LIGHTMAN5
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Tel père tel fils 

Un an après le gèle de l'affaire Rose, l'enquête repart et ouvre la possibilité d'un nouvel espoir de découvrir enfin la vérité. Et peut-être même celui de ressouder une famille depuis trop longtemps brisée par des non-dits.
Un combat singulier entre l'armée et la justice et de l'autre  entre un père et son fils...


Genre: Général - (crossover) Histoire à chapitre. (terminée)
Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily a 23 ans - Nick et Louise ont 17 ans, Seth 14 ans.

CHAPITRE 10 : L'HEMORRAGIE


Le lendemain avait lieu l'interrogatoire de Perkins. Cal venait de décrypter ses codes trouvés dans son garde meuble puis le Ncis avait envoyé le capitaine à venir dans son cube en verre. L'expert en mensonge se tenait, main dans les poches, contre une parois illuminée. Il fixait avec intensité le soldat assis au fond de son siège. Il se sentait comme un gladiateur prêt à tout pour couper la tête de son lion retenant sa rage. Sa vérité et sa persuasion étaient ses seules armes, mais il savait qu'il en fallait peu pour faire tomber un homme sans honneur. Justice devait être faite. Gillian se tenait à l'extérieur du cube avec toute son équipe et celle du Ncis. À ses côtés, Nicholas observait la scène en silence avec ses bras croisés contre son corps. Il avait demandé à son père de le voir à l'oeuvre et de voir cette ordure avouer ses crimes. Celui-ci avait accepté mais avait commandé que le cube reste illuminé. Perkins ne devait pas savoir qu'il était ici.
— On a trouvé votre traffic de drogue, révéla Cal, d'une voix posée.
Un silence. Il observa le visage de Perkins se débattre.
— Cross et Rivers nous ont tout raconté. Vous vous êtes fais passé pour un collectionneur d'art pour arnaquer Cross et faire passer vos fausses oeuvres remplies de drogue pour passer la sécurité. Ensuite, vous les revendiez un peu partout dans le pays et principalement à vos anciens clients de Moore.
— Je ne vois pas de quoi vous parlez.
— Vous mentez, contra Cal toujours avec un calme sidérant. Vous saviez que Perkins était fragile d'esprit, et vous l'avez convaincu de vous suivre dans ce trafic en le forçant à venir en mission et faire ces détours de 5km pour déposer la marchandise à un autre camion transportant des kilos de drogue que vous preniez soin de dissimuler dans un bivouac à proximité de votre lieu d'arrivée. Dans la nuit vous pouviez aisément faire un second transfert, côté mer, pour faire partir la marchandise de l'autre côté de l'atlantique…
— Ce ne sont que des mots.
— Ferguson était au courant qu'Harrys se droguait. Il a prévenu la cours martial qui vous a d'abord averti des faits. Vous l'avez convoqué, surement pour lui dire de se rétracter. En bon soldat, il a refusé et vous vous êtes disputés… Vous avez voulu lui laissez une chance en le soudoyant avec de l'argent. Son honneur était trop grand… Vous l'avez donc assassiné avec ses autres camarades en profitant d'un combat réel…
— J'ai eu la silver star comment osez vous dire que j'ai pu tuer mes hommes ?!
— Vous aviez tout prévu. Vous avez demandé à Harrys de se mettre en position pour les retrancher au cas où vos balles ne les feraient pas tomber.
— Je suis un soldat, je défens mon pays, je vous interdit de dire…
Cal l'interrompit encore, et Perkins fulmina en ravalant sa rage entre ses dents.
— Vous avez essayé d'étouffer l'affaire en convaincant l'armée d'un tire ennemi. La Navi avait des doutes… Après ça, on vous a interrogé et Harrys a menacé mon fils. La plus grosse erreur de votre plan… Il a du entendre une conversation sur une de vos cargaison… Vous n'avez plus eu le choix. Il en savait trop… alors vous avez envoyé lâchement Harrys faire le sale boulot… Il a tué une jeune fille de 16 ans. La fille d'une mère, l'amie de tous et celle que mon fils ne pourra jamais se pardonner de ne pas l'avoir sauvé…
— Harrys l'a fait ! Pas moi !
— Vous l'avez tué en lui commandant de le faire.
— Je ne lui ait rien dit !
— Il n'en avait pas besoin. Il savait que s'il y avait une fuite, sa vie de famille serait foutue et que vous le tueriez ou au pire vous le viriez.
— Je n'ai rien fait !
L'expert en mensonge devait le faire craquer et hurla en le pointant d'un doigt inquisiteur :
— VOUS N'ÊTES PAS UN HOMME D'HONNEUR !
​Cela fonctionna. Le militaire se plaça face à Cal et riposta sur le même ton :
— JE SUIS UN MILITAIRE DÉCORÉ !
— UNE FILLE DE 16 ANS A ÉTÉ TUÉE POUR DE LA DROGUE !
— VOUS N'AVEZ AUCUNE PREUVE ! hurla Perkins, avant de reprendre d'un ton plus calme et menaçant:—Prouvez-le, Docteur.
Cal arbora un large sourire et présenta un dossier : — J'attendais ça depuis si longtemps… On a trouvé ça dans votre garde meuble. C'est pour ça que vous étiez chez moi, pour les récupérer. Le premier document c'était des lignes de codes qui retranscrivaient simplement tous vos points de rendez-vous pour récupérer votre marchandises et les mettre sous forme d'oeuvre d'art. Et le deuxième, écrit en steno', désignait le nombre de kilo de drogue par voyages, territoires, clients où vous alliez envoyé votre drogue. Il nous a suffit de corréler les deux pour comprendre votre sytème. On a aussi des témoins et des preuves matériel. C'est fini Perkins…
— Pour la drogue peut-être, mais vous n'avez rien qui prouve que j'ai tué ces soldats.
— Pour cette vérité, ça sera ma parole contre la votre au tribunal.
Perkins déglutit.

— Comment les trouvez-vous les cookies ? Trop brulants hein ?
Cal dévisagea l'ex soldat et quitta le cube sans un mot de plus. Nicholas avait regardé toute la scène sans bouger jusqu'à ravaler ses émotions lorsque sa mère le ramena à la réalité en lui caressant tendrement son dos. Il avait simplement acquiescé pour dire qu'il allait bien et regarda son père venir vers lui pour poser une main chaleureuse sur son épaule.
— Ça va ?
— Ouais ça va… Nicholas dériva son regard sur Perkins. Il ne reste plus que le procès…
— Ça ne sera qu'une étape. La vérité triomphera.
— Comme toujours.
Et père et fils se sourirent. Une première étape venait d'être franchie.

OoO

Dans l'après-midi, Cal avait donné rendez-vous à son père dans un parc à proximité de son bureau. Il marcha quelque instant et le découvrit seul sur un banc. Il déambula jusqu'à lui puis s'installa abruptement à ses côtés.
— Comment va Nick ? demanda Logan.
— Bien.
— Je n'aurais pas dû lui parler de ton passé…
— En effet, mais qui peut t'en vouloir. Tu n'as jamais été père.
— Je suis désolé.
— Garde tes excuses. Si je suis venu, c'est pas pour parler de ma famille, c'est pour la protéger. Toi et moi, on va encore devoir se croiser. J'ai examiner ton affaire et ça va être plus compliqué que prévue.
— Qu'est-ce que tu veux dire ?
— Des types de Belfast appartenant au groupe de Sletter on fait le voyage jusqu'ici. Ils sont à ta recherche.
— Comment tu le sais ?!
— J'ai un ami qui bosse pour le FBI.
— T'as prévenu le FBI ? Tu veux me mettre en prison ou quoi ?!
— J'en aurais bien envie, mais j'ai peur que ces voyous ne se rattrapent en s'en prenant à ma famille. Il m'aide juste à réparer tes conneries.
— Bon… et c'est quoi ton plan.
— Pour le moment, tu restes discret. Pas de sortie, tu changes d'hotel le plus possible et on reste en contact avec ce téléphone prépayé, dicta t-il, en offrant le portable en question à Logan. Ce dernier ne dit rien et regarda son fils se lever.
— En attendant évite juste d'être toi même.
​Cal s'éloigna lorsque son père l'arrêta.
— Fils !
— J't'ai déjà dit de ne plus m'appeler comme ça.
— J'aimais ta mère plus que tout…
— Assez, pour la faire se suicider.
— Mon passé m'a rattrapé.
— Le miens m'a fait grandir.
Un silence.
— Tu sais quoi… la seule différence entre nous, c'est que j'ai eu le courage d'avouer mes faiblesses et m'en servir pour faire le bien. Toi, tu t'es simplement défoulé sur moi et maman parce que tu savais qu'on pouvait comprendre sans pouvoir se défendre. Aujourd'hui, avec le recul, je me dis que pour n'importe quel passé, le plus douloureux soit-il, n'excuse en rien la violence gratuite.
Cal se détourna de son père et disparut de son champ de vision pour retourner à sa voiture et retrouver sa famille. Celle-ci s'était donnée rendez-vous au Lightman Group pour fêter au restaurant cette première victoire avant le début d'un long procès. Dans le couloir, tous attendaient l'arrivée de Louise qui tardait à venir. La jeune fille arriva enfin mais avec plus d'un quart d'heure de retard. Son père écarta ses bras en signe de désabusement alors que sa fille s'excusa platement, presque essoufflée:
— Excusez moi, je devais faire quelque chose.
— Un voyage sur la lune ? plaisanta son père. Au rythme où tu es arrivée, mon steack aurait déjà refroidi !
— Désolée…
— C'est pas grave mon coeur, je plaisante, s'amusa t-il, en prenant sa fille par les épaules. Emily regarda sa soeur de manière intriguée puis entendit Gillian déclarer :
— J'ai garé la voiture au sous sol. Il n'y avait plus de place sur le parking ce matin. Je vais aller la chercher.
— Non, je vais y aller ! réfuta Cal avec un sourire.
— Que me vaut cet honneur ?
— C'est toi qui paye le resto' !
— On a un compte joint Cal…
— Bon bah… j'le fais parce que je ne peux pas résister aux belles femmes… Il embrassa son épouse, sous les yeux faussement dégoutés de leurs enfants, puis récupéra les clefs pour se diriger vers la sortie. Emily regarda son père s'éloigner et scanda :
— Dépêche toi, papa j'ai faim !
— Ouais, sinon Em' va manger tous les choc'croc dans le distributeur ! renchérit Seth.
À ces mots, Cal activa sa marche pour quitter l'entreprise sous les rires de sa famille. Il marcha dans la rue, remarqua que Loker s'était garé à sa place habituel, puis rejoignit le parking souterrain. Il joua avec ses clefs sur le chemin, chercha le numéro de sa place lorsqu'un bruit étranger parvint à ses oreilles. Il se retourna mais ne remarqua rien d'anormal. Il continua son chemin lorsque sans comprendre pourquoi il reçut un immense coup dans son dos et tomba violemment au sol. Plusieurs autres coups suivirent, au ventre, au visage, au dos… La violence était telle qu'il ne pouvait plus bouger. Il faillit même s'évanouir mais il entendit le son d'un cran de sécurité s'activée puis celui d'une détonation. Au Lightman Group, la famille Lightman commença à s'impatienter quant à l'arrivée tardive du père. Emily avait eu l'idée de l'appeler sur son portable, sans succès.
— Alors ? demanda Louise.
— Rien.
— Ça se trouve qu'il a dû mal à faire démarrer la voiture à cause de Lou' qui s'en est servi jeudi, plaisanta Nicholas alors que son petit frère éclata de rire.
— N'importe quoi, bougonna Louise en croisant ses bras contre son corps.
— Au lieu de dire des bêtises, va voir ce que ton père traficote, dicta sa mère souriante. Nicholas lui rendit son sourire puis emprunta le même chemin que le père de famille.
— Je conduis bien, hein maman ? demanda Louise penaude.
— Bien sûr ma chérie, affirma sa mère, en serrant sa fille contre elle.
— Elle ment ! s'exclama Nicholas proche de la sortie. Emily et Seth rirent alors que sa petite soeur se rembrunit un peu plus.
— Va chercher ton père, Nick ! répliqua sa mère, en levant ses yeux au ciel. Le jeune homme ria de plus bel et courut à l'extérieur pour rejoindre son père. Une fois arrivé au parking, il garda son sourire amusé en cherchant du regard leur voiture familiale. Ne la trouvant pas, il scanda jovialement :
​— Papa ! T'es où ? Em' va manger tout le distributeur si tu ne viens pas ? Papa ?
Le silence lui répondit. Un pas puis deux… et c'est là qu'il vit une silhouette jonchant le sol. Son coeur explosa dans sa poitrine. Le souffle écourté, il souffla tétanisé : — Non…
Il se précipita sur la personne inconsciente, la retourna et découvrit avec effroi…
— Papa, l'appela l'adolescent paniqué. Il remarqua plusieurs blessures visibles sur le corps tuméfié de son père puis sentit sur sa main un étrange épais liquide. Il la regarda comme interdit et reprit contact avec la réalité. Les yeux de Cal étaient encore ouverts mais peinaient à rester éveillés. Nicholas chercha activement la blessure. Il trouva un trou dans sa peau où du sang s'écoulait sans discontinuer. Pas encore, se disait-il. Il appuya fortement sur celle-ci pour empêcher le liquide rougeâtre de s'écouler encore plus.
— Accroche toi papa… ne m'abandonne pas… pas maintenant… j't'en supplie reste avec moi… tu m'entends ?
Les yeux du père se fermèrent de plus en plus. La douleur et la fatigue l'emporta. Il ne pouvait plus… Ses muscles se détendirent et ses yeux se fermèrent lentement. Un dernier écho lointain résonna à ses oreilles:
— Papa !

Puis le néant…


FIN*

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
chapitre 6
CHAPITRE 7
Chapitre 8
chapitre 9
chapitre 10
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