LIGHTMAN5
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Sur la route

Une chanson des Beatles qui passe à la radio, plus mon imagination, plus mon humour étrange plus Cal et Gillian dans une voiture ! Vous mettez tout ça dans un mixer ! Puis vous secouer le tout dans un shaker et ça donne cette histoire ! Alors tenté ?

Genre: Romance - Humour
Saison: Courant saison 3

Cal et Gillian quittèrent ensemble le Lightman Group pour se rendre à un rendez-vous important avec le PDG d'une grande entreprise à mille lieu d'ici. Et pour s'y rendre quoique de meilleure moyen de transport qu'une voiture de collection d'une grande marque ? Un large sourire était resté figé toute la matinée sur le visage du propriétaire en marge de l'initiative. Clef en main, il s'exclama tout sourire: — On prend ma voiture ?!
— Heu... Tu veux parler de ton tas de ferraille qui tombe en panne toutes les deux minutes ?
— Rhoo tout de suite les grands mots.., râla t-il. — Et puis mon tas de ferraille comme tu dis si bien est une Cadillac Eldorado rouge de 1963 qui plus est ! Ce qui signifie qu'elle a traversé bien des époques !
— En gros vous avez presque le même âge..., railla la psychologue, en recevant un rictus de mépris de la part de son ami.
— Très drôle !
— Je trouve aussi !
— Alors, on y va ?!
— Franchement ? Je préférais prendre ma voiture...
Cal écarta ses bras et s'offusqua:
— Mais où est passé ton sens de l'aventure luv' ?!
— Sans doute dans le coffre de ma Ford !
— Mouais bah... C'est pas avec ça qu'on va rêver...
— Oui mais au moins c'est avec ça qu'on arrivera à l'heure et en un seul morceau !
— Qu'est-ce que tu peux être rabat-joie...
— Moi rabat joie ?! Tu rigoles j'espère ! Qui est celui qui n'avait pas arrêté de crier toute la mâtiné contre Loker, juste parce qu'il n'avait pas chauffé ton précieux thé à la bonne température ?!
— Ce n'est pas pareil, lui c'est un abruti ! Il a mit le bouton du micro-onde sur décongélation au lieu de puissance 3 !
— Et pour toi, cela reste une bonne raison pour lui crier dessus ?
— Il n'y a jamais eu besoin de "bonne" raison pour lui crier dessus ! Il jeta ses clefs en l'air en les rattrapant au vol. Puis il contourna sa voiture pour prendre place derrière le volant en sautant par dessus sa portière. Gillian le regarda faire avec désolation et soupira:
— Tu te crois dans Bonnie and Clyde ?
— Allez viens Parker ! répliqua t-il, d'un geste de la main pour lui signifier de le rejoindre. Elle leva ses yeux au ciel et souffla pour elle-même:
— Il ne changera jamais…
— Nope ! Et c'est pour ça que tu m'aimes !
— Je n'en suis pas si sûre... Elle s'installa sur le siège passager et entendit son ami proclamer presque surexcité:
— Prêtes pour l'aventure ?!
— Tu sais qu'il n'y a que deux heures de routes à faire...
— Et alors ?! 80 jours pour faire le tour du monde ou deux heures de trajet, c'est pareil ! C'est juste la distance qui change mais l'adrénaline de l'inconnu, elle, elle reste là ! signifia t-il, d'une main contre son coeur.
​Pas vraiment convaincue par ses dires, elle marmonna:

— Mouais...
Cal se pencha légèrement en avant et appuya sur le petit bouton d'une autoradio. De là une célèbre musique de circonstance se répandit dans tout le véhicule à la plus grande joie du conducteur qui reconnu instantanément: "Baby you can drive my car, des Beatles."
— Génial..., soupira Gillian. — Un anglais qui conduit une voiture américaine de plusieurs années avec une musique des Beatles ! On aura tout vu !
— Hey ! Le premier qui critique les Beatles il aura à faire à moi ! menaça t-il alors qu'il fouilla sans ménagement dans sa boîte à gant pour récupérer ses lunettes de soleil et les mettre sur son nez. Enfin prêt à prendre la route, il enclencha sa clef de contact pour entendre avec ravissement le moteur de sa voiture produire une sorte de vrombissement. Un énorme sourire apparut sur ses lèvres au son mécanique.
— Aaah les hommes..., souffla Gillian.
— Ce son me rappel toute ma jeunesse...
— Ouais et bien heureusement que ta voiture n'est pas une Delorean, comme dans retour vers le futur, sinon on aurait été obligé de voyager dans ta fougueuse jeunesse.
Cal augmenta le son de sa radio, tourna son regard sur son amie et scanda: — C'est parti !
— Je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme un mauvais pressentiment... La jeune femme attacha sa ceinture de sécurité et songea qu'au moins il y en avait une. C'était déjà ça...
L'expert en mensonge l'imita, posa son bras derrière le dossier de son siège et tourna sa tête en arrière dans l'objectif de faire une marche à arrière. D'une manoeuvre rapide, il quitta son créneau pour s'engager sur la route. Et c'est ainsi que les deux amis roulèrent avec les cheveux au vent !
Au bout de trois-quart d'heure de route, Gillian protégea sa vision à l'aide de lunettes de soleil puis laissa pendre sa main dans le vide pour sentir l'air filer entre ses doigts. Dans cette agréable position, elle ferma ses yeux pour profiter de la chaleur du soleil sur son visage ainsi que du vent s'engouffrant dans ses cheveux. Une sensation de liberté qui ne déplut pas à son chauffeur. Roulant sur une ligne droite, Cal remarqua qu'ils étaient seuls sur la route et sans savoir pourquoi son esprit commença à se distraire en lorgnant la jeune femme à ses côtés. Il garda son attention sur la route mais pendant un court instant il s'offrit le privilège de dériver nonchalamment son regard sur les cuisses dénudées de sa passagère... Elle portait une sublime robe rouge s'arrêtant à limite de ses genoux laissant dévoiler à loisir ses jambes de déesses. Un détail vestimentaire qui permit à l'homme de profiter pleinement de la magnifique vue avec une conduite prudente sur la route, bien entendu ! Et oui, car contrairement à sa fille, lorsqu'il avait le volant entre les mains le mot sécurité avait toute son importance. Il gardait encore un souvenir mémorable de son dernier cours de conduite et de la note de frais qui s'en était suivie par l'entrée fracassante de sa fille contre une bouche d'incendie. Et contrairement à ce que vous pensez, le petit chien était vraiment là ! Vous dites ? Lui, mentir ? C'était sa parole contre la votre...
Il concentra son regard sur la route mais remarqua, du coin de son oeil, la psychologue changer la positon de ses jambes avec pour résultat de faire remonter sensuellement sa robe. Un simple mouvement réjouissant un peu plus si c'était possible l'expert en mensonge. Elle le faisait exprès, ce n'était pas possible ! Le cerveau de Cal était prêt à exploser lorsqu'elle enleva l'élastique de ses cheveux pour glisser sa main et les laisser à l'air libre. Les mains de Cal se cramponnèrent sur son volant alors qu'il se répéta intérieurement: calme toi Cal, calme toi... C'est ton amie ! C'est juste ton amie ! C'est ça, c'est ton amie habillée avec une robe super sexy laissant entrevoir ses jambes de déesses ! Cette même amie où tu ne peux rien faire de plus que de l'embrasser à la commissure de ses lèvres ! Tout ça parce qu'il y avait cette put... Il ne pu terminer sa phrase que son esprit fut déranger par le klaxonne d'une voiture voisine qui s'empressa de le doubler. De limite entre eux... finit-il pour lui-même.
— Rhaaa c'est bon ! Pas besoin de klaxonner ! T'as largement la place ! vociféra Cal, d'un geste rageur de la main. Face au comportement revanchard de son ami, Gillian, les yeux toujours fermés, le tempera avec douceur:
— Calme toi Cal...
— Mouais... ben c'est plutôt à cet abruti de dire ça !
— Cal...
Sans dénier ouvrir ses yeux, elle posa une main réconfortante sur sa cuisse pour calmer sa colère masculine. Ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'au lieu de calmer ses émotions cela augmenta la température interne de son corps déjà en surchauffe. Cal pria intérieurement pour qu'elle retire très vite sa main sinon il ne répondrait plus de rien. Et par bonheur elle la retira. L'homme, heureux de ce fait, soupira de soulagement. Bon sang ! Pourquoi cette femme lui faisait autant d'effet ?! Il y en avait des milliers autour de lui et la seule qui lui procurait cette émotion c'était elle, sa meilleure amie ! Le monde était vraiment trop cruel ! C'était peut-être pour ça que "immonde" et "Monde" rimait... pensa t-il avec une petite moue de sa bouche. Gillian venait d'ouvrir ses yeux. Elle capta la légère grimace de son ami et demanda un peu inquiète:
— Ça va ?
— Ouais ça va...
— Tu es sûr ? Elle posa cette fois-ci sa main sur son épaule. Elle voulait le tuer ?! Oui c'était ça ! Il ne voyait que ça ! Chaque frôlement, chaque contact qu'il subissait de sa part était pire qu'une torture pour lui ! Il laissa un léger grognement s'échapper de ses lèvres qui n'échappa pas à sa passagère.
— Cal ? l'interpella t-elle inquiète.
— Non rien, je pensais juste à cet abruti qui nous a dépassé en faisant son mariole, mentit-il.
— C'est vrai que c'était un peu stupide de sa part mais il est vrai que j'ai l'impression que la voiture a nettement ralenti alors que tu n'as pas changé de vitesse depuis plusieurs minutes.
— T'inquiètes pas honey, cette voiture peut rouler encore plusieurs années !
— Si tu le dis... Elle ôta sa main puis ramena, à cause du vent, quelques-uns de ses cheveux en arrière.
— Mais je le dis et je le proclame haut et fort ! Rien ne vaut qu'une bonne voiture de collection que les voitures du moment sans aucun charme ! Au moins cette voiture ne m'a jamais abandonné quelques soit les circons... Cal dû s'arrêter brusquement dans sa phrase aux bruits étranges produit par sa voiture.
— Cal ? l'appela la psychologue inquiète. — C'était quoi ça ?
— C'était rien, surement un animal qui passait par là !
— Et ça devrait me rassurer ?!
Cal s'apprêta à lui répondre quelque chose lorsqu'un nouveau son plus prononcé le coupa dans ses pseudos explications. Gillian lança un regard noir à son collègue et répliqua sèchement:
— Et là tu vas me dire qu'une famille de sanglier est passée sous les roues de ta voiture ?!
— Espérons que ça soit cela sinon on n'est pas dans la mer...
— Quoi qu'est-ce que tu as dit ?!
— Rien !
— Caaal !
— Quoi ?!
— Le capot de ta voiture est entrain de fumer !
— Et mer...!
— Gare toi sur le côté avant de nous provoquer un accident! l'interrompit-elle en désignant le bas côté de la route. Son collègue soupira mais obtempéra. À l'arrêt, il regarda la jeune femme sortir rageusement de sa voiture et songea un peu apeuré qu'une femme en colère c'était quelque chose mais Gillian en colère c'était... pire ! C'était sûr, il allait en prendre pour son grade et entendre le fameux: — Je te l'avais bien dit ! proclama fortement la psychologue en colère avec ses deux mains sur les hanches. Bon sang qu'est-ce qu'il pouvait détester cette phrase... Cal quitta sa voiture et se déplaça jusqu'à son capot afin d'analyser le problème. Au bord de l'explosion, Gillian pestiféra en levant ses bras au ciel: — Mais non ! Evidement "Monsieur" a préféré jouer les m'as tu vu et prendre la belle voiture du dimanche ! Et voilà où en est !
— Attends avant de m'engueuler. Peut-être que c'est un problème de rien du tout que je pourrais régler en deux secondes !
Il ouvrit le capot de son véhicule. Une épaisse fumée banche s'échappa du moteur.

— J'espère pour toi parce que sinon..., rétorqua t-elle, en croisant ses bras contre son corps. Cal jeta un rapide coup d'œil à son amie et déglutit en supposant que derrière ses lunettes noirs se cachait une expression de colère des plus foudroyante. Il plongea sa tête dans son capot, trafiqua quelques files. Un instant de manipulation plus tard, Gillian réclama de manière impatiente: — Alors ?!
Cal s'éloigna de sa voiture puis allégua d'un ton neutre:
— Hé ben... C'est bien ce que je pensais !
— Tu vas pouvoir réparer la voiture ?! demanda t-elle presque soulagée.
— Nope !
— Quoi ?!
— Bah en fait il y a une fuite du liquide de refroidissement... Et la pièce qui permettait de contrer cela est complètement fichue. Donc à moins que tu caches une pièce de rechange sous ton jupon, on ne peut pas reprendre la route...
Il dériva son regard sur sa collègue et le regretta aussitôt en remarquant qu'elle venait d'enlever ses lunettes de soleil pour lui lancer un regard lourd de sens. Ok là... il était mort ! Il se recula d'un pas alors qu'elle s'avançait dangereusement d'un autre.
— Cal... Viens ici..., dicta-elle entre ses dents.
— Franchement ? J'ai comme un mauvais pressentiment !
— Si tu ne viens pas tout de suite, je te jure que...
— Tu sais que ce n'est pas en me disant ça que je vais venir vers toi ! Il continua de reculer avec ses deux mains en avant comme s'il craignait une quelconque attaque de sa part. — Et puis tu sais, c'est ça l'aventure ! Parfois il y a des petits contre temps ! Mais c'est toujours amusant non ?!
Oh-Oh... Au vu de son expression furieuse, il comprit qu'il avait dû faire une énorme erreur tactique en employant de l'humour... Enfin SON humour pour être plus précis. Ne pouvant plus se contenir, Gillian fonça droit sur sur son ami en brandissant son sac à main pour s'écrier:
— J'vais te tuer !
Cal adopta une position de défense recroquevillé alors que la jeune femme se défoula sur lui avec son sac à main.
— Ok ! Ok ! Gillian arrête ! J'suis désolé Honey !
Malgré ses excuses, elle continua de le frapper sans ménagement. Lorsqu'on savait magner la poêle comme personne, le sac n'était plus qu'un jeu d'enfant après ça ! (1)
— Luv' ! S'il te plaît, arrête de me frapper ! Aieuu bon sang, mais il y a quoi dans les sacs des femmes ?! Des briques!
— Tu es aussi stupide que Loker ! avait-elle crié avant de donner un dernier coup pour s'éloigner de ce... de ce... Elle ne s'avait pas, mais ce n'était rien de glorieux.
— Ouch... Au moins tu avoues qu'il est stupide, releva t-il légèrement amusé par ses propos. Gillian contracta sa mâchoire et s'approcha menaçante de l'homme qui le sortait de ses gongs. — C'est bon j'ai compris Honey ! Je me tais ! affirma t-il, toujours dans la même posture défensive. — J'suis sincèrement désolé ! Tu veux bien baisser ton arme maintenant ? Elle soupira d'exaspération mais abaissa son sac en jetant un regard dédaigneux à son collègue.
— Merci..., souffla t-il soulagé pour se redresser. — Écoute, j'vais essayer de faire le numéro des renseignements afin qu'ils contactent avec un garagiste. Il doit bien en avoir un dans le coin.
Gillian agita simplement sa main pour lui signifier de faire ce qu'il disait. Cal sortit avec rapidité son téléphone puis composa le numéro en question. Il patienta un instant lorsqu'une voix lui demanda ce qu'il désirait. — Heu oui bonjour je m'appelle Cal Lightman et je viens d'avoir une panne, je voudrais que vous me mettiez en contact avec le garagiste le plus proche de ma position... Bien j'attends...
En attente, il regarda son amie s'adosser contre le flan de sa voiture pour observer avec inquiétude le ciel devenant de plus en plus grisonnant.
— Oui ! Bonjour je m'appelle Cal Lightman et je viens d'avoir une panne !... ...Où suis-je ? Il pivota sur lui-même et répondit: — Ça vous aide si je vous dis qu'il n'y a qu'un moulin à un kilomètre ?
Gillian roula des yeux pour soupirer une énième fois son exaspération.
— Allo ? Allo ? Il jura et rangea son portable. La jeune femme tourna son regard sur l'homme de tous ses problèmes et réclama harassée:
— Qu'est-ce qui se passe encore ?!
— Plus de réseau..., signala t-il d'un air désolé.
— Et on fait comment maintenant ?! La voiture est fichue ! Il n'y a qu'une voiture qui passe toutes les 1H ! Le réseau est faible ! ET EN PLUS DE ÇA IL COMMENCE À PLEUVOIR ! cria t-elle avec sa main en l'air pour signifier que des gouttes commençaient à tomber.
— Calme toi honey...
— Arrêtes de me dire de me calmer sinon la prochaine fois ce n'est pas avec un sac que je vais te frapper ! rétorqua t-elle sèchement. Cal écarquilla ses yeux de stupeur et affirma: — On va bien trouver une solution...
— Et bah je t'en pris trouve ! Parce que moi là... je n'en vois pas !
Il se déplaça sur le bord de la route et proposa:
— On a que faire de l'auto-stop !
— Je viens de te dire qu'il n'y avait pas de voiture qui passait par là !
— Ça ne coûte rien d'essayer, on a rien à perdre.
— Ah oui c'est sûr que pour rien à perde, on a vraiment rien à perde ! Enfin sauf du temps puisque notre rendez-vous qui nous permettrais de renflouer les caisses vide du Lightman Group est dans 1H à peine !
L'expert en mensonge soupira, brandit sa main pour lever son pouce. Gillian préféra détourner son regard à cette scène de peur d'avoir des envies de meurtre et de faire la une des journaux le lendemain. Elle voyait déjà les gros titres: "Un homme tué par un sac !"
Par chance, une voiture arriva dans leur direction. Cal s'empressa d'effectuer de grands gestes pour que celle-ci s'arrête à leurs pieds. Malheureusement, le chauffeur ne sembla pas se préoccuper de sa détresse qui passa devant lui sans s'arrêter. Lightman soupira son désespoir. Un quart d'heure plus tard une autre voiture fit son apparition. Il renouvela l'expérience, mais échoua inexorablement en regardant dépité la voiture disparaitre dans le lointain. Exaspérée au plus au point, Gillian roula ses yeux et ouvrit son sac à main pour sortir un rouge à lèvre ainsi qu'un miroir de poche. Elle se maquilla rapidement pour rejoindre son ami au bord de la route. Elle remonta sa robe un peu plus haut que ses genoux, rehaussa sa poitrine et brandit son pouce du côté de la circulation. Cal l'avait d'abord regardé sans dire puis s'était exclamé dépassé:
— J'peux savoir c'que tu fais ?!
— Je nous trouve une voiture !
— Et t'as besoin de montrer tes... enfin..., tenta t-il de s'expliquer par des gestes vagues en direction du décolleté de son amie. Cette dernière lui lança un regard noir et le concentra à nouveau sur la route.
— Non sérieusement Gill' ! Tu ne vas pas faire ça ?! protesta t-il scandalisé.
— À qui la faute ?! Bon maintenant recule toi.
Elle poussa son collègue qui demanda totalement perdu:

— Pourquoi ?!
Qu'est-ce qu'elle comptait encore faire ?! Parce que là... elle ne pouvait plus retrousser grand chose ! À part enlever sa robe, il ne voyait vraiment pas ce qu'elle pouvait faire d'autre. Aaah ! Si elle décidait de faire ça, il se promit intérieurement de s'interposer face à cette idée et ce par tous les moyens possible !
— Une voiture arrive et c'est un homme qui conduit !
— Et alors ?!
— Si tu es à côté de moi, le conducteur va penser qu'on est ensemble ! argua t-elle comme si cela coulait de source.
— Je ne vois pas le rapport...
— Je ne vais pas te faire un dessin nous plus ! Bon pousse toi maintenant et laisse moi faire ok ! Car si jamais on rate cette voiture par ta faute, je t'assure que t'as intérêt à savoir courir très vite !
Cal comprit le message et se recula de quelques pas afin de ne pas être visible par le chauffeur qui s'approcha dans leur direction. Et c'est curieusement que peu de temps plus tard, la voiture s'arrêta net devant Gillian. La vitre du véhicule s'abaissa pour faire apparaitre un homme au sourire charmeur. Heureux de sa nouvelle rencontre, il déclara d'un ton séducteur: — Salut ma jolie ! On a un problème ?
— Bonjour ! Oui en effet comme vous le voyez, j'ai une panne avec ma voiture et elle refuse de démarrer, expliqua Gillian, en employant un ton quelque peu naïf. — Donc je me suis dit qu'en demandant de l'aide à un charmant jeune homme comme vous... J'ai pensé que vous pourriez m'aider... Elle dégagea ses cheveux en arrière alors que Cal soupira d'exaspération en comprenant que son amie tentait, par des gestes subliminaux, de draguer le type pour le rendre plus enclin à les aider.
— J'y crois pas ! ragea Cal dans son coin.
— Mais vous avez bien fait, approuva le chauffeur. Il regarda la jeune femme de bas en haut et passa sa langue sur ses lèvres avec envie. L'expert en langage corporel remarqua ces gestes plus qu'osés et serra ses poings de rage toujours en se contrôlant du mieux qu'il pouvait pour rester à distance. Si l'énergumène ne se calmait pas toute suite, il allait faire un carnage !
— Oh c'est vraiment très gentil de vôtre part ! Vous êtes mon preux chevalier ! s'exclama t-elle en pinçant légèrement la lèvre inférieur de ses dents. De sa position, Cal contracta sa mâchoire et marmonna:
— Pitié...
— J'espère qu'après ça, j'aurai le droit au numéro de téléphone de la princesse...
La psychologue voulut lui répondre mais quelque chose la tira brusquement en arrière. Elle comprit que son ami venait de l'éloigner du chauffeur et s'écria:
— Cal !
Aaah non le coup des cheveux ça pouvait encore passer mais le numéro de téléphone... c'était vraiment trop ! Cal pointa furieusement un doigt inquisiteur sur le conducteur et protesta:
— Vous ! Arrêtez tout de suite de la draguer !
N'aimant pas être traiter de la sorte, le chauffeur employa le même ton que Lightman et riposta:
— Et t'es qui toi pour me dire ça ! Hein ?!
— Son mari abruti ! avait-il répliqué avec une rapidité déconcertante comme si cela pouvait être le seul mensonge qu'il avait en tête.
— Son mari ?! répéta l'énergumène hébété.
— Parfaitement ! Donc si j'te prends encore à la dévisager comme tu l'as fais ! Crois moi que tu te demanderas qui à éteint la lumière*! Me suis-je bien fais comprendre ?!
Le dragueur analysa le visage plus qu'enragé de Cal. Il prit une seconde de réflexion et acquiesça d'un air dégoûté. Il démarra sa voiture en trombe pour s'éloigner le plus rapidement possible du "couple". L'expert en mensonge observa la voiture disparaitre dans le lointain, en sifflant:
— Bon débarras !
Il se retourna lentement et rencontra le visage de sa meilleure amie plus furieux que jamais. Bon... là il était vraiment mort.
- JE VAIS TE TUER ! cria t-elle en courant vers l'homme. Effrayé, celui-ci courut comme un dingue alors que Gillian, dans une rage folle, se mit à le poursuivre. Afin d'échapper à la jeune femme, Cal eut la merveilleuse idée de l'esquiver en tournant autour de la voiture.
— Honey ! D'après son langage corporel ce mec voulait plus que ton numéro ! Je voulais juste défendre tes intérêts !
— MES INTÉRÊTS ?! MON SEUL INTÉRÊT C'ETAIT SA VOITURE ! POUR QU'IL PUISSE NOUS CONDUIRE AU GARAGE LE PLUS PROCHE ! continua t-elle de crier en bougeant autour de la voiture pour le rattraper.
— Ouais mais ce mec semblait super louche ! Qui te dis que ce n'était pas un psychopathe ?!
Sa réplique lui value un jet de sac qu'il réussit à esquiver en s'abaissant rapidement.
— TU VIENS DE BOUSILLER LA SEULE CHANCE QU'ON AVAIT POUR SE RENDRE AU RENDEZ-VOUS !
— Je... Il s'apprêta une seconde fois à s'excuser lorsqu'une pluie torrentielle s'abattît sur eux. Gillian sentit le rideau de pluie tomber sur elle et s'arrêta net dans sa course pour se figer sur place. Voyant qu'elle ne bougeait plus du tout, Cal s'arrêta à son tour et s'approcha lentement de son amie pour lui faire face.
— Honey ? l'interpella t-il inquiet de peur de la froisser.
— Pourquoi ce genre de chose n'arrive qu'à moi...
— Tu sais, je suis dans la même situation que toi là..., signala t-il intelligemment. Des gouttes d'eau perlaient sur son visage troublant quelque peu sa vision. Et heureusement pour lui car suite à sa remarque Gillian lui avait lancé le plus violent des regards assassin, bien que celui-ci n'existait pas en terme de décryptage en langage corporel... Peut-être qu'aujourd'hui il allait enfin faire son entrée dans le dictionnaire des gestes non-verbaux ?
— ET À QUI LA FAUTE ?! hurla t-elle pour se faire entendre du grondement de l'orage empirant au fil des minutes.
— FRANCHEMENT T'AURAIS PU TE RETENIR ! POURQUOI IL A FALLU QUE TU LUI DISES QU'ON ÉTAIT MARIÉ ?! T'AURAIS PAS TOUT SIMPLEMENT PU LUI DIRE QUE TU ÉTAIS MON FRÈRE OU MON AMI TOUT SIMPLEMENT !
— J'SUIS DÉSOLÉ ! C'EST LE SEUL LE MENSONGE QUE J'AI TROUVÉ SUR L'INSTANT ! ET AUSSI PARCE QUE C'ÉTAIT LE SEUL MOYEN DE LE FAIRE FUIR DE TOI ! hurla t-il tout aussi énervé par la situation mais aussi pour couvrir le son intempestif que produisait l'orage sous lequel ils se trouvaient.
— POURQUOI ?! POURQUOI FAUT-IL TOUJOURS QUE TU ME SUR-PROTÈGES DE TOUS LES HOMMES QUI S'APPROCHENT DE MOI ?!
— J'EN SAIS RIEN ! PEUT-ETRE TOUT SIMPLEMENT QUE JE SUIS JALOUX DE TOUS LES MECS QUI TE REGARDENT COMME SI TU ÉTAIS LEUR PROIE ! hurla t-il encore plus fort à s'en casser la voix avec des gestes dans tous les sens avec ses bras. — PEUT-ETRE PARCE QUE QUE CETTE LIMITE ENTRE NOUS ME FAIS CHIER ! PEUT-ETRE, PARCE QU'À CHAQUE FOIS QUE JE TE VOIS J'AI ENVIE DE T'EMBRASSER ! PEUT-ETRE PARCE QUE JE SUIS RAIDE DINGUE DE TOI DEPUIS DES ANNÉES ET QUE JE SUIS TROP STUPIDE POUR NE PAS TE DIRE QUE JE T'AIME COMME UN FOU !
Durant ce discours, Gillian avait fixé son ami tout du long avec des grands yeux ronds. À la dernière phrase prononcé, un long silence s'était répandu entre les deux protagonistes muré par les grondements de la tempête. Se rendant compte des propos qu'il avait déblatéré, s'est gêné que Cal balbutia: — Heu Je... Je... ce n'est pas ce que je voulais dire... Oublie ce que j'ai...
Mais heureusement pour lui, il ne put jamais terminer sa phrase alors que Gillian s'était précipitée sur lui pour capturer ses lèvres et l'embrasser avec passion. D'abord surpris, Cal ne répondit pas tout suite à l'échange comme paralysé sur place. Il se laissa complètement faire jusqu'au moment où la jeune femme tenta de forcer le barrage de ses dents à l'aide de sa langue. Il reprit vite possession de ses moyens et l'agrippa avec force dans ses bras pour approfondir d'avantage leur baiser. Elle en profita pour entourer son cou. Les deux amis s'embrassèrent ainsi durant plusieurs minutes sous la pluie torrentielle. À bout de souffle, ils se séparèrent puis se regardèrent l'un l'autre du plaisir partagé. L'expert en mensonge ancra ses yeux dilatés dans ceux souriant de la femme qu'il aimait le plus au monde et déplaça tendrement une mèche de ses cheveux trempés restée coller sur son visage. Le sourire aux lèvres, il souffla: — Bon sang... j'ai jamais embrassé quelqu'un comme ça !

Gillian ria en passant une main tendre sur la joue rugueuse et mouillée de son nouveau compagnon. Il apprécia grandement le doux contact de sa main sur peau et ferma ses yeux pour apprécier encore plus le geste. Puis les ouvrit au moment où il l'entendit déclarer: — Je... Je t'aime aussi Cal...
À cette révélation, Cal enleva avec rapidité son blaser pour le jeter au sol et attrapa la jeune femme dans ses bras pour la mettre sur le capot de sa voiture. De là, il l'embrassa fougueusement pendant qu'elle déboutonna sa chemise en emprisonnant ses hanches avec ses jambes.

— Mmh Cal..., gémit-elle contre ses lèvres.
— J'en peux plus... Il l'embrassa dans son cou.
— Cal... on ne peut pas faire ça ici sous la pluie, tenta t-elle de le raisonner mais aussi elle-même à cause des douces caresses prodigué par son amant.
— Mmmh..., fit-il en continuant son action. Gillian rassembla tout ce qui lui restait de son esprit intelligible pour repousser le visage de l'expert en langage corporel.
— On ne peut pas faire ça ici Cal !
Sur ces mots, les deux psychologues respirèrent fortement dû à la frustration ressentie par ce constat mais aussi à cause du baiser passionné qu'ils venaient tout juste d'échanger. Quand tout d'un coup leur regard dériva en même temps vers les sièges arrière de la voiture. Ils se lancèrent un regard mutuel et comprirent qu'ils avaient eu la même pensée. Cal embrassa une dernière fois Gillian et se rendit prestement vers l'arrière de son véhicule pour tirer son toit de protection. Malheureusement, l'objet resta obstinément bloqué. Il beugla plusieurs juron lorsque la jeune femme arriva à ses côtés pour l'aider dans sa tâche tumultueuse. Mais en coupant ce moment intense, cela créa une frustration chez la psychologue qui l'empêcha de tirer convenablement le toit de protection. Au bout de la cinquième tentative et de multiples jurons, Gillian réussit enfin la manœuvre. Cal l'avait observé faire et avait élargit son sourire en songeant qu'il ne connaissait pas ce côté là de sa personnalité. Une folle envie de l'embrasser s'empara de lui. D'une brusque pulsion, il la plaqua contre sa voiture pour l'embrasser à pleine bouche. Elle s'abandonna à lui en ouvrant la portière arrière du véhicule d'une seule main. Cal poussa délicatement sa nouvelle compagne à entrer dans l'habitacle. Il entra à son tour puis s'allongea sur son corps en fermant avec précaution la portière. En appuie sur ses avants bras, il ancra son regard remplie de désir et lui posa une question silencieuse. Elle l'embrassa et... Aaah malheureusement (ou pas !) La suite est classée top secrète... Secret de confidentialité oblige, ils sont psychologues ! (Rating K aussi:P)
Les minutes défilèrent quand l'homme s'écroula finalement épuisé sur la jeune femme. Il en profita pour embrasser son cou alors qu'elle caressa tendrement ses cheveux mouillés.
— Mmh c'était fantastique..., susurra t-il au creux de son oreille pour mordiller sensuellement celle-ci et caresser son corps de ses mains expertes.
— Alors ça ! C'est la vérité, répliqua t-elle. Son compagnon ria en songeant que c'était parfaitement le genre de chose qu'il pourrait dire. Il posa ses lèvres contre les sienne et caressa sa langue avec la sienne. Ils gémirent tous les deux de plaisir lorsque Cal releva sa tête aux trois petits coups frapper contre la vitre arrière. Il plissa ses yeux pour améliorer sa vision et reconnut un homme avec une clé à molette.
— Oups ! lâcha t-il en comprenant qu'il s'agissait du garagiste. Gillian continua distraitement de caresser son torse et d'embrasser sa mâchoire mais demanda:
— Qu'est ce qu'il y a ?
— J'crois que notre nouvelle chance vient d'arriver ! Il offrit un immense sourire à qui se tenait toujours derrière la vitre.
— Quoi ? mais qu'est-ce que tu rac... Elle tourna lentement sa tête en arrière et s'est effarée qu'elle s'écria: — Aaaaah mon dieu ! Elle agrippa farouchement l'homme contre elle dans le but de cacher les parties dénudées de son corps.
— J'suis pas contre un nouveau round honey ! Mais je t'avoue que le voyeurisme ce n'est pas trop mon genre. À moins que toi...
— Cal ! s'offusqua t-elle. — T'aurais pu m'avertir que le garagiste était là !
— Bah c'est ce que j'ai dit ! Notre nouvelle chance est arrivée !
— T'aurais pu aussi dire Loker est mon meilleur employé ça aurait été pareil !
Cal ria à puis indiqua le chiffre "2" au type pour lui faire comprendre qu'ils le rejoindraient dans quelque instant. Le garagiste comprit le message et s'éloigna de la voiture. L'expert en mensonge s'habilla avec sa chemise quelque peu trempée par la pluie et s'exclama: — Aah le langage du corps est universelle !
— Ouais bah dépêche toi de t'habiller ou notre langage du corps à nous sera mis en pause dans les jours qui suivent !
À la menace implicite, Cal s'habilla à la vitesse de la lumière.
— Et voilà, je suis un peu débraillé mais je suis en état de voir du monde !
— Mouais, bon sort de la voiture pour que je me rhabille.
— Quoi ?! Et je n'ai pas le droit de profiter du spectacle ?! Elle lui lança un regard lourd de sens. Il soupira: — Ok j'ai compris... Et s'est déçu qu'il quitta son véhicule. À l'extérieur, le soleil venait de réapparaitre dans le ciel. Cal s'approcha du garagiste qui lui demanda avec suspicion:
— C'est vous le type au moulin ?
— Ah bah ouais c'est ça ! C'est mon deuxième prénom en fait ! Face au sarcasme de Lightman, le garagiste fronça ses sourcils d'incompréhension. Cal le remarqua et ajouta: — Laissez tomber ! Alors vous pensez pouvoir faire quelque chose pour ma voiture ?
— J'sais pas, j'ai pas encore regardé vu que... Le garagiste indiqua d'un hochement Gillian qui arrivait en tirant sur le bas de sa robe. Cal suivit son regard en déclarant tout sourire:
— Ouais j'vois !
— Bon bah j'vais regarder maintenant !
— Faites donc ! Oh et attention elle est très susceptible parfois ! Il regarda le garagiste ouvrir le capot de sa Cadillac et riposta avec un geste évasif de sa main: — Oh ! Vous parliez de ma voiture ! Excusez moi... Moi et mon esprit mal tourné !
On le poussa brusquement en avant. Il se retourna et protesta contre la jeune femme qui était la cause de ce geste. Furieuse, elle s'exclama scandalisé:
— J'hallucine ! Tu viens de lui dire de me reluquer !
— Bah quoi ? Ce n'est pas ce que tu voulais ?! Pour une fois que je fais ce que tu veux !
Une fine allusion à leur dispute qu'ils avaient eu il y a quelques heures de ça. Gillian le compris et soupira:
— J'y crois pas...
— Oh allez Gill, fais pas la tête ! Je rigolais tu me connais...
— Ouais... Elle émit une petite moue et dévia son regard sur le côté. Cal l'observa avec ses mains dans les poches et déclara: — J't'aime tu sais...
Elle tourna son regard vers son nouveau petit ami pour répondre: — C'est comme ça que tu comptes te rattraper à chaque fois ?
— Nope ! Il s'approcha avec séduction de la jeune femme pour ne laisser que quelques centimètres entre eux.
— J'connais un autre moyen plus efficace... Il fixa ses lèvres avec envie. Gillian savait où il voulait en venir mais demanda avec curiosité: - Ah oui ?
— Yep ! Il combla l'espace entre eux et l'embrassa tendrement. À ce contact, elle gémit de contentent puis, au raclement de gorge derrière eux, se sépara à contre coeur de l'homme.
— La panne vient d'une fuite du liquide de refroidissement, expliqua le garagiste.
— Ah, au moins j'ai fais un bon diagnostique ! répliqua joyeusement Cal.
— Il n'y a pas de quoi en être fière..., marmonna Gillian alors que son compagnon tout sourire se balança d'avant en arrière avec ses pieds.
— D'ici j'peux rien faire car vôtre voiture est ancienne. La pièce de rechange qu'il vous faut est au garage.
— Il faut qu'on vous accompagne alors ? l'interrogea Gillian dépitée par ses nouvelles.
— J'en ai bien peur ma p'tite dame.
— C'est pas vrai...
— Bah quoi ? T'aimes pas les balades en dépanneuse ? plaisanta Cal d'un air amusé.
— C'est pas ça Cal... Mais notre rendez-vous avec le PDG est fichu...
— T'inquiètes pas pour ça honey, on va les appeler du garage et je vais utiliser mon pouvoir de persuasion sur eux !
— Qui est ? quémanda t-elle suspicieuse.
— Hmm... Ça c'est mon petit secret !
— Je crains le pire...
— J'vois pas pourquoi ! Il passa un bras autour de ses épaules et l'entraina jusqu'à la dépanneuse.
Au même moment, le garagiste effectua toutes les manipulations pour remorquer sa voiture et quitter cet endroit désertique.

— De toute façon avec toi chaque journée se termine par le pire...
— Et ben moi je trouve que cette journée ne se termine pas trop mal !
— Pas trop mal ?!
— Bah hormis quelques petits détails... sans cette panne peut-être que je ne pourrais pas faire ça ! Il l'embrassa furtivement.
— C'est vrai, tu as raison...
— J'ai toujours raison!
— Attention tes chevilles gonflent Cal !
— Faudra que je change de chaussures alors !
— Tu t'arrêtes jamais...
— Jamais et c'est pour...
— Ça que je t'aime !
Il lui offrit un magnifique qu'elle lui rendit. Se regardant tendrement, Cal en profita pour encore échanger un autre baiser avec la femme de sa vie. Ah maintenant qu'il y avait goûté, il ne pourrait plus jamais s'en passer. Comme pour les hurlements sur Loker !

FIN*

Morale de l'histoire: Parfois écouter un homme ça a du bon ! Même si au départ l'idée ne paraît pas très rassurante... Elle peut se terminer en apothéose ! Après... en bon ou en mauvais on ne sait pas trop... Bah c'est 50/50 ! (Comme dans cette histoire la panne le mauvais côté et Cal et Gillian ensemble, le bon côté!)

(1) Pour ceux qui se rappelle de l'épisode Saison 2 episode 16 lol
* (Réplique dans la sitcom Friends :P)
- Bon je sais que dans la série c'est une BMW avec toit fermé mais avec la Cadillac il y avait plus d'humour à faire :D
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