Noël en famille
C'est bientôt Noël pour la famille Lightman ainsi que pour leurs amis! Et cette année, celui-ci s'annonce haut en couleur puisque toute la petite troupe a décidé de le fêter tous ensemble dans la grande maison d'amis. Seul problème...l'étrange animosité qui règne entre les deux experts en mensonge... Inquiets, leurs amis vont tenter de percer ce mystère et de les réunir avant le jour "J". Genre: Général - Multi-crossover Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily à 16 ans - Nick et Louise ont 10 ans, Seth 7 ans (Cette histoire devrait être précédée d'une seconde mais je n'ai pas encore eu le temps de l'écrire, puisse t-il être un jour être le cas :P Mais la compréhension de cette histoire peut parfaitement se faire sans) (Des chapitres sont en révision) |
CHAPITRE 1 : PRÉPARATIFS
— Les enfants vous descendez, on va partir ! s'exclama fortement Gillian, pour que ses enfants puissent l’entendre du rez-de chaussé de leur maison.
— On arrive Maman ! crièrent en coeur les jumeaux et Seth alors qu’ils préparaient leurs valises respectives dans leur chambre.
— T’as pris le cadeau de maman et papa ? demanda Seth, d’un air inquiet à sa soeur.
— Yep ! T’inquiètes pas, je l’ai rangé dans mon sac !
— C’est génial que cette année on passe tous noël à la grande maison ! proclama joyeusement Nick. J’ai hâte de revoir Will' !
— Et moi Christine, Rachel, Zola et Lily, renchérit Louise, souriante.
La petite fille, presque surexcitée, prit son sac de voyage entre ses mains en même temps que ses frères puis lorsqu'ils furent enfin prêt, les trois enfants sortirent de la pièce afin de rejoindre leur famille. Une fois en bas. Ils se précipitèrent dans le salon pour se placer devant leur mère.
— C’est bon, vous êtes prêt ? les interrogea celle-ci.
— Oui M’an ! affirma son fils.
— Très bien ! Allez déposer vos affaires dans le coffre de la voiture, Em’ vous attend à l'extérieur pour vous aider.
Nicholas, Louise et Seth acquiescèrent en silence et coururent vers le lieu indiqué en se chamaillant sur le passage. Pendant qu’ils s’afférent à leur tâche, la jeune femme en profita pour vérifier si elle n’avait rien oublié dans la maison. Jetant un regard circulaire dans le salon, elle sursauta brusquement quand une voix vint l'interrompre dans ses recherches.
— Gill’ je peux te parler deux minutes, avant qu’on parte s’il te plaît…
Reconnaissant la voix de son compagnon, la psychologue se retourna sur elle-même et déclara d'une main appuyée sur son coeur:
— Cal ! Tu m’as fais peur !
— Désolé…Tu veux bien…
— Ce n'est pas vraiment le moment de parler de ça Cal, le coupa t-elle d’un ton presque glacial en se rendant dans l'entrée pour s'habiller de son manteau.
— Alors dis moi quand ?! riposta t-il désabusé, par des gestes de ses mains.— Parce que ça fait plus d’une semaine que tu ne me parles plus et que tu me fais la tête !
— …
— Tu vas m’en vouloir jusqu’à quand bon sang ?!
— On doit être pour 11H à la grande maison, et vu qu’on doit traverser tout Washington pour se rendre là bas, il vaut mieux partir maintenant afin d’éviter tous les bouchons, répliqua t-elle en sortant de leur domicile sans un regard pour son mari. Ce dernier, exaspéré, soupira pour lui-même:—Il n’y a pas que ça que tu veux éviter…
D'un long soupir, il suivit les pas de sa femme en prenant soin de fermer la porte à clef de leur maison avant de se rendre à sa voiture et de vérifier que ses quatre enfants s’étaient bien attachés avec leur ceinture de sécurité. Il s'installa ensuite à la place conducteur de son véhicule au côté de sa femme et mit le contact pour s'engager sur la route.
— Ça va être génial cette année noël, proclama avec enthousiasme Seth.
— Tout à fait d’accord, attesta Emily, en envoyant des textos avec son portable. Surtout qu’Alexis viens de me confirmer qu’elle venait pour les fêtes avec sa famille !
— Pff…Vous n’allez parler que de garçon de toute façon…, soupira Nicholas, en levant ses yeux au ciel.
— Ouais bah dis toi que dans cinq ans tu ne parleras que de fille, rétorqua sa grande soeur, le nez toujours collé sur l'écran de son téléphone. — À moins que ton coeur batte déjà pour une fleur, ajouta t-elle malicieusement.
— De quoi tu parles ? questionna son petit frère, perplexe.
— Non rien…, fit-elle en esquissant un simple petit sourire en coin en songeant que Nicholas ressemblait de plus en plus à leur père.
— En tout cas je suis sûr qu’on va bien s’amuser, argua t-il joyeusement.
— Mouais…, souffla Cal dubitatif, d'un rapide regard en biais à sa compagne fixant l'horizon droit devant elle.
Quelques heures de trajets plus tard, entre les chamailleries des enfants, des diverses chanson de Rock passant à la radio qui dataient de Mathusalem d’après Emily, des râlements répétés de Cal sur les chauffards du dimanche et des longs silences pesants entre lui et Gillian, la petite famille Lightman arriva enfin à destination. Avec une grande dextérité, l'expert en mensonge guida le véhicule sur un petit chemin terreux, enneigé et bordée par une vaste foret, jusqu'à rouler sur une sorte de grande place gravillonnée menant à une immense et splendide demeure à deux étages de style ancien. Remarquant quelques voitures déjà garées face à la maison, le conducteur décida d’en faire de même et de se placer juste à côté d’une belle voiture grise au courbe ronde.
— Tiens les Jane doivent être déjà là ! signala Emily, qui avait vu la voiture de la famille en question par sa fenêtre.
— Super ! s'écria Nicholas en se détachant à vive allure pour sortir avec précipitation de la voiture en manquant presque de tomber au sol à cause de la masse importante de neige sur le sol.
— Vas doucement Nick ! lui conseilla Emily en rejoignant son frère, tout en prenant la main de Louise et de Seth pour l'aider dans ce périple enneigé.
Isolés dans la voiture, les deux parents semblaient comme figés alors qu’un long silence glacial s’était glissé dans l’habitacle.
— Gillian je…, débuta Cal.
— Pour les enfants et pour nos amis, je vais laisser nos problèmes de côtés… Mais saches que je t’en veux encore et que ce n’est pas parce que je sourirais que j’oublierais, l'arrêta t-elle d’un ton dur.
— On peut au moins en discuter, non ?!
— Tu me l’avais promis Cal ! rétorqua t-elle en lançant un regard noir à son compagnon avant de sortir subitement de la voiture. Ce dernier ferma une seconde ses yeux puis les rouvrit pour voir un homme, au porche de la grande maison, poser un oeil interrogateur sur leurs personnes. D'un soupir, il se passa une main lasse sur le visage et quitta lui aussi leur voiture pour rejoindre Gillian sur le perron de la grande bâtisse.
— Ah bah enfin ! On se demandait qu’est-ce que vous faisiez dans la voiture pour être aussi long ! proclama un homme blond enjoué, vêtu d’un costume trois pièce et d'une écharpe rouge autour du cou.
— Même toi tu ne voudrais pas le savoir, répliqua Cal, en arborant un léger sourire.
— Vraiment ? Dit-il, de son sourire charmeur et d'un mouvement subjectif de ses sourcils.
— Rhoo…Patrick tout de suite…, soupira l’expert en mensonge en comprenant à quoi le mentaliste faisait allusion.
— Quoi ?! fit le consultant du CBI faussement offusqué.—Vous n’étiez pas en train de discuter du cadeau que vous alliez m’offrir ? mentit-il avec un grand sourire.
— Mouais…, marmonna Lightman avec suspicion alors qu’il regarda Gillian enlacer le blond pour lui dire bonjour.
— Comment vas-tu Patrick ? demanda joyeusement la psychologue.
— Super ! Surtout en sachant qu’on va passer Noël tous ensemble ! Ou presque...Et vous ?
— Comme toi ! Tout va bien ! affirma t-elle, en déplaçant une mèche de cheveux derrière son oreille tandis que son mari en avait resserré ses poings dans ses poches de jean à cette réplique. Mimant une expression d'incompréhension à ce fait, Jane s'apprêta à poser une question au couple lorsqu'une personne vint les interrompre en déboulant comme une tornade.
— Hey ! Mais qu’est-ce que vous faites ici ? Vous allez geler ! Tout le monde est à l’intérieur, allez venez ! s’exclama avec enthousiasme une jeune femme blonde aux yeux bleus en entrainant expressément Gillian à l'intérieur du domicile.
— On arrive Meredith ! déclara Gillian amusée alors qu'elle fut tirer an avant par son amie.
Cal voulu en faire de même mais il fut subitement arrêté dans son action par une main sur son épaule.
— Ça va entre toi et Gill’ ? demanda, d'un air inquiet, Patrick.
— Yep, pourquoi ça n’irait pas ? répondit rapidement l'expert en mensonge en passant devant son ami pour pénétrer dans la maison. Perplexe, le mentaliste sembla réfléchir un instant puis imita son ami en refermant la porte d'entrée après son passage.
— Donner moi vos mentaux ! leur dicta Meredith en prenant les dits vêtements pour les ranger dans un petit placard prévu à cet effet.
— Vous avez réussi à avoir des jours de vacances pour noël ? questionna interloquée Gillian à la jeune femme médecin.
— Oui ! Le chef a été assez clément cette année ! Derek a pu être remplacé ainsi que Cristina et Owen !
— C’est génial ! Surtout que ça n’arrive pas souvent.
— Non en effet !
— Et Mark et sa chère Lexie ? l'interrogea malicieusement la psychologue. Meredith ria du sous entendu et répondit amusée:-Malheureusement cette année, ils ne viendront pas.
— Dommage, on aurait pu s'amuser des multiples tentatives de Mark pour reconquérir Lexie ! allégua Gillian souriante alors que la chirurgienne lui attrapa son bras pour la conduire à travers les longs couloirs boisés de la maison en étant suivit de près par les deux hommes à l'arrière.
— Il y a beaucoup de monde ? questionna Cal en marchant, de ses deux main dans les poches, au côté du mentaliste.
— Ça commence à se remplir ! déclara celui-ci avec un grand sourire.
Arrivant devant une grande porte en bois. Le petit groupe entendit des voix et des rires s’échapper à travers celle-ci laissant deviner l'ambiance festive qui devait y avoir derrière. D’un seul geste, Meredith poussa la porte de la pièce en question pour permettre aux quatre protagonistes d'entrer dans un grand salon. Ce dernier était meublé de divers meubles en bois ancien, de tableau, d'une cheminé, avec au centre une table basse entouré de deux grand canapés qui se faisaient face avec deux fauteuil en bout. Malgré l'aspect boisé, qui pouvait donner un effet obscure, la pièce à vivre baignait largement dans la lumière du jour grâce aux grandes vitres encastrées dans le mur.
— Haaaa ! Bah enfin ! s'exclamèrent joyeusement plusieurs personnes, confortablement installées dans leurs assises, à la vue des nouveaux arrivants.
— Gillian ! s’écria l'une d'entre elles, en se précipitant dans les bras de la psychologue.
— Abby ! s’exclama Gillian, surprise.
— Tu m’as manqué ! dit la gothique, en berçant la jeune femme.
— Moi aussi mais…tu sais qu’on s’est déjà vu la semaine dernière ? rétorqua t-elle rieuse par le comportement exaltée de son amie.
— Et alors ? Je trouve ça déjà trop long ! contra la brune en se décalant légèrement de la psychologue pour mieux la regarder.
— C’est pas faux ! approuva t-elle souriante.
— Joli pull Abby ! signala Cal d'un fin sourire en ayant vu le pull, en laine rouge, de la gothique avec un immense imprimé de renne sur le dessus.
— Merci Cal ! dit la brune en serrant à son tour l'expert en mensonge dans ses bras.
— Et si tu les laissais un peu respirer Abbs’…, indiqua un homme, en costume cravate, assit dans un fauteuil.
— Tu dis ça parce que tu es jaloux Tony ! répliqua Abby, en se détachant de Cal pour jeter un regard noir à l’italien.
— Moi jaloux d’un câlin spécial Abbs’ ?! Alors que j’en ai tous les jours pour ne pas dire toutes les minutes ! réfuta ironiquement l’agent spécial.
— C’est bien ce que je dis, tu es jaloux ! allégua t-elle, en s’avançant vers Dinozzo les bras grands ouvert avec un immense sourire.
— Aaah ! Non ! protesta t-il de ses deux mains en avant comme voulant à tout prix se protéger d’une quelconque attaque.—Je viens de faire repasser mon costume! Et à chaque fois que j’ai droit à un câlin spécial Abby, je suis obligé de le re-faire repasser !
— Rhoo…t’es pas drôle Tony, bougonna t-elle, ses bras croisés contre son corps.
— Moi pas drôle ?! répéta t-il outré.—Non mais tu l'as entendu Ziva ?! questionna t-il désabusé en tournant sa tête vers sa coéquipière entre de rire.—Pourquoi tu ris?!
— Tu me fais pensé au film que tu m’as fais voir l’autre fois !
— Hein ?
— Tu sais celui avec un monstre vert et tout poilu !
— Attends…Tu me compares au Grinch ?! s’injuria l'italien alors que toutes les personnes présentent se moquèrent de cette étrange comparaison.
— Si Tony ne veux pas de tes câlins, ma chère Abigail, moi je veux bien que tu m’en fasse ! Rien ne vaut que des embrassades en ces périodes de fêtes ! proclama un homme à lunette vêtu d'un costume agrémenté d'un noeud de papillon au col de sa chemise.
— Haaa et bien voilà enfin quelqu’un qui apprécie mes câlins à sa juste valeur ! déclara Abby en s’approchant du concerné, installé dans un fauteuil, entrain de tranquillement siroter une bonne tasse thé.—Merci Ducky ! dit-elle, en l'entourant affectueusement de ses bras.
— Mais merci à toi ! argua le vieil homme, d'un petit sourire en coin.
— Où sont les enfants ? demanda subitement Gillian, surprise de ne voir aucunes traces de ses petits monstres dans les parages.
— Oh ! Aussi vite venus que repartis ! proclama Ducky rieur.
— Ils sont au premier étage avec tous les autres enfants ! renseigna un homme brun qui venait tout juste d’arriver dans la pièce en compagnie d'une jeune femme aux cheveux châtain.
— Seeley,Temperance ! s'exclama Gillian enjouée, en effectuant une furtive accolade à l'agent du FBI ainsi qu'à l'anthropologiste.
— Gillian ! Comment vas-tu ? lui demanda jovialement cette dernière.
— Très bien ! Et vous ?
— Et bien rien de vraiment nouveau depuis la dernière fois qu’on s’est quitté !
— Vous avez fait bon voyage ? questionna Booth, en poussant ses amis à prendre place sur un des canapés. Etrangement, lorsque le couple fut face au choix, celui-ci se sépara sous les yeux ahuris de leur amis. Cal prit abruptement place au côté d'Owen alors que Gillian préféra s’assoir sur le second canapé au côté de Gibbs qui sembla perplexe face à ce choix. Personne ne prononça un mot sur cet état de fait mais cela laissa tout le monde interloqué en sachant que d'ordinaire ces deux là ne se détachaient jamais. Mais que s'était-il passé ?
— À part quelques bouchons, tout s’est bien passé ! affirma la psychologue en fixant Booth s’installer, sur le canapé d'en face, entre son mari et Mac Taylor.
— Tant mieux !
— Tiens où est Teresa ? questionna t-elle, en regardant un peu partout pour tenter d'apercevoir son amie.
— En cuisine avec Samantha et Cristina ! lui informa Patrick qui s’approcha de ses amis pour se poster face eux avec ses mains dans les poches de sa veste de costume.
— Teresa, Cristina et Sam' qui font la cuisine ? fit suspicieuse la jeune femme.—Elles ont perdu un pari ou...?
Tout le monde ria lorsque Jane répondit:-Non pas vraiment, mais lors d’une conversation culinaire, Derek à déclarer en riant qu’elles seraient incapables de cuisinier un plat de pâte.
— Cristina à toute suite répliquée à Derek…, poursuivit Owen.
— Et tu les connais… Aussi têtu que des mules, elles foncent tête baissée ! finit Jack O’Neill.
— C’est sûr que vu leurs maris ça peut se comprendre…, marmonna un homme à lunette aux cheveux châtain.
— Daniel…La ferme ! ripostèrent en coeur les trois maris concernés.
— Et bien moi, j’aimerais bien voir ça ! déclara amusée Gillian. Celle-ci se leva d’un bond de sa place afin se rendre dans la cuisine, où avait lieu le défit culinaire, en étant vite suivit par Meredith et Abby qui étaient toutes aussi curieuses que la psychologue. Lorsque les trois jeunes femmes furent enfin partis, tous les regards convergèrent sur un Cal qui n’avait presque pas prononcé un seul mot depuis le début. Ce qui était…tout à fait étrange ! Voir irréel !
— Tu es sûr que ça va Cal ? quémanda à nouveau Seeley.
— Mais oui ! Pourquoi vous n’arrêtez pas de me demander ça ?! commença à légèrement s’irriter l’expert en mensonge par cette soudaine attention collective.
— Tu semble si…, fit O'Neill en cherchant ses mots.
— Calme ! termina un homme brun aux yeux bleus pour le militaire.
— C’est ça ! Mac à raison ! approuva le général.
— Et alors ? contra Cal, d'une geste lasse de sa main en ne voyant pas le problème.
Alors que tout le monde était entrain de se jeter des regards perturbés, Patrick décida de briser ce silence en tapant dans ses mains pour proclamer:—Bon alors, comme vous le savez noël approche et d’autres personnes viendront cette après-midi et encore d'autres dans la semaine. Et pour les accueillir comme il se doit, je vous propose de décorer la maison ! Bien sûr, pour le sapin on attendra encore un peu le temps que tout le monde soit là !
— Bonne idée ! Un peu de couleur dans cette veille maison ne fera pas de mal ! déclara Ducky, en posant sa tasse de thé sur la petite table basse.
— Super ! Alors qui m’aime me suivent ! proclama Jane avec un grand sourire.
— Hum…finalement je crois que je vais rester assis…, argua Tony, d'un air faussement sérieux.
— Tony…, soupira ZIva en partant rejoindre le reste du groupe qui suivait Patrick pour se rendre au grenier dans le but d'aller chercher les décorations de noël. Décorations qui étaient toujours rangés à la même place… Ce qui signifiait tout au fond du grenier, dans le coin le plus sombre et inaccessible avec araignée et autres bestioles non-identifiées.Tout le groupe était parti en expédition, à la recherche de la boite en carton avec marqué en gros "NOEL" sur le dessus, sauf Cal et GIbbs qui étaient restés dans le salon. Assit face à face sur leur canapé respectif, l'agent du Ncis, droit comme un "i", regarda avec une certaine insistance l’expert en mensonge qui avait étendu ses jambes de tout son long afin d’y croiser ses mains sur son ventre.
— Quoi ? exigea Lightman au bout de quelque seconde d’échange.
Dans le mutisme le plus total. Gibbs ne répondit pas à son ami mais émit un simple petit mouvement de tête sur le côté en réponse.
— On n'a pas besoin d’être dix pour aller chercher une boîte en carton qu’on trouve toujours trente minutes après, parce que personne n’a encore eu l’intelligence de réparer la lumière du grenier ! déclara Cal, avec des gestes vagues de ses mains. Toujours aussi silencieux. Leroy continua de fixer l'expert en mensonge qui, désabusé de ce silence, siffla:—Sérieusement ?!
Gibbs haussa ses sourcils alors que Lightman lâcha un long soupir avant de se lever avec lenteur pour sortir en trainant des pieds de la pièce. Marchant derrière lui, l'agent spécial arbora un sourire des plus victorieux. Quand le groupe fut au complet, Patrick leva son regard sur le plafond pour apercevoir un petite corde pendre. Il l'a prit entre ses mains et tira dessus de toutes ses forces. De là un mécanisme s'enclencha faisant ouvrir une petite trappe ainsi qu'une échelle en bois repliable.
— Bon et bien voilà ! Qui y va ? demanda le mentaliste en se retournant vers ses amis qui semblaient avoir prit un subite attrait pour leurs chaussures.—McGee ? proposa t-il en voyant l’agent du Ncis écarquiller ses yeux de peur à cette annonce.
— Aah non ! L’année dernière c'était déjà moi et je me suis presque cassé une jambe en allant chercher cette maudite boîte !
— Aaah ouiii je m’en souviens ! C’était même hilarant ! Mc Maladroit tombant comme une crêpe avec la boîte dans le grenier sans lumière ! ria Dinozzo sous le regard noir de son collègue.
— Bah va y toi puisque tu te crois si malin ! riposta Timothy.
— Je ne peux pas y aller !
— Ah oui ? Et c’est quoi ton alibi ?
— Prescription de mon médecin ! Depuis ma dernière mission, je me suis froissé un muscle à la cuisse gauche. Interdiction de porter des charges lourdes ! expliqua t-il en massant sa cuisse soit disante douloureuse.—Satisfait McColumbo ?
— Mouais…, fit McGee pas vraiment convaincu.
— Mouais bah cela n’arriverait pas si quelqu’un réparait enfin l’électricité…, marmonna Cal d'une petite moue de sa bouche.
— Allez les gars ! Un peu de courage quoi ! s’exclama Patrick tout sourire.
— Et pourquoi tu n’y vas pas toi ? l'interrogea Owen d’un air intéressé de même que le reste du groupe.
— Euuh parce que...parce que…, bafouilla t-il d'une mine pensive.
Harassé par tous ces enfantillages. Gibbs leva ses yeux au ciel, se fraya un chemin dans le groupe puis posa un premier pied sur la petite échelle.
— Merci Gibbs, souffla Patrick en lui allouant un sourire que l’agent du Ncis ne lui rendit pas.
— Oh attendez Patron ! le stoppa McGee en s’approchant de l’homme au cheveux grisonnant pour lui tendre son portable.— Mon téléphone est équipé d’une application lampe de poche ! Ça sera plus pratique pour vous guider dans le noir !
Muet, Gibbs lui présenta un petit briquet qu'il actionna pour faire sortir une petite flamme du réservoir. McGee comprit le message et, d'un pincement de lèvre, rangea avec lenteur son appareil dans sa poche. Suite à cet intermède, Leroy grimpa ensuite les marches une par une pour arriver dans le grenier. De sa petite flamme, il pu distinguer que quelques ombres de sa position.
— Tu vois quelque chose ?! cria Tony pour que son patron puisse l’entendre bien que la seule réponse qu'il reçu fut le silence le plus total.
— Question stupide…, murmura t-il pour lui-même.
Au même instant, Gibbs marcha avec prudence sur le plancher grinçant en se guidant à l'aide de son briquet. Devant chaque boîtes poussiéreuses, il passa sa fine lumière pour décerner les inscriptions sur le dessus: “Halloween, Anniversaire, Piscine, Souvenir…“ Et ce fut seulement au détour d’un carton avec inscrit “Enfants“ qu’il trouva celui qui cherchait depuis le début. La boite entre ses mains, il fit demi-tour jusqu’a la trappe pour tendre le carton à Patrick qui s’empressa de le récupérer afin que l’agent puisse descendre en toute sécurité.
— Et sans aucune égratignure ! À croire que tu es né pour ça ! proclama joyeusement le mentaliste en voyant Leroy lui lancer un regard lourd de sens.— Bon et bien… il nous reste plus qu’à descendre !
— Ouais bah vaut mieux pour toi ! répliqua Cal en faisant volte face à ses amis pour rejoindre les escaliers en même temps que ses amis.
Du côté de la cuisine l’ambiance en était tout autre… En effet, voilà plus d'un quart d'heure que Derek Shepherd ne cessait de se moquer des vains talents culinaires des trois jeunes femmes en charge de la préparation du déjeuner.
— Arrêtes de rire Derek ou sinon je te frappe avec cette arme que je tiens entre mes mains ! l'avertit Yang en lui présentant le dit objet.
— Avec une spatule en bois ?! répliqua hilare le neurochirurgien, de ses bras croisés contre son corps en compagnie de sa femme et de Gillian qui arborait un grand sourire face à cette vision.
— Ne te moques pas du pouvoir de la spatule en bois ! rétorqua Cristina en plissant ses yeux avec son ustensile pointé sur sa personne. —Cela peut s’avérer TRÈS dangereux ! Crois moi…
— Je tacherais de m’en souvenir ! dit-il en essayant tant bien que mal de ne pas éclater de rire.
— Bon laissez moi faire cette opération chirurgical ! déclara la jeune femme asiatique en attrapant un grand couteau de cuisine.
— Sur un rôtis ? l'interrogea le brun amusé avec un sourcil levé.
— Découper un coeur humain ou un rôtis, le résultat reste le même ! contra t-elle en commençant à découper la viande en tranche.
— Charmant…, souffla t-il d'une mine dégoûtée lorsqu'il entendit Patrick s'écrier du salon:
— QUE TOUS CEUX QUI VEULENT VENIR AIDER POUR LES DÉCORATION, VIENNENT DANS LE SALON !
— Bon je crois que je vais y aller, ça m’évitera de voir ce massacre, allégua Derek en faisant marche arrière en entendant Lisbon proclamer:—Tu ne veux pas rester car tu as peur d’avouer qu’on sait cuisiner !
— Non ! J’ai surtout peur de brûler comme les légumes dans la poêle ! réfuta le chirurgien en quittant la pièce alors que Teresa se retourna vivement vers la poêle en question pour y voir une épaisse fumée s’échapper de celle-ci.
— Merde ! jura l’agent du CBI, en retirant expressément la poêle du feu.
Spectatrices, Gillian et Abby gloussèrent en songeant que le repas n’était pas prêt d’être servit.
— Hey ! On ne rit pas ! sermonna gentiment Samantha Carter alors qu’elle coupa de nouveaux légumes.
— Désolée, s'excusa la psychologue en tentant de reprendre son sérieux.
— Au lieu de rire dans votre coin, venez plutôt nous aider ! dicta Cristina qui avait quelques difficultés avec le rôti.
Les deux concernées se regardèrent d’un oeil entendu puis, d’un sourire identique, elles obtempèrent en allant aider leurs amies. Pendant que les cinq jeunes femmes tentaient de préparer un dîner convenable, dans le salon, Patrick était entrain d'ouvrir l’énorme carton poussiéreux de noël.
— Bon sang…, ragea Tony en retirant une guirlande électrique, totalement emmêlée, de la boîte. — Chaque année c’est pareil... Qui veut m’aider? quémanda t-il en pivotant sur place en voyant avec soulagement McGee s’approcher de lui, d'un rictus en coin.
— Oh regardez ! fit Jane en sortant un Père Noël chantant.
— N’y pense même pas Patrick ! le prévint Cal d’un ton qui ne laissait place à aucune chance d'objection alors que son ami lui renvoya une mine déçu.
— Je vais mettre ces banderoles de noël sur l’encadrement de la porte ! déclara Owen avec les décorations entre ses mains.
— Besoin d’aide ? se proposa Derek rieur.
— Ça ne serait pas de refus ! accepta le rouquin en lui tendant un bout d'une banderole scintillante.
— Salut Cal ! s'exclama souriant le médecin de Seattle, d’un geste de la main avec grand sourire.
— Hey ! fit Cal dans même geste alors qu’il tentait de l’autre de reprendre le père Noel chantant des mains du mentalist.
-- Au fait, les petits monstres ne viennent pas nous aider ? demanda le neurochirurgien perplexe, en installant la décoration avec l’aide de son confrère.
— Ils n’ont malheureusement pas dû entendre, argua Ducky en examinant un ange en résine entre ses mains.
— J’vais les chercher, soupira Lightman alors que Patrick sourit victorieusement d’avoir pu garder le Père Noël.— En tout cas, on sait de qui tient ton fils ! proclama t-il, pour son ami blond, avant de sortir de la pièce pour se rendre au premier étage. De sa démarche habituelle, il longea un couloir jusqu'au moment où il attendit du bruit s'opérer à travers une porte. D'une grimace d'appréhension, il posa une main sur la poignée et l'enclencha pour découvrir l'anarchie totale.
— HEY ! On se calme ! proclama Emily en essayant de calmer plusieurs enfants d’une dizaine d’années courant, criant et sautant dans tous les sens.—Nick ! s'écria t-elle dans le but d'arrêter son petit frère en train de se battre en duel à l'aide d'une épée en bois avec un autre petit garçon aux cheveux blond.
— J’peux savoir ce qui se passe ici ?! demanda Cal ahuri, par la vision de la chambre d’ami qui était sens de dessus dessous.
— On joue Aux seigneurs des anneaux Oncle Cal ! répondit le garçonnet blond.
— Comme son père, murmura l’expert en mensonge avant de reprendre plus fortement:-Will', Nick, Thomas, Seth, Reese et Jake, vous allez en bas aider les adultes pour les décorations !
— Génial ! firent les six garçons en courant à toute allure vers la porte en délaissant par la même occasion leur épée au sol.
— Et nous aussi on peut y aller Oncle Cal ? lui demandèrent trois petites filles.
— Oui, vous pouvez y aller aussi Zola, Christine et Haley confirma l'adulte d'un petit sourire.
— Allez viens Bailey ! On va faire les décorations ! déclara la dénommé Zola en prenant la main de son petit frère pour l'entrainer à l'extérieur de la pièce.
— Merci papa…, soupira Emily, presque désespérée.
Pour la réconforter, celui-ci s’approcha de sa fille et passa un bras derrière ses épaules afin de lui offrir un baiser dans ses cheveux.
— Toujours là pour sauver les demoiselles en détresses !
— C’est la cas de le dire… Je ne sais pas ce qu’ils ont mangé au petit déjeuné mais il n’y avait pas que du chocolat dans leur bol du matin !
Son père ria lorsque sa petit fille, qui n’était pas encore parti, se plaça devant pour lui demander:
— Papa, elle vient quand Rachel ?
— Je ne sais pas mon coeur, répondit son père, d'une caresse sur son visage déçu.—Mais je suis sûr qu’elle ne va pas tarder ! Si tu veux, on peux aller faire les décorations comme ça tu ne verras pas le temps passer !
Heureuse de cette idée, la petite fille hocha positivement la tête et embrassa son père en remerciement. Lors de ce tendre échange, Emily eut un fin sourire en regardant sa petite soeur prendre la main de leur père pour sortir de la pièce.
Dans le salon, les préparations des décorations de noël allait à bon train entre les rires et chamailleries de tous les adultes et bientôt des enfants...
— Cette guirlande commence à me rendre dingue ! s'exaspéra Tony en bougeant dans tous les sens avec la décoration qui commençait à s’enrouler autour de lui.
— Je vous ai apporté du renfort ! déclara Cal au pas de la porte de la pièce avec Louise qui se précipita vers Tony pour l’aider.
— Un mini Lightman...C’est tout ce dont j’avais besoin, soupira l’agent du Ncis.
— Ziva avait tout à fait raison de te comparer avec le Grinch ! répliqua McGee qui avait déjà tout déroulé de son côté de la guirlande.
— La fe…, fit Dinozzo vite réprimandé par Ziva, portant des petites figurines de bonhomme de neige entre ses mains.
— Tony ! le sermonna la brune, en désignant d’un regard réprobateur Louise qui enlevait la guirlande des pieds de l'italien.
— Désolé…
Les cinq cuisinières ayant finit leur tâche étaient revenu dans le salon, sous le regard rieur de Derek.
— Attention Derek, la spatule n’est pas loin ! l'avertit Cristina, d'un air faussement rageur.
Le chirurgien voulut répliquer quelque chose mais un bruit de sonnette, retentissant dans toute la maison, l'arrêta dans son action.
— Ha! J’y vais ! proclama joyeusement Abby.
D'une extrême rapidité, la gothique se précipita vers la porte d’entrée qui s'ouvrit sur un homme à la canne accompagné d'une femme brune et d'une petite fille de dix ans à peine.
— Greg, Lisa ! s'extasia t-elle, en prenant ses amis dans ses bras.
— Bonjour à toi aussi Abby, dit Cuddy, étouffant presque sous l’accolade.
— Je crois qu’au niveau câlin, je ne serais pas en manque avant plusieurs mois, marmonna House légèrement blasé tandis qu'il se recula de la jeune femme.
— Joyeux Noël Abby ! souhaita gaiement la petite fille, entre les deux adultes.
— Ooh joyeux noël à toi aussi Rachel ! lui répondit Abby, en serrant l'enfant dans ses bras.
— M’aidez pas surtout ! jasa, un peu plus loin, un homme vêtu d’un par-dessus qui sortait avec maladresse des bagages d'un coffre d'une voiture.
— Wilson, fais gaffes aux cadeaux, ils sont fragiles ! proclama House en regardant son ami médecin entrain de se débattre avec les bagages et les cadeaux en question. — Aah les bagagistes… il faut toujours leur donner un petit billet pour qu’ils fassent du bon travail !
Et ce fut avec une total nonchalance que le médecin le plus exécrable du monde entra dans la maison avec la petit Rachel sans se préoccuper du pauvre oncologue en pleine difficulté. Levant leurs yeux au ciel, Abby et Lisa s'empressèrent d'aller aider leur ami en commun qui faisait tout pour ne pas tomber dans la neige poudreuse. Lorsque House traversa le long couloir pour arriver devant la porte du salon, il y fit une entrée des plus fracassante qui soit en proclamant:
— Alors on ne vient pas dire bonjour à l’homme le plus aimer de tous ?!
— Ce n'est pas que je ne veux pas mais c'est que je peux pas ! répliqua Tony, toujours avec sa guirlande électrique emprisonnant son corps.
— Et moi c’est simplement que...je ne veux pas ! rajouta sarcastiquement Cal, ses deux mains dans les poches de son jean.
— Aaah les anglais et leurs courtoisies légendaires ! argua le médecin aux yeux bleus, d’un geste lasse de sa main avant de jeter son manteau sur le premier fauteuil qui se trouvait à sa proximité.
— Rachel ! s'écria Louise en accourant vers la petite fille.
— Louise ! dit cette dernière sur le même ton que son amie.
— C’est génial que tu es pu venir !
— Ouais on va bien s’amuser !
— Merci pour ton aide House ! déclara Wilson d’un ton ironique, en entrant dans la pièce avec Cuddy et Abby qui l'avaient déjà aidé à déposer tous les cadeau dans une autre pièce.
— Toujours là pour aider ! affirma Gregory, confortablement installé sur le canapé.
— Ben voyons, soupira James, en roulant des yeux.
— C’est pas tout ça… mais tous ces efforts m’ont donné faim ! On mange quand ?
— Je ne savais pas que tu avais pour projet de t’empoisonner le jour de noël ! argua Derek rieur, en aidant Tony à se dépêtrer de sa prison enguirlandée.
— Pourquoi est-ce que tu dis ça ?
— Teresa, Christina et Sam on fait la cuisine, expliqua McGee avec un pincement de lèvre.
— Il nous reste encore des céréales ? demanda précipitamment House ce qui eu pour mérite de faire rire tout le petit groupe sauf les trois concernées.
— Ha-Ha ! Riez, riez ! Mais vous verrez que lorsque vous mangerez ce qu’on vous a préparé vous en redemanderez encore ! rétorqua Yang, légèrement blessée dans son orgueil.
— Excuse moi du peu mais je crois que le suicide à noël, ça fait un peu trop désespéré, répliqua House alors qu’à ses mots il reçu une tape sur le haut de son crâne.—Ouch ! Mais pourquoi tu m’as frappé Gibbs ?! T’es sado ou quoi ?! s'injuria le médecin, en massant sa tête. Jusqu'au moment où il vit Leroy lui indiquer du regard Cal, la tête basse, qui fixait avec mélancolie une décoration entre ses mains. Comprenant sa bourde, l'homme aux yeux bleus s'empressa de déclarer:—Mais vu que je suis une personne altruiste, je veux bien prendre le risque !
Blasées par son comportement, toutes les personnes présentent secouèrent leur tête de droite à gauche en signe de désolation. Excepté Lightman qui accrocha avec lenteur, sur un meuble, un petit ange de noël.
— Ah ! Je viens de recevoir un sms de Rick ! s’exclama Derek, le nez penché sur son portable.—Il dit qu’il arrivera probablement vers l’heure du déjeuner avec ses deux filles !
— C’est à dire dans à peu près 30 minutes ! signala Jack O’Neill, en jetant un coup d'oeil au cadran de sa montre.
— J’suis sur qu’il va arriver à la fin du dîner...petit chanceux…, marmonna House dans sa barbe.
— Et Kate ? questionna Lisbon, perplexe.
— Hmm, je ne sais pas… il m'a dit que ça, répondit Shepherd.
— Bon bah, on a que commencer à manger et ils nous rejoindront plus tard ! proposa Abby avec un immense sourire.
— Bonne idée ! Allez tout le monde dans la salle à manger ! approuva Samantha.—On continuera les décorations tout à l’heure.
— De toute façon je n'ai rien commencé donc je pense pas que je continuerais, réfuta Tony.
Affamés, enfants et parents se dirigèrent vers la salle à manger où allait se tenir le déjeuner. Lorsque tout le monde fut installé et servit, autour de la grande table, chacun regarda avec suspicion les plats qui leurs étaient proposé.
— Et…c’est quoi le truc orangé à côté de la chose verdâtre ? questionna House, en touchant du bout de sa fourchette les morceaux de nourritures présentent dans son assiette.
— C’est de la purée de carotte ! expliqua Teresa, d'un air blasé.
— Aaah ! Autant pour moi je croyais que c'était le reste de la pâté pour chien…
— Goûtes au lieu de dire des conneries ! riposta Cristina, d'un regard sombre.
— Mouais…, souffla l’homme dubitatif alors qu'il toucha sa fourchette du bout des lèvres en marmonnant des choses incompréhensibles.
— Qu’est-ce que tu fais ? l'interrogea Mac Taylor, interloqué par sa manière de faire.
— Ça ne se voit pas ?! Je prie ! affirma House, d'un ton sonnant l'évidence.
— Je pensais que tu ne croyais pas en dieu ? lui fit remarquer Patrick, d'un mouvement de sourcil.
— Je n’y crois pas ! C’est juste que je me dis que s'il existe vraiment il m’enverra un signe pour ne pas que je mange…ça !
— Pfff…, s'exaspéra Teresa.
— N'écoutes pas ce qu'il dit ma chérie, c'est très bon, argua Jane, d'un sourire charmeur, à sa femme.
— Menteur…, chuchota House, en position de prière.
— Ah ! Vous n'avez pas entendu ? fit soudainement Daniel Jackson, en levant son index.
— Quoi donc ? demanda Jack, tandis qu'il regarda Daniel en écartant des morceaux étranges de nourritures au bord de son assiette, sous les yeux noirs de sa conjointe.
— Des voix !
— Hmm… Si ça c’est un signe, il faudra être plus précis mon pote ! réclama House, sa tête levée au plafond.
— Si je vous assure que j’ai entendu des personnes parler !
— Et bien trainer avec les anciens ne t’arrange Danny Boy, répliqua Jack à son ami.
— Mais je ne suis pas fous ! J’ai enten…
L’archéologue ne pu terminer sa phrase qu’un homme brun aux yeux bleus accompagné d’une belle jeune fille rousse de 16 ans et d'une petite fille de 10 ans aux cheveux châtain apparurent dans la salle à manger.
— Je vois que vous avez déjà commencé à manger ce magnifique festin !
— Festin n’est pas vraiment le mot…, marmonna Gregory.
— Salut Rick ! Tu viens pile pour le repas ! proclama Booth, enjoué.
— Normalement on devait arriver dans l’après-midi maiiis cette jeune demoiselle ici présente n’a pas cessé de me crier dessus pour qu’on parte plus tôt ! allégua l’écrivain, d'un regard en biais pour sa fille Alexis.
— La preuve que cela a marché ! répliqua cette dernière, tout sourire, en faisant d'abord la bise à son parrain avant de rapidement s'assoir au côté d'Emily qui ne tenait plus en place depuis son entrée dans la pièce.
— Et voilà les soeurs jumelles réunies, souffla House dans son coin en voyant les deux adolescentes lui tirer la langue.
— Viens t'assoir avec nous Haley ! indiqua jovialement Louise, à son amie qui venait d'arriver.
Sans plus tarder, la petite fille prit place avec le reste des enfants alors que son père enleva sa veste pour l'accrocher au dossier d'une des chaises.
— Et Kate ? questionna Teresa, en ne voyant aucune trace de la présence de la jeune femme.
— Oh ! Elle est encore sur une enquête, je ne sais pas encore quand elle pourra venir nous rejoindre, mais je vous ferais part de sa réponse dès que j’en saurais un peu plus !
— Moi la question que je me pose c’est... Où est ta très chère Mère ? demanda House en imitant la voix de son ami qui fit rire toute la tablé.
— Je ne parle pas comme ça ! s’offusqua l’écrivain, vexé.
— Mère aurais tu l'obligeance de me donner ce morceau de pain ? quémanda le médecin exécrable, en imitant toujours Castle.
— Ne l’encourage pas Alexis ! la réprimanda son père en voyant sa fille glousser à l’imitation.
— Excuse moi papa...Mais avoues qu’il s’est bien t’imiter ! déclara l'adolescente rieuse, entrain de se servir de différents plats.
— Richard ! s’écria brusquement une veille dame dans les couloirs de la grande maison.—Peux tu venir m’aider à porter mes bagages s’il te plait?
— Martha est venue avec toi Richard ? l'interrogea Ducky, d’un ton subitement intéressé qui fit dériver ou presque tous les regards sur sa personne.
— Euh oui vu qu’on n'avait pas prévu de grande fête pour Noël, je me suis dit que cela pourrait lui faire plaisir de se joindre à nous ! J’espère que cela ne dérange personne ?
— Oh non, répondit avec précipitation le médecin légiste.—Enfin je veux dire...Bien sûr que non, et puis la règle de cette maison a toujours été d’invité les amis des amis n’est-ce pas ? se rattrapa t-il sous les regards médusés du groupe.
— Certainement…, fit Castle, en plissant ses yeux de suspicion.
— Richard ! Veux-tu être un bon fils et venir aider ta pauvre mère ! cria à nouveau la mère de Richard.
— J’arrive mère ! obtempéra le concerné, sur le même ton.
— J’arrive mère ! répéta House en l’imitant, ce qui lui valu un regard noir de la part de son ami.
— Très amusant, soupira blasé l’écrivain en partant aller aider sa mère, sous les rires de ses amis.
— Tu vas où Ducky ? lui demanda Tony, perplexe de voir le vieille homme quitter la table.
— Je vais...Je vais aller aider Martha ! Il y a aussi une règle dans cette maison qui dit, qu'il faut toujours accueillir nos invités comme il se doit ! répliqua le médecin légiste en sortant de la salle à manger.
— Mmmh… Je sens que notre cher Rick ne va pas tarder à avoir un nouveau beau-papa ! plaisanta Jane alors que Teresa gloussa de sa répartie.
— Vous avez fait bon voyage au moins ? demanda Cuddy à Alexis qui avait émit une légère grimace suite à un aliment étrange qu'elle venait de manger.
— Ouais, hormis les quelques appels inquiets de papa à Kate. Ça s'est plutôt bien passé ! affirma la rouquine.
— Personnellement, jamais je ne rentrerais dans une voiture avec Rick comme conducteur, surtout avec cette neige ! Je tiens trop à ma vie pour en prendre le moindre risque ! déclara Patrick en buvant une gorgée de verre de vin en entendant quelques rires amusés de ses amis.
— Tu peux parler ! rétorqua Castle qui venait de finir sa tâche pour s'installer autour de la table en compagnie de sa mère et de Ducky ayant eu la bonté de tirer la chaise de la dame pour la faire s'assoir. —Vu comment tu conduis, je suis assez surpris que ta DS ne soit pas encore à la casse!
— Pas faux' ! approuva House, la bouche pleine.
— Quoi ?! N'importe quoi ! contra Jane offusqué par de tels propos.—Je conduis très bien ! Bien évidemment, seul le silence répondit au mentaliste qui remarqua de nombreux regards appuyés de la part de son groupe d'ami.—Je suis un très bon conducteur !
— Moi en tout cas, jamais je ne prendrais la voiture de Cal sans sa permission ! argua Derek en découpant sa nourriture dans son assiette.
— Pourquoi tu dis ça oncle Derek ? l'interrogea Nicholas, non loin du chirurgien.
— Parce que tu vois, lors du mariage de tes parents, ton cher et intelligent parrain ici présent ! dit-il en désignant, d'un hochement de tête, Patrick arborant un petit sourire amusé.—A eu l'audace de l'a lui volé avec la mariée à l'intérieur ! Ce qui bien évidement n'a pas du tout plut à ton père, qui s'est empressé de faire la même chose avec la voiture de ton oncle ! Ce finissant donc par une course poursuite et une magnifique rayure sur la belle DS de collection de ton oncle ! conta t-il avec des rires autour de la table.
— C'est vrai ?! demanda jovialement Seth à son père qui émit un fin sourire en réponse.
— Bien sûr que c'est vrai ! répliqua Jane.—Mon carrossier a mit plus d'un mois pour retrouver la couleur d'origine !
— Conclusion ! Ne jamais monté dans la voiture d'un inconnu ou d'un futur marié éperdument amoureux de sa femme! Amen ! plaisanta House, en levant légèrement son verre alors qu'il récolta de nouveaux rires.
À cette blague, Cal porta un regard indéchiffrable à une Gillian au visage totalement fermé. Certains le remarquèrent et se lancèrent même des regards circonspects mais ne relevèrent pas pour autant ce fait alors qu'ils continuèrent joyeusement leur déjeuner. Quelques minutes plus tard, lorsque celui-ci fut enfin terminé quelques personnes se chargèrent de débarrasser la table pendant que d'autres s'occupèrent de faire les décoration du salon.
— Alors Derek ? Notre diner ? demanda Cristina, d'un regard empreint de défit, en donnant des verres propres au chirurgien pour qu'il puisse les ranger dans un placard prévu à cet effet.
— Et bien… Je dois avouer que ce n'était pas mauvais !
— Ah ! s'exclama la brune victorieuse.
— J'ai dit que ce n'était pas mauvais, je n'ai pas non plus dit que cela valait le superbe repas de Ducky !
— Ça met égale, tu as dit que tu as aimé ! Donc on a gagné notre pari !
— Ok… Vous avez gagné ! concéda le brun, d'un geste de la main.—Et que dois-je faire ?
— Hmm…Pour le moment je ne sais pas trop, faut que je réfléchisse…, marmonna t-elle, d'un air de conspiratrice, en commençant à sortir de la cuisine.
— Cristina ! Dis moi tout de suite ce que tu comptes faire ! s'inquiéta le neurochirurgien en poursuivant la jeune femme.
— Meredith ?! T'as apporté ta robe de cocktail et l'appareil photo ? cria Yang pour que son amie puisse l'entendre du salon.
— Oui pourquoi ?
— Non pour savoir ! dit-elle, avec un sourire carnassier.
— Cristina ?! l'interpella paniqué Derek, en accourant vers la brune.
— Je crois que Derek va vite regretter son pari ! argua Mac rieur, au côté de Gillian alors qu'ils étaient en train de faire la vaisselle.
— Oui je crois aussi ! confirma la psychologue, d'un léger rire en passant une assiette savonneuse sous l'eau chaude.
Alors que Mac essuya des couverts mouillés, à l'aide d'un chiffon, celui-ci lança un regard en biais à sa meilleure amie avant de l'interroger de manière innocente:-Ça va toi en ce moment ?
— Hum oui, ça va, répondit-elle sans pour autant le regarder.
— Et entre toi et Cal…, fit-il d'abord hésitant.
Surprise par la question. La jeune femme dériva rapidement son regard sur le policier pour lui demander interloquée:-Pourquoi est-ce que tu me demande ça ?
— Et bien… vous semblez plutôt distant d'après ce que j'ai pu voir…, remarquant l'expression d'incompréhension sur le visage de son interlocutrice, Mac s'empressa d'ajouter:— Euh… c'est juste que lorsqu'on vous voit ensemble Cal et toi vous avez toujours été plutôt du genre les inséparables et là… on a plus l'impression d'avoir à faire à des corbeaux si tu vois ce que je veux dire… Donc on pensait que quelque chose s'était passé entre vous….
— Non ! Tout va bien ! réfuta rapidement la psychologue, en nettoyant un dernier verre.
— Gill'… Je te connais…, souffla t-il inquiet.
— Tout va bien Mac ! Il n'y a aucun problème ! lui certifia t-elle avec un étrange sourire. D'une légère caresse sur son bras, la jeune femme quitta la cuisine sous les yeux inquiet de son ami.
— Alors ? fit Jane à l'encadrement de la porte, alors qu'il avait attendu que la psychologue sorte de la pièce.
— Elle me dit que tout va bien… mais je crois qu'il s'est quand même passé quelques chose…, soupira Mac, en essuyant un verre pour ensuite faire face au blond.
— C'est ce que je pense aussi… Cal est trop…
— Calme ?
— Ouais…, approuva t-il d'un soupir rieur.
— Je pense qu'il a dû encore en faire des siennes !
— Je pense aussi et il faut qu'on trouve un moyen pour les rabibocher avant Noël !
— Et tu penses à quoi ? questionna le brun, en croisant ses bras contre son corps.
— Mmh… Je ne sais pas encore mais je vais bien trouvé quelque chose ! certifia t-il avec un grand sourire.
— Je te fais confiance pour ça ! déclara Taylor en tapotant sur l'épaule du mentaliste.
Mac parti, Patrick sembla chercher un plan d'attaque puis suivit, sans un mot, les pas de son ami jusqu'au salon.
À SUIVRE...
— On arrive Maman ! crièrent en coeur les jumeaux et Seth alors qu’ils préparaient leurs valises respectives dans leur chambre.
— T’as pris le cadeau de maman et papa ? demanda Seth, d’un air inquiet à sa soeur.
— Yep ! T’inquiètes pas, je l’ai rangé dans mon sac !
— C’est génial que cette année on passe tous noël à la grande maison ! proclama joyeusement Nick. J’ai hâte de revoir Will' !
— Et moi Christine, Rachel, Zola et Lily, renchérit Louise, souriante.
La petite fille, presque surexcitée, prit son sac de voyage entre ses mains en même temps que ses frères puis lorsqu'ils furent enfin prêt, les trois enfants sortirent de la pièce afin de rejoindre leur famille. Une fois en bas. Ils se précipitèrent dans le salon pour se placer devant leur mère.
— C’est bon, vous êtes prêt ? les interrogea celle-ci.
— Oui M’an ! affirma son fils.
— Très bien ! Allez déposer vos affaires dans le coffre de la voiture, Em’ vous attend à l'extérieur pour vous aider.
Nicholas, Louise et Seth acquiescèrent en silence et coururent vers le lieu indiqué en se chamaillant sur le passage. Pendant qu’ils s’afférent à leur tâche, la jeune femme en profita pour vérifier si elle n’avait rien oublié dans la maison. Jetant un regard circulaire dans le salon, elle sursauta brusquement quand une voix vint l'interrompre dans ses recherches.
— Gill’ je peux te parler deux minutes, avant qu’on parte s’il te plaît…
Reconnaissant la voix de son compagnon, la psychologue se retourna sur elle-même et déclara d'une main appuyée sur son coeur:
— Cal ! Tu m’as fais peur !
— Désolé…Tu veux bien…
— Ce n'est pas vraiment le moment de parler de ça Cal, le coupa t-elle d’un ton presque glacial en se rendant dans l'entrée pour s'habiller de son manteau.
— Alors dis moi quand ?! riposta t-il désabusé, par des gestes de ses mains.— Parce que ça fait plus d’une semaine que tu ne me parles plus et que tu me fais la tête !
— …
— Tu vas m’en vouloir jusqu’à quand bon sang ?!
— On doit être pour 11H à la grande maison, et vu qu’on doit traverser tout Washington pour se rendre là bas, il vaut mieux partir maintenant afin d’éviter tous les bouchons, répliqua t-elle en sortant de leur domicile sans un regard pour son mari. Ce dernier, exaspéré, soupira pour lui-même:—Il n’y a pas que ça que tu veux éviter…
D'un long soupir, il suivit les pas de sa femme en prenant soin de fermer la porte à clef de leur maison avant de se rendre à sa voiture et de vérifier que ses quatre enfants s’étaient bien attachés avec leur ceinture de sécurité. Il s'installa ensuite à la place conducteur de son véhicule au côté de sa femme et mit le contact pour s'engager sur la route.
— Ça va être génial cette année noël, proclama avec enthousiasme Seth.
— Tout à fait d’accord, attesta Emily, en envoyant des textos avec son portable. Surtout qu’Alexis viens de me confirmer qu’elle venait pour les fêtes avec sa famille !
— Pff…Vous n’allez parler que de garçon de toute façon…, soupira Nicholas, en levant ses yeux au ciel.
— Ouais bah dis toi que dans cinq ans tu ne parleras que de fille, rétorqua sa grande soeur, le nez toujours collé sur l'écran de son téléphone. — À moins que ton coeur batte déjà pour une fleur, ajouta t-elle malicieusement.
— De quoi tu parles ? questionna son petit frère, perplexe.
— Non rien…, fit-elle en esquissant un simple petit sourire en coin en songeant que Nicholas ressemblait de plus en plus à leur père.
— En tout cas je suis sûr qu’on va bien s’amuser, argua t-il joyeusement.
— Mouais…, souffla Cal dubitatif, d'un rapide regard en biais à sa compagne fixant l'horizon droit devant elle.
Quelques heures de trajets plus tard, entre les chamailleries des enfants, des diverses chanson de Rock passant à la radio qui dataient de Mathusalem d’après Emily, des râlements répétés de Cal sur les chauffards du dimanche et des longs silences pesants entre lui et Gillian, la petite famille Lightman arriva enfin à destination. Avec une grande dextérité, l'expert en mensonge guida le véhicule sur un petit chemin terreux, enneigé et bordée par une vaste foret, jusqu'à rouler sur une sorte de grande place gravillonnée menant à une immense et splendide demeure à deux étages de style ancien. Remarquant quelques voitures déjà garées face à la maison, le conducteur décida d’en faire de même et de se placer juste à côté d’une belle voiture grise au courbe ronde.
— Tiens les Jane doivent être déjà là ! signala Emily, qui avait vu la voiture de la famille en question par sa fenêtre.
— Super ! s'écria Nicholas en se détachant à vive allure pour sortir avec précipitation de la voiture en manquant presque de tomber au sol à cause de la masse importante de neige sur le sol.
— Vas doucement Nick ! lui conseilla Emily en rejoignant son frère, tout en prenant la main de Louise et de Seth pour l'aider dans ce périple enneigé.
Isolés dans la voiture, les deux parents semblaient comme figés alors qu’un long silence glacial s’était glissé dans l’habitacle.
— Gillian je…, débuta Cal.
— Pour les enfants et pour nos amis, je vais laisser nos problèmes de côtés… Mais saches que je t’en veux encore et que ce n’est pas parce que je sourirais que j’oublierais, l'arrêta t-elle d’un ton dur.
— On peut au moins en discuter, non ?!
— Tu me l’avais promis Cal ! rétorqua t-elle en lançant un regard noir à son compagnon avant de sortir subitement de la voiture. Ce dernier ferma une seconde ses yeux puis les rouvrit pour voir un homme, au porche de la grande maison, poser un oeil interrogateur sur leurs personnes. D'un soupir, il se passa une main lasse sur le visage et quitta lui aussi leur voiture pour rejoindre Gillian sur le perron de la grande bâtisse.
— Ah bah enfin ! On se demandait qu’est-ce que vous faisiez dans la voiture pour être aussi long ! proclama un homme blond enjoué, vêtu d’un costume trois pièce et d'une écharpe rouge autour du cou.
— Même toi tu ne voudrais pas le savoir, répliqua Cal, en arborant un léger sourire.
— Vraiment ? Dit-il, de son sourire charmeur et d'un mouvement subjectif de ses sourcils.
— Rhoo…Patrick tout de suite…, soupira l’expert en mensonge en comprenant à quoi le mentaliste faisait allusion.
— Quoi ?! fit le consultant du CBI faussement offusqué.—Vous n’étiez pas en train de discuter du cadeau que vous alliez m’offrir ? mentit-il avec un grand sourire.
— Mouais…, marmonna Lightman avec suspicion alors qu’il regarda Gillian enlacer le blond pour lui dire bonjour.
— Comment vas-tu Patrick ? demanda joyeusement la psychologue.
— Super ! Surtout en sachant qu’on va passer Noël tous ensemble ! Ou presque...Et vous ?
— Comme toi ! Tout va bien ! affirma t-elle, en déplaçant une mèche de cheveux derrière son oreille tandis que son mari en avait resserré ses poings dans ses poches de jean à cette réplique. Mimant une expression d'incompréhension à ce fait, Jane s'apprêta à poser une question au couple lorsqu'une personne vint les interrompre en déboulant comme une tornade.
— Hey ! Mais qu’est-ce que vous faites ici ? Vous allez geler ! Tout le monde est à l’intérieur, allez venez ! s’exclama avec enthousiasme une jeune femme blonde aux yeux bleus en entrainant expressément Gillian à l'intérieur du domicile.
— On arrive Meredith ! déclara Gillian amusée alors qu'elle fut tirer an avant par son amie.
Cal voulu en faire de même mais il fut subitement arrêté dans son action par une main sur son épaule.
— Ça va entre toi et Gill’ ? demanda, d'un air inquiet, Patrick.
— Yep, pourquoi ça n’irait pas ? répondit rapidement l'expert en mensonge en passant devant son ami pour pénétrer dans la maison. Perplexe, le mentaliste sembla réfléchir un instant puis imita son ami en refermant la porte d'entrée après son passage.
— Donner moi vos mentaux ! leur dicta Meredith en prenant les dits vêtements pour les ranger dans un petit placard prévu à cet effet.
— Vous avez réussi à avoir des jours de vacances pour noël ? questionna interloquée Gillian à la jeune femme médecin.
— Oui ! Le chef a été assez clément cette année ! Derek a pu être remplacé ainsi que Cristina et Owen !
— C’est génial ! Surtout que ça n’arrive pas souvent.
— Non en effet !
— Et Mark et sa chère Lexie ? l'interrogea malicieusement la psychologue. Meredith ria du sous entendu et répondit amusée:-Malheureusement cette année, ils ne viendront pas.
— Dommage, on aurait pu s'amuser des multiples tentatives de Mark pour reconquérir Lexie ! allégua Gillian souriante alors que la chirurgienne lui attrapa son bras pour la conduire à travers les longs couloirs boisés de la maison en étant suivit de près par les deux hommes à l'arrière.
— Il y a beaucoup de monde ? questionna Cal en marchant, de ses deux main dans les poches, au côté du mentaliste.
— Ça commence à se remplir ! déclara celui-ci avec un grand sourire.
Arrivant devant une grande porte en bois. Le petit groupe entendit des voix et des rires s’échapper à travers celle-ci laissant deviner l'ambiance festive qui devait y avoir derrière. D’un seul geste, Meredith poussa la porte de la pièce en question pour permettre aux quatre protagonistes d'entrer dans un grand salon. Ce dernier était meublé de divers meubles en bois ancien, de tableau, d'une cheminé, avec au centre une table basse entouré de deux grand canapés qui se faisaient face avec deux fauteuil en bout. Malgré l'aspect boisé, qui pouvait donner un effet obscure, la pièce à vivre baignait largement dans la lumière du jour grâce aux grandes vitres encastrées dans le mur.
— Haaaa ! Bah enfin ! s'exclamèrent joyeusement plusieurs personnes, confortablement installées dans leurs assises, à la vue des nouveaux arrivants.
— Gillian ! s’écria l'une d'entre elles, en se précipitant dans les bras de la psychologue.
— Abby ! s’exclama Gillian, surprise.
— Tu m’as manqué ! dit la gothique, en berçant la jeune femme.
— Moi aussi mais…tu sais qu’on s’est déjà vu la semaine dernière ? rétorqua t-elle rieuse par le comportement exaltée de son amie.
— Et alors ? Je trouve ça déjà trop long ! contra la brune en se décalant légèrement de la psychologue pour mieux la regarder.
— C’est pas faux ! approuva t-elle souriante.
— Joli pull Abby ! signala Cal d'un fin sourire en ayant vu le pull, en laine rouge, de la gothique avec un immense imprimé de renne sur le dessus.
— Merci Cal ! dit la brune en serrant à son tour l'expert en mensonge dans ses bras.
— Et si tu les laissais un peu respirer Abbs’…, indiqua un homme, en costume cravate, assit dans un fauteuil.
— Tu dis ça parce que tu es jaloux Tony ! répliqua Abby, en se détachant de Cal pour jeter un regard noir à l’italien.
— Moi jaloux d’un câlin spécial Abbs’ ?! Alors que j’en ai tous les jours pour ne pas dire toutes les minutes ! réfuta ironiquement l’agent spécial.
— C’est bien ce que je dis, tu es jaloux ! allégua t-elle, en s’avançant vers Dinozzo les bras grands ouvert avec un immense sourire.
— Aaah ! Non ! protesta t-il de ses deux mains en avant comme voulant à tout prix se protéger d’une quelconque attaque.—Je viens de faire repasser mon costume! Et à chaque fois que j’ai droit à un câlin spécial Abby, je suis obligé de le re-faire repasser !
— Rhoo…t’es pas drôle Tony, bougonna t-elle, ses bras croisés contre son corps.
— Moi pas drôle ?! répéta t-il outré.—Non mais tu l'as entendu Ziva ?! questionna t-il désabusé en tournant sa tête vers sa coéquipière entre de rire.—Pourquoi tu ris?!
— Tu me fais pensé au film que tu m’as fais voir l’autre fois !
— Hein ?
— Tu sais celui avec un monstre vert et tout poilu !
— Attends…Tu me compares au Grinch ?! s’injuria l'italien alors que toutes les personnes présentent se moquèrent de cette étrange comparaison.
— Si Tony ne veux pas de tes câlins, ma chère Abigail, moi je veux bien que tu m’en fasse ! Rien ne vaut que des embrassades en ces périodes de fêtes ! proclama un homme à lunette vêtu d'un costume agrémenté d'un noeud de papillon au col de sa chemise.
— Haaa et bien voilà enfin quelqu’un qui apprécie mes câlins à sa juste valeur ! déclara Abby en s’approchant du concerné, installé dans un fauteuil, entrain de tranquillement siroter une bonne tasse thé.—Merci Ducky ! dit-elle, en l'entourant affectueusement de ses bras.
— Mais merci à toi ! argua le vieil homme, d'un petit sourire en coin.
— Où sont les enfants ? demanda subitement Gillian, surprise de ne voir aucunes traces de ses petits monstres dans les parages.
— Oh ! Aussi vite venus que repartis ! proclama Ducky rieur.
— Ils sont au premier étage avec tous les autres enfants ! renseigna un homme brun qui venait tout juste d’arriver dans la pièce en compagnie d'une jeune femme aux cheveux châtain.
— Seeley,Temperance ! s'exclama Gillian enjouée, en effectuant une furtive accolade à l'agent du FBI ainsi qu'à l'anthropologiste.
— Gillian ! Comment vas-tu ? lui demanda jovialement cette dernière.
— Très bien ! Et vous ?
— Et bien rien de vraiment nouveau depuis la dernière fois qu’on s’est quitté !
— Vous avez fait bon voyage ? questionna Booth, en poussant ses amis à prendre place sur un des canapés. Etrangement, lorsque le couple fut face au choix, celui-ci se sépara sous les yeux ahuris de leur amis. Cal prit abruptement place au côté d'Owen alors que Gillian préféra s’assoir sur le second canapé au côté de Gibbs qui sembla perplexe face à ce choix. Personne ne prononça un mot sur cet état de fait mais cela laissa tout le monde interloqué en sachant que d'ordinaire ces deux là ne se détachaient jamais. Mais que s'était-il passé ?
— À part quelques bouchons, tout s’est bien passé ! affirma la psychologue en fixant Booth s’installer, sur le canapé d'en face, entre son mari et Mac Taylor.
— Tant mieux !
— Tiens où est Teresa ? questionna t-elle, en regardant un peu partout pour tenter d'apercevoir son amie.
— En cuisine avec Samantha et Cristina ! lui informa Patrick qui s’approcha de ses amis pour se poster face eux avec ses mains dans les poches de sa veste de costume.
— Teresa, Cristina et Sam' qui font la cuisine ? fit suspicieuse la jeune femme.—Elles ont perdu un pari ou...?
Tout le monde ria lorsque Jane répondit:-Non pas vraiment, mais lors d’une conversation culinaire, Derek à déclarer en riant qu’elles seraient incapables de cuisinier un plat de pâte.
— Cristina à toute suite répliquée à Derek…, poursuivit Owen.
— Et tu les connais… Aussi têtu que des mules, elles foncent tête baissée ! finit Jack O’Neill.
— C’est sûr que vu leurs maris ça peut se comprendre…, marmonna un homme à lunette aux cheveux châtain.
— Daniel…La ferme ! ripostèrent en coeur les trois maris concernés.
— Et bien moi, j’aimerais bien voir ça ! déclara amusée Gillian. Celle-ci se leva d’un bond de sa place afin se rendre dans la cuisine, où avait lieu le défit culinaire, en étant vite suivit par Meredith et Abby qui étaient toutes aussi curieuses que la psychologue. Lorsque les trois jeunes femmes furent enfin partis, tous les regards convergèrent sur un Cal qui n’avait presque pas prononcé un seul mot depuis le début. Ce qui était…tout à fait étrange ! Voir irréel !
— Tu es sûr que ça va Cal ? quémanda à nouveau Seeley.
— Mais oui ! Pourquoi vous n’arrêtez pas de me demander ça ?! commença à légèrement s’irriter l’expert en mensonge par cette soudaine attention collective.
— Tu semble si…, fit O'Neill en cherchant ses mots.
— Calme ! termina un homme brun aux yeux bleus pour le militaire.
— C’est ça ! Mac à raison ! approuva le général.
— Et alors ? contra Cal, d'une geste lasse de sa main en ne voyant pas le problème.
Alors que tout le monde était entrain de se jeter des regards perturbés, Patrick décida de briser ce silence en tapant dans ses mains pour proclamer:—Bon alors, comme vous le savez noël approche et d’autres personnes viendront cette après-midi et encore d'autres dans la semaine. Et pour les accueillir comme il se doit, je vous propose de décorer la maison ! Bien sûr, pour le sapin on attendra encore un peu le temps que tout le monde soit là !
— Bonne idée ! Un peu de couleur dans cette veille maison ne fera pas de mal ! déclara Ducky, en posant sa tasse de thé sur la petite table basse.
— Super ! Alors qui m’aime me suivent ! proclama Jane avec un grand sourire.
— Hum…finalement je crois que je vais rester assis…, argua Tony, d'un air faussement sérieux.
— Tony…, soupira ZIva en partant rejoindre le reste du groupe qui suivait Patrick pour se rendre au grenier dans le but d'aller chercher les décorations de noël. Décorations qui étaient toujours rangés à la même place… Ce qui signifiait tout au fond du grenier, dans le coin le plus sombre et inaccessible avec araignée et autres bestioles non-identifiées.Tout le groupe était parti en expédition, à la recherche de la boite en carton avec marqué en gros "NOEL" sur le dessus, sauf Cal et GIbbs qui étaient restés dans le salon. Assit face à face sur leur canapé respectif, l'agent du Ncis, droit comme un "i", regarda avec une certaine insistance l’expert en mensonge qui avait étendu ses jambes de tout son long afin d’y croiser ses mains sur son ventre.
— Quoi ? exigea Lightman au bout de quelque seconde d’échange.
Dans le mutisme le plus total. Gibbs ne répondit pas à son ami mais émit un simple petit mouvement de tête sur le côté en réponse.
— On n'a pas besoin d’être dix pour aller chercher une boîte en carton qu’on trouve toujours trente minutes après, parce que personne n’a encore eu l’intelligence de réparer la lumière du grenier ! déclara Cal, avec des gestes vagues de ses mains. Toujours aussi silencieux. Leroy continua de fixer l'expert en mensonge qui, désabusé de ce silence, siffla:—Sérieusement ?!
Gibbs haussa ses sourcils alors que Lightman lâcha un long soupir avant de se lever avec lenteur pour sortir en trainant des pieds de la pièce. Marchant derrière lui, l'agent spécial arbora un sourire des plus victorieux. Quand le groupe fut au complet, Patrick leva son regard sur le plafond pour apercevoir un petite corde pendre. Il l'a prit entre ses mains et tira dessus de toutes ses forces. De là un mécanisme s'enclencha faisant ouvrir une petite trappe ainsi qu'une échelle en bois repliable.
— Bon et bien voilà ! Qui y va ? demanda le mentaliste en se retournant vers ses amis qui semblaient avoir prit un subite attrait pour leurs chaussures.—McGee ? proposa t-il en voyant l’agent du Ncis écarquiller ses yeux de peur à cette annonce.
— Aah non ! L’année dernière c'était déjà moi et je me suis presque cassé une jambe en allant chercher cette maudite boîte !
— Aaah ouiii je m’en souviens ! C’était même hilarant ! Mc Maladroit tombant comme une crêpe avec la boîte dans le grenier sans lumière ! ria Dinozzo sous le regard noir de son collègue.
— Bah va y toi puisque tu te crois si malin ! riposta Timothy.
— Je ne peux pas y aller !
— Ah oui ? Et c’est quoi ton alibi ?
— Prescription de mon médecin ! Depuis ma dernière mission, je me suis froissé un muscle à la cuisse gauche. Interdiction de porter des charges lourdes ! expliqua t-il en massant sa cuisse soit disante douloureuse.—Satisfait McColumbo ?
— Mouais…, fit McGee pas vraiment convaincu.
— Mouais bah cela n’arriverait pas si quelqu’un réparait enfin l’électricité…, marmonna Cal d'une petite moue de sa bouche.
— Allez les gars ! Un peu de courage quoi ! s’exclama Patrick tout sourire.
— Et pourquoi tu n’y vas pas toi ? l'interrogea Owen d’un air intéressé de même que le reste du groupe.
— Euuh parce que...parce que…, bafouilla t-il d'une mine pensive.
Harassé par tous ces enfantillages. Gibbs leva ses yeux au ciel, se fraya un chemin dans le groupe puis posa un premier pied sur la petite échelle.
— Merci Gibbs, souffla Patrick en lui allouant un sourire que l’agent du Ncis ne lui rendit pas.
— Oh attendez Patron ! le stoppa McGee en s’approchant de l’homme au cheveux grisonnant pour lui tendre son portable.— Mon téléphone est équipé d’une application lampe de poche ! Ça sera plus pratique pour vous guider dans le noir !
Muet, Gibbs lui présenta un petit briquet qu'il actionna pour faire sortir une petite flamme du réservoir. McGee comprit le message et, d'un pincement de lèvre, rangea avec lenteur son appareil dans sa poche. Suite à cet intermède, Leroy grimpa ensuite les marches une par une pour arriver dans le grenier. De sa petite flamme, il pu distinguer que quelques ombres de sa position.
— Tu vois quelque chose ?! cria Tony pour que son patron puisse l’entendre bien que la seule réponse qu'il reçu fut le silence le plus total.
— Question stupide…, murmura t-il pour lui-même.
Au même instant, Gibbs marcha avec prudence sur le plancher grinçant en se guidant à l'aide de son briquet. Devant chaque boîtes poussiéreuses, il passa sa fine lumière pour décerner les inscriptions sur le dessus: “Halloween, Anniversaire, Piscine, Souvenir…“ Et ce fut seulement au détour d’un carton avec inscrit “Enfants“ qu’il trouva celui qui cherchait depuis le début. La boite entre ses mains, il fit demi-tour jusqu’a la trappe pour tendre le carton à Patrick qui s’empressa de le récupérer afin que l’agent puisse descendre en toute sécurité.
— Et sans aucune égratignure ! À croire que tu es né pour ça ! proclama joyeusement le mentaliste en voyant Leroy lui lancer un regard lourd de sens.— Bon et bien… il nous reste plus qu’à descendre !
— Ouais bah vaut mieux pour toi ! répliqua Cal en faisant volte face à ses amis pour rejoindre les escaliers en même temps que ses amis.
Du côté de la cuisine l’ambiance en était tout autre… En effet, voilà plus d'un quart d'heure que Derek Shepherd ne cessait de se moquer des vains talents culinaires des trois jeunes femmes en charge de la préparation du déjeuner.
— Arrêtes de rire Derek ou sinon je te frappe avec cette arme que je tiens entre mes mains ! l'avertit Yang en lui présentant le dit objet.
— Avec une spatule en bois ?! répliqua hilare le neurochirurgien, de ses bras croisés contre son corps en compagnie de sa femme et de Gillian qui arborait un grand sourire face à cette vision.
— Ne te moques pas du pouvoir de la spatule en bois ! rétorqua Cristina en plissant ses yeux avec son ustensile pointé sur sa personne. —Cela peut s’avérer TRÈS dangereux ! Crois moi…
— Je tacherais de m’en souvenir ! dit-il en essayant tant bien que mal de ne pas éclater de rire.
— Bon laissez moi faire cette opération chirurgical ! déclara la jeune femme asiatique en attrapant un grand couteau de cuisine.
— Sur un rôtis ? l'interrogea le brun amusé avec un sourcil levé.
— Découper un coeur humain ou un rôtis, le résultat reste le même ! contra t-elle en commençant à découper la viande en tranche.
— Charmant…, souffla t-il d'une mine dégoûtée lorsqu'il entendit Patrick s'écrier du salon:
— QUE TOUS CEUX QUI VEULENT VENIR AIDER POUR LES DÉCORATION, VIENNENT DANS LE SALON !
— Bon je crois que je vais y aller, ça m’évitera de voir ce massacre, allégua Derek en faisant marche arrière en entendant Lisbon proclamer:—Tu ne veux pas rester car tu as peur d’avouer qu’on sait cuisiner !
— Non ! J’ai surtout peur de brûler comme les légumes dans la poêle ! réfuta le chirurgien en quittant la pièce alors que Teresa se retourna vivement vers la poêle en question pour y voir une épaisse fumée s’échapper de celle-ci.
— Merde ! jura l’agent du CBI, en retirant expressément la poêle du feu.
Spectatrices, Gillian et Abby gloussèrent en songeant que le repas n’était pas prêt d’être servit.
— Hey ! On ne rit pas ! sermonna gentiment Samantha Carter alors qu’elle coupa de nouveaux légumes.
— Désolée, s'excusa la psychologue en tentant de reprendre son sérieux.
— Au lieu de rire dans votre coin, venez plutôt nous aider ! dicta Cristina qui avait quelques difficultés avec le rôti.
Les deux concernées se regardèrent d’un oeil entendu puis, d’un sourire identique, elles obtempèrent en allant aider leurs amies. Pendant que les cinq jeunes femmes tentaient de préparer un dîner convenable, dans le salon, Patrick était entrain d'ouvrir l’énorme carton poussiéreux de noël.
— Bon sang…, ragea Tony en retirant une guirlande électrique, totalement emmêlée, de la boîte. — Chaque année c’est pareil... Qui veut m’aider? quémanda t-il en pivotant sur place en voyant avec soulagement McGee s’approcher de lui, d'un rictus en coin.
— Oh regardez ! fit Jane en sortant un Père Noël chantant.
— N’y pense même pas Patrick ! le prévint Cal d’un ton qui ne laissait place à aucune chance d'objection alors que son ami lui renvoya une mine déçu.
— Je vais mettre ces banderoles de noël sur l’encadrement de la porte ! déclara Owen avec les décorations entre ses mains.
— Besoin d’aide ? se proposa Derek rieur.
— Ça ne serait pas de refus ! accepta le rouquin en lui tendant un bout d'une banderole scintillante.
— Salut Cal ! s'exclama souriant le médecin de Seattle, d’un geste de la main avec grand sourire.
— Hey ! fit Cal dans même geste alors qu’il tentait de l’autre de reprendre le père Noel chantant des mains du mentalist.
-- Au fait, les petits monstres ne viennent pas nous aider ? demanda le neurochirurgien perplexe, en installant la décoration avec l’aide de son confrère.
— Ils n’ont malheureusement pas dû entendre, argua Ducky en examinant un ange en résine entre ses mains.
— J’vais les chercher, soupira Lightman alors que Patrick sourit victorieusement d’avoir pu garder le Père Noël.— En tout cas, on sait de qui tient ton fils ! proclama t-il, pour son ami blond, avant de sortir de la pièce pour se rendre au premier étage. De sa démarche habituelle, il longea un couloir jusqu'au moment où il attendit du bruit s'opérer à travers une porte. D'une grimace d'appréhension, il posa une main sur la poignée et l'enclencha pour découvrir l'anarchie totale.
— HEY ! On se calme ! proclama Emily en essayant de calmer plusieurs enfants d’une dizaine d’années courant, criant et sautant dans tous les sens.—Nick ! s'écria t-elle dans le but d'arrêter son petit frère en train de se battre en duel à l'aide d'une épée en bois avec un autre petit garçon aux cheveux blond.
— J’peux savoir ce qui se passe ici ?! demanda Cal ahuri, par la vision de la chambre d’ami qui était sens de dessus dessous.
— On joue Aux seigneurs des anneaux Oncle Cal ! répondit le garçonnet blond.
— Comme son père, murmura l’expert en mensonge avant de reprendre plus fortement:-Will', Nick, Thomas, Seth, Reese et Jake, vous allez en bas aider les adultes pour les décorations !
— Génial ! firent les six garçons en courant à toute allure vers la porte en délaissant par la même occasion leur épée au sol.
— Et nous aussi on peut y aller Oncle Cal ? lui demandèrent trois petites filles.
— Oui, vous pouvez y aller aussi Zola, Christine et Haley confirma l'adulte d'un petit sourire.
— Allez viens Bailey ! On va faire les décorations ! déclara la dénommé Zola en prenant la main de son petit frère pour l'entrainer à l'extérieur de la pièce.
— Merci papa…, soupira Emily, presque désespérée.
Pour la réconforter, celui-ci s’approcha de sa fille et passa un bras derrière ses épaules afin de lui offrir un baiser dans ses cheveux.
— Toujours là pour sauver les demoiselles en détresses !
— C’est la cas de le dire… Je ne sais pas ce qu’ils ont mangé au petit déjeuné mais il n’y avait pas que du chocolat dans leur bol du matin !
Son père ria lorsque sa petit fille, qui n’était pas encore parti, se plaça devant pour lui demander:
— Papa, elle vient quand Rachel ?
— Je ne sais pas mon coeur, répondit son père, d'une caresse sur son visage déçu.—Mais je suis sûr qu’elle ne va pas tarder ! Si tu veux, on peux aller faire les décorations comme ça tu ne verras pas le temps passer !
Heureuse de cette idée, la petite fille hocha positivement la tête et embrassa son père en remerciement. Lors de ce tendre échange, Emily eut un fin sourire en regardant sa petite soeur prendre la main de leur père pour sortir de la pièce.
Dans le salon, les préparations des décorations de noël allait à bon train entre les rires et chamailleries de tous les adultes et bientôt des enfants...
— Cette guirlande commence à me rendre dingue ! s'exaspéra Tony en bougeant dans tous les sens avec la décoration qui commençait à s’enrouler autour de lui.
— Je vous ai apporté du renfort ! déclara Cal au pas de la porte de la pièce avec Louise qui se précipita vers Tony pour l’aider.
— Un mini Lightman...C’est tout ce dont j’avais besoin, soupira l’agent du Ncis.
— Ziva avait tout à fait raison de te comparer avec le Grinch ! répliqua McGee qui avait déjà tout déroulé de son côté de la guirlande.
— La fe…, fit Dinozzo vite réprimandé par Ziva, portant des petites figurines de bonhomme de neige entre ses mains.
— Tony ! le sermonna la brune, en désignant d’un regard réprobateur Louise qui enlevait la guirlande des pieds de l'italien.
— Désolé…
Les cinq cuisinières ayant finit leur tâche étaient revenu dans le salon, sous le regard rieur de Derek.
— Attention Derek, la spatule n’est pas loin ! l'avertit Cristina, d'un air faussement rageur.
Le chirurgien voulut répliquer quelque chose mais un bruit de sonnette, retentissant dans toute la maison, l'arrêta dans son action.
— Ha! J’y vais ! proclama joyeusement Abby.
D'une extrême rapidité, la gothique se précipita vers la porte d’entrée qui s'ouvrit sur un homme à la canne accompagné d'une femme brune et d'une petite fille de dix ans à peine.
— Greg, Lisa ! s'extasia t-elle, en prenant ses amis dans ses bras.
— Bonjour à toi aussi Abby, dit Cuddy, étouffant presque sous l’accolade.
— Je crois qu’au niveau câlin, je ne serais pas en manque avant plusieurs mois, marmonna House légèrement blasé tandis qu'il se recula de la jeune femme.
— Joyeux Noël Abby ! souhaita gaiement la petite fille, entre les deux adultes.
— Ooh joyeux noël à toi aussi Rachel ! lui répondit Abby, en serrant l'enfant dans ses bras.
— M’aidez pas surtout ! jasa, un peu plus loin, un homme vêtu d’un par-dessus qui sortait avec maladresse des bagages d'un coffre d'une voiture.
— Wilson, fais gaffes aux cadeaux, ils sont fragiles ! proclama House en regardant son ami médecin entrain de se débattre avec les bagages et les cadeaux en question. — Aah les bagagistes… il faut toujours leur donner un petit billet pour qu’ils fassent du bon travail !
Et ce fut avec une total nonchalance que le médecin le plus exécrable du monde entra dans la maison avec la petit Rachel sans se préoccuper du pauvre oncologue en pleine difficulté. Levant leurs yeux au ciel, Abby et Lisa s'empressèrent d'aller aider leur ami en commun qui faisait tout pour ne pas tomber dans la neige poudreuse. Lorsque House traversa le long couloir pour arriver devant la porte du salon, il y fit une entrée des plus fracassante qui soit en proclamant:
— Alors on ne vient pas dire bonjour à l’homme le plus aimer de tous ?!
— Ce n'est pas que je ne veux pas mais c'est que je peux pas ! répliqua Tony, toujours avec sa guirlande électrique emprisonnant son corps.
— Et moi c’est simplement que...je ne veux pas ! rajouta sarcastiquement Cal, ses deux mains dans les poches de son jean.
— Aaah les anglais et leurs courtoisies légendaires ! argua le médecin aux yeux bleus, d’un geste lasse de sa main avant de jeter son manteau sur le premier fauteuil qui se trouvait à sa proximité.
— Rachel ! s'écria Louise en accourant vers la petite fille.
— Louise ! dit cette dernière sur le même ton que son amie.
— C’est génial que tu es pu venir !
— Ouais on va bien s’amuser !
— Merci pour ton aide House ! déclara Wilson d’un ton ironique, en entrant dans la pièce avec Cuddy et Abby qui l'avaient déjà aidé à déposer tous les cadeau dans une autre pièce.
— Toujours là pour aider ! affirma Gregory, confortablement installé sur le canapé.
— Ben voyons, soupira James, en roulant des yeux.
— C’est pas tout ça… mais tous ces efforts m’ont donné faim ! On mange quand ?
— Je ne savais pas que tu avais pour projet de t’empoisonner le jour de noël ! argua Derek rieur, en aidant Tony à se dépêtrer de sa prison enguirlandée.
— Pourquoi est-ce que tu dis ça ?
— Teresa, Christina et Sam on fait la cuisine, expliqua McGee avec un pincement de lèvre.
— Il nous reste encore des céréales ? demanda précipitamment House ce qui eu pour mérite de faire rire tout le petit groupe sauf les trois concernées.
— Ha-Ha ! Riez, riez ! Mais vous verrez que lorsque vous mangerez ce qu’on vous a préparé vous en redemanderez encore ! rétorqua Yang, légèrement blessée dans son orgueil.
— Excuse moi du peu mais je crois que le suicide à noël, ça fait un peu trop désespéré, répliqua House alors qu’à ses mots il reçu une tape sur le haut de son crâne.—Ouch ! Mais pourquoi tu m’as frappé Gibbs ?! T’es sado ou quoi ?! s'injuria le médecin, en massant sa tête. Jusqu'au moment où il vit Leroy lui indiquer du regard Cal, la tête basse, qui fixait avec mélancolie une décoration entre ses mains. Comprenant sa bourde, l'homme aux yeux bleus s'empressa de déclarer:—Mais vu que je suis une personne altruiste, je veux bien prendre le risque !
Blasées par son comportement, toutes les personnes présentent secouèrent leur tête de droite à gauche en signe de désolation. Excepté Lightman qui accrocha avec lenteur, sur un meuble, un petit ange de noël.
— Ah ! Je viens de recevoir un sms de Rick ! s’exclama Derek, le nez penché sur son portable.—Il dit qu’il arrivera probablement vers l’heure du déjeuner avec ses deux filles !
— C’est à dire dans à peu près 30 minutes ! signala Jack O’Neill, en jetant un coup d'oeil au cadran de sa montre.
— J’suis sur qu’il va arriver à la fin du dîner...petit chanceux…, marmonna House dans sa barbe.
— Et Kate ? questionna Lisbon, perplexe.
— Hmm, je ne sais pas… il m'a dit que ça, répondit Shepherd.
— Bon bah, on a que commencer à manger et ils nous rejoindront plus tard ! proposa Abby avec un immense sourire.
— Bonne idée ! Allez tout le monde dans la salle à manger ! approuva Samantha.—On continuera les décorations tout à l’heure.
— De toute façon je n'ai rien commencé donc je pense pas que je continuerais, réfuta Tony.
Affamés, enfants et parents se dirigèrent vers la salle à manger où allait se tenir le déjeuner. Lorsque tout le monde fut installé et servit, autour de la grande table, chacun regarda avec suspicion les plats qui leurs étaient proposé.
— Et…c’est quoi le truc orangé à côté de la chose verdâtre ? questionna House, en touchant du bout de sa fourchette les morceaux de nourritures présentent dans son assiette.
— C’est de la purée de carotte ! expliqua Teresa, d'un air blasé.
— Aaah ! Autant pour moi je croyais que c'était le reste de la pâté pour chien…
— Goûtes au lieu de dire des conneries ! riposta Cristina, d'un regard sombre.
— Mouais…, souffla l’homme dubitatif alors qu'il toucha sa fourchette du bout des lèvres en marmonnant des choses incompréhensibles.
— Qu’est-ce que tu fais ? l'interrogea Mac Taylor, interloqué par sa manière de faire.
— Ça ne se voit pas ?! Je prie ! affirma House, d'un ton sonnant l'évidence.
— Je pensais que tu ne croyais pas en dieu ? lui fit remarquer Patrick, d'un mouvement de sourcil.
— Je n’y crois pas ! C’est juste que je me dis que s'il existe vraiment il m’enverra un signe pour ne pas que je mange…ça !
— Pfff…, s'exaspéra Teresa.
— N'écoutes pas ce qu'il dit ma chérie, c'est très bon, argua Jane, d'un sourire charmeur, à sa femme.
— Menteur…, chuchota House, en position de prière.
— Ah ! Vous n'avez pas entendu ? fit soudainement Daniel Jackson, en levant son index.
— Quoi donc ? demanda Jack, tandis qu'il regarda Daniel en écartant des morceaux étranges de nourritures au bord de son assiette, sous les yeux noirs de sa conjointe.
— Des voix !
— Hmm… Si ça c’est un signe, il faudra être plus précis mon pote ! réclama House, sa tête levée au plafond.
— Si je vous assure que j’ai entendu des personnes parler !
— Et bien trainer avec les anciens ne t’arrange Danny Boy, répliqua Jack à son ami.
— Mais je ne suis pas fous ! J’ai enten…
L’archéologue ne pu terminer sa phrase qu’un homme brun aux yeux bleus accompagné d’une belle jeune fille rousse de 16 ans et d'une petite fille de 10 ans aux cheveux châtain apparurent dans la salle à manger.
— Je vois que vous avez déjà commencé à manger ce magnifique festin !
— Festin n’est pas vraiment le mot…, marmonna Gregory.
— Salut Rick ! Tu viens pile pour le repas ! proclama Booth, enjoué.
— Normalement on devait arriver dans l’après-midi maiiis cette jeune demoiselle ici présente n’a pas cessé de me crier dessus pour qu’on parte plus tôt ! allégua l’écrivain, d'un regard en biais pour sa fille Alexis.
— La preuve que cela a marché ! répliqua cette dernière, tout sourire, en faisant d'abord la bise à son parrain avant de rapidement s'assoir au côté d'Emily qui ne tenait plus en place depuis son entrée dans la pièce.
— Et voilà les soeurs jumelles réunies, souffla House dans son coin en voyant les deux adolescentes lui tirer la langue.
— Viens t'assoir avec nous Haley ! indiqua jovialement Louise, à son amie qui venait d'arriver.
Sans plus tarder, la petite fille prit place avec le reste des enfants alors que son père enleva sa veste pour l'accrocher au dossier d'une des chaises.
— Et Kate ? questionna Teresa, en ne voyant aucune trace de la présence de la jeune femme.
— Oh ! Elle est encore sur une enquête, je ne sais pas encore quand elle pourra venir nous rejoindre, mais je vous ferais part de sa réponse dès que j’en saurais un peu plus !
— Moi la question que je me pose c’est... Où est ta très chère Mère ? demanda House en imitant la voix de son ami qui fit rire toute la tablé.
— Je ne parle pas comme ça ! s’offusqua l’écrivain, vexé.
— Mère aurais tu l'obligeance de me donner ce morceau de pain ? quémanda le médecin exécrable, en imitant toujours Castle.
— Ne l’encourage pas Alexis ! la réprimanda son père en voyant sa fille glousser à l’imitation.
— Excuse moi papa...Mais avoues qu’il s’est bien t’imiter ! déclara l'adolescente rieuse, entrain de se servir de différents plats.
— Richard ! s’écria brusquement une veille dame dans les couloirs de la grande maison.—Peux tu venir m’aider à porter mes bagages s’il te plait?
— Martha est venue avec toi Richard ? l'interrogea Ducky, d’un ton subitement intéressé qui fit dériver ou presque tous les regards sur sa personne.
— Euh oui vu qu’on n'avait pas prévu de grande fête pour Noël, je me suis dit que cela pourrait lui faire plaisir de se joindre à nous ! J’espère que cela ne dérange personne ?
— Oh non, répondit avec précipitation le médecin légiste.—Enfin je veux dire...Bien sûr que non, et puis la règle de cette maison a toujours été d’invité les amis des amis n’est-ce pas ? se rattrapa t-il sous les regards médusés du groupe.
— Certainement…, fit Castle, en plissant ses yeux de suspicion.
— Richard ! Veux-tu être un bon fils et venir aider ta pauvre mère ! cria à nouveau la mère de Richard.
— J’arrive mère ! obtempéra le concerné, sur le même ton.
— J’arrive mère ! répéta House en l’imitant, ce qui lui valu un regard noir de la part de son ami.
— Très amusant, soupira blasé l’écrivain en partant aller aider sa mère, sous les rires de ses amis.
— Tu vas où Ducky ? lui demanda Tony, perplexe de voir le vieille homme quitter la table.
— Je vais...Je vais aller aider Martha ! Il y a aussi une règle dans cette maison qui dit, qu'il faut toujours accueillir nos invités comme il se doit ! répliqua le médecin légiste en sortant de la salle à manger.
— Mmmh… Je sens que notre cher Rick ne va pas tarder à avoir un nouveau beau-papa ! plaisanta Jane alors que Teresa gloussa de sa répartie.
— Vous avez fait bon voyage au moins ? demanda Cuddy à Alexis qui avait émit une légère grimace suite à un aliment étrange qu'elle venait de manger.
— Ouais, hormis les quelques appels inquiets de papa à Kate. Ça s'est plutôt bien passé ! affirma la rouquine.
— Personnellement, jamais je ne rentrerais dans une voiture avec Rick comme conducteur, surtout avec cette neige ! Je tiens trop à ma vie pour en prendre le moindre risque ! déclara Patrick en buvant une gorgée de verre de vin en entendant quelques rires amusés de ses amis.
— Tu peux parler ! rétorqua Castle qui venait de finir sa tâche pour s'installer autour de la table en compagnie de sa mère et de Ducky ayant eu la bonté de tirer la chaise de la dame pour la faire s'assoir. —Vu comment tu conduis, je suis assez surpris que ta DS ne soit pas encore à la casse!
— Pas faux' ! approuva House, la bouche pleine.
— Quoi ?! N'importe quoi ! contra Jane offusqué par de tels propos.—Je conduis très bien ! Bien évidemment, seul le silence répondit au mentaliste qui remarqua de nombreux regards appuyés de la part de son groupe d'ami.—Je suis un très bon conducteur !
— Moi en tout cas, jamais je ne prendrais la voiture de Cal sans sa permission ! argua Derek en découpant sa nourriture dans son assiette.
— Pourquoi tu dis ça oncle Derek ? l'interrogea Nicholas, non loin du chirurgien.
— Parce que tu vois, lors du mariage de tes parents, ton cher et intelligent parrain ici présent ! dit-il en désignant, d'un hochement de tête, Patrick arborant un petit sourire amusé.—A eu l'audace de l'a lui volé avec la mariée à l'intérieur ! Ce qui bien évidement n'a pas du tout plut à ton père, qui s'est empressé de faire la même chose avec la voiture de ton oncle ! Ce finissant donc par une course poursuite et une magnifique rayure sur la belle DS de collection de ton oncle ! conta t-il avec des rires autour de la table.
— C'est vrai ?! demanda jovialement Seth à son père qui émit un fin sourire en réponse.
— Bien sûr que c'est vrai ! répliqua Jane.—Mon carrossier a mit plus d'un mois pour retrouver la couleur d'origine !
— Conclusion ! Ne jamais monté dans la voiture d'un inconnu ou d'un futur marié éperdument amoureux de sa femme! Amen ! plaisanta House, en levant légèrement son verre alors qu'il récolta de nouveaux rires.
À cette blague, Cal porta un regard indéchiffrable à une Gillian au visage totalement fermé. Certains le remarquèrent et se lancèrent même des regards circonspects mais ne relevèrent pas pour autant ce fait alors qu'ils continuèrent joyeusement leur déjeuner. Quelques minutes plus tard, lorsque celui-ci fut enfin terminé quelques personnes se chargèrent de débarrasser la table pendant que d'autres s'occupèrent de faire les décoration du salon.
— Alors Derek ? Notre diner ? demanda Cristina, d'un regard empreint de défit, en donnant des verres propres au chirurgien pour qu'il puisse les ranger dans un placard prévu à cet effet.
— Et bien… Je dois avouer que ce n'était pas mauvais !
— Ah ! s'exclama la brune victorieuse.
— J'ai dit que ce n'était pas mauvais, je n'ai pas non plus dit que cela valait le superbe repas de Ducky !
— Ça met égale, tu as dit que tu as aimé ! Donc on a gagné notre pari !
— Ok… Vous avez gagné ! concéda le brun, d'un geste de la main.—Et que dois-je faire ?
— Hmm…Pour le moment je ne sais pas trop, faut que je réfléchisse…, marmonna t-elle, d'un air de conspiratrice, en commençant à sortir de la cuisine.
— Cristina ! Dis moi tout de suite ce que tu comptes faire ! s'inquiéta le neurochirurgien en poursuivant la jeune femme.
— Meredith ?! T'as apporté ta robe de cocktail et l'appareil photo ? cria Yang pour que son amie puisse l'entendre du salon.
— Oui pourquoi ?
— Non pour savoir ! dit-elle, avec un sourire carnassier.
— Cristina ?! l'interpella paniqué Derek, en accourant vers la brune.
— Je crois que Derek va vite regretter son pari ! argua Mac rieur, au côté de Gillian alors qu'ils étaient en train de faire la vaisselle.
— Oui je crois aussi ! confirma la psychologue, d'un léger rire en passant une assiette savonneuse sous l'eau chaude.
Alors que Mac essuya des couverts mouillés, à l'aide d'un chiffon, celui-ci lança un regard en biais à sa meilleure amie avant de l'interroger de manière innocente:-Ça va toi en ce moment ?
— Hum oui, ça va, répondit-elle sans pour autant le regarder.
— Et entre toi et Cal…, fit-il d'abord hésitant.
Surprise par la question. La jeune femme dériva rapidement son regard sur le policier pour lui demander interloquée:-Pourquoi est-ce que tu me demande ça ?
— Et bien… vous semblez plutôt distant d'après ce que j'ai pu voir…, remarquant l'expression d'incompréhension sur le visage de son interlocutrice, Mac s'empressa d'ajouter:— Euh… c'est juste que lorsqu'on vous voit ensemble Cal et toi vous avez toujours été plutôt du genre les inséparables et là… on a plus l'impression d'avoir à faire à des corbeaux si tu vois ce que je veux dire… Donc on pensait que quelque chose s'était passé entre vous….
— Non ! Tout va bien ! réfuta rapidement la psychologue, en nettoyant un dernier verre.
— Gill'… Je te connais…, souffla t-il inquiet.
— Tout va bien Mac ! Il n'y a aucun problème ! lui certifia t-elle avec un étrange sourire. D'une légère caresse sur son bras, la jeune femme quitta la cuisine sous les yeux inquiet de son ami.
— Alors ? fit Jane à l'encadrement de la porte, alors qu'il avait attendu que la psychologue sorte de la pièce.
— Elle me dit que tout va bien… mais je crois qu'il s'est quand même passé quelques chose…, soupira Mac, en essuyant un verre pour ensuite faire face au blond.
— C'est ce que je pense aussi… Cal est trop…
— Calme ?
— Ouais…, approuva t-il d'un soupir rieur.
— Je pense qu'il a dû encore en faire des siennes !
— Je pense aussi et il faut qu'on trouve un moyen pour les rabibocher avant Noël !
— Et tu penses à quoi ? questionna le brun, en croisant ses bras contre son corps.
— Mmh… Je ne sais pas encore mais je vais bien trouvé quelque chose ! certifia t-il avec un grand sourire.
— Je te fais confiance pour ça ! déclara Taylor en tapotant sur l'épaule du mentaliste.
Mac parti, Patrick sembla chercher un plan d'attaque puis suivit, sans un mot, les pas de son ami jusqu'au salon.
À SUIVRE...