Cal et Gillian, paisiblement endormis dans leur lit, profitèrent du calme de cette nuit pour récupérer un semblant d'énergie. En effet, leur prochaine journée s'avérait être très chargée entre les dossiers, les affaires, les clients et leurs nouveaux nés à s'occuper. Deux mois à peine leur venue au monde que ces derniers possédaient déjà le caractère bien trempé de leurs parentés ou plus précisément celui du paternel aux mouvements incontrôlés. Des gênes familiaux qui ne s'arrangeraient sans doute pas avec le temps...
Quoiqu'il en soit, cela faisait plus d'une semaine que les faux-jumeaux n'arrivaient pas à faire leur nuit. Un passage obligatoire chez les bébés que tous parents, sans exception, redoutaient pour une simple cause qu'ils chérissaient: une nuit complète de sommeil !
Surtout après avoir travaillé toute une journée avec leurs employés à l'âge mentale parfois similaire de leurs bambins aux poumons déployés.
D'une respiration régulière, les deux parents continuèrent de dormir jusqu'au son, strident et interminable, sifflant à leurs oreilles malgré eux toujours en alertes. Ils savaient parfaitement de quoi il s'agissait mais aucuns ne voulaient vérifier leurs pensées. Ils étaient épuisés et il était hors de question pour eux de se lever. Malheureusement la réalité des faits les rattrapa lorsque les cris dans la maisonnée redoublèrent d'intensités. Cal, les yeux fermés, ne bougea pas d'un iota alors que son épouse, dos à lui, fixa un point invisible dans l'obscurité de leur chambre à coucher. Elle n'allait pas céder et lui non plus. Chacun parut faire semblant de dormir ou du moins de ne pas avoir la force d'aller voir ce qu'il pouvait bien se passer. Gillian tourna légèrement sa tête du côté de son mari pour voir celui-ci dormir "à point fermé". Une chose qui ne trompa pas la jeune femme puisqu'elle était elle aussi spécialiste dans l'art du mensonge et du langage corporel. Ce british à l'accent sexy n'était pas le seul à savoir user des plus viles fourberies pour tromper son ennemi. La France allait répliquer et le rosbif allait craquer !
Elle savait parfaitement que l'homme, partageant sa vie, ne dormait pas à cause de sa respiration plutôt rapide et son léger soupir qu'il avait laissé échapper après les premiers cris. Bien évidement, elle ne fut pas la seule à guetter les fausses gestuelles pour tromper l'adversaire dans ce combat immobile. Alors que les cris continuèrent, Cal dévia légèrement son regard sur le côté et aperçut, à la même seconde, les yeux de sa femme se refermer. Tout comme lui, elle trichait mais sans savoir pourquoi cela lui paraissait hors jeu. Il tenta d'abord de contrôler sa respiration puis mima le début d'un ronflement au dernier stade d'un sommeil profond. Le seul problème ? C'est que Cal ne ronflait jamais ! Il se frappa mentalement de cette idée stupide tandis que Gillian, sans bouger un seul centimètre de sa couverture, leva ses yeux au ciel de désespoir. Lorsque, sans savoir ni comment ni pourquoi, un pied dévia brusquement de sa trajectoire pour venir frapper la jambe de l'expert en mensonge faussement endormi. Il ne broncha pas. La psychologue ne s'avoua pas vaincue et marmonna:—Cal, c'est ton tour…
Il garda le silence. Il savait que ce n'était pas très gentleman, mais à vrai dire après avoir crié sur tous ses employés d'avoir fait, sans sa permission, une fête surprise en son honneur dans son bureau l'avait totalement achevé. Oui, ses employés aussi n'avaient pas compris... En fait, personne ne pouvait le comprendre à par elle.
Gillian soupira:—Je sais que tu ne dors pas Cal… L'homme ne bougea pas agaçant un peu plus la nouvelle maman. Cette dernière se rapprocha de son mari, le secoua quelque peu et souffla:— Chéri…
— Gill'… Ils vont se rendormir, marmonna t-il, les yeux clos.
— Ils ont peut-être faim.
— Ou peut-être qu'ils s'entraînent au chant. Nous le saurons jamais…
La jeune femme soupira et força l'homme à se retourner face à elle.
— Tu te rappels de la fois où tu m'a entrainé dans notre chambre de la grande maison et des 9 mois après où les enfants sont arrivés. Tout ça parce que tu m'avais vu en t-shirt de foot…
— Mmh… Le sport de chambre, il n'y a rien de mieux pour perdre des kilos, argua t-il, en caressant subtilement le galbe des cuisses de la jeune femme.
— Et bien, si tu veux encore entretenir ta ligne, je te conseille de te lever, lui signifia t-elle, d'un tapotement sur son torse. — Je te signale que c'est toi qui m'a fait des jumeaux.
— Un Lightman ne fait jamais rien à moitié. La main de Cal s'était lentement faufilée sous le t-shirt de sa femme qui l'avait arrêté avant qu'elle ne puisse passer par d'autres frontières plus intime. Elle n'allait pas le laisser gagner et s'il fallait pour ça jouer les maître chanteur, elle n'allait pas s'en priver.
— Je n'en ai jamais douté…
Cal lâcha un long soupir en comprenant le message. Elle(s) gagnai(en)t toujours et souvent avec la même tactique ! C'était injuste... Lui aussi il aimerait pratiquer le même chantage ! L'unique souci c'est qu'il se torturait bien plus qu'elle. Alors comme toujours il abandonnait et se pliait à ses quatre volontés, même les plus horribles, comme celle d'aller une fois par mois nager en eaux troubles chez le monstre du Lockness. Ou si communément appelé par son club du GTSM : "Gendre traumatisé par sorcière manipulatrice" = sa belle-mère. Dernièrement, il venait de rallier un nouveau membre à sa cause qui n'était autre que Gregory House. Médecin exécrable reconnu dans tout le pays et parfois même en dehors... Pour comprendre il fallait lire les journaux dans la rubrique justice. Le groupe de soutient comptait deux personnes pour le moment puisque Kate avait tout bonnement refusée d'y entrer "au soi disant prétexte" de belle-mère géniale ! Rhaa... Le monde était parfois d'une cruelle injustice. Qu'avait-il pu faire dans une autre vie pour mériter cette bonne femme le haïssant plus que le Nutella dont elle était allergique ?! Nouvelle formulation: qu'avait-il fait dans cette vie pour la mériter ? Réponse... tout!
Il se faxa désabusé, telle une feuille de papier A4 s'écoulante d'une imprimante, hors de son lit puis rejoignit le sol pour marcher à l'aveugle en direction de la chambre de ses enfants. À mi-chemin de la sortie, il se retourna et déclara:— Tu sais que s'ils crient autant c'est sans doute pour dire qu'ils ne veulent pas aller chez leur grand-mère ce week-end !
Gillian, épuisée à l'extrême, attrapa l'oreiller de son compagnon et le jeta sur celui-ci. Bien évidement son lancé n'eut que pour objectif d'atterrir aux pieds de sa cible.
— Va voir tes enfants Cal, marmonna t-elle, en rabattant la couverture sur son corps. L'expert en mensonge ria légèrement et partit vaquer à sa mission de super-papa. Non sans manquer d'entrechoquer son pied doigt de pied contre la chambranle de la porte. Ce n'était pas écrit dans le manuel ça ! Aaah les joies parentales...
Quoiqu'il en soit, cela faisait plus d'une semaine que les faux-jumeaux n'arrivaient pas à faire leur nuit. Un passage obligatoire chez les bébés que tous parents, sans exception, redoutaient pour une simple cause qu'ils chérissaient: une nuit complète de sommeil !
Surtout après avoir travaillé toute une journée avec leurs employés à l'âge mentale parfois similaire de leurs bambins aux poumons déployés.
D'une respiration régulière, les deux parents continuèrent de dormir jusqu'au son, strident et interminable, sifflant à leurs oreilles malgré eux toujours en alertes. Ils savaient parfaitement de quoi il s'agissait mais aucuns ne voulaient vérifier leurs pensées. Ils étaient épuisés et il était hors de question pour eux de se lever. Malheureusement la réalité des faits les rattrapa lorsque les cris dans la maisonnée redoublèrent d'intensités. Cal, les yeux fermés, ne bougea pas d'un iota alors que son épouse, dos à lui, fixa un point invisible dans l'obscurité de leur chambre à coucher. Elle n'allait pas céder et lui non plus. Chacun parut faire semblant de dormir ou du moins de ne pas avoir la force d'aller voir ce qu'il pouvait bien se passer. Gillian tourna légèrement sa tête du côté de son mari pour voir celui-ci dormir "à point fermé". Une chose qui ne trompa pas la jeune femme puisqu'elle était elle aussi spécialiste dans l'art du mensonge et du langage corporel. Ce british à l'accent sexy n'était pas le seul à savoir user des plus viles fourberies pour tromper son ennemi. La France allait répliquer et le rosbif allait craquer !
Elle savait parfaitement que l'homme, partageant sa vie, ne dormait pas à cause de sa respiration plutôt rapide et son léger soupir qu'il avait laissé échapper après les premiers cris. Bien évidement, elle ne fut pas la seule à guetter les fausses gestuelles pour tromper l'adversaire dans ce combat immobile. Alors que les cris continuèrent, Cal dévia légèrement son regard sur le côté et aperçut, à la même seconde, les yeux de sa femme se refermer. Tout comme lui, elle trichait mais sans savoir pourquoi cela lui paraissait hors jeu. Il tenta d'abord de contrôler sa respiration puis mima le début d'un ronflement au dernier stade d'un sommeil profond. Le seul problème ? C'est que Cal ne ronflait jamais ! Il se frappa mentalement de cette idée stupide tandis que Gillian, sans bouger un seul centimètre de sa couverture, leva ses yeux au ciel de désespoir. Lorsque, sans savoir ni comment ni pourquoi, un pied dévia brusquement de sa trajectoire pour venir frapper la jambe de l'expert en mensonge faussement endormi. Il ne broncha pas. La psychologue ne s'avoua pas vaincue et marmonna:—Cal, c'est ton tour…
Il garda le silence. Il savait que ce n'était pas très gentleman, mais à vrai dire après avoir crié sur tous ses employés d'avoir fait, sans sa permission, une fête surprise en son honneur dans son bureau l'avait totalement achevé. Oui, ses employés aussi n'avaient pas compris... En fait, personne ne pouvait le comprendre à par elle.
Gillian soupira:—Je sais que tu ne dors pas Cal… L'homme ne bougea pas agaçant un peu plus la nouvelle maman. Cette dernière se rapprocha de son mari, le secoua quelque peu et souffla:— Chéri…
— Gill'… Ils vont se rendormir, marmonna t-il, les yeux clos.
— Ils ont peut-être faim.
— Ou peut-être qu'ils s'entraînent au chant. Nous le saurons jamais…
La jeune femme soupira et força l'homme à se retourner face à elle.
— Tu te rappels de la fois où tu m'a entrainé dans notre chambre de la grande maison et des 9 mois après où les enfants sont arrivés. Tout ça parce que tu m'avais vu en t-shirt de foot…
— Mmh… Le sport de chambre, il n'y a rien de mieux pour perdre des kilos, argua t-il, en caressant subtilement le galbe des cuisses de la jeune femme.
— Et bien, si tu veux encore entretenir ta ligne, je te conseille de te lever, lui signifia t-elle, d'un tapotement sur son torse. — Je te signale que c'est toi qui m'a fait des jumeaux.
— Un Lightman ne fait jamais rien à moitié. La main de Cal s'était lentement faufilée sous le t-shirt de sa femme qui l'avait arrêté avant qu'elle ne puisse passer par d'autres frontières plus intime. Elle n'allait pas le laisser gagner et s'il fallait pour ça jouer les maître chanteur, elle n'allait pas s'en priver.
— Je n'en ai jamais douté…
Cal lâcha un long soupir en comprenant le message. Elle(s) gagnai(en)t toujours et souvent avec la même tactique ! C'était injuste... Lui aussi il aimerait pratiquer le même chantage ! L'unique souci c'est qu'il se torturait bien plus qu'elle. Alors comme toujours il abandonnait et se pliait à ses quatre volontés, même les plus horribles, comme celle d'aller une fois par mois nager en eaux troubles chez le monstre du Lockness. Ou si communément appelé par son club du GTSM : "Gendre traumatisé par sorcière manipulatrice" = sa belle-mère. Dernièrement, il venait de rallier un nouveau membre à sa cause qui n'était autre que Gregory House. Médecin exécrable reconnu dans tout le pays et parfois même en dehors... Pour comprendre il fallait lire les journaux dans la rubrique justice. Le groupe de soutient comptait deux personnes pour le moment puisque Kate avait tout bonnement refusée d'y entrer "au soi disant prétexte" de belle-mère géniale ! Rhaa... Le monde était parfois d'une cruelle injustice. Qu'avait-il pu faire dans une autre vie pour mériter cette bonne femme le haïssant plus que le Nutella dont elle était allergique ?! Nouvelle formulation: qu'avait-il fait dans cette vie pour la mériter ? Réponse... tout!
Il se faxa désabusé, telle une feuille de papier A4 s'écoulante d'une imprimante, hors de son lit puis rejoignit le sol pour marcher à l'aveugle en direction de la chambre de ses enfants. À mi-chemin de la sortie, il se retourna et déclara:— Tu sais que s'ils crient autant c'est sans doute pour dire qu'ils ne veulent pas aller chez leur grand-mère ce week-end !
Gillian, épuisée à l'extrême, attrapa l'oreiller de son compagnon et le jeta sur celui-ci. Bien évidement son lancé n'eut que pour objectif d'atterrir aux pieds de sa cible.
— Va voir tes enfants Cal, marmonna t-elle, en rabattant la couverture sur son corps. L'expert en mensonge ria légèrement et partit vaquer à sa mission de super-papa. Non sans manquer d'entrechoquer son pied doigt de pied contre la chambranle de la porte. Ce n'était pas écrit dans le manuel ça ! Aaah les joies parentales...