Noël en famille
C'est bientôt Noël pour la famille Lightman ainsi que pour leurs amis! Et cette année, celui-ci s'annonce haut en couleur puisque toute la petite troupe a décidé de le fêter tous ensemble dans la grande maison d'amis. Seul problème...l'étrange animosité qui règne entre les deux experts en mensonge... Inquiets, leurs amis vont tenter de percer ce mystère et de les réunir avant le jour "J". (Jane:-Noel sera t-il sauvé ?! House:-Rhaa n'importe quoi...la ferme Patrick !) Genre: Général - Multi-crossover Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily à 16 ans - Nick et Louise ont 10 ans, Seth 7 ans (Cette histoire devrait être précédée d'une seconde mais je n'ai pas encore eu le temps de l'écrire, puisse t-il être un jour être le cas :P Mais la compréhension de cette histoire peut parfaitement se faire sans) |
CHAPITRE 7 : TABLE RASE
Le lendemain matin, Cal se réveilla presque en sursaut dans le canapé du salon qu'il avait rejoint après son cauchemar brutal. En position assise. Il tenta d'abord de retrouver ses esprits en passant une main lasse sur son visage comme pour effacer sa fatigue passée. Réveillé, il remarqua qu'aucun de ses amis ne se trouvaient avec lui. Il jeta un oeil à la pendule et songea que le groupe devait sans doute prendre leur petit-déjeuné dans la cuisine. Il se leva puis se dirigea, à pas mesurés, dans la pièce en question. Mais à peine fut-il à un mètre de celle-ci qu'il pila net à l'écoute d'une conversation dont il semblait être le centre d'intérêt.
— Cal a dormi toute la nuit sur le canapé ? questionna interloqué Rick.
— Hmm, en plus de ça, il a fait un mauvais rêve. Il était tellement violent qu'il a failli frapper Aaron, relata Patrick, en observant discrètement la réaction de Gillian qui n'avait pas dit un seul mot depuis le début de la discussion.
— Il t'a frappé ?! s'exclama précipitamment la psychologue pour l'agent du BAU.
— Non, ne t'inquiète pas Gill'. Je l'ai réveillé et alors qu'il se croyait encore dans son rêve, il m'a bousculé au sol, mais il ne s'est rien passé de plus...
— Est-ce que... Est-ce qu'il a dit quelque chose dans son rêve ?
— Mmh, je me rappelle qu'il répétait de la lâcher, de la laisser tranquille..., relata le brun.
— Je vois..., souffla-t-elle en comprenant immédiatement de quel cauchemar il pouvait s'agir.
— Gillian, il a besoin de toi, l'avertit Jane.
— Patrick, je sais que tu veux nous aider, mais...
— On veut tous vous aider, renchérit Horatio compatissant.
— Je sais, mais en tant que nos amis, j'aimerais que vous restiez en dehors de ça. Je vous le demande comme une faveur.
— Nous te le promettons si en retour tu nous promets de parler avec Cal, proposa Hotch.
— Je..., fit-elle gênée alors que ce fut à ce moment-là que l'expert en mensonge décida de faire son entrée. Un silence de cathédrale venait de s'installer. Embarrassé, Cal avait même prit le soin d'éviter tout contact visuel avec ses amis et surtout avec sa femme qui avait éprouvé un intérêt certain pour sa tasse de café.
— Déjà habillé ? lui signala House d'un mouvement de tête. D'un sourire en coin, Lightman comprit que sa petite plaisanterie avait pour but de détendre l'atmosphère. Une chose qui fonctionna plutôt bien puisque plusieurs personnes avaient esquisser des petits sourires amusés.
— Il y a du thé sur la table, si tu en veux Cal, l'informa Kate souriante. Cal lui rendit son sourire puis lui répondit:
— Merci Kate, mais j'vais prendre du café ce matin.
— Mon dieu ! Tu es malade ?! s'exclama Gregory faussement inquiet. Cal lança un regard blasé à son ami en prenant place autour de la table pour se faire servir une bonne tasse du liquide noirâtre par Castle. Sa tasse au bord des lèvres. Il se délecta d'abord du parfum de sa boisson caféiné avant d'y boire une petite gorgée revigorante. C'est à cette seconde-là que trois petites têtes, emplies de fatigues, apparurent dans la pièce pour rejoindre les bras chaleureux de leur mère. En voyant sa fille et ses fils, Gillian eu un large sourire alors qu'elle songea rieuse qu'ils partageaient le même entrain matinal que leur paternel. Mais à peine s'étaient-ils installés qu'une horde d'enfants les avaient vite imité pour prendre un copieux petit-déjeuner.
— Vous avez bien dormi les enfants ? demanda leur mère, en les regardant secouer leur tête de haut en bas.
— En tout cas, on sait de qui ils tiennent ! se moqua gentiment Richard sous le rictus en coin de Cal.
— C'est ce que je dis souvent ! agrémenta Emily.
— Bon cette aprem', on se fait une géante bataille de boule de neige ! Ok ?! proposa jovialement Patrick. Une proposition qui reçu rapidement une salve d'acclamation de la part de tous les enfants.
— Vous jouerez avec nous papa ? l'interrogea Nick souriant, d'un regard vers ses parents qui arborèrent des mines dubitatives.
— Si tu veux champion, accepta Cal.
— Cool ! Et toi maman ?
— On verra mon grand, lui répondit-elle avec un léger sourire. Comprenant la raison de sa non réponse, Cal tenta de camoufler sa déception derrière sa tasse de café.
— Moi, j'prends Oncle Gibbs dans mon équipe ! proclama Thomas qui avait prestement levé sa main en l'air.
— Non, c'est moi qui prends oncle Gibbs ! Toi, tu prends Oncle Rick ! contra rapidement Zola, en faisant abstraction des rires des adultes.
— Ah non ! On perd tout le temps avec lui !
— Hey ! C'est pas vrai ! Je suis le maître des boules des neiges ! riposta l'écrivain, vexé de ne pas avoir été choisi.
— C'est vrai que l'année derrière, l'équipe de Gibbs t'avait mis la pâté..., lui murmura Kate.
— Évidemment, cette fois-là, j'avais une entorse au pied !
— Entorse que tu t'es faite en courant après Lily parce qu'elle t'avait piqué ton paquet de gâteau préféré !
Embarrassé, le brun s'était un peu plus rembrunit dans sa chaise. Ce qui eut pour effet de faire éclater de rire tout son groupe d'ami. Y comprit Cal et Gillian qui s'étaient échangés un regard rieur avant de dériver gênés leur attention dans leur contenu de leur tasse respective. Mac les avait vu faire et songea que c'était à son tour d'agir. Ce fut seulement en fin d'après-midi que l'agent du CIS prit l'initiative de s'entretenir en privé avec la psychologue. En l'apercevant seule avec un libre à ma main, sur le canapé du salon, il profita de cet instant de calme pour s'assoir à ses côtés.
— Hey !
— Hey, répéta-t-elle souriante.
— Ça va ? Tu sembles fatiguée.
— Non, ça va, le rassura-t-elle d'un fin sourire.
— Hm... Gill' j'aimerais qu'on parle tous les deux. D'ami à ami...
— Heu... ok ! Quelque chose ne va pas ? l'interrogea t-elle, en posant son bouquin à proximité.
— Ce n'est pas vraiment de moi dont il est question... Mais plutôt de Cal et toi...
— Mac..., souffla t-elle gênée.
— Gill', s'il te plaît écoute-moi. Je suis un de tes plus proche amis et je sais que si j'étais dans la même situation que toi, tu t'empresserais de me venir en aide !
— C'est vrai..., soupira t-elle, d'un léger rire.
— Gillian, dis-moi ce qu'il ne va pas...
— C'est...
— Compliqué.
— Oui...
— Je crois que depuis que vous êtes ensemble rien n'est facile !
— C'est juste que... qu'il a encore prit des risques inconscients pour une enquête dont je ne connaissais pas l'existence et...
— Tu as eu peur pour lui...
— Oui, quoique depuis le temps je me fais à l'idée que de ce côté là il ne changera jamais... Même avant qu'on soit ensemble, il était déjà très...impulsif ! Je sais qu'il a besoin de ça... Mais j'ai peur qu'un jour, il prenne le risque de trop et qu'il... Elle laissa sa phrase en suspend alors qu'un surplus d'émotion venait de l'envahir.
— Je comprends... Mais je pense que ce n'est pas à moi de dire tout ça... Tu dois lui parler, de ce que tu ressens parce que lui, il ne fera jamais le premier pas. Il ne sait pas comment faire... Il pense que le fait que tu le rejettes soit normal. Et tu sais que cette période est difficile pour lui bien qu'il ne l'admette pas...
— Je sais...
— Parle le lui, Gill'... s'il te plaît. Pour moi..., quémanda-t-il, d'un fin sourire. Il prit la main de son amie dans la sienne puis l'observa acquiescer silencieusement à sa demande. Elle venait de changer d'avis. Une chance en plus d'arrêter cette sombre dispute. — Tu veux que j'aille le chercher? Mac regarda la jeune femme hocher une nouvelle fois sa tête. Heureux de cette réponse, il lui répondit, d'une caresse amical sur son avant bras: -- Ok, j'y vais. L'agent offrit un dernier sourire rassurant à son amie puis l'abandonna afin de partir à la recherche de l'expert en mensonge. Tournant sa tête, en direction de la fenêtre, la jeune femme aperçut ce dernier qui s'amusait avec leurs deux enfants dans le jardin enneigé. Un fin sourire se dessina sur son visage. De cette image attendrissante de sa petite fille riant aux éclats dans les bras de son mari qui tentait d'échapper aux multiples tentatives de leur fils pour la libérer. Un moment joyeux qui s'arrêta à l'arriver de Mac glissant quelques mots à l'oreille de Cal. Elle vit l'expression de son visage changer. Il esquissa un sourire, reposa sa fille au sol et d'une parole rassurante pour ses enfants, il suivit les pas de Mac jusqu'à l'entrée de la maison. Comprenant que son compagnon n'allait pas tarder à arriver, Gillian tenta d'adopter une meilleure positon bien que son anxiété interne s'en révéla rapidement par ses mains moites qui ne cessaient de s'entremêler. Dans l'attente de la redoutée conversation, la jeune femme entreprit dès lors à formuler un discours dans sa tête.
— Gillian, l'interpella Mac à l'entrée de la porte du salon. La psychologue releva sa tête et aperçut à l'embrasure de la porte son ami en compagnie de son mari à l'air plutôt gêné. Par un échange de regard, Mac comprit que son amie était prête pour la confrontation. D'un sourire rassurant, le brun tapota l'épaule de l'expert en mensonge et quitta la pièce pour rejoindre d'autres de ses amis. Le couple seul. Cal se sentit quelque peu désarçonné. Il n'avait jamais vraiment su comment s'y prendre face à ce genre de situation. Ses deux mains dans les poches. Il racla sa gorge et s'avança de manière hésitante au près la jeune femme pour s'assoir à ses côtés. Un silence gêné s'installa entre le couple. Ils ne savaient ni comment commencer ni vraiment quoi dire d'ailleurs. Leurs pensées étaient similaires à leurs émotions. La peur, la tristesse et le remord. L'un deux devait prendre la parole.
— Je suis désolé / Je suis désolée, dirent-ils en même temps. Cette réponse simultanée créa un rire entre les deux amoureux. D'une main nerveuse dans ses cheveux, Cal reprit son sérieux et allégua:—Non c'est moi qui suis désolé, j'ai agis comme un crétin... Sans doute parce que j'en suis un...
— Cal...
— Gillian je... Ce que je t'ai dit tout à l'heure était impardonnable et la gifle que tu m'a donné était amplement méritée. Je n'ai aucune excuse face à mon comportement. Je n'aurais jamais dû crier sur toi... Je suis sincèrement désolé...
— Tu as crié parce que j'ai crié Cal...
— Tu avais tes raisons moi pas...
— Si, tu en avais aussi... Je sais que cette période pour toi n'est pas facile et que je n'ai pas été là pour toi...
— Gillian..., souffla t-il, d'un regard divaguant.
— Je sais que tu ne veux pas m'en parler, mais je vois bien que tu souffres... Et si j'ai mis de la distance entre nous, ce n'était pas pour que tu te sentes encore plus mal. C'était pour que tu comprennes ce que je pouvais ressentir lorsque tu partais comme ça, sans rien me dire, en te mettant en danger... alors que…, débita t-elle, d'une voix tremblante. Trop émue. Elle ne pu dire un mot de plus. Une larme apparut au coin de son œil. Une goutte salée qui fut vite balayée de son visage attristé par un rapide revers de sa main. D'un pincement de lèvre, elle tenta de retenir les prochaines. Cal la vit faire et entreprit de capter son regard en prenant ses mains dans les siennes.
— Hey...Gill'...Regarde-moi...
Face au visage, remplie de remord, de son homme, la jeune femme refusa d'obtempérer à sa requête et préféra continuer à fixer leurs mains jointes. Ce dernier décida de bouger sa tête afin de faire face à la sienne et d'encrer son regard dans le sien.
— Je suis désolé... Je sais que tu as eu peur... Ce que j'ai fait semble stupide et inconscient, mais pour moi cela me semblait juste... Et bien qu'une petite voix me répète sans cesse que j'ai une famille, une femme et des enfants qui m'aiment... Je ne peux m'empêcher de foncer dans les pires situations pour risquer ma vie parce que... Parce que c'est ce que je suis. J'ai essayé de changer pour vous... Mais à chaque fois, c'était plus fort que moi. C'était comme si ma vraie nature revenait à la surface... Je sais que tu mérites mieux, que tu mérites un mari attentionné, un père plus présent, un homme dont tu n'aurais pas peur...
— Cal, ne dis pas ça...
— Si, parce que c'est la vérité...
— Non et tu le sais... Tu es bon père et un bon mari..., affirma t-elle, d'une main tendre contre sa joue.—Bien que parfois je n'arrive pas à comprendre tes choix ni ta façon d'agir, j'ai toujours su que tu faisais ces choses-là pour une bonne raison. Et que d'une certaine façon tu les faisais pour nous protéger... Mais je veux que tu comprennes que j'ai peur pour toi... Je t'aime Cal et si un jour, il arrivait une tragédie, et que tu venais à disparaitre, je ne sais pas comment je ferais sans toi... Tu es tout pour moi. Pour te dire la vérité quand l'ultimatum m'avait été proposé à l'aéroport. Mon choix avait été pris depuis longtemps, c'est juste que j'avais peur de ça... De te perdre en sachant qu'on vivait quelque chose d'unique...
— Je ne te lâcherais pas Gillian. Quoique qu'il arrive, je serais toujours là pour toi et les enfants, tu le sais ?
— Oui, je le sais...
— Je t'aime Gillian Foster..., déclara t-il, d'un fin sourire que la jeune femme lui rendit avec amour.—Et j'espère que tu me pardonneras pour ce que j'ai fait et pour ce que j'ai pu dire...
— C'est déjà oublié...
Le couple s'échangea un regard plein de tendresse. Cal fixa avec envie les lèvres si tentatrices de la jeune femme, qui lui était depuis une semaine interdites, puis s'en approcha avec lenteur afin d'y amoureusement les capturer. Lors de ce moment intime aucun des deux adultes ne remarquèrent, de l'autre côté de la fenêtre, la présence de leur fils en train de les observer avec son plus grand sourire. Interpellant sa sœur et son petit frère à venir à ses côté, celle-ci lui répondit:
— Oncle Patrick avait raison !
— Il a toujours raison..., répliqua Nicholas jusqu'au moment où il entendit le concerner, les appeler à revenir dans la bataille de boule de neige qu'ils pratiquaient. Désormais plus sereins, les jumeaux et Seth coururent, le cœur léger, vers leur groupe de jeu. En étant venu les chercher, Patrick avait émit un large sourire en voyant ses deux amis s'embrasser.
— Je suis un génie..., souffla-t-il tout sourire. Soulagé, il recula et retourna auprès des enfants qui riaient en s'envoyant plusieurs boules de neige à la figure.
Un peu plus tard, l'ensemble du groupe d'ami s'était réuni dans le salon pour voir avec soulagement le couple Lightman enlacé et souriant.
— Aaah ! Et bah voilà ! Là on vous retrouve ! s'était exclamé Castle, en observant souriant les deux experts en mensonge dans les bras l'un de l'autre.
— Maintenant, on va avoir le droit aux baisers langoureux et au "Honey" ! renchérit House.
— Jaloux ! riposta Cal souriant.
— Possible, j'ai toujours voulu me faire appeler comme ça !
— Mmh en tout cas, on peut désormais se dire qu'on va passer un bon Noel ! proclama Meredith dans les bras de son compagnon.
— Ah ! Message de dernière minute, l'équipe du BAU viendra au complet le jour de Noel ! informa Hotchner, son regard rivé sur l'écran de son de téléphone portable.
— Génial ! Pénélope sera là ! Je vais pouvoir lui montrer les nouveaux serveurs d'infiltration que j'ai mis en place pour…, débita Abby extatique jusqu'à s'apercevoir des nombreux regards braqués sur sa personne.—Euh…peu importe!
— Trop bien oncle Reid sera là ! s'extasia Nicholas avec les autre enfants qui étaient presque surexcités par la nouvelle.
— Je ne comprendrais jamais leur affection pour ce génie blafard…, marmonna Tony.
— On serait jaloux Tony…
— N'importe quoi Ziva, je ne vois pas pourquoi je serais jaloux d'un type capable de lire 20 000 mots par minute… Ziva fixa avec instance l'italien. Blessé dans son orgueil, celui-ci ajouta désabusé:—Mais comment il fait ça ?!
Non loin des adultes, une autre discussion endiablée battait son plein.
— Moi pour Noël, j'ai commandé un nouveau jeu vidéo ! proclama Thomas discutant avec passion du jour "J" de Noël avec William Jane.
— Moi j'ai commandé la boite de jeu du parfait Doctor ! renchérit son ami blond.
— En espérant que ce n'est pas celui de l'édition du Dr exécrable ! plaisanta Derek.
House se défendit rapidement d'une grimace enfantine pour démontrer la risibilité des propos de son ami.
— Maman, est-ce qu'il va venir le Père-Noel ? questionna le petit Bailey à sa mère.
— Euh…, fit Meredith, en jetant oeil sur les hommes faisant semblant de regarder ailleurs.—Bien sûr qu'il va venir mon coeur !
— Hey, les enfants si on allait préparer un gâteau pour le goûter ! leur proposa jovialement Kate, en frappant dans ses mains. Pour toute réponse, la horde d'enfants crièrent de joie et coururent dans la cuisine avec la détective. Les enfants partis. Un long silence régna dans la pièce. Chaque homme semblait vouloir cacher leur présence par de pitoyables stratagèmes, tel que la main sur leur front ou leur tasse au bord des lèvres. Une chose qui agaça fortement les femmes restantes.
— C'est pas vrai, chaque année c'est pareil…, soupira Lisa exaspérée par les attitudes enfantines de leurs hommes.
— Ouais bah va y toi ! Pourquoi c'est toujours à nous de le faire ? riposta Richard.
— Excuse moi mais je n'ai pas la pilosité nécessaire pour le faire !
— Ça c'est ce que tu dis…, riposta House.
— La ferme House !
— Oh moi je dis ça, je ne dis rien !
— Et puis… ce n'est pas vous qui demandez à chaque fois une égalité des sexes ! contra intelligemment Dinozzo.
— C'est vrai ça ! Et à ce que je sache il existe aussi une mère Noël ! l'appuya Castle.
— J'y crois pas….
— Si vous ne le faites pas, on fait la grève ! proclama Lisbon, en croisant ses bras contre son corps.
— Vous êtes sérieuses là ?! s'écria House.
— Parfaitement ! approuva Teresa sous les yeux surpris de son mari.
Tous les garçons se lancèrent des regards effrayés jusqu'à ce que Castle proclame au nom de tous:—Poker !
— Ouais ! dirent-ils en coeur.
— Pfff…Mais pourquoi vous régler toujours ça par un Poker ! Et tout simplement pas à pile ou face ou encore à la courte paille…, déclara Lisbon blasée.
— Parce que la dernière fois qu'on a fait ça, Patrick a triché et s'est retrouvé à courir dans les bois pour échappé à Rick ! expliqua platement House.
— Vous… rhoo et puis…, soupira t-elle.
La brune abandonna toute répartie et rejoignit, avec les autres filles, Kate à la cuisine. Une disparition qui avait bien lai ssé pantois tous les hommes de la maison. Gillian en avait légèrement rit puis avait murmuré à son homme:
—Traines pas trop… j'ai un petit cadeau pour toi après…
Cal émit un fin sourire carnassier à ce sous-entendu et répliqua:— C'est ce que je crois que je pense…
— Mmh…possible…, lui susurra t-elle souriante avant de l'embrasser passionnément.
— Dans ce cas là, dans 20 minutes je suis tout à toi !
— Petit prétentieux, riposta Jack qui rassemblait toute l'artillerie d'un jeu de poker soigneusement rangé dans un petit buffet boisé.
— Non, c'est vrai qu'à chaque fois que Cal joue, c'est toujours lui qui gagne ! allégua Jane en prenant place autour de la table.
— C'est facile aussi, il utilise sa science pour nous avoir ! bredouilla Richard.
— On a peur de porter la barbe Rick ? demanda Cal, d'un large sourire alors que sa femme ria dans ses bras.
L'écrivain plissa ses yeux et répondit avec sérieux:—Fais passer les cartes.
L'expert en mensonge adopta une meilleur position dans le canapé et embrassa sa femme en déclarant:—C'est mon porte bonheur !
— Et bien ton porte bonheur va devoir te laisser parce qu'elle doit préparer les chambres, pour les prochains arrivants, avec Temperance ! répliqua t-elle en l'embrassant furtivement. Gillian se leva et proclama:—Ne les fait pas trop souffrir !
— Je ne te promet rien ! répliqua t-il, d'un grand sourire avant de fixer sa femme rire en quittant la pièce.
— C'est parti les gars ! On l'a joue à la Texas-Holdem ! proclama Richard en distribuant les cartes.
— C'est sûr qu'on ne va pas jouer au bridge, se moqua House, d'un regard en biais pour Wilson.
— Aah ça va House ! Et puis c'est un très bon jeu !
— Oui, pour les femmes ménopausées avec un masque d'oxygène sur le visage !
Par la pique de leur ami, tous les hommes se mirent à rire au dépend de James qui lâcha un long soupir de lassitude.
— Met la mise, au lieu de faire le pitre…
— Le pitre, expression vieillotte ! Renouvelle toi, un peu mon vieux !
— Exaspérant…
— C'est mon deuxième nom ! affirma t-il en récupérant ses cartes pour les fixer et poser deux jetons sur la table. — 20.
— Je suis, répondit Jack en jetant deux jetons.
— En tout cas j'en connais un qui va nous faire de l'insomnie cette nuit !
— La ferme Greg, riposta Cal en plaçant la même mise.
— Au bout d'une semaine ça doit être super chaud pour toi, surtout d'après ce que j'ai entendu dire…
— De quoi tu parles ?
— Et ben…
— Bon on joue ou on fait la causette ? rétorqua O'Neill exaspéré.
— Oh du calme cow-boy ! Je ne savais que parler de sexe était interdit dans la constitution.
— Au fait, pourquoi Adrian ne vient pas jouer ? demanda Seeley en misant.
— Attends ! Tu imagines Adrian avec une barbe blanche, un gros ventre et des enfants s'asseyant avec leur mains crasseuses de gâteaux noël sur ses genoux ?!
— Moui c'est vrai…
— Moi j'espère simplement que cette année il ne soit pas mon père Noël secret…, soupira Derek.
— Quoi ? Ne me dis pas que recevoir tout l'arsenal de la parfaite ménagère ne ta pas fait plaisir Derek ?! s'offusqua Gregory.
— C'est pas ça. C'est juste que Meredith avait déjà acheté des lingettes et du savon pour les mains… Je passe, certifia le neurochirurgien.
— Ça te feras toujours de quoi nettoyer les bêtises de tes enfants. Cristina m'a dit que la dernière fois ils s'étaient amusés à une bataille géante de pâtes à la bolognaise…, relata Owen concentré sur ses cartes.
— En fait, c'était de la purée et quand bien même toutes les lingettes du monde n'auraient pas suffit à nettoyer cette tornade de pomme de terre…, argua le brun en lançant des jetons sur la table sous quelques légers rires de ses amis.
— Tu ne peux pas faire pire que les miens, répliqua Cal.— Je ne compte même plus les fois où ils ont failli détruire le Lightman Group !
— J'avoue que dans les genre dynamite ils sont pas mal, approuva rieur Derek.
— T'as vu le pédigrée, renchérit House alors que Cal tourna sa tête de droite à gauche.
— Greg n'a pas tort, allégua Seeley. — Nick te ressemble de plus en plus… Et pas seulement physiquement…
Cal resta silencieux. Il émit une petite moue de sa bouche puis doubla sa mise sur le tapis. Au tour de Mac, l'agent fixa Booth qui ne cilla pas d'un cil. Impassible, il misa la même chose que lui.
— Je suis ! Et au fait… Tout va bien maintenant entre toi et Gill' ? l'interrogea Taylor.
— Hum…Oui ça va… C'était juste une petite dispute.
— Une petite dispute qui aurait pu finir en combat de purée. J'imagine bien la tête en pomme de terre à Cal, ça doit être grandiose ! plaisanta House.
— On s'est parlé. Tout va bien maintenant.
— Mais pour combien de temps…, souffla Aaron en misant.
— Il est vrai que toi et Gill' vous vous disputer peu mais par contre le jour où ça éclate tous au abris ! déclara Jane en jouant.
— Ce coup là, c'était de ma faute…
— Juste ce coup là ?
— Je… C'est plus fort que moi. J'ai l'impression que prendre des risque inutiles c'est tout ce que je sais faire. Pas que je ne pense pas aux gosses mais…
— C'est plus fort que toi…
— Ouais…
— Je crois que je peux dire au nom de tous, que nous sommes tous pareille sur ce point là, argua Richard.—Ne pas écouter nos femmes et transgresser les règles aux périls de lourdes conséquences.
— Je refuse qu'elle souffre par ma faute.
— Dans l'amour, il y a les deux facettes de la médailles…, proclama Horatio. Cal esquissa un léger sourire en coin à cette citation énoncée par son ami.
Une heure de jeu plus tard, la partie se termina par la défaite incontestable de…
Dans la cuisine, Derek entra en trombe dans la pièce en proclamant presque hilare: — Hey ! Vous voulez savoir qui porte la barbe cette année ?!
— Dis-nous, réclama amusée Kate qui cuisinait à l'aide de Gillian et d'Abby.
— Le médecin le plus exécrable du monde !
— Non ?! s'exclama ahuri Kate. La révélation lâchée, Abby manqua de s'étouffer en grignotant un morceau de nourriture.
— Greg va faire le père noel ?! lui demanda éberluée Gillian.
Cal fit son apparition à ce moment là dans la pièce et répondit: — J'vois pas ce qui te surprend. Un père Noël sous prozac, il n'y a rien de plus courant !
La jeune femme ria légèrement à la bêtise de son compagnon qui s'installa à ses côté. Ne pouvant résister à son rire, il l'embrassa sur sa joue et passa un bras autour de ses épaules.
— Heureusement que j'ai emmené ma caméra ! signala Kate.
— Pour ma part je vais garder le film bien au chaud dans le disque dur de mon ordinateur, argua Abby. Le couple Lightman ria de la répartie de leur amie jusqu'à l'entrée de House qui traina des pieds, sous quelques rires étouffés, pour s'effondrer sur une chaise. Dépité par les regards rieurs posés sur sa personne, celui-ci lâcha: — Quoi ?!
— Tu te fais déjà des cheveux blancs Greg ?
— Ah-Ah hilarant Kate !
Le groupe ria.
— Et je te signale que si ton cher et tendre ne m'avait pas déconcentré ça serait lui qui porterait la barbe !
— Mauvais joueur…, railla Cal.
— Oh tu peux parler ! C'est toujours toi le premier à partir ! ragea le médecin aux yeux bleus.
— Ça s'appelle le talent !
— Mouais c'est ça…
— Et tu n'aurais pas d'autres talents cachés…, lui demanda aguicheusement Gillian.
— Mmh possible…, approuva t-il, d'une petite moue de sa bouche.
Les deux experts en mensonge se regardèrent intensément puis s'embrassèrent tendrement devant les yeux heureux de leurs amis.
— Les chambres vous connaissez ? persiffla House.
— Oui très bien même. C'est aussi un lieu que je domine ! répliqua Cal.
House mima une grimace répugnée alors que tout le monde ria de la joute verbal. La suite de la journée se déroula entre rires, discussions et préparation pour le grand jour qu'était noël.
Dans la soirée, les enfants couchés, les adultes eurent l'idée de faire une soirée cinéma dans le salon pour clôturer cette grande journée. Certains qui étaient déjà épuisés avaient rejoins leur chambre pour un repos bien mérité. Pour un meilleur visionnement, la télévision avait été déplacée de sorte à que chaque téléspectateur profite du film sans avoir à bouger les meubles. Durant le film, Cal avait invité Gillian à s'assoir sur ses genoux alors que le manque de place commençait à se faire sentir sur les canapés. Enlacés l'un à l'autre quelques caresses furent échangés entre les deux amants. D'un doux baiser, au creux du cou de sa compagne, Cal lui signifia que l'idée d'aller plus loin commença à lui faire effet.
— Cal, le réprimanda Gillian rieuse.
— Mmh…
— Tu ne regarde même pas le film…
— C'est parce que j'ai trouvé une meilleure scène à faire.
La jeune femme pinça ses lèvres de manière séductrice et lui murmura:—Tu n'aurais pas envie d'approfondir la scène par hasard…
— Le genre interdit au moins de 16 ans ?
— Possible…
— J'pourrais faire durer l'action très longtemps tu sais…
— Petit prétentieux.
— Non, réaliste.
Gillian ria légèrement alors qu'elle sentit son compagnon se montrer plus insistant dans ses caresses.
— Aller... chérie...
— Ok..., soupira t-elle amusée. La jeune femme se leva et attrapa la main de son compagnon pour le tirer de son fauteuil. -- On va se coucher, bonne nuit à tous! scanda t-elle.
— Bonne nuit ! répondirent les personnes présentent sans pour autant détourner leur regard de l'écran.
— Les capotes sont dans le tiroir de Rick ! proclama House.
— Greg ! s'offusqua l'ensemble du groupe.
Cal leva ses yeux au ciel et entraina Gillian à l'extérieur de la pièce. Lors de leur escapade amoureuse, jusqu'à leur chambre, Cal ne pu s'empêcher de pimenter leur route d'embrassade en embrassade. Lorsqu'ils furent à leur étage, il plaqua sa femme contre la porte de leur chambre pour lui offrir un long baiser passionné. Profitant de cet instant, la psychologue passa ses mains dans ses cheveux avant de subitement sentir la porte s'ouvrir. L'expert en mensonge la poussa à entrer dans la pièce pour refermer rapidement la porte. Une fois à l'intérieur, il s'empressa de l'allonger sur leur lit pour la couvrir de baiser. Les caresses s'intensifiants au fil des minutes. Le couple décida de passer à la vitesse supérieure en se déshabillant mutuellement. La tension était assez comble. Une semaine d'abstinence les avaient rendu totalement fou l'un de l'autre. Ils désiraient toujours plus. Par la suite, sous leur couverture, divers bruits pour le moins jouissifs éclatèrent entre les deux protagonistes. Et ce fut seulement après quelques minutes d'ébats que les deux amants crièrent enfin leur jouissance. En appui sur la jeune femme, Cal l'embrassa une dernière fois avant de retomber à ses côtés pour lâcher un soupir de contentement.
— Waah…
— Comme tu dis…, renchérit t-elle en fixant le plafond d'un large sourire. Elle changea de position et se blottit contre l'homme. — À croire qu'une semaine d'abstinence t'as rendu plus…imaginatif.
— Imaginatif ? répéta t-il rieur, en caressant de ses doigts son dos dénudé.
— Oui, j'ai même eu l'impression d'avoir revécu notre première fois ! Tu t'en souviens ? lui demanda t-elle en riant légèrement.
— Oh que oui ! Comment oublier ! J'étais chez moi et alors que je regardais un épisode des Simpson que Jack m'avait supplié de regarder, j'ai reçu un coup de téléphone de toi paniquée disant que tu avais eu un problème de plomberie…
— Et en preux chevalier, tu t'es hâté à mon secours pour sauver ta demoiselle sous les eaux!
— Demoiselle en détresse littéralement liquéfiée ! Dont je n'ai pas su résister à son débardeur trempé, moulant parfaitement ses…
— Tais toi Cal ! le stoppa t-elle amusée, d'une légère frappe sur son torse en signe de réprimande.
— Ok, ok je me tais ! accorda t-il rieur.
La jeune femme reposa son menton sur torse. Elle plongea son regard souriant dans ceux tendre de son mari qui lui déplaça distraitement une mèche de ses cheveux en lui demandant:—Tu sais ce qu'il m'a le plus manqué ces jours-ci ?
— Non quoi ? quémanda t-elle souriante.
— Ton sourire…, souffla t-il en caressant ses fines lèvres du bout de ses doigts. Un geste tendre qui agrandit encore plus son sourire. Gillian embrassa son torse et l'interrogea de manière enjôleuse:—Et toi, tu sais ce qu'il m'a le plus manqué ?
— Non…
— Ça… La psychologue se déplaça, approcha son visage et captura ses lèvres dans le but d'échanger le baiser le plus passionné qui soit.
— Mmh…c'est vrai qu'à moi aussi ça m'avait manqué mais…, fit-il en bousculant la psychologue sur le côté pour la recourir de son corps. — Je te mentirais si je ne te disais pas qu'il y'a une autre chose qui m'a le plus manqué !
— Ah oui ? répliqua t-elle suavement en caressant une de ses joues rugueuses.
— Moui…et je crois que… Il glissa ses mains sur son corps svelte et offrit un baiser au creux de son cou.
— On vient de le faire, soupira t-elle d'une voix remplie de désir.
— Et alors ?
— Et alors…rien.
D'un va et vient, entre ses yeux et sa bouche, Cal contempla le visage rayonnant de son épouse. Lorsque d'une petite moue de sa bouche, il passa une main dans ses cheveux fin en rapprochant ses lèvres des siennes de manière sensuelle. Leur souffle se mélangea. Il profita de cet instant envoutant jusqu'au moment où il décida de briser cet espace vide pour l'embrasser avec passion. Une action qui provoqua un gémissement mutuel. Pour augmenter leur plaisir, Gillian passa ses deux bras dans le dos de son homme pour le rapprocher un peu plus de son corps. De là, ils recommencèrent ce pour quoi ils avaient mit tant de plaisir à partager. Un moment intime qu'ils firent durer assez longtemps avant de s'écrouler, l'un sur l'autre, au bord de l'épuisement. Ils s'endormirent dans les minutes qui suivirent et tentèrent, enlacés, de trouver le sommeil perdu lors de ces derniers jours passés.
Cinq heure à peine avant la venue de l'aube, Cal gigota dans leur lit, comme la précédente nuit, en y marmonnant des bouts de phrases à peine compréhensibles. Réveillée, par les mouvements répétés de son compagnon, Gillian avait entreprit de le secouer avec légèreté.
— Non, lâches la…
— Cal !
— Laisses là !
— Chéri, réveilles toi ! ordonna t-elle. D'un rapide sursaut. Cal se retrouva assit sur son matelas. Son souffle haletant, ses yeux écarquillés et sa sueur perlante sur son visage, en démontraient partiellement l'horreur qu'avait pu être son rêve obscur.
— Hey, c'était un cauchemar, ça va aller je suis là, souffla t-elle à genoux face à lui afin d'encadrer son visage de ses mains. — Regardes moi ! quémanda t-elle en regardant l'homme divagué son regard de tout part comme cherchant dans son esprit le pourquoi de ce changement de lieu brutal. — Regardes moi Cal ! répéta t-elle avec plus de vigueur faisant de suite encrer son regard dans le sien. — C'est moi, tu es en sécurité… Il n'est pas là…
— Je… il était entrain de…j'éssayais de le repousser mais il…
— Je sais…, dit-elle, en l'approchant contre elle. — C'était un mauvais rêve… je suis là… ça va aller, lui répéta t-elle. Pour soulager sa frayeur nocturne, elle caressa tendrement son dos et lui offrit un doux baiser contre son cou. Lorsqu'il fut plus apaisé, elle le força à se recoucher en serrant son corps au sien. Les yeux fermés. L'expert en mensonge se laissa bercer par les caresses et les mots tendres de sa femme qui le fit rapidement sombrer dans un nouveau sommeille profond.
La nuit défila. Les étoiles laissèrent place au soleil s'élevant à douce allure dans l'horizon. Chatouillé par l'un de ces rayons, Cal s'éveilla lentement. Il ouvrit un oeil après l'autre et s'habitua document à la lumière du jour. D'un long soupir, il tourna sa tête de l'autre côté du lit pour apercevoir avec un fin sourire sa compagne sagement endormit contre lui. Spectateur, il la fixa respirer régulièrement jusqu'à entendre une voix lui murmurer: -- Pourquoi tu me regardes ?
— Pourquoi je ne le ferais pas ?
La jeune femme ria et ouvrit lentement ses yeux pour rencontrer ceux rieur de son homme.
— Hmm quelle heure est-il ?
Suite à ce demande, Cal tendit son bras vers son téléphone, posé sur sa table de chevet, pour l'activer et voir son écran affiché 8H.
— L'heure de se lever avant que nos monstres ne détruisent toute la maison.
Gillian ria puis reprenant un air plus sérieux, elle lui demanda: -- Tu as réussi à te rendormir après…
— Oui.
— Je sais que tu ne veux pas…
— Pas aujourd'hui.
— Cal, tu me dis ça depuis qu'on est marié. Un jour il faudra bien que tu…
— Oui, mais pas aujourd'hui. S'il te plait Gillian.
— Ok… Pas aujourd'hui…
Cal offrit un léger sourire à sa femme puis l'embrassa avant de quitter leur lit pour se rendre à leur salle de bain. Pendant qu'il se préparait, Gillian s'enroba dans leur couverture et jeta un regard lasse au plafond pour soupirer sa désolation.
À SUIVRE...
— Cal a dormi toute la nuit sur le canapé ? questionna interloqué Rick.
— Hmm, en plus de ça, il a fait un mauvais rêve. Il était tellement violent qu'il a failli frapper Aaron, relata Patrick, en observant discrètement la réaction de Gillian qui n'avait pas dit un seul mot depuis le début de la discussion.
— Il t'a frappé ?! s'exclama précipitamment la psychologue pour l'agent du BAU.
— Non, ne t'inquiète pas Gill'. Je l'ai réveillé et alors qu'il se croyait encore dans son rêve, il m'a bousculé au sol, mais il ne s'est rien passé de plus...
— Est-ce que... Est-ce qu'il a dit quelque chose dans son rêve ?
— Mmh, je me rappelle qu'il répétait de la lâcher, de la laisser tranquille..., relata le brun.
— Je vois..., souffla-t-elle en comprenant immédiatement de quel cauchemar il pouvait s'agir.
— Gillian, il a besoin de toi, l'avertit Jane.
— Patrick, je sais que tu veux nous aider, mais...
— On veut tous vous aider, renchérit Horatio compatissant.
— Je sais, mais en tant que nos amis, j'aimerais que vous restiez en dehors de ça. Je vous le demande comme une faveur.
— Nous te le promettons si en retour tu nous promets de parler avec Cal, proposa Hotch.
— Je..., fit-elle gênée alors que ce fut à ce moment-là que l'expert en mensonge décida de faire son entrée. Un silence de cathédrale venait de s'installer. Embarrassé, Cal avait même prit le soin d'éviter tout contact visuel avec ses amis et surtout avec sa femme qui avait éprouvé un intérêt certain pour sa tasse de café.
— Déjà habillé ? lui signala House d'un mouvement de tête. D'un sourire en coin, Lightman comprit que sa petite plaisanterie avait pour but de détendre l'atmosphère. Une chose qui fonctionna plutôt bien puisque plusieurs personnes avaient esquisser des petits sourires amusés.
— Il y a du thé sur la table, si tu en veux Cal, l'informa Kate souriante. Cal lui rendit son sourire puis lui répondit:
— Merci Kate, mais j'vais prendre du café ce matin.
— Mon dieu ! Tu es malade ?! s'exclama Gregory faussement inquiet. Cal lança un regard blasé à son ami en prenant place autour de la table pour se faire servir une bonne tasse du liquide noirâtre par Castle. Sa tasse au bord des lèvres. Il se délecta d'abord du parfum de sa boisson caféiné avant d'y boire une petite gorgée revigorante. C'est à cette seconde-là que trois petites têtes, emplies de fatigues, apparurent dans la pièce pour rejoindre les bras chaleureux de leur mère. En voyant sa fille et ses fils, Gillian eu un large sourire alors qu'elle songea rieuse qu'ils partageaient le même entrain matinal que leur paternel. Mais à peine s'étaient-ils installés qu'une horde d'enfants les avaient vite imité pour prendre un copieux petit-déjeuner.
— Vous avez bien dormi les enfants ? demanda leur mère, en les regardant secouer leur tête de haut en bas.
— En tout cas, on sait de qui ils tiennent ! se moqua gentiment Richard sous le rictus en coin de Cal.
— C'est ce que je dis souvent ! agrémenta Emily.
— Bon cette aprem', on se fait une géante bataille de boule de neige ! Ok ?! proposa jovialement Patrick. Une proposition qui reçu rapidement une salve d'acclamation de la part de tous les enfants.
— Vous jouerez avec nous papa ? l'interrogea Nick souriant, d'un regard vers ses parents qui arborèrent des mines dubitatives.
— Si tu veux champion, accepta Cal.
— Cool ! Et toi maman ?
— On verra mon grand, lui répondit-elle avec un léger sourire. Comprenant la raison de sa non réponse, Cal tenta de camoufler sa déception derrière sa tasse de café.
— Moi, j'prends Oncle Gibbs dans mon équipe ! proclama Thomas qui avait prestement levé sa main en l'air.
— Non, c'est moi qui prends oncle Gibbs ! Toi, tu prends Oncle Rick ! contra rapidement Zola, en faisant abstraction des rires des adultes.
— Ah non ! On perd tout le temps avec lui !
— Hey ! C'est pas vrai ! Je suis le maître des boules des neiges ! riposta l'écrivain, vexé de ne pas avoir été choisi.
— C'est vrai que l'année derrière, l'équipe de Gibbs t'avait mis la pâté..., lui murmura Kate.
— Évidemment, cette fois-là, j'avais une entorse au pied !
— Entorse que tu t'es faite en courant après Lily parce qu'elle t'avait piqué ton paquet de gâteau préféré !
Embarrassé, le brun s'était un peu plus rembrunit dans sa chaise. Ce qui eut pour effet de faire éclater de rire tout son groupe d'ami. Y comprit Cal et Gillian qui s'étaient échangés un regard rieur avant de dériver gênés leur attention dans leur contenu de leur tasse respective. Mac les avait vu faire et songea que c'était à son tour d'agir. Ce fut seulement en fin d'après-midi que l'agent du CIS prit l'initiative de s'entretenir en privé avec la psychologue. En l'apercevant seule avec un libre à ma main, sur le canapé du salon, il profita de cet instant de calme pour s'assoir à ses côtés.
— Hey !
— Hey, répéta-t-elle souriante.
— Ça va ? Tu sembles fatiguée.
— Non, ça va, le rassura-t-elle d'un fin sourire.
— Hm... Gill' j'aimerais qu'on parle tous les deux. D'ami à ami...
— Heu... ok ! Quelque chose ne va pas ? l'interrogea t-elle, en posant son bouquin à proximité.
— Ce n'est pas vraiment de moi dont il est question... Mais plutôt de Cal et toi...
— Mac..., souffla t-elle gênée.
— Gill', s'il te plaît écoute-moi. Je suis un de tes plus proche amis et je sais que si j'étais dans la même situation que toi, tu t'empresserais de me venir en aide !
— C'est vrai..., soupira t-elle, d'un léger rire.
— Gillian, dis-moi ce qu'il ne va pas...
— C'est...
— Compliqué.
— Oui...
— Je crois que depuis que vous êtes ensemble rien n'est facile !
— C'est juste que... qu'il a encore prit des risques inconscients pour une enquête dont je ne connaissais pas l'existence et...
— Tu as eu peur pour lui...
— Oui, quoique depuis le temps je me fais à l'idée que de ce côté là il ne changera jamais... Même avant qu'on soit ensemble, il était déjà très...impulsif ! Je sais qu'il a besoin de ça... Mais j'ai peur qu'un jour, il prenne le risque de trop et qu'il... Elle laissa sa phrase en suspend alors qu'un surplus d'émotion venait de l'envahir.
— Je comprends... Mais je pense que ce n'est pas à moi de dire tout ça... Tu dois lui parler, de ce que tu ressens parce que lui, il ne fera jamais le premier pas. Il ne sait pas comment faire... Il pense que le fait que tu le rejettes soit normal. Et tu sais que cette période est difficile pour lui bien qu'il ne l'admette pas...
— Je sais...
— Parle le lui, Gill'... s'il te plaît. Pour moi..., quémanda-t-il, d'un fin sourire. Il prit la main de son amie dans la sienne puis l'observa acquiescer silencieusement à sa demande. Elle venait de changer d'avis. Une chance en plus d'arrêter cette sombre dispute. — Tu veux que j'aille le chercher? Mac regarda la jeune femme hocher une nouvelle fois sa tête. Heureux de cette réponse, il lui répondit, d'une caresse amical sur son avant bras: -- Ok, j'y vais. L'agent offrit un dernier sourire rassurant à son amie puis l'abandonna afin de partir à la recherche de l'expert en mensonge. Tournant sa tête, en direction de la fenêtre, la jeune femme aperçut ce dernier qui s'amusait avec leurs deux enfants dans le jardin enneigé. Un fin sourire se dessina sur son visage. De cette image attendrissante de sa petite fille riant aux éclats dans les bras de son mari qui tentait d'échapper aux multiples tentatives de leur fils pour la libérer. Un moment joyeux qui s'arrêta à l'arriver de Mac glissant quelques mots à l'oreille de Cal. Elle vit l'expression de son visage changer. Il esquissa un sourire, reposa sa fille au sol et d'une parole rassurante pour ses enfants, il suivit les pas de Mac jusqu'à l'entrée de la maison. Comprenant que son compagnon n'allait pas tarder à arriver, Gillian tenta d'adopter une meilleure positon bien que son anxiété interne s'en révéla rapidement par ses mains moites qui ne cessaient de s'entremêler. Dans l'attente de la redoutée conversation, la jeune femme entreprit dès lors à formuler un discours dans sa tête.
— Gillian, l'interpella Mac à l'entrée de la porte du salon. La psychologue releva sa tête et aperçut à l'embrasure de la porte son ami en compagnie de son mari à l'air plutôt gêné. Par un échange de regard, Mac comprit que son amie était prête pour la confrontation. D'un sourire rassurant, le brun tapota l'épaule de l'expert en mensonge et quitta la pièce pour rejoindre d'autres de ses amis. Le couple seul. Cal se sentit quelque peu désarçonné. Il n'avait jamais vraiment su comment s'y prendre face à ce genre de situation. Ses deux mains dans les poches. Il racla sa gorge et s'avança de manière hésitante au près la jeune femme pour s'assoir à ses côtés. Un silence gêné s'installa entre le couple. Ils ne savaient ni comment commencer ni vraiment quoi dire d'ailleurs. Leurs pensées étaient similaires à leurs émotions. La peur, la tristesse et le remord. L'un deux devait prendre la parole.
— Je suis désolé / Je suis désolée, dirent-ils en même temps. Cette réponse simultanée créa un rire entre les deux amoureux. D'une main nerveuse dans ses cheveux, Cal reprit son sérieux et allégua:—Non c'est moi qui suis désolé, j'ai agis comme un crétin... Sans doute parce que j'en suis un...
— Cal...
— Gillian je... Ce que je t'ai dit tout à l'heure était impardonnable et la gifle que tu m'a donné était amplement méritée. Je n'ai aucune excuse face à mon comportement. Je n'aurais jamais dû crier sur toi... Je suis sincèrement désolé...
— Tu as crié parce que j'ai crié Cal...
— Tu avais tes raisons moi pas...
— Si, tu en avais aussi... Je sais que cette période pour toi n'est pas facile et que je n'ai pas été là pour toi...
— Gillian..., souffla t-il, d'un regard divaguant.
— Je sais que tu ne veux pas m'en parler, mais je vois bien que tu souffres... Et si j'ai mis de la distance entre nous, ce n'était pas pour que tu te sentes encore plus mal. C'était pour que tu comprennes ce que je pouvais ressentir lorsque tu partais comme ça, sans rien me dire, en te mettant en danger... alors que…, débita t-elle, d'une voix tremblante. Trop émue. Elle ne pu dire un mot de plus. Une larme apparut au coin de son œil. Une goutte salée qui fut vite balayée de son visage attristé par un rapide revers de sa main. D'un pincement de lèvre, elle tenta de retenir les prochaines. Cal la vit faire et entreprit de capter son regard en prenant ses mains dans les siennes.
— Hey...Gill'...Regarde-moi...
Face au visage, remplie de remord, de son homme, la jeune femme refusa d'obtempérer à sa requête et préféra continuer à fixer leurs mains jointes. Ce dernier décida de bouger sa tête afin de faire face à la sienne et d'encrer son regard dans le sien.
— Je suis désolé... Je sais que tu as eu peur... Ce que j'ai fait semble stupide et inconscient, mais pour moi cela me semblait juste... Et bien qu'une petite voix me répète sans cesse que j'ai une famille, une femme et des enfants qui m'aiment... Je ne peux m'empêcher de foncer dans les pires situations pour risquer ma vie parce que... Parce que c'est ce que je suis. J'ai essayé de changer pour vous... Mais à chaque fois, c'était plus fort que moi. C'était comme si ma vraie nature revenait à la surface... Je sais que tu mérites mieux, que tu mérites un mari attentionné, un père plus présent, un homme dont tu n'aurais pas peur...
— Cal, ne dis pas ça...
— Si, parce que c'est la vérité...
— Non et tu le sais... Tu es bon père et un bon mari..., affirma t-elle, d'une main tendre contre sa joue.—Bien que parfois je n'arrive pas à comprendre tes choix ni ta façon d'agir, j'ai toujours su que tu faisais ces choses-là pour une bonne raison. Et que d'une certaine façon tu les faisais pour nous protéger... Mais je veux que tu comprennes que j'ai peur pour toi... Je t'aime Cal et si un jour, il arrivait une tragédie, et que tu venais à disparaitre, je ne sais pas comment je ferais sans toi... Tu es tout pour moi. Pour te dire la vérité quand l'ultimatum m'avait été proposé à l'aéroport. Mon choix avait été pris depuis longtemps, c'est juste que j'avais peur de ça... De te perdre en sachant qu'on vivait quelque chose d'unique...
— Je ne te lâcherais pas Gillian. Quoique qu'il arrive, je serais toujours là pour toi et les enfants, tu le sais ?
— Oui, je le sais...
— Je t'aime Gillian Foster..., déclara t-il, d'un fin sourire que la jeune femme lui rendit avec amour.—Et j'espère que tu me pardonneras pour ce que j'ai fait et pour ce que j'ai pu dire...
— C'est déjà oublié...
Le couple s'échangea un regard plein de tendresse. Cal fixa avec envie les lèvres si tentatrices de la jeune femme, qui lui était depuis une semaine interdites, puis s'en approcha avec lenteur afin d'y amoureusement les capturer. Lors de ce moment intime aucun des deux adultes ne remarquèrent, de l'autre côté de la fenêtre, la présence de leur fils en train de les observer avec son plus grand sourire. Interpellant sa sœur et son petit frère à venir à ses côté, celle-ci lui répondit:
— Oncle Patrick avait raison !
— Il a toujours raison..., répliqua Nicholas jusqu'au moment où il entendit le concerner, les appeler à revenir dans la bataille de boule de neige qu'ils pratiquaient. Désormais plus sereins, les jumeaux et Seth coururent, le cœur léger, vers leur groupe de jeu. En étant venu les chercher, Patrick avait émit un large sourire en voyant ses deux amis s'embrasser.
— Je suis un génie..., souffla-t-il tout sourire. Soulagé, il recula et retourna auprès des enfants qui riaient en s'envoyant plusieurs boules de neige à la figure.
Un peu plus tard, l'ensemble du groupe d'ami s'était réuni dans le salon pour voir avec soulagement le couple Lightman enlacé et souriant.
— Aaah ! Et bah voilà ! Là on vous retrouve ! s'était exclamé Castle, en observant souriant les deux experts en mensonge dans les bras l'un de l'autre.
— Maintenant, on va avoir le droit aux baisers langoureux et au "Honey" ! renchérit House.
— Jaloux ! riposta Cal souriant.
— Possible, j'ai toujours voulu me faire appeler comme ça !
— Mmh en tout cas, on peut désormais se dire qu'on va passer un bon Noel ! proclama Meredith dans les bras de son compagnon.
— Ah ! Message de dernière minute, l'équipe du BAU viendra au complet le jour de Noel ! informa Hotchner, son regard rivé sur l'écran de son de téléphone portable.
— Génial ! Pénélope sera là ! Je vais pouvoir lui montrer les nouveaux serveurs d'infiltration que j'ai mis en place pour…, débita Abby extatique jusqu'à s'apercevoir des nombreux regards braqués sur sa personne.—Euh…peu importe!
— Trop bien oncle Reid sera là ! s'extasia Nicholas avec les autre enfants qui étaient presque surexcités par la nouvelle.
— Je ne comprendrais jamais leur affection pour ce génie blafard…, marmonna Tony.
— On serait jaloux Tony…
— N'importe quoi Ziva, je ne vois pas pourquoi je serais jaloux d'un type capable de lire 20 000 mots par minute… Ziva fixa avec instance l'italien. Blessé dans son orgueil, celui-ci ajouta désabusé:—Mais comment il fait ça ?!
Non loin des adultes, une autre discussion endiablée battait son plein.
— Moi pour Noël, j'ai commandé un nouveau jeu vidéo ! proclama Thomas discutant avec passion du jour "J" de Noël avec William Jane.
— Moi j'ai commandé la boite de jeu du parfait Doctor ! renchérit son ami blond.
— En espérant que ce n'est pas celui de l'édition du Dr exécrable ! plaisanta Derek.
House se défendit rapidement d'une grimace enfantine pour démontrer la risibilité des propos de son ami.
— Maman, est-ce qu'il va venir le Père-Noel ? questionna le petit Bailey à sa mère.
— Euh…, fit Meredith, en jetant oeil sur les hommes faisant semblant de regarder ailleurs.—Bien sûr qu'il va venir mon coeur !
— Hey, les enfants si on allait préparer un gâteau pour le goûter ! leur proposa jovialement Kate, en frappant dans ses mains. Pour toute réponse, la horde d'enfants crièrent de joie et coururent dans la cuisine avec la détective. Les enfants partis. Un long silence régna dans la pièce. Chaque homme semblait vouloir cacher leur présence par de pitoyables stratagèmes, tel que la main sur leur front ou leur tasse au bord des lèvres. Une chose qui agaça fortement les femmes restantes.
— C'est pas vrai, chaque année c'est pareil…, soupira Lisa exaspérée par les attitudes enfantines de leurs hommes.
— Ouais bah va y toi ! Pourquoi c'est toujours à nous de le faire ? riposta Richard.
— Excuse moi mais je n'ai pas la pilosité nécessaire pour le faire !
— Ça c'est ce que tu dis…, riposta House.
— La ferme House !
— Oh moi je dis ça, je ne dis rien !
— Et puis… ce n'est pas vous qui demandez à chaque fois une égalité des sexes ! contra intelligemment Dinozzo.
— C'est vrai ça ! Et à ce que je sache il existe aussi une mère Noël ! l'appuya Castle.
— J'y crois pas….
— Si vous ne le faites pas, on fait la grève ! proclama Lisbon, en croisant ses bras contre son corps.
— Vous êtes sérieuses là ?! s'écria House.
— Parfaitement ! approuva Teresa sous les yeux surpris de son mari.
Tous les garçons se lancèrent des regards effrayés jusqu'à ce que Castle proclame au nom de tous:—Poker !
— Ouais ! dirent-ils en coeur.
— Pfff…Mais pourquoi vous régler toujours ça par un Poker ! Et tout simplement pas à pile ou face ou encore à la courte paille…, déclara Lisbon blasée.
— Parce que la dernière fois qu'on a fait ça, Patrick a triché et s'est retrouvé à courir dans les bois pour échappé à Rick ! expliqua platement House.
— Vous… rhoo et puis…, soupira t-elle.
La brune abandonna toute répartie et rejoignit, avec les autres filles, Kate à la cuisine. Une disparition qui avait bien lai ssé pantois tous les hommes de la maison. Gillian en avait légèrement rit puis avait murmuré à son homme:
—Traines pas trop… j'ai un petit cadeau pour toi après…
Cal émit un fin sourire carnassier à ce sous-entendu et répliqua:— C'est ce que je crois que je pense…
— Mmh…possible…, lui susurra t-elle souriante avant de l'embrasser passionnément.
— Dans ce cas là, dans 20 minutes je suis tout à toi !
— Petit prétentieux, riposta Jack qui rassemblait toute l'artillerie d'un jeu de poker soigneusement rangé dans un petit buffet boisé.
— Non, c'est vrai qu'à chaque fois que Cal joue, c'est toujours lui qui gagne ! allégua Jane en prenant place autour de la table.
— C'est facile aussi, il utilise sa science pour nous avoir ! bredouilla Richard.
— On a peur de porter la barbe Rick ? demanda Cal, d'un large sourire alors que sa femme ria dans ses bras.
L'écrivain plissa ses yeux et répondit avec sérieux:—Fais passer les cartes.
L'expert en mensonge adopta une meilleur position dans le canapé et embrassa sa femme en déclarant:—C'est mon porte bonheur !
— Et bien ton porte bonheur va devoir te laisser parce qu'elle doit préparer les chambres, pour les prochains arrivants, avec Temperance ! répliqua t-elle en l'embrassant furtivement. Gillian se leva et proclama:—Ne les fait pas trop souffrir !
— Je ne te promet rien ! répliqua t-il, d'un grand sourire avant de fixer sa femme rire en quittant la pièce.
— C'est parti les gars ! On l'a joue à la Texas-Holdem ! proclama Richard en distribuant les cartes.
— C'est sûr qu'on ne va pas jouer au bridge, se moqua House, d'un regard en biais pour Wilson.
— Aah ça va House ! Et puis c'est un très bon jeu !
— Oui, pour les femmes ménopausées avec un masque d'oxygène sur le visage !
Par la pique de leur ami, tous les hommes se mirent à rire au dépend de James qui lâcha un long soupir de lassitude.
— Met la mise, au lieu de faire le pitre…
— Le pitre, expression vieillotte ! Renouvelle toi, un peu mon vieux !
— Exaspérant…
— C'est mon deuxième nom ! affirma t-il en récupérant ses cartes pour les fixer et poser deux jetons sur la table. — 20.
— Je suis, répondit Jack en jetant deux jetons.
— En tout cas j'en connais un qui va nous faire de l'insomnie cette nuit !
— La ferme Greg, riposta Cal en plaçant la même mise.
— Au bout d'une semaine ça doit être super chaud pour toi, surtout d'après ce que j'ai entendu dire…
— De quoi tu parles ?
— Et ben…
— Bon on joue ou on fait la causette ? rétorqua O'Neill exaspéré.
— Oh du calme cow-boy ! Je ne savais que parler de sexe était interdit dans la constitution.
— Au fait, pourquoi Adrian ne vient pas jouer ? demanda Seeley en misant.
— Attends ! Tu imagines Adrian avec une barbe blanche, un gros ventre et des enfants s'asseyant avec leur mains crasseuses de gâteaux noël sur ses genoux ?!
— Moui c'est vrai…
— Moi j'espère simplement que cette année il ne soit pas mon père Noël secret…, soupira Derek.
— Quoi ? Ne me dis pas que recevoir tout l'arsenal de la parfaite ménagère ne ta pas fait plaisir Derek ?! s'offusqua Gregory.
— C'est pas ça. C'est juste que Meredith avait déjà acheté des lingettes et du savon pour les mains… Je passe, certifia le neurochirurgien.
— Ça te feras toujours de quoi nettoyer les bêtises de tes enfants. Cristina m'a dit que la dernière fois ils s'étaient amusés à une bataille géante de pâtes à la bolognaise…, relata Owen concentré sur ses cartes.
— En fait, c'était de la purée et quand bien même toutes les lingettes du monde n'auraient pas suffit à nettoyer cette tornade de pomme de terre…, argua le brun en lançant des jetons sur la table sous quelques légers rires de ses amis.
— Tu ne peux pas faire pire que les miens, répliqua Cal.— Je ne compte même plus les fois où ils ont failli détruire le Lightman Group !
— J'avoue que dans les genre dynamite ils sont pas mal, approuva rieur Derek.
— T'as vu le pédigrée, renchérit House alors que Cal tourna sa tête de droite à gauche.
— Greg n'a pas tort, allégua Seeley. — Nick te ressemble de plus en plus… Et pas seulement physiquement…
Cal resta silencieux. Il émit une petite moue de sa bouche puis doubla sa mise sur le tapis. Au tour de Mac, l'agent fixa Booth qui ne cilla pas d'un cil. Impassible, il misa la même chose que lui.
— Je suis ! Et au fait… Tout va bien maintenant entre toi et Gill' ? l'interrogea Taylor.
— Hum…Oui ça va… C'était juste une petite dispute.
— Une petite dispute qui aurait pu finir en combat de purée. J'imagine bien la tête en pomme de terre à Cal, ça doit être grandiose ! plaisanta House.
— On s'est parlé. Tout va bien maintenant.
— Mais pour combien de temps…, souffla Aaron en misant.
— Il est vrai que toi et Gill' vous vous disputer peu mais par contre le jour où ça éclate tous au abris ! déclara Jane en jouant.
— Ce coup là, c'était de ma faute…
— Juste ce coup là ?
— Je… C'est plus fort que moi. J'ai l'impression que prendre des risque inutiles c'est tout ce que je sais faire. Pas que je ne pense pas aux gosses mais…
— C'est plus fort que toi…
— Ouais…
— Je crois que je peux dire au nom de tous, que nous sommes tous pareille sur ce point là, argua Richard.—Ne pas écouter nos femmes et transgresser les règles aux périls de lourdes conséquences.
— Je refuse qu'elle souffre par ma faute.
— Dans l'amour, il y a les deux facettes de la médailles…, proclama Horatio. Cal esquissa un léger sourire en coin à cette citation énoncée par son ami.
Une heure de jeu plus tard, la partie se termina par la défaite incontestable de…
Dans la cuisine, Derek entra en trombe dans la pièce en proclamant presque hilare: — Hey ! Vous voulez savoir qui porte la barbe cette année ?!
— Dis-nous, réclama amusée Kate qui cuisinait à l'aide de Gillian et d'Abby.
— Le médecin le plus exécrable du monde !
— Non ?! s'exclama ahuri Kate. La révélation lâchée, Abby manqua de s'étouffer en grignotant un morceau de nourriture.
— Greg va faire le père noel ?! lui demanda éberluée Gillian.
Cal fit son apparition à ce moment là dans la pièce et répondit: — J'vois pas ce qui te surprend. Un père Noël sous prozac, il n'y a rien de plus courant !
La jeune femme ria légèrement à la bêtise de son compagnon qui s'installa à ses côté. Ne pouvant résister à son rire, il l'embrassa sur sa joue et passa un bras autour de ses épaules.
— Heureusement que j'ai emmené ma caméra ! signala Kate.
— Pour ma part je vais garder le film bien au chaud dans le disque dur de mon ordinateur, argua Abby. Le couple Lightman ria de la répartie de leur amie jusqu'à l'entrée de House qui traina des pieds, sous quelques rires étouffés, pour s'effondrer sur une chaise. Dépité par les regards rieurs posés sur sa personne, celui-ci lâcha: — Quoi ?!
— Tu te fais déjà des cheveux blancs Greg ?
— Ah-Ah hilarant Kate !
Le groupe ria.
— Et je te signale que si ton cher et tendre ne m'avait pas déconcentré ça serait lui qui porterait la barbe !
— Mauvais joueur…, railla Cal.
— Oh tu peux parler ! C'est toujours toi le premier à partir ! ragea le médecin aux yeux bleus.
— Ça s'appelle le talent !
— Mouais c'est ça…
— Et tu n'aurais pas d'autres talents cachés…, lui demanda aguicheusement Gillian.
— Mmh possible…, approuva t-il, d'une petite moue de sa bouche.
Les deux experts en mensonge se regardèrent intensément puis s'embrassèrent tendrement devant les yeux heureux de leurs amis.
— Les chambres vous connaissez ? persiffla House.
— Oui très bien même. C'est aussi un lieu que je domine ! répliqua Cal.
House mima une grimace répugnée alors que tout le monde ria de la joute verbal. La suite de la journée se déroula entre rires, discussions et préparation pour le grand jour qu'était noël.
Dans la soirée, les enfants couchés, les adultes eurent l'idée de faire une soirée cinéma dans le salon pour clôturer cette grande journée. Certains qui étaient déjà épuisés avaient rejoins leur chambre pour un repos bien mérité. Pour un meilleur visionnement, la télévision avait été déplacée de sorte à que chaque téléspectateur profite du film sans avoir à bouger les meubles. Durant le film, Cal avait invité Gillian à s'assoir sur ses genoux alors que le manque de place commençait à se faire sentir sur les canapés. Enlacés l'un à l'autre quelques caresses furent échangés entre les deux amants. D'un doux baiser, au creux du cou de sa compagne, Cal lui signifia que l'idée d'aller plus loin commença à lui faire effet.
— Cal, le réprimanda Gillian rieuse.
— Mmh…
— Tu ne regarde même pas le film…
— C'est parce que j'ai trouvé une meilleure scène à faire.
La jeune femme pinça ses lèvres de manière séductrice et lui murmura:—Tu n'aurais pas envie d'approfondir la scène par hasard…
— Le genre interdit au moins de 16 ans ?
— Possible…
— J'pourrais faire durer l'action très longtemps tu sais…
— Petit prétentieux.
— Non, réaliste.
Gillian ria légèrement alors qu'elle sentit son compagnon se montrer plus insistant dans ses caresses.
— Aller... chérie...
— Ok..., soupira t-elle amusée. La jeune femme se leva et attrapa la main de son compagnon pour le tirer de son fauteuil. -- On va se coucher, bonne nuit à tous! scanda t-elle.
— Bonne nuit ! répondirent les personnes présentent sans pour autant détourner leur regard de l'écran.
— Les capotes sont dans le tiroir de Rick ! proclama House.
— Greg ! s'offusqua l'ensemble du groupe.
Cal leva ses yeux au ciel et entraina Gillian à l'extérieur de la pièce. Lors de leur escapade amoureuse, jusqu'à leur chambre, Cal ne pu s'empêcher de pimenter leur route d'embrassade en embrassade. Lorsqu'ils furent à leur étage, il plaqua sa femme contre la porte de leur chambre pour lui offrir un long baiser passionné. Profitant de cet instant, la psychologue passa ses mains dans ses cheveux avant de subitement sentir la porte s'ouvrir. L'expert en mensonge la poussa à entrer dans la pièce pour refermer rapidement la porte. Une fois à l'intérieur, il s'empressa de l'allonger sur leur lit pour la couvrir de baiser. Les caresses s'intensifiants au fil des minutes. Le couple décida de passer à la vitesse supérieure en se déshabillant mutuellement. La tension était assez comble. Une semaine d'abstinence les avaient rendu totalement fou l'un de l'autre. Ils désiraient toujours plus. Par la suite, sous leur couverture, divers bruits pour le moins jouissifs éclatèrent entre les deux protagonistes. Et ce fut seulement après quelques minutes d'ébats que les deux amants crièrent enfin leur jouissance. En appui sur la jeune femme, Cal l'embrassa une dernière fois avant de retomber à ses côtés pour lâcher un soupir de contentement.
— Waah…
— Comme tu dis…, renchérit t-elle en fixant le plafond d'un large sourire. Elle changea de position et se blottit contre l'homme. — À croire qu'une semaine d'abstinence t'as rendu plus…imaginatif.
— Imaginatif ? répéta t-il rieur, en caressant de ses doigts son dos dénudé.
— Oui, j'ai même eu l'impression d'avoir revécu notre première fois ! Tu t'en souviens ? lui demanda t-elle en riant légèrement.
— Oh que oui ! Comment oublier ! J'étais chez moi et alors que je regardais un épisode des Simpson que Jack m'avait supplié de regarder, j'ai reçu un coup de téléphone de toi paniquée disant que tu avais eu un problème de plomberie…
— Et en preux chevalier, tu t'es hâté à mon secours pour sauver ta demoiselle sous les eaux!
— Demoiselle en détresse littéralement liquéfiée ! Dont je n'ai pas su résister à son débardeur trempé, moulant parfaitement ses…
— Tais toi Cal ! le stoppa t-elle amusée, d'une légère frappe sur son torse en signe de réprimande.
— Ok, ok je me tais ! accorda t-il rieur.
La jeune femme reposa son menton sur torse. Elle plongea son regard souriant dans ceux tendre de son mari qui lui déplaça distraitement une mèche de ses cheveux en lui demandant:—Tu sais ce qu'il m'a le plus manqué ces jours-ci ?
— Non quoi ? quémanda t-elle souriante.
— Ton sourire…, souffla t-il en caressant ses fines lèvres du bout de ses doigts. Un geste tendre qui agrandit encore plus son sourire. Gillian embrassa son torse et l'interrogea de manière enjôleuse:—Et toi, tu sais ce qu'il m'a le plus manqué ?
— Non…
— Ça… La psychologue se déplaça, approcha son visage et captura ses lèvres dans le but d'échanger le baiser le plus passionné qui soit.
— Mmh…c'est vrai qu'à moi aussi ça m'avait manqué mais…, fit-il en bousculant la psychologue sur le côté pour la recourir de son corps. — Je te mentirais si je ne te disais pas qu'il y'a une autre chose qui m'a le plus manqué !
— Ah oui ? répliqua t-elle suavement en caressant une de ses joues rugueuses.
— Moui…et je crois que… Il glissa ses mains sur son corps svelte et offrit un baiser au creux de son cou.
— On vient de le faire, soupira t-elle d'une voix remplie de désir.
— Et alors ?
— Et alors…rien.
D'un va et vient, entre ses yeux et sa bouche, Cal contempla le visage rayonnant de son épouse. Lorsque d'une petite moue de sa bouche, il passa une main dans ses cheveux fin en rapprochant ses lèvres des siennes de manière sensuelle. Leur souffle se mélangea. Il profita de cet instant envoutant jusqu'au moment où il décida de briser cet espace vide pour l'embrasser avec passion. Une action qui provoqua un gémissement mutuel. Pour augmenter leur plaisir, Gillian passa ses deux bras dans le dos de son homme pour le rapprocher un peu plus de son corps. De là, ils recommencèrent ce pour quoi ils avaient mit tant de plaisir à partager. Un moment intime qu'ils firent durer assez longtemps avant de s'écrouler, l'un sur l'autre, au bord de l'épuisement. Ils s'endormirent dans les minutes qui suivirent et tentèrent, enlacés, de trouver le sommeil perdu lors de ces derniers jours passés.
Cinq heure à peine avant la venue de l'aube, Cal gigota dans leur lit, comme la précédente nuit, en y marmonnant des bouts de phrases à peine compréhensibles. Réveillée, par les mouvements répétés de son compagnon, Gillian avait entreprit de le secouer avec légèreté.
— Non, lâches la…
— Cal !
— Laisses là !
— Chéri, réveilles toi ! ordonna t-elle. D'un rapide sursaut. Cal se retrouva assit sur son matelas. Son souffle haletant, ses yeux écarquillés et sa sueur perlante sur son visage, en démontraient partiellement l'horreur qu'avait pu être son rêve obscur.
— Hey, c'était un cauchemar, ça va aller je suis là, souffla t-elle à genoux face à lui afin d'encadrer son visage de ses mains. — Regardes moi ! quémanda t-elle en regardant l'homme divagué son regard de tout part comme cherchant dans son esprit le pourquoi de ce changement de lieu brutal. — Regardes moi Cal ! répéta t-elle avec plus de vigueur faisant de suite encrer son regard dans le sien. — C'est moi, tu es en sécurité… Il n'est pas là…
— Je… il était entrain de…j'éssayais de le repousser mais il…
— Je sais…, dit-elle, en l'approchant contre elle. — C'était un mauvais rêve… je suis là… ça va aller, lui répéta t-elle. Pour soulager sa frayeur nocturne, elle caressa tendrement son dos et lui offrit un doux baiser contre son cou. Lorsqu'il fut plus apaisé, elle le força à se recoucher en serrant son corps au sien. Les yeux fermés. L'expert en mensonge se laissa bercer par les caresses et les mots tendres de sa femme qui le fit rapidement sombrer dans un nouveau sommeille profond.
La nuit défila. Les étoiles laissèrent place au soleil s'élevant à douce allure dans l'horizon. Chatouillé par l'un de ces rayons, Cal s'éveilla lentement. Il ouvrit un oeil après l'autre et s'habitua document à la lumière du jour. D'un long soupir, il tourna sa tête de l'autre côté du lit pour apercevoir avec un fin sourire sa compagne sagement endormit contre lui. Spectateur, il la fixa respirer régulièrement jusqu'à entendre une voix lui murmurer: -- Pourquoi tu me regardes ?
— Pourquoi je ne le ferais pas ?
La jeune femme ria et ouvrit lentement ses yeux pour rencontrer ceux rieur de son homme.
— Hmm quelle heure est-il ?
Suite à ce demande, Cal tendit son bras vers son téléphone, posé sur sa table de chevet, pour l'activer et voir son écran affiché 8H.
— L'heure de se lever avant que nos monstres ne détruisent toute la maison.
Gillian ria puis reprenant un air plus sérieux, elle lui demanda: -- Tu as réussi à te rendormir après…
— Oui.
— Je sais que tu ne veux pas…
— Pas aujourd'hui.
— Cal, tu me dis ça depuis qu'on est marié. Un jour il faudra bien que tu…
— Oui, mais pas aujourd'hui. S'il te plait Gillian.
— Ok… Pas aujourd'hui…
Cal offrit un léger sourire à sa femme puis l'embrassa avant de quitter leur lit pour se rendre à leur salle de bain. Pendant qu'il se préparait, Gillian s'enroba dans leur couverture et jeta un regard lasse au plafond pour soupirer sa désolation.
À SUIVRE...