LIGHTMAN5
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Souvenir d'un... Marché conclu
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Genre : Humour

Quand : Avant "Belle-maman le retour"

Thanksgiving approchait à grand pas et Gillian avait une annonce importante à faire son mari. Seulement, elle savait que celui-ci ne l'accepterait pas aussi aisément, voir pas du tout. C'est pour cette raison qu'elle avait trouvé plusieurs stratagèmes pour le faire changer d'avis. Prostrée devant la porte du salon, elle l'observa, avec beaucoup d'inquiétude, avachit dans son canapé devant l'écran de télévision diffusant un film de noël pour le moins sans saveur. Elle pesa mentalement le pour et le contre, puis inspira profondément en entrant avec détermination dans la pièce pour s'installer avec un large sourire à côté de l'expert en mensonge.
— Qu'est-ce que tu fais chéri ?
— Je regarde un film de noël… mais ça m'aide plus à m'endormir qu'autre chose.
Elle lâcha un soupir amusé et posa une main sur sa cuisse pour lui proposer :
— Tu veux peut-être regarder un match ? Je t'apporterai un bon sandwich et ta bière préférée…
— C'est gentil Gill', mais il n'y a pas de match avant demain.
— Je vois, souffla t-elle déçue. Tu veux que je te fasse un thé ?
— Non ça va merci, je viens d'en prendre un, répliqua t-il, en désignant la tasse sur la table basse.
— Ah…, Elle réfléchit un instant et ajouta avec enthousiasme : — Je viens de faire des scones maison ! Tes préférés ! Tu en veux ?
Les yeux rivés sur l'écran, il répondit :
— J'en prendrai tout à l'heure, je n'ai plus très faim après le délicieux repas que tu nous as préparé !
— Mmh…
Il était incorruptible ou quoi ?! La psychologue arbora une mine pensive puis un large sourire se dessina sur son visage lorsqu'elle songea à une chose à laquelle son mari ne pouvait absolument pas résister. Elle se glissa subrepticement dans les bras de son compagnon qui passa mécaniquement un bras autour de son corps. La première étape de son plan franchi, elle posa une main sur son torse puis la glissa lentement sous sa chemise noire masculine. Il ne sembla pas comprendre le message jusqu'au moment où Gillian redressa sa tête pour embrasser tendrement son cou. L'expert en mensonge fronça ses sourcils d'interrogation et demanda :
— Chérie… Pas que je n'aime pas, c'est même tout le contraire, mais je peux savoir ce que tu fais ?
— Quoi ? Je n'ai pas le droit de montrer que j'aime mon mari et que j'ai envie de lui…, murmura t-elle suavement au creux de son oreille. Il s'empêcha de lâcher un soupir de contentement lorsqu'elle mordilla sa peau.
— Si… mais généralement tu fais ça quand on est dans notre chambre…
— C'est pas toi qui disait qu'on n'avait pas besoin d'un lit…
Elle déboutonna le premier bouton de sa chemise en pinçant la lèvre inférieure de ses dents.
— Toi, tu veux quelque chose, répliqua t-il suspicieusement.
— Oui, toi ! sourit-elle avant de chevaucher son compagnon. À califourchon sur ses cuisses, elle passa ses bras autour de son cou et captura sa bouche pour mêler sa langue avec la sienne. Il gémit de plaisir alors qu'elle approfondit l'échange avec plus de ferveur. En continuant de l'embrasser, elle en profita pour défaire la ceinture de son jean et passer sa main sous le vêtement pour sentir avec ravissement que sa chevauchée improvisée avait parfaitement fait son effet. Elle caressa lentement son entrejambe en l'embrassant sur sa bouche, lorsque tout d'un coup Cal, sentant une vague de plaisir interne, s'empressa de prendre les mains de sa femme dans les siennes pour la regarder droit dans le yeux.
— Ok, dis-moi ce que tu veux.
— Je te l'ai dit toi, répéta t-elle en l'embrassant à nouveau avant que son compagnon s'écarte de son visage non sans peine. Cal appuya son regard. Il savait que sa femme le menait en bateau et il souhaitait une réponse clair et précise.
— Je n'ai pas le droit de me montrer entreprenante comme toi ! répliqua t-elle ahurie.
— Bien sûr que si… Et crois-moi que j'aimerais parfaire cette idée, mais on n'ira pas plus loin tant que tu ne me diras pas ce que tu as derrière la tête.
— Généralement, c'est moi qui dit ça…
— Et généralement, là je serai en train d'enlever ton soutient gorge. Or, je fais tout pour me retenir.
— T'es pas obligé… Je sais que t'en as envie… aller chéri détend-toi…, souffla t-elle suavement.
Elle appât ses lèvres et mordilla l'une d'elle. Il la repoussa à contre coeur et arbora un sourire nerveux :
— Pas à moi Gilly, je te connais par coeur… Tu veux quelque chose !
Désespérée, elle lâcha un long soupir et abdiqua :
— Ok ! Tu veux la vérité ?
Cal hocha la tête. Elle pinça ses lèvres et avoua :
— L'année dernière on a fêté Thanksgiving avec nos amis, cette année j'ai promis à mes parents qu'on le ferait chez eux !
— Quoi ?! s'étrangla t-il. C'est hors de question !
Elle posa ses mains sur son torse et le supplia :
— Cal ! C'est juste un repas !
— Non ! Je ne veux pas passer tout mon repas de Thanksgiving à me demander si la dinde que je bouffe ne va pas m'envoyer à l'hôpital ou… pire ! s'agaça t-il, en agitant théâtralement sa main. Tu croyais que tu allais réussir à me soudoyer avec du sexe ?! Je suis au regret de t'annoncer que cela ne fonctionnera pas !
Il croisa ses bras en signe d'autorité.
— Pourtant, ton langage du corps semble dire le contraire, souleva t-elle avec aplomb, en faisant référence au fait que l'ardeur de son mari n'avait toujours pas diminué et s'était même amplifié après sa tentative de corruption charnelle.
— Ça risque de prendre quelques minutes…, bougonna t-il. En tout cas, ma réponse est non !
Elle afficha un air triste et l'implora encore une fois :
— S'il te plait mon amour, une soirée, pour moi !
— Non Gillian !
— Si tu acceptes, tu auras le droit de ne pas m'accompagner chez ma mère pendant 3 mois !
Cal garda la bouche close.
— Je garderai les enfants une soirée par semaine pour que tu puisses jouer avec les garçons au poker.
Toujours aucune réaction.
— Je t'autorise à crier sur Loker, juste une fois !
— Non.
— Je… Je dirai aux autres que tu es le meilleur amant du monde !
— Tout le monde est déjà au courant, tu leur as dit le jour où tu étais soule !
— Bon sang… Je ferai tout ce que tu veux !
Cal resta impassible. Elle arbora une mine suppliante et l'embrassa sur la bouche puis à nouveau dans son cou pour le faire craquer.
— S'il te plait, chéri…
— Tout ce que je veux ?
À ces mots, Gillian sourit et se recula légèrement pour ancrer son regard souriant dans le sien.
— Tout ce que tu veux…, approuva t-elle, en le regardant avec envie.
— Cela entre en compte, mais… je veux tout ce que vient de dire plus deux trois petits trucs…
— Dis-moi, quémanda t-elle entre inquiétude et curiosité.
— Je veux pouvoir t'embrasser quand on est au bureau ! J'en ai marre d'attendre toute la journée pour embrasser ma femme !
— Cal ! On est patron, on ne peut pas…!
— Hin-Hin ! l'arrêta t-il, en agitant son index de droite à gauche.
— Ok…
— Je veux… une tasse de thé tous les matins.
— Je te la fait déjà, dit-elle avec un air perplexe.
— Je sais mais… je veux que tu dises que je suis le meilleur coup de ta vie en me la donnant !
— Les enfants déjeunent avec nous, je ne vais dire ça devant eux !
— Tu me le chuchoteras !
— Bien, grommela t-elle. T'as le droit à une dernière chose !
— Très bien, dans ce cas…
Cal réfléchit à son dernier souhait et afficha un air victorieux. Gillian comprit que sa demande n'allait pas la ravir et qu'il allait prendre un malin plaisir.
— Je veux qu'on fasse l'amour au bureau au moins deux fois par semaine…
— Quoi ?! T'es en manque ou quoi ? s'exclama t-elle éberluée. Toutes tes propositions sont en rapport avec le sexe ! Je te signale qu'on le fait assez souvent !
— J'aime ma femme ! se défendit-il.
— Et bah… refrène ton amour !
— Impossible.
— T'imagine, si on nous entend ou pire si Loker entre par inadvertance dans ton bureau alors qu'on est en train de…
— Comme tu veux, la coupa t-il. Tu peux déplacer ta splendide poitrine sur le côté, j'aimerai voir si le père-noël va sauver la ville de ces pauvres malheureux qui doivent diner avec leurs beaux-parents !
Gillian ferma un instant ses yeux puis répondit :
— Ok ! Mais pas deux fois par semaine ! Une fois par mois !
— 6 !
— 3 !
— 4 fois ! C'est à dire une fois par semaine ! Et… jour comme nuit, termina t-il, en la pointant avec son doigt.
— Cal ! Tu sais qu'on travaille ! s'offusqua t-elle par toutes ses demandes insensées.
— Je n'ai jamais dit que ça durerait longtemps…
— Tu as le sens du romantisme… Combien de temps ça doit durer tout ça ?
— Mmh… Vu ce que je vais devoir endurer, je dirai… 4 mois !
— Quatre mois ?! s'écria t-elle presque.
— Ça les vaut largement ! Et encore, je te fais une réduction parce que comme tu le dis, je ne suis pas en manque… Alors, marché conclu ?
— Marché conclu…
— Fantastique !
Heureux comme jamais, Cal embrassa voluptueusement le cou de sa femme et caressa sensuellement son corps féminin avec ses mains expertes. Cette dernière le repoussa et l'interrogea :
— Qu'est-ce que tu fais ?
— Bah… Je continue ce que tu as entrepris !
— Non.
— Comment ça non ?
— Je ne ferai rien avec toi jusqu'à Thanksgiving.
— Quoi ?! Mais c'est dans une semaine Gill' ! Tu ne peux pas me faire ça !
— Vu le programme que tu as prévu pour les quatre mois à suivre, je vais en profiter pour me reposer.
— Mais… comment je vais tenir ?!
Elle l'embrassa passionnément et tapota sa joue.
— Souviens toi de ça !
Elle se déroba de l'étreinte de son compagnon pour s'éloigner vers leur cuisine.
— J'te signale que je suis toujours opérationnel ! scanda t-il pour qu'elle puisse l'entendre.
— Pense à ma mère !
Les bras écartés, il s'offusqua :
— J'vais pas penser à ta mère pendant 7 jours !
— Pense à Loker !
Cal renversa sa tête en arrière et lâcha un long soupir. Cela serait la plus longue semaine de sa vie…

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