LIGHTMAN5
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Noël en famille 

C'est bientôt Noël pour la famille Lightman ainsi que pour leurs amis! Et cette année, celui-ci s'annonce haut en couleur puisque toute la petite troupe a décidé de le fêter tous ensemble dans la grande maison d'amis. 
Seul problème...l'étrange animosité qui règne entre les deux experts en mensonge... Inquiets, leurs amis vont tenter de percer ce mystère et de les réunir avant le jour "J". 
(Jane:-Noel sera t-il sauvé ?! House:-Rhaa n'importe quoi...la ferme Patrick !)

Genre: Général - Multi-crossover
Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily à 16 ans - Nick et Louise ont 10 ans, Seth 7 ans 
(Cette histoire devrait être précédée d'une seconde mais je n'ai pas encore eu le temps de l'écrire, puisse t-il être un jour être le cas :P Mais la compréhension de cette histoire peut parfaitement se faire sans)

CHAPITRE 2 : LA PANNE


Un peu plus tard dans la journée, Adrian Monk, Aaron Hotchner et Horatio Caine avaient fait leur entrée dans la grande demeure. Chacun d'eux avaient été chaleureusement salué par les membres déjà présent de la maisonnées. Excepté Adrian qui, par peur des germes, avait opté pour le signe de main général. Conviés à poursuivre les décorations de Noël dans le salon ; chaque personnes s'étaient mises à la tâche festive avec un certain entrain général.

— Certification ! Kate arrive dans une heure, affirma Castle, en lisant un sms sur son portable.
— Génial ! s'exclamèrent en coeur le reste de ses amis, s'affairant à décorer le salon.
— On peut décorer le sapin, réclama Zola bougonne.
— Lorsqu'un de tes oncles se proposera de bien vouloir aller dehors, dans le froid, hache à la main, sous une montagne de neige ! argua Cuddy souriante, d'un regard en biais sur les hommes présents.
— Pas moi ! s'écrièrent ces derniers.
— Ah non la dernière fois c'était déjà moi ! Et Patrick à failli me tuer avec la scie, rétorqua Castle.
— Rhoo… j'ai juste troué ton manteau, riposta Jane, d'un haussement d'épaules alors qu'il décorait la cheminé de chaussettes de Noël.
— Juste ?! répéta l'écrivain ahuri.
— J'vais le faire, les coupa rapidement Cal. D'un seul bond, celui-ci se leva prestement du canapé pour quitter activement la pièce sous les yeux surpris de ses amis.
— On vient avec toi, déclara Booth, d'un regard entendu avec Gibbs.
— S'tu veux…
— Bah voilà ! Comme ça, c'est réglé, répliqua Rick, en grignotant un gâteau de Noël.
Une fois les trois hommes chaudement habillés, pour leur mission hivernal, ceux-ci partirent en direction de la vaste foret où divers arbres se côtoyaient. Entre sapin blanc, épicéa, Nordmann… le choix en était assez dense. Marchant sur le sol enneigé, les chasseurs de sapin cherchèrent du regard l'arbre adéquat à rapporter pour être décoré. Lors de cette quête, Booth n'avait pas cessé d'observer, du coin de l'oeil, l'étrange comportement de Cal. En effet, il était vrai que, depuis leur départ, celui-ci, avec sa démarche active, ne leur avaient pas adressé une seule fois la parole ; préférant ainsi se cloitrer dans son silence glacial.
— Alors… quoi de neuf ? le questionna Booth.
— Rien de spécial.., lâcha Cal, d'un regard circulaire dans le but de détecter un sapin adéquat.
D'un léger signe de tête, Gibbs indiqua à l'agent du FBI de poursuive son interrogatoire. Ce dernier pinça ses lèvres et d'un ton faussement innocent, lui demanda:
—Et…ça va entre toi et Gill" ?
La question posée, l'expert en mensonge s'arrêta brusquement dans son parcours. Booth pensa dès lors qu'il avait peut-être été un peu trop direct et s'apprêta à rattraper son erreur lorsqu'il aperçu son ami empoigner la hache pour s'approcher avec motivation en direction d'un splendide sapin. D'un visage impassible, l'expert en mensonge arma son outil et donna un premier coup énergique dans le tronc de l'arbre.
— Parfaitement ! Pourquoi ? répondit-il, concentré dans sa tâche.
— Hurm… parce que vous semblez distant et…, fit le brun, en fixant de manière très inquiet son ami mettre plusieurs grands coups de hache hasardeux dans le conifère.
— Et ?! quémanda t-il, en continuant sa tâche.
— Et… que tu es entrain de déchiqueter un arbre innocent…, signala t-il, d'une grimace désolée.
Leroy leva ses yeux aux ciel, s'avança près de Cal et lui demanda, dans le silence le plus total, de lui rendre la hache. Ce dernier, énervé, lâcha un long soupir en obtempérant tout de même au commandement sous le regard insistant de l'agent spécial. Hache en main, Gibbs commença dès lors à effectuer le travail plus "proprement".
— Tout va bien entre Gillian et moi ! Ok, conclut Cal, d'un geste vif de sa main.
— Ok…, souffla Seeley pas vraiment convaincu.—Donc le fait que tu ne l'ai pas encore embrassé, ou pris dans tes bras… n'a strictement rien à voir ?
— Écoute Seeley ! Je sais que tu es mon ami et que tu t'inquiète pour moi mais tu vois… j'aimerais que tu restes en dehors de ça ! Ok ? le supplia t-il avec des gestes évasifs de ses mains. L'arbre derrière lui tomba brusquante à la renverse ; produisant le bruit d'un énorme fracas dans toute la forêt qui ne le fit même pas sursauter de surprise.
— Ok, accepta Seeley avec des yeux ronds.
— Bien… merci, fit-il en se détournant de l'agent du FBI pour aider Gibbs à trainer le sapin, dans la neige, jusqu'à la grande bâtisse familiale.

OoO

Au même instant, à la grande maison, Nicholas ne cessait d'harceler son parrain pour connaitre le contenu de ses cadeaux de cette année. Homme de secret, celui-ci n'avait daigné offrir aucun indice sur ces choix de présents. Ce qui n'avait fait qu'agrandir un peu plus la curiosité du petit Lightman.
— Mais pourquoi tu veux rien me dire Oncle Patrick ?! l'interrogea le petit garçon, d'une petite moue de chien battu.
— Parce qu'un cadeau de Noel est un surprise et que tu te dois d'attendre le jour "J" pour savoir ce que c'est ! Sinon… ce n'est plus une surprise Nick, expliqua Jane, amusé de son entêtement vain.
— Mmmh…, bredouilla t-il déçu.
— Bon… Mais c'est bien parce que tu es mon neveu ! Le seule indice que je peux te donner c'est… que tu en as toujours rêvé d'en avoir une, avoua t-il, d'un fin sourire alors qu'il entreposa des petits personnages de Noël sur le rebord de la cheminée.
— Un chien ?! s'exclama t-il heureux.
À ce mot, Gillian écarquilla ses yeux de stupeurs en ayant vivement retourné sa tête dans leur direction.
— Euh…non mon grand ! réfuta, dans l'immédiat, le mentaliste à la vue du visage apeuré de la psychologue.—Je n'ai pas envie que ton père m'offre un oeil au beurre noir à chaque Noël non plus ! Cette année je compte avoir un visage parfait sur la photo !
— Il y'a encore du travail, persiffla House, assit dans le canapé.
— Ce n'est pas parce que tu es handicapé que cela m'empêchera de t'en mettre une Greg ! répliqua Jane.
— Patrick, le sermonna sa compagne.
— Désolé Lisbon…, s'excusa Patrick sous le rire de Nicholas ainsi que le bruitage d'un coup de fouet de House.
— Tient regarder ! Les trois mousquetaires revenant de leur mission de Noel, signala Owen, en observant par la fenêtre du salon Cal, Seeley et Gibbs revenir avec un immense sapin.
Suite à cette annonce, tous les enfants présents coururent comme des fusées jusqu'à la fenêtre pour contempler l'extérieur enneigé.
— Waah ! Il est énorme, s'extasia William.
— T'as vu maman ! Papa à prit le plus gros des sapins, proclama jovialement Louise, au côté d'un Owen heureux par tous ces enfants aux visages radieux.
Pour toute réponse, Gillian n'offrit qu'un sourire à sa petite fille avant de reprendre sa tâche décorative. Certains de ses amis l'avaient vu tristement faire mais s'étaient garder de tout commentaire.
— Argh ! Bon sang qu'est-ce que c'est lourd, beugla Seeley qui essayait de faire passer le dit sapin à travers les grandes portes de la maison.—Un peu d'aide ne serait pas de refus ?!
— On arrive, s'écria Mac, du salon, en ayant arrêté son activité pour aller aider les trois hommes.
Un quart-d'heure plus tard, après de multiples jurons, réprimandes des jeunes femmes, grimaces et soupirs… que le sapin fut posé dans le salon sous quelques applaudissements.
— Pas mal le sapin, commenta House, toujours à sa place.
— Il a même failli ne jamais arrivé jusqu'ici…, soupira Booth de manière énigmatique, en essayant de reprendre son souffle par tous ces efforts fournis.
— Bon ! On le met sur pied pour qu'on puisse commencer à le décorer, commanda Castle tel un gamin à la veille de Noël.
— Il a bu combien de lait de poule lui ? questionna ironiquement Gregory.
— Pas assez pour encore t'écouter, rétorqua Richard, d'un regard noir pour son ami lui allouant un sourire des plus idiot.
— Normalement je crois que dans la boite de Noel il y a le pied qui permet de faire tenir le sapin, renseigna Owen en fouillant le grand carton pour sortir quelques secondes plus tard l'objet désiré.
— Et vous voulez le mettre où ? demanda Lisa, d'un regard circulaire dans la pièce.
— À côté de la cheminé, près de la fenêtre ça semble pas mal, non ? proposa Derek.
Tous en accord avec la proposition du neurochirurgien. Quelques personnes aidèrent à installer le sapin sur l'endroit désigné. Une fois en place, tout le monde le contempla avec émerveillement.
— Splendide, déclara Abby extasiée.
— Qui l'a choisi ? demanda Castle intrigué.
— Cal, indiqua Gibbs qui observa le concerné dériver son regard sur le sol.
— Tu es élu, le maitre de Noël de cette année, annonça la gothique, en prenant chaleureusement l'expert en mensonge dans ses bras. L'accolade terminé, ce dernier n'offrit qu'un mince sourire en coin à son amie.
— C'est que j'me sentirais presque jaloux…, marmonna House.—Bon, on le décore cet arbre mort ?
— Toujours le chic pour remonter les troupes, souffla Jane, en passant un bras autour de la taille de sa compagne, Teresa, qui avait émit un léger rire à sa réplique.
— Oncle Greg ! Tu m'aide à mettre la guirlande, quémanda Nicholas, d'un air suppliant.
— Si je te dit non, tu me manipuleras jusqu'à ce que je dise oui comme ton père…, soupira l'homme à la canne, en se levant de sa place avec une légère grimace. Sur ses pieds, il prit un bout de la décoration pour aider le petit garçon à l'accrocher sur l'arbre épineux.
— Tu viens maman, la sollicita Louise, d'un large sourire avec un boule de Noël entre les mains.
— J'arrive mon ange, accepta sa mère en s'approchant de sa petite fille.
— Papa ? l'interpella Emily en regardant son père avachi sur le canapé avec un verre de whisky dans une main.
— Pas tout de suite Em', souffla t-il d'une petite moue de sa bouche.
Quelque peu inquiète, par le curieux comportement de son paternel, la jeune fille voulu lui soutirer des explications mais à l'appel de son petit frère, elle se ravisa en partant le rejoindre. Faisant tournoyer son alcool, Cal ne décrocha pas du regard sa femme qui croisa le sien par inadvertance. Gênée, elle en brisa subitement le contact visuel pour aider sa fille à décorer le sapin. L'expert en mensonge, l'ayant vu faire, contracta ses tempes, bu une gorgée de son alcool forte puis tira une légère grimace suite au goût très prononcé de celui-ci. Sans un mot, il reposa son verre sur le petite table basse puis se dirigea rapidement vers la sortie. Horatio qui, n'avait pas loupé une miette de son petit manège, échangea un regard entendu avec Mac pour se mettre en quête de suivre les pas de l'expert en mensonge. Le rouquin, suivit ces derniers qui les mena jusqu'à la porte arrière de la maison transitant sur un immense jardin avec pour horizon des près, arbres et ciel grisant. Au pas de la porte, le policier engouffra ses mains dans ses poches et observa Cal en train de fumer une cigarette dans la fraicheur de l'hiver. D'un rictus en coin, il s'approcha lentement de son ami et, d'un regard perdu dans le lointain, lui demanda:—Je croyais que tu avais arrêté.
Aucun flocon de neige ne tombait mais de légères brises glacial venaient parfois geler les parties visibles de peaux des deux hommes. Muet, Cal coinça son bâtonnet fumant entre ses doigts puis extirpa toute la fumée nuisive contenue dans sa bouche. Exaspéré par son mutisme, Caine soupira, pencha sa tête sur le côté et déclara:—Cal… Ce n'est un secret pour personne, alors dit nous ce qui se passe entre toi et Gill' ?
Sans prendre le temps de répondre. Cal avait repositionné, d'une légère main tremblante, sa cigarette dans sa bouche afin d'y aspirer une bouffée de la fumée grisâtre.
— Nous sommes vos amis et on s'inquiète juste pour vous. Tu…
— Ok, l'arrêta, brusquement, Lightman d'un geste vif de sa main.—Tu veux savoir ce qui se passe ?!
— Oui, affirma calmement l'expert, en encrant son regard inquiet dans celui désespéré de son ami.
— Ce qui se passe ! C'est que je ne suis qu'un crétin ! Voilà ce qui se passe, argua t-il d'un air déconfit.—Ce qui se passe, c'est que je n'aurais jamais dû croiser sa route ! Ce qui se passe c'est que depuis que je l'ai rencontré je l'a fais plus souffrir qu'autre chose ! Ce qui se passe…, déblatéra t-il, en passant une main lasse dans ses cheveux.—C'est que je ne suis pas fait pour elle…
Décontenancé par ces dires, Horatio lui demanda:—Mais de quoi tu parles Cal ?
— Je… tu sais quoi, laisse tomber, oublie ce que je viens de te dire…, bredouilla t-il, en jetant sa cigarette au sol. D'une contracture de sa tempe, il fit volte face à son ami et partit rejoindre l'intérieur de la maison sous le regard perplexe de celui-ci. De retour dans l'habitacle, il traversa le long couloir menant au salon où il découvrit Kate riant dans les bras de Richard.
— Cal ! Comment vas-tu ? s'exclama la détective new-yorkaise, en se précipitant dans les bras de l'expert en mensonge.
— Bien et toi ? dit-il, d'un fin sourire en coin.
— Super, répondit-elle souriante, lorsqu'elle perdit celui-ci à la senteur d'une étrange odeur acre parvenir jusqu'à son nez d'experte. Intriguée, elle se recula légèrement de l'homme et lui demanda:—T'as fumé ?
— Tu as fait bon voyage ? répliqua t-il, en se déplaçant dans la pièce pour s'installer abruptement sur le canapé.
— Heu oui, affirma t-elle perplexe.
— Cool.
Cal décida de ne plus dire un mot et étendit ses jambes de tout son long pour croiser ses mains sur son ventre. Kate échangea un regard inquiet avec son compagnon puis s'apprêta à poser une autre question à son ami mais la petite Louise la devança en se retournant vers son père pour lui demander :—Pa' tu m'aide à mettre l'étoile en haut du sapin ?
— Yep ! J'arrive mon ange !
Sans condition, le père se leva d'un bond du canapé, prit sa fille dans ses bras et la positionna à hauteur de la cime de l'arbre pour que celle-ci puisse y placer sa décoration festive. Aidant, elle aussi, son fils à décorer le sapin, Gillian rencontra par mégarde le regard perçant de son mari. Gênée par la situation, elle dévia brusquement sa vision pour faire volte face à son homme et s'assoir sur un des canapés du salon. Kate, qui n'avait pas loupé une miette de la scène, s'était empressée de s'installer au côté de son amie pour l'interroger de manière innocente:—Un problème avec Cal ?
— Non ! Aucun pourquoi ? réfuta t-elle avec une folle rapidité.
— Mmh… parce qu'on a l'impression qu'il fait encore plus froid ici qu'à l'extérieur, chuchota la jeune femme interloquée. Beckett observa son amie s'enfermer dans son mutisme et d'une expression inquiète, lui supplia:—Gillian…dit moi ce qui se passe… Je suis ton amie.
— C'est rien… On s'est juste disputé…, avoua t-elle à voix basse pour ne pas éveiller les soupçons déjà plus que fondés de ses amis.
— Disputés sur quoi ?
— Je…c'est compliqué Kate, souffla t-elle, en déplaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.
— Ça, je l'avais remarqué mais ce qu'on aimerait comprendre c'est…pourquoi ? À peine arrivée que j'ai tout de suite comprit que quelque chose n'allait pas entre vous.
— Écoute Kate… il y a les enfants et je ne pense pas que cela soit le bon moment pour parler de ça…
— Comme tu veux Gill'… Mais si tu veux m'en parler, tu sais que je suis là, insuffla t-elle en posant une main chaleureuse sur celle de la psychologue.
— Oui je sais…
Les deux amies s'échangèrent un sourire à cette discussion lorsque Mac, frappant dans ses mains, s'exclama:—Bon et bien, je crois qu'on a fini !
— Il est bien mieux que l'année dernière, déclara Tony, en fixant l'arbre magnifiquement décoré.
— Normal Tony ! Puisque cette fois-ci tu n'as pas participé à sa décoration.
— Ah-ah de plus en plus drôle Ziva…, répliqua l'agent spécial blasé.
— Bien envoyé Ziva, approuva Cristina Yang qui frappa dans la main de la jeune femme en question sous le soupir exaspéré de Dinozzo.
— T'as vu papa ! Il est beau le sapin ! Hein ?! s'extasia Nicholas qui regarda son père lui faire grand sourire.
— Magnifique champion, affirma t-il, en passant un bras derrière ses épaules pour contempler ensemble le superbe arbre.
— Il manque quelque chose, murmura Jane pensif. Quelques secondes plus tard, le blond claqua brusquement ses doigt en proclamant:—On n'a pas branché la guirlande électrique !
— Moi je le trouve très beau comme ça, signala Meredith, lovée dans les bras de Derek.
— Et moi je dis, rien ne vaut qu'un peu de clignotement festif pour égayer tout ça, contra Patrick tandis qu'il s'abaissa au pied du sapin pour chercher le bout de la prise de la guirlande électrique. Une fois celle-ci en main, il chercha la présence d'un prise mural pour l'enclencher. Ceci fait, plusieurs petites ampoules multicolores s'étincelèrent.
— Waah j'avoue que c'est encore plus joli comme ça, approuva Richard émerveillé par la beauté du sapin illuminé.
— Aaah je vous l'avais bien dit ! J'ai toujours eu de bonnes idées ! Vous qui n'arrêtez pas de me criti…
Le mentaliste ne pu terminer sa phrase qu'un clignotement anormal de la guirlande fit tourner toutes les têtes en direction du sapin.
— J'savais pas que l'option discothèque était vendue avec, indiqua House perplexe.
— Euh les gars, fit Jack en regardant le plafond.
Suivant le regard du militaire, tous les protagonistes froncèrent leurs sourcils d'incompréhension à la vue de la lampe du plafonnier entrain d'émettre des clignotement lumineux anormaux jusqu'à s'éteindre complètement et laisser place au noir presque total.
— Bon bah… quelqu'un sait où se trouve les bougies ? demanda Gregory, immobile, ses deux main sur sa canne
— Patrick ! J'te jure que parfois, marmonna Cal entre ses dents.
— Rhoo ce n'est pas grave Cal ! On va éclairer tout ça à l'ancienne, proclama joyeusement le mentaliste en n'apercevant heureusement pas le regard noir que l'expert en mensonge lui lança à cet instant. Ce dernier lâcha un long soupir de lassitude, sortit un briquet de sa poche puis l'actionna dans l'optique d'y voir plus clair.
— Euh…depuis quand tu te balade avec un briquet toi ? l'interrogea Jane circonspect.
Contractant sa mâchoire, le concerné fit abstraction de sa question alors qu'il partit à la recherche des bougies exigées.
— Oh mon DIEUUUU ! On va tous mourir, s'écria Monk apeuré.
— Mais non Adrian… C'est juste une petite panne d'électricité ! C'est normal, la maison est ancienne et on n'a pas encore réglé le problème de l'électricité, tenta de le rassurer Samantha dans la pénombre.
— J'ai…je sens mon coeur palpiter… Il me faut de la lumière j'ai horreur d'être dans le noir !
— Ouais bah…j'aimerais bien savoir s'il a un truc qui l'aime…, bredouilla House dans son coin lorsqu'il sentit plusieurs pistaches être jetées sur sa personne.— Hey ! Mais qui m'a balancé des pistaches ?!
— Moi, crièrent au moins cinq personnes dans la pièce.
— C'est bon, j'ai trouvé des bougies, signala Booth qui extirpa celles-ci d'un tiroir du buffet à l'aide de Gibbs et de Lightman.
— Je vais t'aider, se proposa Wilson, en s'activant avec ses amis pour placer quelques bougies un peu partout dans la pièce. Cal participa à la tâche collective et lorsqu'il plaça une bougie dans un coin, il s'entrechoqua malencontreusement avec Gillian.
— Euh excuse moi… je ne t'avais pas vu…, s'excusa t-il mal à l'aise.
— C'est pas grave, souffla t-elle tout aussi embarrassée que lui. Le couple s'apprêta à reprendre leur activé lorsque, sans crier gare, William s'exclama joyeusement:
— Hey oncle Cal et tante Gillian sont sous du gui !
— Tiens c'est vrai ça, renchérit Castle tout sourire alors que le couple concerné éleva lentement leur regard pour découvrir une petite décoration floral pendue au dessus de leur tête.
— Alors ! Qu'est-ce que vous attendez pour faire honneur à la tradition, leur indiqua jovialement Patrick.
Toute l'attention rivée sur leur personne ; ne fit que gêner encore un peu plus le couple déjà assez embarrassé par la situation. Paralysés sur place. Aucun des deux ne sembla vouloir faire le premier pas.
— Bah alors Cal ? Qu'est-ce qui passe ? Normalement tu nous prive jamais de vos embrassades multiples quand vous êtes ici, plaisanta t-il.
Désirant que cette attention cesse au plus vite. Gillian regarda un instant son compagnon et l'embrassa furtivement pour s'éloigner au plus vite et s'assoir sur un des canapé. Circonspects, par la scène qui venait de se dérouler sous leurs yeux, aucun de leurs amis ne dirent une parole.
— Et bien…même la pub pour "Axe" semble plus excitante, soupira Gregory qui s'installa abruptement sur un fauteuil. Profitant de sa position, la petite Rachel s'installa rapidement sur ses genoux ; non sans une grimace de sa part.
D'une contracture de sa mâchoire, Cal préféra rester muet et marcha jusqu'au second canapé pour s'assoir en face de la jeune femme.
— Euh…ok…, souffla embarrassé Wilson. Quelqu'un veut une boisson chaude ? proposa t-il pour détendre l'atmosphère devenant de plus en plus électrique. Plusieurs mains se levèrent et ne s'attendant pas à ce résultat, c'est d'un léger soupir que le médecin leur demanda:—Thé ? Ça vous va ?
Tous acquiescèrent à cette proposition quand Nicholas, se plaçant dans les bras de leur père avec son petit frère, déclara d'une mine dégoutée:—Berk… pourquoi ça s'embrassent tout le temps les adultes…
— Tu verras ! Lorsque tu seras plus grand, tu ne demanderas plus que ça, riposta rieur Patrick.
— Tu crois qu'ils ont fait comment tes parents pour vous avoir, renchérit House. Ils ont fait comme tout mammifère consentant, ils se sont enfermés dans leur chambre et…
— Greg, soupira Cuddy.
— Quoi ?! Il faut bien que quelqu'un leur disent la vérité !
— Comment on est né papa ? questionna Nicholas, curieux, en élevant légèrement sa tête vers celle perplexe de son père.
— Je ne crois pas que cela soit la meilleure des histoires à raconter, rétorqua Jane, d'un regard pensif sur la table central du salon.— Par contre ! Savoir comment ton père a su conquérir ta maman ! Ça, c'est une fabuleuse histoire !
— C'est vrai ?! Tu étais là ? s'extasia à son tour Louise qui observa son oncle s'assoir sur un fauteuil libre.
— Bien sûr que j'étais là ! Et cette histoire est géniale parce qu'elle comporte du suspense, de la romance, des cris, des révélations, des coups de poings…
— Waaah ! Vas-y raconte nous, s'exclama presque surexcité Seth.
— Hmm… Je ne sais pas, vous le souhaitez vraiment ? demanda le blond, d'un sourire narquois.
— Ouiiii, s'écrièrent en coeur tous les enfants en s'installants, au sol, face au conteur du soir.
— Patrick, soupira Cal, d'un geste masse de sa main.—J'suis pas sûr que cela soit une bonne idée, signifia t-il non sans un regard en biais à sa compagne entrain de masser son front de manière mécanique.
— Rhoo aller Cal ! Les enfants veulent l'entendre et en plus de ça, il n'y a plus d'électricité ! Donc autant leur raconter cette fabuleuse histoire qui va traverser les âges !
— C'est sûr que c'est toujours mieux que celle de Meredith qui s'est envoyée en l'air avec Derek, juste avant de comprendre qu'il s'agissait de son patron, railla House dans son coin.—Hey ! Arrêtez de m'envoyer des pistaches, beugla t-il en époussetant sa chemise recouverte de petites choses salées.
— Et puis moi je n'étais pas là et j'ai toujours voulu savoir comment Cal a pu voler le coeur de notre chère Gillian, renchérit Mac Taylor, d'un bras entourant les épaules de cette dernière esquissant un sourire gêné.
— Et moi j'adore entendre cette histoire ! Je l'a trouve si…romantique, affirma gaiement Emily, sa tête reposant sur l'épaule d'Alexis.
— Ah tu vois ! Tout le monde veut entendre cette histoire, signala Patrick.
La préparation du thé terminé, Wilson revint dans le salon avec un grand plateau remplie de tasse de liquide fumant. Il posa délicatement celui-ci sur la table basse central et proposa au groupe de servir. De ses yeux envieux. le mentalist n'attendit pas plus longtemps pour attraper l'une d'entre elle et humer le parfum de son breuvage préféré pour boire une gorgée.
— Parfait, s'extasia t-il, d'un large sourire.
— Allez papa ! Raconte nous, s'impatienta son fils, William, assit au côté de Louise.
— Hmm ok, ok ! Du calme ! Bon alors, il faut savoir qu'à cette époque votre père était déjà séparé de Zoé, la mère d'Emily. Et qu'il se sentait seul, abandonné…
— Patrick, répliqua le concerné agacé.
— Ok ! Donc il était célibataire, résuma le blond, d'un geste de sa main libre. — Gillian avait déjà divorcé de son ancien compagnon. Relation qui avait duré au bas mot un an, pour des raisons que nous ne citeront pas, allégua t-il sous le regard menaçant de la psychologue.—Mais étant une femme charmante, intelligente et pleine de ressource… Gillian a su vite rebondir et trouver un homme au de là de ses espérances !
— Oncle Cal, proposa Thomas captivé par l'histoire.
— Non, enfin pas tout de suite ! Lui il s'appelait…heu comme il s'appelait déjà…
— Marc ! scandèrent l'ensemble des adultes.
— Ah oui ! C'est ça Marc, répéta le blond avec une petite grimace.—Bref ! Marc était un homme tout à fait charmant, beau, au sourire Colgate, cheveux légèrement poivre et sel, grand aux yeux bleus, regard perçant, déblatéra t-il d'un air lointain.
— Fait gaffe tu baves, signala House.
— Hum ! Oui ! Donc Marc était un homme qu'on pouvait qualifier d'étalon, ce qui était à première vue tout le contraire de votre père !
— Hey ! s'offusqua Cal.
— Il n'a pas tort papa, approuva Emily qui mangeait une sucrerie de Noël.
— Mouais mais n'empêche que… Rhoo et puis…, bougonna t-il alors que ses fils bougèrent contre lui pour s'installer plus confortablement dans ses bras.
— Bon vous allez me laisser finir ! Parce que si vous m'interrompez toutes le deux minutes, on y serra encore l'année prochaine !
— C'est à dire dans une semaine à peine, blagua Richard lorsqu'il reçu une pistache sur sa tête.—Hey !
— C'est moi, avoua House sans remord.
— Bon, Gillian était au bras d'un homme parfait et cet homme parfait était chirurgien ! Et accrochez vous bien… il était français !
À cette révélation, quelques personnes exprimèrent des mines surprises avec un mouvement de recul sur leur assise.
— Oh-mon-dieu ! s'outragea faussement Gregory en étant parfaitement au courant de ce fait.—Un porteur de béret en guise de jouet sexuel ! Je suis choqué Gill'!
— La ferme Greg, riposta Kate pour défendre son amie ; levant ses yeux au ciel.
— Bref, si je me souviens bien, c'était un Frenchy qui avait fait carrière à Washington depuis plus de 7 ans… Respecté et aimé de tous, Gillian et lui se sont connus grâce à Cal.
— Comment ça ? demanda interloquée Alexis.
— Et bien on va dire qu'à ses débuts d'expert en mensonge… il était plus un genre de Brad Pitt dans Fight Club, qu'un inspecteur Columbo au sens ardu de l'observation ! Donc la vérité n'avait pas tardé à le mettre à l'hôpital avec un nez cassé et des côtes brisées.
— Oui mais il a toujours été comme ça, spécifia la rouquine, en haussant ses épaules.
— Non crois moi qu'il s'est calmé, rétorqua Richard, son père, d'un air très sérieux.
— O—kay…
La jeune Castle écarquilla ses yeux de stupeurs en imaginant mal son oncle plus déjanté qu'il ne l'était déjà.
— Et durant cette période, Cal m'avait gentiment proposé de rester chez lui suite à… enfin à…, bredouilla t-il, d'un regard divaguant par quelques regards attristés dans sa direction.—Donc, tout avait commencé lors d'un beau lundi ensoleillé ou les oiseaux chantaient le réveil matinal du printemps…
— Patrick, soupirèrent tous ses amis.
— Excuser moi ! Mais la description a toute son importance dans l'histoire ! J'en étais où déjà ?
— Oiseaux, printemps, relata blasée, Cristina.
— Hmm oui ! Vu que je savais que Cal se réveillait toujours de mauvaise humeur, surtout lorsque sa petite fille, Emily, passait toute sa semaine chez sa Zoé. Ce jour là j'avais décidé de me lever plus tôt que prévu…
— À 3h du mat', signala Cal, en roulant des yeux.
— Peut importe, réfuta t-il d'un geste de sa main, comme si cette indication n'avait pas sa moindre importance.—Il était 8H' et j'avais fini de préparer le petit déjeuné…
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11 ans auparavant…

— Hey Cal, l'interpella jovialement le mentaliste en posant une assiette, remplie à ras bord de crêpe, sur l'îlot central.
Émergeant encore de sa nuit tumultueuse, Cal ne répondit pas à son ami et s'installa abruptement, avec sa mine de déterrée, sur un siège en hauteur.
— Bien dormi ? continua Jane, d'un large sourire.
L'expert en mensonge resta complètement muet et passa une main lasse sur son visage fatigué. Prenant place au côté de son ami, Jane constata amusé:—Toujours pas du matin toi.
— Et toi toujours pas de la nuit, rétorqua t-il ; en faisant référence au fait qu'il ne dormait plus depuis…
— Oh tu sais ! Je suis un genre d'oiseau insomniaque donc je n'ai jamais vraiment eu besoin de dormir, réfuta t-il gaiement alors qu'il lui servit une bonne tasse de thé.
— Mouais, souffla t-il septique.
— Et voilà ! Un bon thé pour commencer en beauté ta journée !
— Si beauté pour toi, signifie voir Marc…alors ça risque d'être super, marmonna t-il en portant sa tasse à ses lèvres.
— Marc ? Le nouveau Jules de Gill' ?
— Ouais, soupira t-il dégouté en buvant une gorgée de sa boisson.
— Pourquoi tu dis ça ? Il va venir au bureau ?
— Il veut soit disant visiter les locaux… Bien que je pense que cela soit pour voir s'il n'y a pas de concurrence à écarter…
— Et il y en a, murmura Jane pour lui-même.
— T'as dit quoi ?
— Non rien… Au fait, tu m'avais promis que je pourrais venir dans ton entreprise !
— Patrick j'crois pas que cela soit vraiment le mom…
— Alleeer s'il te plait Cal ! Je m'ennui comme un rat mort ici ! J'ai déjà rangé toute ta maison, lu tous tes livres, trié toutes tes photos et ta fille n'est pas à la maison…
Pour faire changer d'avis son ami, Jane mima une expression de chien battu. L'expert en mensonge savait que s'il donnait une réponse négatif au consultant celui-ci n'arrêtait pas de le harceler jusqu'à épuisement.
— Ok, tu peux venir…, soupira Cal.
— Génial, s'extasia le bond.
— Maiiiis pas d'entourloupe ! Tu restes calme, tu ne parles pas et… tu restes en dehors de mes affaires en cours, exigea t-il avec des gestes évasifs de ses mains.
— Promis, certifia Patrick avec un large sourire.
— Mouais, j'sais pas pourquoi mais je sens que je vais le regretter, murmura t-il en buvant de son thé.
— Je sens qu'on va bien s'amuser ! Et en plus de ça, je pourrais enfin rencontrer ce fameux Marc dont tu me rabat les oreille depuis qu'il est entré dans le vie de Gillian !
— N'importe quoi ! Je ne… parle pas tout le temps de lui, réfuta t-il, d'un ton quelque peu aiguë sous l'oeil désabusé de Jane.—Non ! C'est faux !
Le mentalist appuya son regard, lorsque Lightman lâcha:— Rhoo et puis merde.
Exaspéré, l'expert en mensonge se leva de sa chaise et partit se préparer pour son travail. Peu de temps après, Cal s'était enfin vêtu de sa célèbre tenue vestimentaire, composée: d'un t-shirt noir, jean bleu et blaser. Une fois prêt, il rejoint son ami, au costume trois pièce, à sa voiture. Durant les quelques minutes de trajet, menant jusqu'au Lightman Group, il avait dû écouter toutes les conversations les plus rocambolesques du mentaliste, tel que le pouvoir du mentalisme sur les contrôleurs de bus ou les banquiers… Ce fut donc avec un grand soulagement, de la part de Cal, que les deux hommes arrivèrent au lieu désiré. La voiture garée. L'expert en mensonge s'empressa de sortir de son véhicule, en même temps que Patrick, pour la verrouiller et se rendre à l'intérieur de son entreprise. De sa démarche désinvolte, il guida son ami, marchant droit comme un "i" avec ses deux mains dans les poches de sa veste de costume, à travers les couloirs de sa société.
— Pas mal les locaux ! C'est très…blanc, observa Jane, le sourire aux lèvres.
— Mouais… j'ai pas vraiment encore les moyens pour faire la déco', rétorqua Lightman toujours en mouvement.
— Si tu veux de l'argent, j'ai…
— Non ! Patrick ! Pas d'argent entre ami ! Je te l'ai déjà dit, refusa t-il, d'un geste vif de sa main.
— Rhaa mais Cal… J'ai plein d'argent dont je ne me sers pas, je pourrais très bien…
— Pour la 23 ème fois ! Non !
— Comme tu veux… Mais ne vient pas te plaindre si un jour tu te retrouves dans le rouge, endetté jusqu'au coup et…
— Parce que tu crois que je ne le suis pas déjà, déclara t-il désabusé, en s'approchant du bureau de sa réceptionniste.
— Raison de plus pour que je te donne un peu d'argent ! Je peux même devenir un de tes actionnaires !
— Dans tes rêves Mister Copperfield ! réfuta Cal pour ensuite concentrer son attention sur la jeune femme derrière son bureau.—Bonjour Heidi ! Du nouveau ?
— Bonjour Dr Lightman ! Un instant…, fit-elle en cherchant des documents dans sa paperasse pour en ressortir, quelques secondes plus tard, une masse d'enveloppe qu'elle tendit à son patron.
— Je les ai trié comme vous me l'aviez demandé ! Les premières sont les lettres de menaces, les secondes sont les insultes concernant vos théories fumeuses et les dernières sont les impôts !
— Que des bonnes nouvelles quoi, répondit Lightman, d'un rictus en coin en récupérant son courrier.
— Des lettres de menaces ? s'étonna Jane.
— Tout le monde n'aime pas la vérité ! dit-il pour toute réponse, en épluchant une à une ses lettres.
— Oh et j'ai failli oublié de vous dire que le Dr Foster vous attend dans son bureau!
À ces mots, Cal releva sa tête avec une extrême rapidité et demanda d'un geste de sa main libre:—Est-ce qu'elle était avec quelqu'un ?
— Euh…maintenant que vous le dites, oui elle était avec un homme !
— Marc ? proposa Patrick en fixant son ami crisper sa mâchoire et leur faire volte face pour reprendre sa marche active.—Oui ! Ça doit être lui, songea t-il en rattrapant l'expert en mensonge.
— Avant que vous ne partiez ! Un client souhaite que vous analysiez une vidéo d'un super-marché et…
— Pas le temps ! Dites à…, Cal s'arrêta brusquement dans son parcours comme pour chercher quelque chose enfoui au plus profond de sa mémoire.
— À ? répéta Heidi perplexe par le stoïcisme de son patron.
— Vous savez le gars…, bredouilla t-il, en mimant une masse de cheveux importante sur son crâne.
— Euh non, je ne vois pas…
— Celui qui râle tout le temps ! Grand brun, cheveux frisé, qui s'habille comme un ado attardé !
— Je…
— Le nouveau que j'ai recruté !
— Vous voulez parler d'Eli Loker ?
— Oui c'est ça ! approuva t-il, d'un claquement de doigt.
— Mais ça fait plus d'un an que vous l'avez recruté monsieur, lui signifia la jeune femme suspicieuse.
— Oh vous savez moi et ma mémoire à long terme, soupira t-il d'un geste de sa main.—Bref ! Dites lui de s'en occuper à ma place !
— Bien Docteur.
— Bon on y va ! J'ai vraiment hâte de rencontrer ce fameux Marc, s'enthousiasma Jane.
— Mouais, fit-il d'une petite moue de sa bouche. Cal dévisagea un instant son ami blond, semblant ne plus vouloir tenir en place, puis décida de furtivement passer devant sa personne pour poursuivre sa marche rapide à travers les couloirs tortueux du Lightman Group. Quelques pas plus tard, il arriva presque à son but lorsqu'il s'arrêta d'un coup sec dans son parcours en focalisant sa vision sur un point fixe face à lui.
— Euh… Un problème ? lui demanda Patrick inquiet par cet arrêt forcé. N'obtenant aucune réponse, le mentaliste suivit le regard de Cal et esquissa un petit sourire en coin en comprenant le pourquoi de son comportement. — Je vois, souffla t-il légèrement rieur en observant leur amie en commun, dans son bureau, rire dans les bras d'un homme aux cheveux grisonnant qui ne pouvait être que Marc. — Bon tu veux qu'on la joue comment ? Genre décontracté ou froid et distant ou encore…
Sans même prendre le soin de frapper contre la porte. Lightman contracta sa mâchoire, soupira puis déboula comme une tornade dans le bureau de sa collègue.
— Ou bulldozer… c'est bien ça aussi, approuva Jane d'un haussement de sourcil pour ensuite suivre les pas de son ami. Lors de son entrée fracassante, celui-ci s'interposa brutalement entre le couple en proclamant:—Hey !
— Cal ! s'exclama, surprise, Gillian qui se sépara d'un air quelque peu gêné de son compagnon.
Le concerné fit totalement abstraction de son amie et se plaça de manière désinvolte devant le dénommé Marc pour le dévisager sans aucune gêne. Ce dernier, interloqué par cette intense attention, fronça ses sourcils d'incompréhension mais tendit tout de même sa main en direction de Lightman.
— Euh…bonjour vous devez être Cal, je présume ? Marc, se présenta t-il avec un grand sourire.
L'expert en mensonge regarda perplexe la main qui lui était tendue lorsque, d'une petite moue de sa bouche, il l'empoigna en exerçant une certaine force.
— Waah ! Quelle poigne ! déclara Marc, en détendant légèrement sa main d'un sourire forcé.
Remarquant la forte animosité qui émanait de son meilleur envers le compagnon de Gillian ; Patrick s'empressa de l'écarter et de prendre sa place pour se présenter d'un sourire enjôleur:—Patrick Jane ! Un ami de ces deux experts en mensonge !
— Enchanté ! Je suis Marc le…
— Je sais qui vous êtes, l'interrompit Jane souriant.—Tout le monde sait qui vous êtes, ajouta t-il d'un regard en biais vers la psychologue gênée.
Dans la pièce l'atmosphère s'était alourdit au fil des secondes. De ce fait, Gillian décida de rapidement proclamer:—Alors ! Patrick que nous vaut l'honneur de ta visite ?
— Et bien ! Comme tu le sais… j'occupe depuis un certain temps la maison de notre cher Cal et on va dire qu'après avoir rangé tous les albums des AC/DC et des Stingers, je me suis dit que venir ici pour une petite visite guidée ne me ferais pas de mal !
— Ooh ! Vous êtes un fan des AC/DC Cal ? l'interrogea Marc.
— Ouais, bredouilla Lightman de sa posture rigide.
— C'est… génial ! Parce que moi aussi ! Ça nous fait un point en commun !
Son interlocuteur resta muet et continua de le dévisager avec un étrange regard. Sentant le malaise s'installer, Gillian arbora un sourire purement social et dicta à Cal qui, toujours stoïque, ne sembla pas vouloir dériver son regard noir de son chirurgien:— Bon ! Et si tu faisais visiter les bureaux à Patrick le temps que je raccompagne Marc !
— Heurm… Et si on commençait par ton bureau, proposa jovialement Jane en poussant son ami à sortir du bureau de la psychologue.—Il doit être génial ! Rick m'a dit qu'il avait un petit côté Serial Killer !
Les deux hommes partis. Gillian se retrouva enfin seul avec Marc qui soupira d'un air ahuri:—Oh waaah…
— Je trouve que ça s'est plutôt bien passé, argua la jeune femme malgré le regard étonné de son compagnon. — Mmh… crois moi, que lorsque tu le connaitra mieux, tu comprendras rapidement pourquoi je viens de dire ça, ajouta t-elle, en prenant la main de son homme pour le guider vers la sortie. Dans le bureau de Cal, celui-ci, rageur, avait enlevé son blaser avec rapidité pour le jeter de manière désinvolte sur sa table de travail.
— C'est vrai que ça fait un peu serial Killer, déclara amusé, le mentaliste face aux diverses images de micro-expression placardé sur le mur de son ami.—Tu t'es inspiré d'un film en particulier ou…
Patrick s'arrêta subitement dans son discours lorsqu'il pivota sur lui-même pour voir l'expert en mensonge tirer expressément sur un de ses tiroirs de bureau pour en ressortir cinq seconde plus tard un briquet et un paquet de cigarette.
— Euh… J'peux savoir ce que tu fais ? demanda Jane qui perdit son sourire en le voyant mettre un de ces bâtonnet fumant dans sa bouche après l'avoir préalablement allumé.— Cal ! Je croyais que tu avais arrêté !
— J'fais c'que veux, rétorqua t-il froidement en ouvrant sa porte-fenêtre dans le but de laisser passer un courant d'air afin de ne pas enfermer l'odeur nocive de sa cigarette dans son lieu de travail.
— Cal… Tu as pensé à Em' ?
— Elle n'a pas à le savoir et de toute façon, elle n'a que cinq ans, contra t-il en expirant toute sa fumée contenue dans sa bouche.
— Justement ! C'es mauvais pour la santé et…
— Rhaa la ferme Patrick ! Si tu es venu pour me faire une leçon de moral j'crois que tu aurais dû rester à la maison !
— Je vois, souffla t-il d'un air sérieux.—Tu crois vraiment que ça va marcher sur moi ?
Cal fit mine de ne pas comprendre, plaça à nouveau sa cigarette dans sa bouche, pour en aspirer la douceur amer de sa fumée, et lui demanda:—De quoi tu parles?
— D'essayer de me repousser par des phrases blessantes pour ne pas faire face à la vérité !
— Mais de quoi tu…, l'expert en mensonge ne pu dire un mot de plus qu'il entendit des pas de talons féminins venir dans leur direction.—Merde, jura t-il en comprenant que Gillian arrivait à son bureau. Ni une, ni deux, il prit sa cigarette à moitié entamée et la jeta sur son balcon. Il essaya ensuite d'y brasser l'air avec ses bras pour camoufler son odeur reconnaissable.
— Pas un mot à Gillian, le prévint Cal en pointant le blond de son index.
— Parce que tu crois qu'elle a besoin de moi pour savoir que tu es un idiot !
Lightman jeta un regard basé à son ami blond jusqu'au moment où l'entrée de son amie, dans son bureau, lui fit brusquement reprendre un air des plus nonchalant en plaçant ses deux mains dans ses poches de jean.
— Cal ! Je peux savoir à quoi rimait ton petit numéro de…., débita la jeune femme colérique en s'approchant activement de son associé. Lorsque sentant une odeur étrange dans l'air, elle signala perplexe:—Ça ne sent pas la cigarette ?
— Heidi, m'a dit que tu voulais me voir, répliqua rapidement Cal.
La psychologue plissa ses yeux de suspicion en esquissant un petit rictus en coin puis déclara:—C'est pour une affaire, j'aurais besoin de ton aide. C'est au sujet du braquage de banque.
— Et bien allons y !
— Oh et Marc propose qu'on déjeune ensemble, est-ce que cela te conviendrais ?
— Mouais pourquoi pas, marmonna t-il, d'une petite moue de sa bouche.
— Bien… Mais s'il te plait, Cal, pour moi ne fais pas ton petit détecteur de mensonge.
— Je ne vois pas de quoi tu veux parler…
— Cal ! le supplia t-elle.
D'un long soupir, Cal abdiqua avec un simple geste lasse de sa main.
— Bien merci…
— Et moi aussi je pourrais venir ? quémanda souriant Patrick.
— No…
— Oui, l'interrompit Gillian, en jetant un noir à son collègue qui leva ses yeux au ciel.—Tu pourras aussi venir Patrick !
— Génial, s'extasia le blond.
Quelque peu énervé, l'expert en mensonge bredouilla des choses incompréhensibles et passa devant ses deux amis pour se diriger rapidement vers sa porte de sortie.
— Mais qu'est-ce qu'il a encore ? questionna perturbée la psychologue.
— Tu connais Cal… jamais du matin ! lui répondit le mentaliste en prenant le bras de son amie, perplexe, pour l'entrainer vers l'extérieur.
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Aujourd'hui…

— Et alors ? Qu'est-ce qui s'est passé après oncle Patrick ? quémanda impatiente Zola, d'entendre la suite de l'histoire.
— Patience Zola, dicta Jane, d'un fin sourire en buvant une nouvelle gorgée de sa boisson fétiche.—Après ça, on est allé comme prévu régler les problèmes de l'affaire du braquage…
— Où tu t'es joyeusement incrusté à l'encontre de toutes mes recommandations, rétorqua Cal, d'un ton hypocrite.
— Oui mais avoue que sans moi et mon sens inée de la persuasion, vous n'auriez jamais pu clore cette affaire !
— Ton sens inné de la persuasion ?! répéta t-il désabusé.—T'as hypnotisé le suspect!
— Donc, comme je le disais… Cal se sentait assez mal vis à vis de la situation ! Et c'était le cas de le dire puisqu'au moment du diner il n'a pas pu s'empêcher de le faire savoir…
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11 auparavant…

Déjeunant depuis quelques minutes, au restaurant français du coin de la rue, les quatre protagonistes mangèrent leurs plats en toute convivialité ou presque...
— Vraiment délicieux ce plat français, se délecta Jane qui prit une nouvelle bouchée de sa nourriture.—C'est une merveilleuse idée que vous avez eu là Marc !
— Merci, répondit ce dernier, d'un charmant sourire.
— Marc est d'origine française, il a pensé que vous faire découvrir un peu de sa culture vous ferais plaisir, expliqua jovialement Gillian.
— Mouais, souffla Cal en triturant sa nourriture de sa fourchette.
D'un rapide regard, Marc s'inquiéta rapidement du comportement bougon de l'expert en mensonge et pour savoir si le plat qu'il avait commandé en était la raison de cette émotion, il lui demanda:—Vous n'aimez pas Cal ?
Cal souhaita sortir une réplique bien placée au docteur frenchy mais influencée par l'expression inquiète de Gillian, il se ravisa et rétorqua:—Si, c'est juste que… Je n'ai pas très faim.
— Oh, je comprends !
— Alors Marc ! Gillian nous a dit que vous étiez chirurgien, déclara Patrick qui regarda le concerné émettre un fin sourire à cette attention.
— Oui en effet ! Je suis chirurgien en tramautalogie !
— Oh ! Comme Owen, s'extasia le blond, d'un léger coup de coude à Cal ; levant ses yeux au ciel à ce geste.
Ne comprenant où voulait en venir le mentaliste. Marc lança un regard d'incompréhension à Gillian qui s'empressa de lui expliquer:—Owen est ami à nous, il est chirurgien traumatologue mais en ce moment il est en mission en tant que médecin militaire !
— Cela doit être passionnant de vivre constamment dans l'action et l'adrénaline !
— En effet, ça doit être amusant avec toutes ces bombes qui explosent à quelques mètres de vos pieds, vos compagnon d'armes tombants un à un et la peur de ne plus revoir ceux en qui vous tenez…, déblatéra Cal, en fixant d'un air dégouté l'intérieur de son assiette.—C'est aussi ce que je me suis dit lorsqu'on ma donné une arme à Sarajevo en 94.
— Vous êtes allé en guerre de Bosnie ? l'interrogea Marc, curieux.
— Oui et je vous avouerais que lorsque j'y ai mis les pieds sur ce foutu enfer, je n'ai pas ris une seule seconde, rétorqua t-il entre ses dents alors qu'il lança, sans vergogne, un regard noir à son interlocuteur.—Surtout quand un gamin de 10 ans pleure de ne pas retrouver sa mère perdue dans les décombres.
— Hurm…je…, bafouilla le chirurgien mal à l'aise.
— Et sinon Marc, il parait que vous avez une bonne réputation dans le pays et qu'on ne jugerait même que par vous, poursuivit Jane dans le but de changer de conversation pour adoucir l'ambiance électrique.
— Marc est reconnu par ses pairs dans tout le pays ! Il est l'un des plus compétent chirurgien dans son domaine, affirma la psychologue souriante, en posant une main tendre sur l'avant bras de l'homme en question qui avait arboré un large sourire à cette réplique.
— C'est sûr que sans des hommes armés à ses trousses, on a de quoi devenir le meilleur…., maugréa Cal, en gobant, d'un air dégouté, une autre bouchée de son plat.
— Hmm vous avez dû faire beaucoup de recherche, signifia Patrick.
— Il est vrai que lorsque j'ai un peu de temps, je fais des recherches pour tenter de faire avancer la médecine !
— Je trouve ça passionnant ! Surtout le fait de savoir qu'en seulement dix ans, la médecine peut évoluer très rapidement.
— C'est vrai !
— Nous avons un autre ami qui est neurochirurgien et à chaque fois qu'il nous parle de ces avances en termes de chirurgie neuronale, je suis époustouflé !
— Vraiment ? Comment s'appelle votre ami ? Peut-être que j'ai déjà eu l'opportunité de le rencontrer !
— Derek Shepherd !
— Shepherd ! Oui je le connais ! C'est un chirurgien très prometteur d'après les échos que j'ai pu entendre !
— Plus prometteur que vous…, marmonna Cal.
— J'ai toujours rêver de le rencontrer, proclama jovialement Marc.
— Oh bah tiens ! Gill' pourquoi ne pas inviter Marc à notre réunion de ce Week-end à la grande maison ?! proposa tout sourire Jane ; sans pour autant regarder son ami expert en mensonge qui avait relevé vivement sa tête pour exprimer une mine effarée.
— Euh et bien…Je ne suis pas sûr que…, bafouilla t-elle.
— Aller Gill' ! Marc rêve de rencontrer Derek ! Et il sera présent ce week-end, en plus de ça tu pourras le faire connaitre de tout le monde !
— Marc a beaucoup de travail en ce moment Patrick, donc je ne pense pas que…
— Vu que j'ai fais ma semaine en garde de nuit, mon chef me donne mon week-end entier donc si tu le souhaite, je peux t'accompagner ! Je serais ravie de rencontrer tous tes amis !
D'un regard en direction de son collègue, contracter sa mâchoire à l'extrême, Gillian sembla hésiter quant à sa futur réponse. Elle dériva ensuite son attention sur son compagnon et se laissa complément captiver par son visage souriant.
— Très bien, tu peux venir, accorda t-elle d'un fin sourire.
— Super, s'exclama t-il, en l'embrassant furtivement sur sa bouche.
— Ouais super…, bredouilla Cal qui se leva subitement d'un bond de sa place.
— Qu'est-ce que tu fais ? l'interrogea Jane, perplexe par son comportement.
— J'ai reçu un sms du bureau, on a du nouveau pour l'affaire du braquage, commenta t-il en sortant de l'argent de son portefeuille.
— Attends je viens avec toi, commença à dire Gillian.
— Non c'est bon ! Restes ici, j'vais y aller…seul, l'arrêta son ami qui délaissait quelques billets sur la table.
— Vous savez Cal, vous n'avez pas à payer votre part, je vous ai invité donc…, débuta Marc.
— Oui mais j'y tiens, l'interrompit-il, d'une petite moue de sa bouche en quittant les lieux.
— On se retrouve à la maison dans ce cas, signala Patrick à son ami qui lui fit un signe de la main en réponse avant de pousser les portes battantes du restaurant.
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Aujourd'hui….

— Jalousie quand tu nous tiens…, chantonna House sous les quelques rires de ses amis.
— J'suis sûre que le sms c'était du crack, argua Cristina d'un air suspicieux.
— Non, ça c'était vrai, répliqua Jane avec sérieux.—Par contre à son retour à la maison, c'était tout autre chose…
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À SUIVRE...

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre  5
Chapitre  6
Chapitre 7
CHAPITRE 9
Chapitre 8
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