LIGHTMAN5
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Petits manipulateurs

Nicholas et Louise vont user de leurs gênes Lightmanien pour arriver à leurs fins. Sauf que les deux petits monstres ont oublié qu'une personne était invincible contre ce type de manipulation...

Genre : Famille - Humour
Note : Cal et Gillian sont mariés, Nick et Louise ont 10 ans. Seth, 7 ans, Emily 16 ans.

Emily Lightman, jeune lycéenne de 16 ans, avait décidé de passer tout son week-end non pas chez sa mère, mais avec sa famille du côté paternel. En réalité, c'était plutôt Zoe et Cal qui en avait décidés ainsi car l'adolescente avait prit beaucoup de retard sur la conception d'un projet noté dont la date buttoir approchait à grands pas. Absente pour le travail, Zoe avait préféré demander à son ex-mari de la garder pour veiller sur elle, mais surtout sur son travail qui n'avançait guère.

Sur le canapé du salon, Emily était concentrée sur l'écriture d'un paragraphe afficher sur l'écran de son ordinateur. Lorsqu'elle sentit subitement deux regards insistants se poser sur sa personne. Intriguée, elle leva lentement ses yeux de son écran pour découvrir deux enfants avec la tête penchée sur le côté et leurs deux mains sur leurs hanches.
— Tu as deux minutes à nous consacrer ? demanda l'un des enfants.
— Deux minutes mais pas plus Lou' ! Parce qu'après j'ai... Enfin j'ai beaucoup de travail ! se rattrapa t-elle.
— Mouais…, marmonna sa petite soeur dubitative. Nick et moi on aimerait te demander quelque chose…
La petite fille jeta un oeil à son frère qui hocha positivement la tête.
— Si c'est pour le glacier, je vous ai déjà dit cent fois que je ne pourrai pas vous y emmener !
— Oui mais là, on sait que tu ne vas pas pouvoir refuser ! contre-attaqua le petit garçon.
L'adolescente eut soudainement un mauvais pressentiment. Elle plissa ses yeux de suspicions et réclama :
— Et pourquoi ça ?
— On sait ! affirma Louise pour toute réponse.
— Ouais on sait ! répéta Nicholas avec vigueur.
— Et qu'est-ce que vous savez au juste?
— Que toi et John vous allez au parc d'attraction cette après-midi alors que papa, maman et Zoe t'ont interdit de sortir tant que tu n'avais pas fini de travailler !
— Quoi ?! s'exclama Emily surprise. Mais comment vous savez ça ?!
— Les murs font du bruit ! signifia le petit garçon avec sérieux.
— D'abord l'expression exact, c'est les murs ont des oreilles ! Et puis vous n'aviez pas à écouter ma conversation téléphonique ! C'était privée ! s'offensa t-elle.
— N'empêche que maintenant on sait ! Donc si tu ne veux pas qu'on rapporte tout à papa tu vas devoir suivre nos indications !
Ces deux la regardaient vraiment trop la télé songea l'adolescente dépitée.
— Bande de petits... manipulateurs ! Hors de question que vous me faisiez du chantage !
— Comme tu veux…, dit la petite fille en haussant ses épaules. Louise se retourna et cria : — PAPA !
— Quoi ?! s'écria le concerné dans son bureau, travaillant sur un dossier urgent à finir pour demain.
Les yeux d'Emily s'écarquillèrent de peur. Effrayée à l'idée que son père puisse rappliquer, elle tempéra rapidement les deux enfants avec des gestes de ses mains :
— Ok ! ok ! C'est bon !
— Tu vas nous écouter ? demanda Louise.
— Oui ! Mais tu dis à papa de ne pas venir !
— Non c'est bon en fait ! cria la petite fille pour son père.
— Ok ! Mais ne me dérangez plus, j'dois finir un dossier important avant que maman revienne et aller chercher votre petit frère à l'anniversaire de Hank chez les Booth ! répliqua Cal.
— Ouiii ! dirent en coeur les deux enfants.
La mâchoire crispée, Emily retourna son attention sur les deux petits monstres en rabattant rageusement l'écran de son ordinateur.
— Bon qu'est-ce que vous voulez ?!
— Tu dois nous emmener au glacier et…
Louise prit un malin plaisir à laisser sa phrase en suspend.
— Eeeet…? réclama l'adolescente en craignant le pire.
— Au parc d'attraction ! finit Nicholas pour sa soeur.
— Quoi ?! s'offusqua Emily. Je ne vais pas vous emmener au parc alors que je vais sortir avec John là bas !
— Tant pis ! répondit Louise en regardant son frère d'un air entendu. Ce dernier comprit le message et cria :
— PAPAAAA !
À ce cri, Emily se jeta sur Nicholas pour placer une main ferme contre sa bouche. Elle tenta de tranquilliser son petit frère qui se débattit de son emprise tout en meuglant contre sa main.
— Tais toi Nick ! ordonna la jeune fille.
Louise remarqua la position de faiblesse de son frère et décida de prendre le relais :
— PAPAAAAA !

Dans son bureau, Cal lâcha un long soupir d'exaspération. Il se tapa légèrement la tête contre sa table en murmurant :
— Pourquoi tu n'es pas là Gill'…
Harassé par ces cris discontinus, il quitta son bureau pour se rendre d'un pas précipité dans le salon et réclamer le silence. Face à la scène qui se tenait devant lui, il se figea brusquement en voyant Emily en train de tenir son frère et sa soeur avec ses deux mains plaqués sur leurs bouches.
— Mais… qu'est-ce qui se passe ici ?! s'agaça le père de famille.
— Rien papa ! réfuta rapidement Emily, en se débattant toujours avec Nicholas et Louise qui tentaient par tous les moyens de se libérer de ses bras.
— Ah bon ?! Et c'est pour ça qu'on vous entend crier à trois kilomètre !
— On était en train de…
La jeune fille sembla chercher ses mots lorsqu'elle capta apeurée le regard impatient de son père. Il n'allait pas tarder à exploser si elle n'avait pas trouver une explication dans la minute.
— Faire un jeu ! finit-elle par dire.
— Et je peux savoir à quel jeu vous jouiez pour faire tout ce remue ménage ?!
— On jouait à... cries pas ou meurs !
À l'annonce du titre, les deux enfants se regardèrent d'un air effrayé.
— C'est quoi ce jeu ?
— C'est tout nouveau ! Ça vient de... France !
Cal fronça ses sourcils d'incompréhension. Emily s'empressa de clarifier ses propos :
— En fait, le but du jeu c'est que tout le monde doit se taire, sinon bah... on le tue ! Enfin… au sens figuré bien évidement !
Cal plissa ses yeux de suspicion au large sourire de son ainée. Elle lui cachait certainement quelque chose, mais il préféra ne pas en tenir compte en songeant au dossier qui l'attendait.
— Ouais ben faites moins de bruit, sinon moi je vais y jouer au sens propre ! Me suis-je bien fais comprendre ?! dicta t-il, en pointant du doigt ses trois enfants.
L'adolescente hocha positivement la tête puis souffla aux jumeaux sur un ton glacial : — Vous hochez la tête sinon je vous assure que vous allez passer un mauvais quart d'heure…
Suite à la menace implicite, les deux concernées hochèrent positivement leur tête avec rapidité en arborant une mine inquiète. Rassuré, le père se détourna pour retourner à son travail.
— Cries pas ou meurs... Qu'est-ce qui vont pas inventer ces français…, marmonna t-il
Une fois le père hors de vue, Emily déclara à son frère et à sa soeur : — Je vous relâche à une seule condition ! On ne crie pas et on n'appelle pas papa ! Ok ?!
Louise et Nicholas acquiescèrent et soupirèrent de soulagement lorsque leur tortionnaire de grande soeur les libéra enfin de son emprise. D'un air de défit, les deux enfants croisèrent leurs bras alors que Louise réitéra :
— Bon alors, tu acceptes ?
— Ai-je vraiment le choix…, soupira l'adolescente.
Les deux enfants crièrent de joie puis tapèrent dans leurs mains en signe de victoire.
— Je vous signale tout de même que je ne peux pas sortir, au cas ou vous l'auriez oublié ! Comme vous l'avez si bien dit papa m'a interdit de sortir et c'est pour cela que je ne voulais rien lui dire !
— Hmm... Ce n'est pas un problème on va s'en occuper ! Hin Nick ?!
— Yep ! On va s'en occuper ! confirma le petit garçon. Il afficha un air de réflexion et se pencha à l'oreille de sa soeur pour lui chuchoter : On va faire comment ?
— J'en ai aucune idée…, répondit-elle sur le même ton. On va improviser comme d'hab...
N'entendant rien de la conversation secrète, Emily jeta un regard suspicieux aux deux petits garnements qui avaient le dos tourné. Tout cela n'annonçait rien de bon. Les messes basses finies, Nicholas et Louise offrirent un immense sourire à leur soeur ainée et s'exclamèrent joyeusement :
— On revient !
Sous les yeux interloqués de leur soeur, ils s'éclipsèrent comme des fusées dans les couloirs de la maisonnée jusqu'à se retrouver devant le bureau de leur père. Nicholas jeta un rapide coup d'oeil par l'interstice de la porte entre-ouverte et aperçut son père en plein travail. Inquiet, il informa sa soeur à voix basse :
— Lou' on ne peut pas rentrer dans le bureau de papa ! Il a dit qu'on ne devait pas le déranger !
— Oui je sais, mais on n'a pas le choix ! Bon aller on y va !
Déglutissant d'appréhension, Nicholas poussa lentement la porte et se recula tout aussitôt d'un pas. Étonnée par son geste, Louise lui demanda :
— Pourquoi tu ne rentres pas ?!
— Je n'ai pas envie que papa me gronde !
— Rhooo…
— Bah vas- y toi pourquoi tu ne rentres pas ?!
— Parce que... Oh et puis zut ! Tu m'embêtes avec tes questions ! On a que y aller tout les deux en même temps ! ok?
— Ok !
— 1, 2...et 3 !
Au dernier chiffre, Louise poussa son frère dans la pièce. Alerté par le bruit, Cal avait subitement tourné sa tête pour découvrir son fils se rattrapant de justesse afin ne pas tomber par terre.
— Salut papa ! s'exclama Nicholas sur un ton faussement jovial.
— Hum ! Moi et Louise on a quelque chose d'important à te dire...
Le petit garçon fit signe à sa sœur de le rejoindre. Cette dernière soupira et entra dans la pièce pour se placer à côté de son frère. Légèrement agacé d'être interrompu, Cal répliqua :
— Je suis très occupé, donc dépêchez-vous de me dire ce que vous-voulez pour que je puisse me remettre au boulot !
— On pense qu'Em' travaille trop et qu'elle a besoin de sortir pour qu'elle puisse respirer un peu ! mentit la petite fille. Donc on voulait te demander la permission de la laisser sortir !
— C'est très gentil de votre part, mais Em' sait qu'elle doit bosser sur son projet. Elle a déjà pris trop de retard la semaine dernière. Je suis désolé mais je dois refuser…
Les deux enfants se regardèrent dépités lorsque le visage de Louise s'illumina. Cette dernière glissa quelques mots à l'oreille de son frère qui afficha après coup un sourire des plus étrange en fixant le visage impatient de leur père.
— On sait ! proclama Louise.
— Vous savez quoi ? demanda Cal intrigué, en s'attendant à tout avec eux.
— Que tu as menti à maman ! Tu lui as dit que tu ne pouvais pas aller voir grand-mère Elisabeth avec elle, mais on sait que tu étais parti jouer au poker avec tes amis !
— Quoi ?! Mais comment vous savez…?! s'étrangla t-il.
— Ce qui compte c'est que nous savons ! Donc…
Cal comprit que ses enfants venaient de le piéger. Il avait le choix entre d'accepter les revendications de ses enfants ou affronter la colère de sa femme. Il ne prit pas plus de cinq secondes de réflexion avant de déclarer :
— Ok vous avez gagné, mais à une seule condition !
— Laquelle ? l'interrogea Nicholas.
— Vous l'accompagnez sinon je sais qu'elle va dépasser l'horaire et aller voir ce Jack…, maugréa t-il.
— John ! rectifia Louise.
— Mouais peu n'importe... C'est d'accord ?
— Mais… c'est qu'on ferait tout pour notre grande sœur ! consentit joyeusement la petite fille.
Cal regarda après coup sa montre et stipula :
— Je vous laisse 1H30 pas plus ! Ça vous va ?
— Parfait !
— Et pas un mot à maman ! les prévint-il, en agitant son index. Sinon elle va encore me priver de... Enfin je vais me faire taper sur les doigts !Bon partez maintenant, j'ai encore pas mal de travail qui m'attends !
— Ok ! Merci papa ! s'exclama Louise, en embrassant son père sur sa joue vite imiter par son frère.
L'objectif atteint, les jumeaux retournèrent voir leur grande soeur et s'exclamèrent en coeur :
— On peut partir !
— Sérieux ?! Vous avez réussi ? s'exclama Emily surprise.
— Yep ! confirma Nicholas.
— C'est super ! Mais avant qu'on parte, je vais vous donner quelques règles ! On ne crie pas, on ne se chamaille pas, on reste à mes côtés et la plus importante de toute vous ne parlez pas à John !
— Dommage…, répliqua Louise déçut de cette dernière information.
— Prenez vos manteaux et on y va !
— Génial ! s'enthousiasma le petit garçon, en se rendant prestement à l'étage avec sa sœur pour récupérer leurs vestes dans leur chambre.

Une fois sur les lieux ce qui devait bien évidement arriver arriva… Durant les 1h30 de sortie les deux mini-Lightman avaient été totalement intenables pour ne pas dire ingérables. À un moment donné, Emily avait même dû les chercher dans tout le parc alors qu'elle les avaient quitté des yeux seulement quelques secondes pour embrasser son petit ami. Après une recherche intensive, l'adolescente avait réussi à les retrouver dans la file d'attente des montagnes russe qui leur était pourtant interdite. Ensuite, Nicholas n'avait pas cessé de demander à sa grande soeur de lui acheter une barbapapa. Une question qui s'était suivit du célèbre combat : non, si ! Un combat qu'elle avait malheureusement perdue au bout de dix minutes. Suite à ça, Louise avait réclamé la même chose que son frère. D'un soupir d'exaspération, Emily songea qu'elle n'aurait jamais la paix si elle n'obtempérait pas un minimum. C'est donc avec le peu d'économie qui lui restait dans son portefeuille qu'elle se rendit dépitée au stand de confiserie le plus proche. Le temps de son achat, elle avait laissé seul les deux enfants avec son petit-ami. Une absence qu'elle avait très rapidement regrettée alors que sa petite soeur en avait profité pour discuter avec John. En effet, Louise lui avait colporté les dernières techniques de détections de mensonge que son père avait pratiqué sur tous ses anciens petit-amis. John avait déglutit et ses pupilles s'étaient dilatés de peur à la simple évocation des méthodes utilisées par Lightman.

Au moment où la jeune fille était revenue, avec les deux barpapas dans chacune de ses mains, elle avait émit une mine intriguée en tournant sa tête dans tous les sens.
— Il est où John ? demanda Emily à son frère et sa soeur qui dévoraient leur sucrerie.
— Mmmh il a dit qu'il avait quelque chose d'important à faire et qu'il devait partir... Il a aussi précisé qu'il te verrait au lycée ! spécifia Louise en se léchant les lèvres à cause du sucre resté coller.
— Quoi ?! Mais il ne m'a même pas dit au revoir ! s'offusqua t-elle.
Louise haussa ses épaules pour lui signaler qu'elle-même n'avait pas compris le comportement du jeune homme. Emily plissa ses yeux et leurs demanda d'une voix soupçonneuse :
— Vous ne lui avez pas parlé n'est-ce pas ?
— On a fait un peu connaissance... Je lui ai parlé un peu de moi, un peu de toi, un peu de papa…, relata la petite fille sur un ton neutre.
— Tu as parlé de papa à John ?! s'injuria l'adolescente.
— Yep !
La jeune fille se passa un main lasse sur son visage. Elle allait devoir se trouver un nouveau petit ami. Agacée au plus haut point, elle ordonna :
— Bon ça suffit on rentre !
— Déjà ? fit déçu Nicholas, mais on s'amusait tellement bien !
— Ouais bah pas tout le monde ! riposta la jeune fille exaspérée, en prenant une main de chaque enfants afin de les guider vers la sortie du parc d'attraction.

Du côté de Cal, il avait enfin terminé son dossier et s'était autorisé une pause bien mérité en lisant un bouquin sur le canapé du salon. Une activité qu'il avait dû brusquement arrêté lorsque ses deux plus jeunes enfants avaient déboulé dans la pièce pour se précipiter dans ses bras.
— Houla doucement les enfants ! Alors cette sortie ?
— C'était super ! s'exclama gaiement le petit garçon.
— J'en suis heureux pour vous ! Bon allez, vous débarbouiller le visage. Je vois que vous avez pleins de sucre sur votre bouche !
Les enfants acquiescèrent joyeusement puis coururent à tout de vitesse jusqu'à la salle de bain pour se nettoyer le visage. Ne partageant pas le même enthousiasme, Emily traina avec les bras ballants jusqu'à escalier. Perplexe par cette attitude, le père pencha sa tête sur le côté et lui demanda :
— Et toi Em' ? Cette sortie, elle t'a fait du bien ?
Pour seule réponse, la jeune fille lui jeta un regard noir puis disparut à l'étage.
— Je vois…, souffla t-il, en reposant ses yeux sur son livre.
La nuit était tombée sur la ville. Cal coucha les jumeaux et Seth puis décompressa devant sa télé en zappant sur diverses chaines les plus inintéressante les unes que les autres. Les paupières lourdes, il s'apprêta à rejoindre les bras de Morphée lorsque sa femme apparut à ses côtés en se lovant dans ses bras.
— Hey chérie, sourit Cal d'une voix fatiguée. Tu vas bien ?
— Un peu fatiguée mais ça va. Loker et Ria m'ont aidé à boucler l'affaire Andrew...
— Tant mieux, répondit-il en l'embrassant furtivement sur les lèvres.
— Et toi, ta journée ? Les enfants ne t'ont pas trop dérangé ?
— Non, ils ont été très sages ! affirma t-il un peu trop rapidement.
À moitié convaincue, Gillian l'interrogea :
— Vraiment ?
— Oui ! J'ai même été surpris !
Cal capta l'air suspicieux de sa femme et s'empressa de répliquer sur un ton aiguë :
— Quoi ?
La psychologue appuya son regard et Cal comprit qu'il allait devoir rendre des comptes à sa conjointe.

Dans leur lit respectif, Nicholas et Louise se racontaient diverses histoires alors qu'ils n'avaient pas encore trouvé le sommeil. Après avoir souhaité une bonne nuit à son benjamin, Gillian interrompit l'activité des deux enfants en entrant dans la chambre de ces derniers. Légèrement mécontente de les voir encore éveillés, la mère s'approcha d'eux en les sermonnant :
— Vous devriez déjà dormir les enfants.
— On voulait te voir avant de dormir…, expliqua le petit garçon en baillant.
— Je préfère que vous ne m'attendiez pas et que vous dormiez, signifia t-elle en s'accroupissant, entre les deux lits, pour se mettre à leur hauteur.
— Oui maman…, souffla Louise d'une voix épuisée.

— Je suis venue vous embrasser mais aussi pour vous dire que... Je sais.
Nicholas et Louise s'échangèrent un regard interrogateur puis tournèrent d'un même chef leur tête vers leur mère.
— Tu sais quoi ? demandèrent en même temps le frère et la soeur.
— Que vous avez fait du chantage à Em' pour aller au parc d'attraction alors qu'elle n'avait pas le droit de sortir. Je sais aussi que vous avez manipulé votre père pour qu'il puisse vous donner la permission de sortir. Vous lui avez fait du chantage pour ne pas que je sache qu'il était allé jouer au poker avec ses amis alors qu'il devait aller avec moi voir grand-mère. Donc en conséquence de vos actes, vous serez punis et vous aiderez Madame Anderson à nettoyer son porche ainsi que son jardin gratuitement, déblatéra la jeune femme, en embrassant chacun de ses enfants.
— Quoi mais comment tu…? bafouilla Louise.
Gillian se déplaça jusqu'à la porte de leur chambre et l'ouvrit. À l'encadrement, elle se retourna vers ses enfants pour leur affirmer :
— Vous avez encore beaucoup à apprendre mes chéris... Et puis n'oubliez jamais une maman sait tout !
C'est sur ces dernières paroles que la mère souhaita une bonne nuit à ses enfants encore sous le choc d'avoir été pris dans leur propre piège. Gillian plongea la pièce dans la pénombre et referma soigneusement la porte pour retrouver son mari bougon. Certes la manipulation était génétique dans la famille Lightman, mais rien ne pouvait battre l'oeil aguerrit d'une mère !


FIN*


Morale de l'histoire : La manipulation peut avoir de terribles conséquences comme aller nettoyer le jardin de Madame Anderson ! (Et croyez-moi c'est pas joli, joli ! ) Méfiez vous des mamans à l'oeil aguerrit! Et ne faites pas comme Emily, finissez votre travail avant de partir vous amusez ! (ce que je ne fais jamais d'ailleurs... Hum)

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