (crossover) Histoire à chapitre. (terminée)
Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily a 23 ans - Nick et Louise ont 17 ans, Seth 14 ans.


CHAPITRE 8 : LA LOI DU SILENCE


— Il ne s'agit pas que d'argent.
Cal perçut de la peur sur le visage de son géniteur.
— Des personnes veulent me tuer…
Logan resta là, devant le silence froid de son fils. Cal ne laissa filtrer une once de compassion. Aucune émotion de tristesse ou de peur l'effleura. La vérité, il s'en fichait. Il ne lui devait rien, c'était lui qui lui devait tout. L'enfer il l'avait vécu, alors il lui laissait le soin de prier ses anges et de les supplier de lui rendre grâce pour tous ses pêchés. Parce que lui, malgré ses prières, ses suppliques, ses larmes... personne n'était venu l'aider dans ses cauchemars. Il avait combattu seul ses démons.
— En quoi ça me regarde ?
— Ces personnes là ne sont pas des enfants de coeur ! Crois moi, s'il me retrouve, ils me feront la peau et peut-être même pire !
— Il existe pire que la mort ? railla Cal.
— Survivre peut l'être…
L'expert en mensonge jeta un autre regard noir pour son prétendu père. Il réfléchit longuement puis se rappela de sa conversation avec sa femme. Il devait tirer un trait sur ce passé…
— Si je t'aide, je veux que tu me promettes… de disparaitre à jamais de ma vie !
— Si tu veux…
— Non ! Je veux que tu me le promettes ! ragea t-il, d'un doigt inquisiteur.
— Je te le promets.
— Ok… J'vais t'aidé mais il est hors de question qu'on mêle Gillian a tout ça, dit-il avec des gestes de ses mains. Elle ne doit pas être au courante que tu es encore ici. Je lui dirais qu'on a parlé et que tu es parti.
— Tu vas lui mentir ?
— J'crois que tu es mal placé pour me donner des conseilles.
Une personne frappa à la porte du bureau. Cal tourna son attention sur le nouveau venu et découvrit Loker à l'encadrement.
— Um Dr Lightman, on vous attend à la salle de réunion. Gillian est arrivée…
— J'arrive Loker.
Eli pinça ses lèvres, jeta un regard à Logan puis disparut. Cal retourna son regard furieux sur son père et l'informa:
— Je veux que tu saches que tu n'es pas ma priorité.
— Je comprends…
— Tu dors où ?
— À l'hotel Gregor.
— Je ne veux plus que tu reviennes ici. On se rejoins au Jamy's Dinner pour le déjeuner.
Logan acquiesça et regarda son fils lui indiquer de le suivre dans sa pièce privée. Il ouvrit une porte de secours et le poussa à quitter les lieux. Le père parti, Cal pu enfin rejoindre son équipe.

OoO

Chez les Lightman, Emily faisait un peu de place dans la salon pour travailler sur un dossier d'université. Elle déplaça un cahier de sa soeur sur le côté, lorsqu'un bout de papier s'écrasa sur le sol. Elle le prit et découvrit le numéro et le nom d'un homme. Elle savait que sa petite soeur avait le droit à sa vie privée, mais celle-ci agissait trop étrangement ces derniers temps… Elle ouvrit son ordinateur et commença à effectuer des recherches sur l'identité de l'inconnu. Et ce qu'elle trouva, la laissa pantoise.

OoO

Dans la salle de réunion, Gillian, employés et équipe du Ncis, tous attendaient avec impatience l'arrivée du plus grand expert en détection de mensonge. Ce dernier arriva enfin et se plaça, en bout de table, au côté de sa femme. Après sa nouvelle trouvaille, il avait décidé de convier toute son équipe pour la résolution du meurtre des soldats tués par des balles fratricides.
— Bon ! Hier j'ai à nouveau regardé la vidéo des soldats tué… Et j'ai découvert ceci…
Cal activa la grande télé et laissa défilé la vidéo jusqu'à l'arrêt sur image du visage de Peters.
— Regardez le visage de Peters.
— On voit de la surprise.
— En effet, mais regardez la position de sa tête. Elle est relevée vers le haut, comme si une chose avait attiré son attention… et maintenant regardez la vidéo de l'interrogatoire d'Harrys au moment où il dit être au sommet. Cal mit en action les deux vidéos en parallèles et déclara : — Premièrement comment Harrys pouvait se trouver au sommet de cette "montagne" alors qu'il aurait au moins fallut 15 bonnes minutes pour l'atteindre.
— Il était là avant la fusillade…, conclut Loker.
— Et deuxièmement, si Peters était surpris c'est surement parce qu'il l'avait reconnu et qu'il ne s'attendait pas à sa position. Étrange pour une équipe de soldat de ne pas communiquer sur ses déplacements...
— Oui mais, d'après les angles de tires, Harrys n'a pas pu tiré sur son équipe.
— Parce qu'il ne l'a pas fait… mais une personne l'a convaincu de le protéger pendant qu'il les abattrait.
— Perkins ? proposa Ria. Cal pointa la brune avec son index pour approuver ses propos.
— Je comprends ton point de vue Cal, dit Dinnozo. Mais on a aucune preuve que Perkins ait pu tuer ses hommes.
— Après vérification, on est sûr que cela ne pas être le coup du clan ennemi. Ils se trouvaient à l'opposé de la fusillade. Et je vous signale que Perkins nous avait menti lorsqu'il disait être dans son bureau avant la fusillade…
— Ok, et dans ce cas quel serait le mobile de Perkins et Harrys ?
— Si Perkins a fait en sorte de supprimer toute son équipe, c'est qu'il devait savoir quelque chose d'extrêmement important sur eux. Tout ce qu'il faut chercher, c'est quoi…

Tout le monde comprit ce qu'il leur resta à faire et se dispersa pour trouver de nouveaux indices. Au bout de trois heures, Cal s'excusa auprès de sa femme et de son équipe en prétextant un rendez-vous important puis s'éclipsa du Lightman Group pour retrouver son père au lieu convenu. Le restaurant à moitié vide, il n'eu aucun mal à le trouver. Il s'installa rapidement sur la banquette en face de lui alors qu'il avait déjà préalablement commandé un hamburger et des frites.
— Dis moi qui sont les personnes qui veulent te tuer ?
Logan fixa le visage impatient de son fils, goba une frite puis demanda:

— Tu ne veux pas manger avant ? Je sais que t'adorait les hamburger quand t'étais gamin.
— Joue pas à ça, ragea Cal.
— Jouer à quoi ?
— Au père. J'suis pas là pour renouer des liens avec toi, j'espère qu'on s'est bien compris?
Logan baissa sa tête et dit : — Des types de Belfast veulent ma peau…
— Un clan de mafieux ?
— Ouais, la pire du coin…
— Comment tu les as connu ?
— J'te passe les détails, mais après avoir déménagé de Londres, j'ai…
— Tu veux dire après nous avoir abandonné maman et moi, rectifia Cal de manière méprisante. Logan omit ses paroles plus que gênantes et poursuivit sa narration :
— J'ai fait quelque petits boulot en Angleterre, puis j'ai rencontré un gars du nom de McArdle… C'était un irlandais qui faisait des petits casses dans le pays. On a sympathisé, il m'a dit qu'il connaissait un type qui cherchait des gars qui n'avaient pas peur de prendre des coups ou des balles dans la peau… J'avais besoin de fric…
— Parce que t'avais tout perdu dans les bars, c'est ça ? demanda son fils, d'un regard dur. Il vit son père couvrir son front de sa main. — Mouais…, fit-il d'une petite moue de sa bouche. Donc t'es parti en Irlande et t'as travaillé pour un gang de mafieux ?
— Au départ, j'me faisais pas mal. Leur boss réglait cash. Il était réglo, mais un jour on a fait une descente pour récupérer le fric d'un gars qui lui devait beaucoup… On est allé chez lui, on l'a tué, on a récupéré le fric puis on est parti…
— Et ? Il s'est bien passé quelque chose pour que ces types veulent te tuer ?
— Il y avait beaucoup d'argent… j'pensais pas qu'ils allaient s'en apercevoir…
— Attends… ne me dis pas que t'as volé du fric à ces mafieux ?!
— Plus bas, le sermonna Logan avec un regard en direction des employés du restaurant.
Cal n'en croyait pas ses oreilles. Même après toutes ces années, il restait le même homme cupide, sans règle et sans honneur.

— Ma parole, mais t'es complètement stupide ou quoi ?!
— J'ai fait une erreur !
— Une erreur qui va te conduire entre quatre planches de bois ! Et il est hors de question que j'me mette en danger pour payer tes conneries ! Cal se leva prestement mais Logan l'arrêta net.
— Fi... Cal ! S'ils me retrouvent ils me tueront ! Et dis toi que s'ils ne me retrouvent pas, ils trouveront ta famille…
Cette information tétanisa l'expert en mensonge. Il connaissait que trop ces hommes avides de pouvoir et comprit que la menace pour sa famille était très sérieuse. Il soupira, reprit place et se passa une main lasse sur le visage.
— Tu ne sais pas à quel point je peux te hair…
— Tu en as le droit, mais pour le moment il faut que tu m'aides à payer ma dette…
— Et c'est toi qui dit ça…, marmonna t-il pour reprendre plus durement. Combien tu leur dois ?
— 100…
— 100 000 ?! s'étouffa presque Cal.
— J'ai reçu un message de Sletter, le patron du clan. Il me laisse l'opportunité de rendre l'argent et de me laisser la vie sauve… Logan présenta une lettre à son fils. Cal la lu rapidement et déclara :
— Et tu crois vraiment qu'ils vont te laisser tranquille après que tu aies rendu leur argent ?

— Je n'ai pas le choix… Un silence plus tard, Logan demanda : — Tu m'aides toujours ?
— Tu as mis ma famille en danger. Tu méritrais qu'ils te jettent par dessus le pont de Carrick-a-Rede ! Je ne t'aide pas pour te sauver, mais pour protéger ma famille.
Cal déroba le verre de soda de son père puis le but cul sec. Il allait devoir encore payer la dette de son héritage…

OoO

L'équipe du Ncis avait convenu d'amplifier leurs recherches dans la vie des soldats tués. Ils se rendirent d'abord chez Peters, Taylor, puis Jackson sans rien trouver… Jusqu'à frapper chez Ferguson. Sa femme vivait encore dans la maison familiale avec ses trois enfants. Malgré la douleur de sa perte, elle accepta tout naturellement de parler de son mari et de présenter à l'équipe son bureau où elle avait rassemblé toutes les affaires du défunt. Gibbs fouilla les lieux et trouva l'uniforme militaire de Ferguson. Un détail le surprit, Ferguson était quartier-maitre mais une décoration manqua à l'appel sur son costume traditionnel. Comme si on la lui avait arraché… Toujours le regard rivé sur cet élément, il demanda à son équipe :
— Dans quelle occasion doit-on mettre son uniforme ?
— Pendant les cérémonies officielles, répondit Dinozzo. Ziva inspecta le bureau avec minutie et tomba sur le courrier du soldat. Une lettre manuscrite l'intrigua et l'attrapa pour l'examiner de plus près.
— Ferguson a écrit une lettre à la base de la Navi… Il dit qu'Harrys serait un danger pour les missions… et qu'il l'aurait vu prendre de la drogue. Il a demandé son extraction immédiate. La cour martial lui a demandé de se présenter à l'ambassade américaine.
Intrigué par ces nouvelles informations, Gibbs se retourna et demanda :

— Quel jour ?
— Le même où a eu lieu la fusillade…
— Ferguson était au courant pour Harrys, résuma Mc Gee, lorsque Tony prit le relais :
— En prévenant la cour martial, Perkins a dû être mis au courant… Il a dû essayé de l'en empêcher, une dispute à sans doute éclatée et Perkins a voulu le faire taire…


OoO

Au Lightman Group, Cal entama des recherches poussées sur le compte de Settler. Il hacka même le compte du FBI de Reynolds pour connaitre tous les antécédents du mafieux. Une liste improbable apparut dès lors devant ses yeux: vol, violence, meurtre, torture… Tout le passé d'un parfait dégénéré. Il continua ses recherches lorsqu'une personne vint l'interrompre en faisant irruption dans son bureau.
— Cal ?
Le concerné releva sa tête et reconnut sa femme. Il ferma sa page d'ordinateur et concentra son regard sur la nouvelle venue. Suspicieuse par son comportement, elle l'interrogea légèrement inquiète :
— Ça va ?
— Parfaitement ! avait-il affirmé, en croisant ses mains sur son ventre. Tu voulais me dire quelque chose ?
— Heu oui, le Ncis vient de me dire que Ferguson était au courant qu'Harrys se droguait et qu'il était prêt à le dénoncer. Ils pensent qu'une dispute aurait éclaté entre Ferguson et Perkins.
— Il nous reste plus qu'à l'interroger !
— Le Ncis préfère le faire après la cargaison de ce soir, pour avoir plus de pression sur lui.
— Ok, accepta Cal sans réédition. Chose que Gillian trouva particulièrement étrange...
— Tu es sûr que tout va bien ?
— Mais oui, chérie !
— Bien… Et tu as discuté avec ton père ?
On y était, pensa t-il amèrement. Il était temps de lui mentir. Ils s'étaient pourtant promis de ne plus se dirent de secret, mais celui-ci ne pouvait être partagé au risque de la mettre en danger.
— Il est parti, affirma t-il. Son regard était droit et sa voix ne trembla pas. Il pria pour qu'elle ne voit rien sur son visage.
— Parti ?
— Mmh, il a quitté le pays.
Un silence, puis un voile de tristesse passa dans ses yeux. Elle avait cru à son mensonge…
— Chéri… je suis désolée…
— Moi pas. Je te l'ai dit, les gens ne changent pas.
Ils s'échangèrent un long regard. Gillian voulut poursuivre la discussion mais l'entrée de Reynolds l'en dissuada. Il resta à l'encadrement alors qu'il commanda avec une certaine autorité :
— Je peux vous parler Lightman.
Cal capta le regard furieux de l'agent et comprit que la raison de sa visite n'avait rien à voir avec l'affaire Rose. Gillian établit un va et vient entre les deux hommes et analysa, sans comprendre, une étrange tension.

— Mmh yep ! Cal se leva d'un bond de sa chaise, passa devant sa femme avec un sourire rassurant puis commanda à Ben de le suivre dans un coin reculé d'un couloir de sa société. À l'abris des oreilles indiscrètes, Reynolds s'irrita :
— Je peux savoir ce qu'il vous a prit de piraté mon compte du FBI ?!
— Vous devriez changé de mot de passe ! Cela pourrait un jour passer entre de mauvaises mains…
— Ouais bah dites vous que je pourrai emprisonner les vôtres pour avoir enfreint la loi, contra t-il avec un doigt inquisiteur.
— Vous ne le ferez pas, répliqua t-il, en analysant le visage de son collègue. Ce dernier soupira puis continua :
— Et j'peux savoir pourquoi vous faites des recherches sur un des plus gros mafieux d'Irlande ?!

— J'me renseigne sur le pays avant de faire du tourisme !
— Lightman ! s'exaspéra Reynolds.
— Si je vous le dis, je veux que vous me promettiez de ne pas en parler à vos suricates du FBI, ni au Ncis, et surtout pas à Gillian !
— Ça dépend sur quoi…
— Ben !
— Ok, dites toujours.
Cal émit une petite moue de sa bouche et raconta dans quelle affaire frauduleuse son père venait de tremper.


OoO

Un peu plus tard, l'équipe du Ncis au complet, accompagnée de Cal et Gillian, se retrouvèrent dans un grand espace d'échange de marchandise, principalement celle de conteneur de multiples couleurs. Après une brève recherche, auprès des responsables, ils campèrent devant un grand conteneur bleu. McGee ouvrit la grande porte ferrée, provoquant un grand vacarme, alors que ses collègues brandirent leurs armes pour contrer une éventuelle attaque. Tout ce qu'ils découvrirent furent plusieurs caisses remplies d'oeuvres d'art du monde entier. Toutes étaient emballées et étiquetées. Cal entra le premier, prit une statuette de style africaine, et l'examina pour conclure:
— C'est du toc…

— T'es aussi un expert d'art à tes heures perdues ? plaisanta Dinozzo. Un genre d'Indiana Jones qui donne des coups de fouets à chaque mensonge !
— Non, mais j'ai pas mal voyagé, contra t-il, en pulvérisant l'objet au sol.
— Pas la peine de le prendre aussi mal, grimaça Tony par ce geste brutal. Cal trilla les débris de son pied et extirpa de cette masse poussiéreuse un petit sachet tout aussi poudreux. Le tenant entre deux doigts, il le présenta au reste du groupe et déclara :
— 10 contre 1 que ce n'est pas de la farine à faire des gâteaux.
— Tu t'y connais aussi en cuisine ? ajouta Tony, sous les airs exaspérés du groupe.

OoO

Une heure après, la découverte de contrebande de stupéfiant et malgré l'heure tardive, Cal et Gillian étaient revenus aux locaux du Ncis pour mettre à plat les derniers éléments trouvés de l'enquête. Un agent du Ncis entra dans la pièce de travail avec un document à la main. Sur ses talons, un autre homme en costume déboula d'une démarche déterminée.
— Agent Gibbs, le FBI a trouvé ça chez Perkins.
L'agent donna le document à Gibbs qui examina celui-ci avec attention. Cal dériva son attention sur le second homme à l'expression agitée et lui demanda :

— Qui êtes vous ?
— L'avocat de Perkins. Maître Manning. Il m'a appelé en urgence pour me dire que le FBI avait procédé à une perquisition à son garde meuble en plein milieu de la nuit.
— Normal, la nuit les voyous pensent que la justice s'endort en même temps qu'eux. Alors ils oublient de nettoyer devant leur maison…
— C'est des traces de codes…, informa Gibbs avec le document entre ses mains. Tout est chiffré…
Cal prit le document puis le montra à sa femme.
— Je pense que notre petit McGeek va pouvoir s'en charger… mais pour ce qui est du second document, je vais l'emmener chez moi pour une petite lecture personnelle.
L'avocat creusa ses joues et réclama :

— Pourquoi ?
— Notre petit capitaine a écrit en sténographie. Il croit certainement que d'autres ne connaissent pas sa langue. Cal s'approcha de Manning et cracha : — Dites à votre soldat que je vais décoder son petit message et que demain il sera inviter à répondre de ses actes. Un face à face. Lui et moi.
L'expert en mensonge se recula sans dévier son regard et demanda à sa femme de le suivre. Le couple rentra à leur domicile pendant que l'équipe du Ncis s'occupa de déchiffrer les codes récupérés. Largement exténué, Cal avait rangé le dossier de cryptage dans un coin de son bureau puis s'était couché avec Gillian pour un repos bien mérité. Il pouvait enfin fermer les yeux avec une pointe de soulagement au coeur. Celle de découvrir, après toutes ces années, la vérité…

OoO

2H du matin. Une fine pluie recouvrait la capital presque endormie. Le froid et le vent se mêlaient pour une danse mélancolique. Nicholas, assit sur son skate fétiche, contempla les aléas des phares des voitures en perpétuel mouvement. Une fumée grise s'échappa de sa bouche alors qu'entre ses deux doigts étaient coincés une petite cigarette préalablement allumée. Il avait pris cette mauvaise habitude suite à la mort de son amie. Malgré les dangers, mille fois répétés par sa mère sur ce plaisir éphémère, il n'avait pas réussi à résister à cette diabolique tentation. Son portable vibra. Il plaça sa cigarette dans sa bouche afin de lire le message affiché sur l'écran de son appareil.

— 2H30, à l'entrepôt, comme d'habitude. 3 contre 1 contre toi. Perds pas.

Le jeune homme prit une dernière bouffée, jeta l'objet incandescent au sol puis remonta sur son skate pour rouler à toute vitesse sur le trottoir désert.

OoO


Chez les Lightman, chaque membre de la famille dormait paisiblement, sans se douter une seule seconde qu'un de leurs fils venait de secrètement déserter le domicile. Dans la chambre parental, Cal et Gillian se trouvaient tendrement enlacés en rêvant de leur journée passée. Cette dernière, bercée par la respiration régulière de son mari, remua dans son lit au résonnement d'un étrange bruit. Les yeux clos, elle tenta de se rendormir lorsqu'un second son, plus prononcé cette fois-ci, la réveilla instantanément. Elle se redressa légèrement et écouta avec plus de précision le vacarme inhabituel provoqué au rez-de-chaussé. D'un froncement de sourcil, elle songea que cela n'avait rien d'ordinaire et secoua son compagnon pour le tirer d'un sommeil profond.
— Cal !
— Mmh, bredouilla t-il, alors qu'il resserra instinctivement son bras sur sa femme. Celle-ci, plus paniquée, le secoua avec moins de légèreté.
— Chéri, réveille toi !
— Quoi… qu'est-ce qui se passe…
— J'ai entendu du bruit !
— Ça doit être Punk...
— Je ne crois pas que ça soit…
Gillian coupa le reste de ses paroles lorsqu'elle et son mari entendirent un objet s'écrasant à terre. En total alerte, Cal se réveilla brusquement pour échanger un regard perplexe avec son épouse affolée. Sans plus tardé, il quitta son lit et enfila rapidement un jean avant de se diriger et d'ouvrir en silence sa porte de chambre à coucher.
— Je vais voir ce qui se passe. Tu restes ici ! Ok ?!
— Mais…
— Tu ne bouges pas ! l'ordonna t-il, d'un regard sévère. L'expert en mensonge referma la porte avec précaution et progressa à pas mesurés dans la pénombre du couloir de sa maisonnée. Un silence de mort... lorsqu'un bruit anodin parvint à ses oreilles toujours en alertes. Il arpenta les murs avec la plus extrême des délicatesses et aperçut une silhouette se déplacer dans son salon. De ses yeux d'experts, il comprit rapidement que cela ne pouvait pas s'agir d'une membre de sa famille. Une forte adrénaline monta en lui. Il émit une petite moue de sa bouche et au moment opportun il se rua sur l'ombre obscure. Un combat acharné s'engagea entre les deux personnes jusqu'au moment où Cal réussit à offrir une droite bien placée dans le visage de l'intrus s'effondrant au sol. L'expert en mensonge en profita pour éclairer la pièce puis pivota sur lui-même pour découvrir avec stupéfaction l'identité de l'homme maitrisé.

— Perkins ?! s'étrangla Cal.

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Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
chapitre 6
CHAPITRE 7
Chapitre 8
chapitre 9
chapitre 10
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