LIGHTMAN5
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Tel père tel fils 

Un an après le gèle de l'affaire Rose, l'enquête repart et ouvre la possibilité d'un nouvel espoir de découvrir enfin la vérité. Et peut-être même celui de ressouder une famille depuis trop longtemps brisée par des non-dits.
Un combat singulier entre l'armée et la justice et de l'autre  entre un père et son fils...


Genre: Général - (crossover) Histoire à chapitre. (terminée)
Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily a 23 ans - Nick et Louise ont 17 ans - Seth 14 ans.

CHAPITRE 5 : DANS LE MUR


Un coup de téléphone et une heure de trajet plus tard, Emily arriva au pied d'un immense bâtiment fédéral avec pour nom: "Behavioral Analysis Unit".
Un lieu où le travail et l'exigence régnait à tous les étages. Tous les criminels du pays étaient répertoriés sur leur liste d'attente. Certains d'entre eux échappaient aux mailles du filet, mais pour ceux qui restaient... la traque n'arrêtait jamais. C'était leur devise, garder espoir pour que ces monstres restent derrière les barreaux de la justice. Veiller à ce que le monde puisse se réveiller encore demain malgré son insécurité précaire...
Elle entra avec détermination et se présenta à l'accueil pour demander à voir une personne d'importance. La réceptionniste lui indiqua d'emprunter un ascenseur. La jeune fille arriva, en cinq minutes, à la section demandée. Elle s'avança de quelques pas puis se retrouva face à un grand espace de travail. Des hommes et des femmes allaient et venaient dans la pièce pendant que d'autres travaillaient avec acharnement derrière leur bureau. Les temps de repos au FBI ne semblaient pas être encore d'actualité…

Non loin, un homme noir, à la carrure imposante et au sourire ravageur, s'était assis sur le coin d'un bureau dont la propriétaire, une belle jeune femme brune, riait aux éclats. Il s'agissait de Derek Morgan et d'Emily Prentiss. Deux membres phares de l'équipe d'Hochner. Ils discutaient de leur week-end passé quand l'attention de la brune dériva sur la jeune fille, à l'entrée, guettant l'arrivée d'une personne en particulier.
— Emily ? l'interpella Prentiss. À son nom, la jeune Lightman arbora un large sourire et se dirigea jusqu'à l'équipe pour chaleureusement les saluer. Alertés, Jennifer et Spencer s'étaient retournés à leur tour puis s'étaient rapprochés pour venir l'embrasser. Morgan la prit dans ses bras en s'exclamant avec joie:
— Salut Em' !
— Salut Derek.
— Qu'est-ce que tu viens faire ici ? l'interrogea Spencer tout sourire.
— Ai-je vraiment besoin d'une raison pour rendre visite à mes oncles et tantes préférés ?
— Oh toi, tu veux une nouvelle voiture, plaisanta une voix masculine. Emily n'eut pas besoin de se retourner pour reconnaitre la voix profonde et très reconnaissable du profiler David Rossi. Elle leva ses yeux au ciel et soupira:
— N'importe quoi oncle David… Ma voiture est en parfaite état !
L'italien ria : — Vraiment ? Il passa un bras derrière ses épaules. On parle bien de la voiture garée en bas avec une rayure sur le flanc…
— Ça ce n'était pas de ma faute ! C'est Louise qui a voulu essayer de conduire et…
— Et maintenant tu regrettes d'être une soeur aussi géniale !
— Tout à fait !
Le groupe de profiler ria de plus bel lorsqu'un homme brun, en costume-cravate sombre, apparut en scandant souriant :
— Em' !
— Oncle Aaron ! s'exclama t-elle joyeusement. Elle prit tendrement l'homme dans ses bras sous les yeux attendris des membres de son équipe et celui un peu plus appuyé de Prentiss. Aaron Hotchner, patron incontesté de sa section et parfois même des lieux... mais surtout le parrain de la jeune fille depuis sa venue au monde. Brun, grand, au regard distant, il avait tout pour faire séduire les femmes mais n'usait pourtant jamais de son charme. Au yeux de certains la froideur incarnée, aux yeux des plus proches, la tendresse et la protection comme identité. Il avait tout vu et tout entendu. L'un des meilleurs ami de son père, Emily savait qu'elle avait fait le bon choix ou du moins elle l'espérait...
— Alors, comment tu vas ?
— Super, mais comme je te l'ai dit au téléphone j'aimerais qu'on parle… seul à seul…
Aaron jeta un oeil aux expressions interrogatives de ses collègues et ordonna :
— Allez en salle de réunion, Garcia a des nouvelles informations pour l'affaire Jackson. Je vous rejoindrais.
Hotchner poussa Emily à le suivre. L'équipe du BAU les regarda disparaitre, dans le bureau de leur chef de section, et s'échangea des regards perplexe. Quelque chose d'anormal se passait...

Dans le bureau d'Aaron, Emily s'installa en face de l'agent du FBI la fixant entre curiosité et inquiétude.
— Alors de quoi voulais-tu me parler Em' ?
— Tout d'abord, si je suis venue vers toi c'est parce que tu es mon parrain et que je sais tu es toujours là pour moi lorsque j'en ai besoin…
— C'est vrai. Je serai toujours là pour toi Em'.
— C'est pour cette raison que j'aimerais te demander un petit service…
— De quel genre ?
Tourner autour du pot ne servait à rien, surtout face à un agent du FBI. Elle lui présenta la photo de l'individu prit par la caméra de surveillance et demanda :
— Je sais que toi et papa vous êtes très proches et… j'aimerais savoir si tu connais cette personne ?
Aaron attrapa le cliché. Emily analysa sa réaction et remarqua son expression de réflexion.
— Alors ? Il te dit quelque chose ?
— Non… Je ne reconnais pas cet homme. Pourquoi cherches tu as connaître son identité ?
— Papa… Agit bizarrement depuis quelques jours...
— Tu sais..., débuta t-il presque gêné. L'affaire Rose doit beaucoup le travailler.
— Je sais mais... Je suis sûre que cet homme n'a rien à voir avec l'affaire...c'était plus personnel... Cet homme connaissait mon nom et papa semblait totalement hors de lui en sa présence. Il lui a même donné un coup de poing au visage !
— Tu connais ton père..., soupira t-il, pas vraiment content d'entendre ce genre de nouvelle de son ami.
— Je suis sûre que c'est en rapport avec son passé !
— Quand bien même, je ne vois pas ce que tu veux que je fasse ?
— Avec toutes les bases de données que possède le FBI, tu peux bien faire une petite recherche…
— Em…
— S'il te plait oncle Aaron ! Tu peux bien faire ça pour ta nièce préférée !
— Je ne peux pas utiliser les données du FBI comme bon me semble et puis tu ne crois pas que ton père mérite sa part de vie privé ?
— Papa ne nous parle jamais de son passé ! Et même très peu de grand mère Louise !
— Il a ses raisons. Il veut vous protéger.
— Et nous, comment on fait pour le protéger ?
— Il a Gillian.
— Je crois que Gillian… s'inquiète beaucoup pour Nick en ce moment.
— Elle s'inquiète pour vous quatre et aussi pour ton père. Gillian fait tout pour qu'il puisse avancer et ça, depuis qu'ils se connaissent…
— Donc… tu ne vas pas faire de recherche…
— Je ne peux pas en faire si ton père n'est pas consentant.
Emily résolue, pinça ses lèvres et dit : — Bon… Il ne me reste plus qu'à faire le chemin inverse…
Elle se leva, récupéra son sac à dos à ses pieds.
— Em…, souffla Aaron désolé.
— Je ne t'en veux pas oncle Aaron. Je comprends. Tu es son ami et d'une certaine manière tu veux aussi le protéger…
La jeune fille récupéra la photo, se détourna de son parrain, posa une main sur la poignée de la porte de son bureau et l'entendit : — Tu vas continuer les recherches ?

— Tu me connais !
Elle passa la porte puis disparut du champ de vision du profiler qui soupira en s'écoulant dans son fauteuil. Pas besoin de courir dans tout le pays et secourir des victimes de crimes pour voir la souffrance chez d'autres. Il suffisait juste de tourner son regard sur son voisin...
OoO

Par l'ordre de leur patron, Dinozzo et Ziva s'étaient rendus au Pentagon pour retrouver Perkins. Ce dernier, vêtu de son uniforme, sortait tout juste du bâtiment avec son attaché-case à la main. Il marcha d'un pas soutenu quand les deux agents spéciaux, lunettes de soleil au nez, barrèrent sa route.
— Un petit voyage au Pentagon ? s'amusa Dinozzo.
— Des documents à remplir.
— Pour la troisième fois consécutives, ajouta Ziva interrogative.
— Ça fait beaucoup, même pour un bureaucrate dans votre genre.
Perkins crispa sa mâchoire.
— J'ai du travail, qu'est-ce que vous me voulez ?
— Des réponses. Pourquoi faire un détour de 5km lorsqu'on peut aller tout droit ?
— De quoi parlez-vous ?
— D'après nos calculs, il vous arrivait fréquemment, pour ne pas dire tout le temps, de faire un détour et pratiquer de curieuses pauses avec le quartier-maître Harrys sur le chemin de vos chargements de cargaison…
— Je n'ai pas à répondre quant à mes choix d'organisation.
Perkins se déroba des deux agents lorsque ceux-ci s'empressèrent de le rattraper pour le forcer à dire la vérité.
— Vous avez l'obligation d'y répondre dans une enquête fédérale, l'arrêta sèchement Tony.
— Que faisiez-vous pendant ces 15 min fantôme ?
— Si vous ne voulez pas répondre ici, on vous emmènera au Lightman Group.
Le militaire lâcha un long soupir d'exaspération, réfléchit puis affirma :
— Harrys était quelqu'un de psychologiquement faible… Il avait besoin de parler à une personne qui pouvait le comprendre… Durant cette mission, il semblait perdu par ce qu'il traversait avec sa vie de famille, sa carrière… J'utilisais fréquemment cette route et ces courtes pauses de 15 minutes, comme vous dites, pour faire le point avec lui… Il me disait qu'il était perdu, qu'il avait peur de replonger dans ses vices…
— Il parlait de la drogue ? demanda Dinozzo.
— En partie.
— Si vous étiez au courant de sa fragilité psychique, pourquoi ne pas en avoir informé la Navi ? l'interrogea à son tour sa collègue.
— Je ne voulais pas l'extrader pour une simple mauvaise passe. Je pensais réussir à lui redonner confiance au bout de quelques jours. C'est aussi à ça que servent les supérieurs.
— Au risque même de sa santé et de la mission en cours ?
— Je pense qu'il aurait été pire de le renvoyer au pays en sachant qu'il n'aurait pas pu payer les frais médicaux de sa fille. Ou de finir sa mission comme convenue. Harrys a toujours eu le sens du devoir.
— Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ?
— Je ne voulais pas faire paraitre Harrys comme un faible aux yeux de ses pairs et de sa famille qui a mon sens ont déjà un lourd héritage à porter.
— Si vous le dites.
— Autre choses ?
— Pas pour le moment.
— Bien, si vous le permettez, j'ai du travail.
— Restez simplement dans le coin…, indiqua Tony.
— Je ne peux malheureusement pas aller ailleurs…
Dinozzo lâcha un soupir rieur, plus mêlé à du mépris qu'à de l'amusement, et regarda Perkins s'éloigner dans une direction opposée.
— Il ment, dit l'italien.
— La femme d'Harrys a affirmé que son mari avait commencé à se droguer après sa mission de 6 mois.
— Ou pendant. Perkins n'a pas approché Harrys par hasard. Il connaissait son profil et sa fragilité sur sa vie familiale. Il s'est servi de lui, mais pourquoi ?
— On doit trouver le lien qui les uni.
— Il faut remuer dans le passé…, souffla t-il, d'un regard pensif sur le grand bâtiment octogonal devant lui. Il sortit son portable, composa un numéro et déclara:
— McGee, trouve moi les dernières recherches effectuées par Perkins dans les fichiers militaire avant sa mission de 6 mois en Afghanistan.

oOo

Les cours n'étaient pas encore terminés, mais il avait une nouvelle fois déserté… Le vent soufflait à travers les feuillages des arbres. Nicholas marchait entre un couloir formé par les pierres tombales du cimetière qu'il connaissait que trop. Ses pas étaient lourds. Les mains dans les poches, il s'approcha d'une tombe et campa devant elle.
Il se remémora le souvenir de son amie, de ces instants partagés mais surtout celui du jour où il l'avait perdu. Il sembla revoir son sourire, entendre son rire... puis la douleur reprenait le dessus. Un noeud se forma au creux de sa gorge. Ses yeux s'humidifièrent alors que du bout des doigts, il frôla les inscriptions de la pierre blanchâtre. C'était son rituel. Son coeur se serra mais ses larmes ne tombèrent pas. Les fleurs toujours présentes au pied de sa tombe démontrait l'attachement et le non oubli de la personne qu'elle était. Partie trop jeune, résonnait dans toutes les têtes qui lisaient les dates de début et de fin de la défunte. Son amie, sa meilleure amie… voir plus à aux yeux de ceux qui les connaissait mieux. Un sentiment de culpabilité le fouetta en plein coeur. Il ne pouvait pas pleurer, pas encore… Il serra contre lui son collier fétiche avec au bout de sa chaine une rose argentée. Il devait la venger, avant de tout arrêter, il le savait… La vérité était la seule de son côté.

À SUIVRE...

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
CHAPITRE 6
chapitre 7
Chapitre 8
chapitre 9
chapitre 10
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