LIGHTMAN5
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L'habit ne fait pas le psy'

Gillian décide d'emmener sa famille faire les soldes et plus particulièrement Cal qui doit refaire sa garde-robe. Sauf que l'expert en mensonge ne se laissera aucunement faire par la police du bon goût.

Genre : OS - Famille - Humour
Note : Cal et Gillian sont mariés, Nicholas et Louise ont 17 ans, Seth 14 ans. Après "Droit chemin".

Ce samedi, la famille Lightman décida de profiter de cette journée de repos afin de faire les soldes et de refaire la garde robe de toute la famille. En effet, après avoir vu tous les pantalons troués de son mari à cause de ses multiples courses poursuite, Gillian n'avait pas attendu, un jour de plus, pour qu'ils se déchirent jusqu'à l'extrême limite imposée par celui-ci. Elle l'avait donc emmené de force au centre commercial le plus proche avec leurs trois enfants. Au plus grand damne de Cal qui haïssait les centres commerciaux et en particulier les magasins de vêtements. Il ne comprenait pas comment on pouvait rester des heures à acheter un vêtement, pour ensuite perdre son temps a hésité sur lequel il faudra porter le jour suivant.
À ce débat inutile, Gillian avait sommé son compagnon d'entrer dans une cabine d'essayage pour essayer les habits qu'elle avait elle-même sélectionnés pour celui-ci. Elle attendit longuement, adossée contre un mur avec des articles entre ses bras, que son mari veuille bien sortir. Elle regarda sa montre et vit que cela faisait déjà dix bonnes minutes qu'il était à l'intérieur. Que faisait-il ? Du thé ?!
— Cal, est-ce que ça va ? s'inquiéta t-elle, en entendant des jurons sortir de sa bouche. Derrière le rideau de la cabine, Cal ragea en manquant de tomber puis clama :
— Ouais, une minute chérie !
— Ça fait 10 minutes que tu me dis ça…
— C'est parce que je n'arrive pas à mettre ce foutu pantalon que tu as choisi !
— Ça s'appelle un pantalon chino, signala t-elle.
— Ouais bah… si ça vient de Chine, on pourrait peut-être acheter américain pour que je puisse au moins réussir à entrer dedans !
Gillian leva les yeux au ciel. Tout d'un coup, le rideau de la cabine se tira et elle pu enfin découvrir avec ravissement son compagnon habillé d'un pantalon couleur bleu-foncé, d'une chemise bleu ainsi que d'un veston noir. C'était la panoplie du parfait petit british. Un large sourire se dessina sur le visage enjoué de Gillian qui s'extasia :
— Ooh ! Ça te va super bien chéri !
Non sûr de ces propos, Cal s'observa sous toutes les coutures dans le miroir placé dans la cabine. Rien de ce qu'il portait ne lui plaisait. Il avait l'impression qu'on avait ôté toute sa personnalité en un coup d'aspirateur. Si Richard Castle avait été là, il l'aurait déjà pris en photo pour la publier sur les réseaux sociaux et adieu sa belle réputation d'homme au goût très classique... Non vraiment, il ne pourrait jamais sortir comme ça !
— Sérieusement Gillian ?! grimaça Cal devant son reflet.
Gillian s'approcha de son mari et se plaça à ses côtés pour le rassurer :
— Mais si ! La taille est parfaite, le pantalon tombe juste comme il faut et l'ensemble de te donne un côté…
Elle chercha la fin de sa phrase, mais rien ne lui vint à l'esprit. Cal lança un regard blasé à sa femme à travers leur reflet et réclama :
— Vas-y, fini ta phrase…
— Civilisé, termina t-elle, sur un ton incertain.
— Civilisé ?! s'offusqua t-il. Il pivota sur lui-même et s'exclama désabusé avec ses bras écartés :
— Tu m'as habillé comme Patrick ! Regarde-moi, je ressemble à un petit suricate prêt à prendre le thé !
— Ça ne peut pas te faire de mal de prendre un peu exemple sur lui…
— Qu'est-ce que je dois comprendre ? quémanda t-il fébrile.
— Ne le prends pas mal mon amour… mais…, débuta t-elle timidement. Tu… t'habilles toujours pareille… Si ce n'est pas un pull noir, c'est une chemise noire, ou un t-shirt noir ou un polo bleu-marine si tu es de bonne humeur ! Et tu prends exclusivement des jeans !
— Et alors ?! Zukerberg, Bill Gates, Steve Jobs s'habillent toujours pareille ! S'ils en sont là aujourd'hui, c'est parce qu'ils ne passent pas trois heures devant leur dressing pour savoir ce qu'ils vont porter, mais plutôt à ce temps qu'ils vont utiliser pour se faire des millions sur les pauvres personnes dont leur femme les oblige à porter les vêtements qu'elle a choisi !
— Ils font ce qu'ils veulent ! Eux, ils ne passent par leur journée à jouer au poker en ligne avec leurs amis !
— Tu ne dirais pas ça si je gagnais des millions ! Et j'peux savoir c'que tu trouves de si fantastique à Patrick ?!
— Patrick est quelqu'un de sophistiqué et toi… bah tu as un goût… très simple.
— Attends, l'arrêta t-il, d'un geste de la main, t'es en train de me dire… que tu détestes mon look depuis qu'on se connait ?
— Ce n'est pas ce que j'ai dit !
— Oh pardon ! s'exclama t-il, faussement vexé. Parce que pendant un instant, j'ai cru que c'était avec Patrick que tu aurais voulu te marier !
— Chéri…, soupira t-elle. Prenons les choses autrement, est-ce que toi tu aimerais que je m'habille tous les jours en jean ?
— Bah… aucune importance vu qu'à la fin je l'enlèverai !
— C'est pas vrai…, fit-elle, en roulant des yeux. Donc tu t'en ficherais complètement si je ne portais plus de robe, de jupe…
— Ça voudrait dire qu'on serait au lit ! objecta t-il, sans comprendre où elle voulait en venir.
— Cal ! Tu… tu es insupportable lorsqu'il s'agit de vêtements, s'énerva t-elle dépassée.
— Si je pouvais choisir ce que je voudrais, ça fait plus d'une heure qu'on serait parti de cet enfer !
— Et si tu avais bon goût, je ne t'accompagnerais pas à faire les soldes ! Teresa a de la chance, Patrick n'a pas besoin d'elle !
— À ce que je sache, Teresa s'habille souvent de la même façon ! Chose qui ne dérange pas Patrick !
— Teresa est flic ! Elle ne va pas s'amuser à prendre de jolies choses pour les salir deux minutes plus tard en poursuivant un criminel !
— Hein ! clama t-il, avec un air victorieux. Quand c'est moi qui dit ça, tu me dis que ce n'est pas un argument valable!
Gillian afficha une expression mécontente et ordonna entre ses dents :
— Cal, tu vas prendre cet ensemble un point c'est tout !
— Sinon quoi ?
— Tu sais très bien…, dit-elle, avec un regard appuyé.
L'expert en mensonge comprit que sa femme faisait allusion au fait qu'il ne pourrait plus la déshabiller pendant un long bout de temps. Le couple se défia du regard bien que celui de Cal dériva plus vers le décolleté de son épouse. Cinq secondes plus tard, Cal capitula mécontent :
— Ok, je prends l'ensemble, mais je veux des jeans !
— Très bien, abdiqua t-elle d'un soupir.
L'expert en mensonge ferma expressément le rideau. Gillian ferma ses yeux d'exaspération en entendant de nouveaux jurons et attendit encore dix minutes pour que son mari sorte de la cabine. Une fois habillé avec ses propres vêtements, Cal donna expressément l'ensemble à sa femme et réclama :
— Je veux trois jeans !
Gillian hocha la tête et commanda à son mari la marche à suivre vers le rayon tant espéré par celui-ci. La recherche vestimentaire dura au bas mot : 5 minutes. En effet, Cal avait tout bonnement choisi le même jean qu'il portait depuis plus de 20 ans et ça en trois exemplaires, avec en prime un pull, une chemise et t-shirt noir en deux exemplaires. Au comptoir de caisse, la vendeuse passa tous les articles en jetant un regard amusé à l'expert en mensonge. Ce dernier capta son expression et se défendit :
— On dit que le noir ça aminci !
— À force d'en porter, tu vas finir par disparaitre ! jasa Gillian.
— Ma femme est si drôle ! répliqua t-il ironique. J'vous mentirai si ce n'est pas pour ça que je l'ai épousé !
Gillian jeta un regard noir à son compagnon puis composa le code de sa carte de crédit sous les yeux toujours rieurs de la caissière. L'achat effectué, le couple sortit du magasin pour marcher, côte à côte, dans la galerie marchande.
— Il faut qu'on rejoigne les enfants.
Cal capta l'air renfrogné de sa femme. Il songea à vouloir se faire pardonner, mais au lieu de ça, il déplaça négligemment son regard sur le bas de ses reins. Elle portait une jupe noire qui lui épousait parfaitement ses formes. Et quelles formes, se dit-il avec une petite moue de sa bouche envieuse. Dire qu'il n'y avait que lui qui pouvait les toucher, cela le ravissait plus que de raison.
— Cal tu…
Gillian se retourna et capta le regard déplacé de son compagnon.
— Cal !
À son nom, Cal releva sa tête et la secoua pour revenir à la réalité.
— Yep !
Gillian esquissa un rictus et entra, sans un mot de plus, dans un magasin de vêtements pour femme. Cal suivit ses pas avec la pensée qu'il allait devoir trouver un moyen pour ne pas s'ennuyer et ne pas se faire tuer avant la fin de la journée.
— Lou' ne doit pas être loin, signala Gillian, en traversant un rayon à la recherche de sa fille. Sur ses talons, Cal jeta un regard suspicieux aux divers vêtements exposés et trouva qu'ils étaient tous un peu trop sophistiqués pour sa petite fille.
— T'es sûre qu'on ne s'est pas trompé de magasin…, souleva Cal interrogatif.
Gillian n'entendit pas les paroles de son compagnon alors qu'elle trouva enfin sa fille à proximité des tops et des robes.
— Lou ! proclama t-elle, en s'approchant de sa fille avec un grand sourire. Tu as trouvé des choses qui te plaisaient ?
— Oui ! sourit-elle, mais il faut qu'en j'en essaie quelques uns avant !
— Très bien ma chérie, on t'attend ! confirma Gillian, souriante.
La jeune fille s'éclipsa joyeusement en direction des cabines d'essayage. La mère profita de l'absence de sa fille pour regarder les rayons. Elle contempla différents articles lorsque son compagnon arriva de nulle part pour déclarer :
— Ce n'est pas un peu trop vieux pour Lou' ?
Sans se retourner, Gillian l'interrogea en contemplant un haut échancré :
— Qu'est-ce que tu veux dire ?
Cal réfléchit aux mots qu'il pourrait dire puis s'expliqua avec des gestes évasifs de ses mains :
— Bah… que ce sont des vêtements qui pourrait plus correspondre à des… femmes dans ton genre…
Gillian se retourna vers son mari qui émit une petite mine inquiète face à son regard noir.
— Serais-tu en train d'insinuer que j'ai passé l'arme à gauche ?
— T'as bien insinué que j'm'habillais comme un homme de cro-magnon ! se défendit-il, d'une voix aiguë.
Gillian appuya son regard pour faire passer toutes ses pensées désobligeantes à l'égard de son mari. Ce dernier comprit que celles-ci n'étaient en rien attentionnées et il s'empressa de déclarer avec un sourire forcé :
— Toi aussi tu m'as épousé pour mon humour, nop ?
Elle lui jeta un regard blasé et continua son shopping. L'expert en mensonge soupira mentalement son soulagement de ne pas avoir été exterminé sur place. Le regard assassin n'existait pas, sauf chez sa femme. Son problème toujours irrésolu, Cal demanda soucieux :
— Sérieusement, tu ne trouves pas que c'est trop… sophistiqué pour Lou' ?
— Elle a 17 ans, Cal.
— Et ?
— Je sais que tu ne veux pas entendre ça, mais… lorsqu'on fait des enfants, généralement, ils ont pour but de grandir!
— Pas tous, regarde Gary Coleman ! Il a dû en faire des économies depuis toutes ces années…
Face au piètre humour de son compagnon, Gillian leva ses yeux au ciel et déclara :
— Cal, Louise n'est plus une petite fille, c'est une femme ! Tu dois te faire à cette idée.
Cal marmonna entre ses dents comme quelque chose : je vais l'enfermer dans sa chambre jusqu'à ses 30 ans… Puis, il s'éloigna de sa femme pour attendre sa fille Louise à proximité des cabines d'essayage. En attendant, il jeta un oeil à la psychologue qui regardait avec envie une robe rouge échancrée dans le dos. Celle-ci parut lui plaire, mais lorsqu'elle regarda le prix sur l'étiquette, une expression de déception apparut sur son visage. Cette année les soldes n'étaient vraiment pas fait pour elle.
Tapant du pied, il tourna son regard sur une femme qui complimentait son amie pour le choix d'un vêtement, mais, face à sa micro expression de dégoût, il comprit que c'était un beau mensonge. Il ria intérieurement et déplaça encore son regard sur un jeune homme discutant avec une jolie blonde. D'après leur position corporel, les deux jeunes gens semblaient particulièrement enclin à faire d'avantage connaissance après la petite discussion. Il capta le glissement de langue sur les lèvres de la jeune fille et son touché sur le bras du jeune homme. C'était certain, la demoiselle souhaitait plus qu'un verre de soda et un hamburger gratuit. Tout d'un coup, le jeune homme se retourna légèrement et Cal put découvrir son fils arborer un large sourire. Qu'est-ce que son fils faisait dans un magasin pour femme ?! D'abord surpris, il cligna des yeux plusieurs fois avant de s'empresser de venir à lui :
— Nick ! Je peux savoir ce que tu fais ici ?
— Papa ! Heu… bah j'attendais Louise, répondit-il d'un pincement de lèvres.
— Dans le rayon lingerie ?
Nicholas jeta un regard autour de lui pour se rendre enfin de compte du lieu où il se trouvait. Le rouge monta aux joues du jeune homme qui bafouilla :
— Je… pure hasard !
— Ne dis plus rien, tu t'enfonces fiston. Alors, tu ne me présentes pas ?
— Hum, si ! Je te présente Rubi… Rubi, je te présente mon père.
— Bonjour ! le salua joyeusement Rubi.
Rubi était une blonde avec des beaux yeux bleus. Le genre de fille superbe qui pouvait faire tourner la tête à tous les garçons et à se prendre un râteau au passage, au sens propre comme au figurer.
— Rubi hein… avec un "i" ?
— Heu oui, répondit la jeune fille amusée.
Les yeux rivés sur Rubi, Nicholas proclama tout sourire :
— On s'est rencontré il y a peine deux minutes et pourtant je sens déjà qu'on accroche super bien !
— Tu m'en diras tant…, dit Cal d'un air las. Rubi ! Je crois que tu devrais t'éloigner de lui, il vient tout juste de sortir d'une mononucléose donc… si j'étais toi, j'irai rejoindre mes parents le plus vite possible !
Rubi regarda Nicholas de manière déconcerté puis s'éloigna en vitesse de l'adolescent. Ce dernier la supplia de revenir, mais celle-ci était déjà hors de vue.
— Papa ! J'étais à deux doigts de conclure !
— Ouais, bah tu vas conclure dehors et tu vas voir là bas si j'y suis !
— Pfff…
— Et ne traine pas avec des gens qui ont un "i" à la fin de leur prénom !
Nicholas esquissa un rictus de mépris et s'éloigna en direction de la sortie.
— Et surveille ton langage, je te prie !
Le jeune homme se retourna une seconde pour offrir à son père un grand sourire avant de quitter le magasin.
— Mouais, fit Cal, d'une petite moue de sa bouche. L'expert en mensonge retourna vers les cabines d'essayage lorsqu'il resta immobile de stupéfaction. C'était lui ou sa fille avait mit une robe qu'une femme de 35 ans pouvait porter ! Face à sa jeune fille, portant une robe noire décolletée s'arrêtant à ses genoux, le père l'interpella interloqué. L'adolescente se retourna et déclara de manière enjouée :
— Papa ! Tu me trouves comment ?
— Je… trop veille !
— Quoi ?! s'offensa t-elle.
— Tu ne devrais pas porter ce genre de chose !
— Pourquoi ?
— Tu… tu… es trop jeune… pour porter une robe qui peut dévoiler… enfin…, bafouilla t-il, en indiquant d'un geste de la main son décolleté.
— De quoi tu…, dit-elle perplexe avant de comprendre à quoi son père faisait allusion. Papa ! s'exclama t-elle ahurie.
— Il est hors de question que je te paye ça !
— C'est pour la fête de Luke !
— D'autant plus ! s'exclama t-il, en se rappelant de la conversation qu'il avait eu avec son fils. Et je t'interdis d'aller à cette fête !
— Quoi ?!
Alertée par les éclats de voix, Gillian avait rapidement rejoint son mari et sa fille pour comprendre ce qu'il se passait.
— Hey, qu'est-ce qui se passe ici ? On vous entend dans tout le magasin !
— Papa est en train de me traiter de dévergondée !
— Quoi ?! Mais je n'ai jamais dit ça ! rétorqua t-il rapidement, devant le regard décontenancé de sa femme. J'ai juste dit que tu étais trop jeune pour porter ça…
— Et il ne veut pas que j'aille à la fête de Luke !
Gillian jeta un nouveau regard appuyé à son conjoint.
— Je t'expliquerai…, dit-il, d'un geste de la main.
— Lou' va te changer, on va payer tes articles, clarifia Gillian.
— Je peux garder la robe ?
— Oui.
— Quoi ?! s'exclama Cal.
Louise arbora un large sourire et retourna dans la cabine se changer.
— Gillian !
— Cette robe est parfaite, Cal. Elle est simple.
— Simple mon cul !
— Cal ! s'énerva Gillian de ses propos déplacés.
— Excuse-moi Gill… mais sérieusement, t'as vu le décolleté !
— C'est le même que le mien !
— Ouais mais toi, t'as 30 ans de plus et t'es mariée !
Désabusée, Gillian répliqua :
— Ce que tu dis n'as strictement aucun sens Cal !
— Gillian ! Tu ne vas pas lui acheter ça, tu sais que les garçons se fichent complètement de la simplicité ! Tout ce qu'ils veulent voir c'est…
— C'est ?
— Tu sais très bien…
Gillian leva ses yeux au ciel. Elle attendit sa fille pour payer les achats et quitta le magasin avec sa famille. Derrière elles, Cal traina des pieds avec ses mains dans les poches de son jean presque usé. Heureuse comme jamais, Louise porta avec joie le sac de ses achats effectués. Aux côtés de son mari bougon, Gillian répliqua :
— Cal, arrête de faire la tête veux-tu.
— Mmh...
— Lou' tu sais où est ton petit frère ?
— Je crois qu'il était au magasin de jeu video.

— C'est pas vrai, je lui ai dit de choisir des nouveaux vêtements..., soupira t-elle. Je vais aller chercher, on vous rejoindra au café du rez-de-chaussé.
Cal acquiesça et incita sa fille à le suivre en débutant une plaidoirie sur l'idée d'un pull a porter pour la prochaine fête à laquelle elle allait assister.
Gillian leva ses yeux au ciel et prit le chemin inverse pour retrouver son plus jeune fils.

Non loin delà, Seth s'extasia sur une boite de jeu video primant les exploits d'un héros combattant les ténèbres dans l'espace infini de la voie lactée.
— Il est pas mal ce jeu, signala une voix à ses côtés.
Seth tourna son regard et rencontra un jeune homme aux cheveux châtain du même âge que lui.
— Je l'ai fini, il y a quelques semaines. C'est pour ça que je te le conseil, sourit-il. T'es du genre FPS ?
Seth hocha la tête alors que l'adolescent attrapa une autre boite de jeu sur le présentoir qu'il présenta à sa nouvelle rencontre.
— Si tu aimes les étoiles et combattre le mal, je te conseille celui-là !
L'inconnu invita Seth à prendre la boite, mais celui-ci semblait comme figé sur place.
— Il n'est pas en feu tu sais, s'amusa t-il.
Seth se reprit et prit le boitier de jeu pour l'examiner de plus près.
— Au fait, je m'appelle Mason et toi ?
Seth racla sa gorge et répondit :
—
Seth... Je m'appelle Seth...
— Seth... le dieu égyptien de la confusion, du désordre et de la perturbation... C'est un joli prénom.
— Il y avait d'autres adjectifs, mais il n'y avait pas assez de place sur ma carte d'identité.
Mason ria du sarcasme du jeune homme qui esquissa un sourire en retour.
— Tu viens souvent ici ?
— Dès que j'ai un peu d'argent de poche.
— J'espère qu'on aura l'occasion de se croiser.
Seth émit un sourire puis se retourna pour voir sa mère l'interpeller à l'extérieur du magasin.
— Excuse-moi, j'dois y aller, s'excusa t-il.
Seth reposa les deux boitiers et offrit un dernier sourire à Mason qui le lui rendit avant de partir.

Plus tard, la famille Lightman décida de faire une pause dans un café du centre commercial. Cal et Gillian étaient pour le moment les seuls à déguster leur boisson chaude en attendant leurs enfants dispersés. Nicholas était parti faire un tour dans d'autres magasins avec son petit frère et Louise discutait, un peu plus loin, avec un "ami" qu'elle avait rencontré par hasard sur leur chemin. Dans leur ligne de mire, Cal fusilla le jeune homme du regard. Gillian soupira légèrement et lui signala :
— Cal, ton thé est en train de refroidir…
Cal lâcha un long soupir et s'effondra dans son siège.
— Elle est trop jeune…
— Pour sortir avec des garçons ? releva t-elle amusée.
— Non, pour s'éloigner de moi, répondit-il avec un regard inquiet.
La bouche entre-ouverte, Gillian comprit enfin pourquoi son mari avait été si énervant avec sa fille. Il avait tout simplement peur de la perdre et de la voir grandir trop vite.
— Chéri, c'est ta fille, jamais elle ne s'éloignera de toi…
— C'est ce qu'on pense, mais regarde Em'… Depuis qu'elle est à l'université, je n'arrive pas à la voir…
— Cal, Emily t'appelle au minimum trois fois par semaine… et elle vient souvent à la maison…
— Oui, je sais mais… je vois bien que c'est différent… Elle est devenue responsable et autonome…
— Ça veut dire que toi et Zoe avaient fait du bon boulot, sourit-elle.
— Ouais… Il pencha son regard dans le liquide de sa tasse et se rémora avec un fin sourire nostalgique :
— Je me revois encore enlever les petites roues du vélo de Lou'. Elle me demandait de ne pas la lâcher et je lui disais que j'étais son père et que cela n'arrivera jamais… Dix minutes plus tard, elle faisait du vélo toute seule… Elle n'avait plus besoin de moi…
— C'est une Lightman, elle apprend vite.
— Je l'aime tellement. Je voudrais être là pour elle à chaque seconde.
Gillian arbora une expression émue et posa une main tendre sur celle de son mari.
— Tu l'es… Où qu'elle aille, elle sera toujours avec toi.
Cal esquissa un fin sourire. Il observa le visage souriant de sa femme et s'approcha de celui-ci pour l'embrasser.
— Vous êtes pas un peu trop vieux pour ça ? plaisanta une voix masculine qui sépara le couple à contre coeur. Cal reconnut celle de Nicholas et maugréa :
— Pourquoi vous arrivez toujours au mauvais moment ?
— C'est ce que doit se dire grand-mère Elizabeth pour toi, répliqua Seth, en prenant place autour de la table. Gillian ria légèrement et Cal leva ses yeux au ciel. Ce dernier jeta un oeil suspicieux sur le sac en plastique que Nicholas venait de poser sur la table.
— Qu'est-ce que c'est ?
— Un cadeau… pour toi, dit-il.
— Pour moi ?
— Je ne suis pas du tout vexée, déclara Gillian avec un sourire forcé.
— On en a un aussi pour toi, ajouta t-il avec un large sourire.
​ Seth se pencha en avant afin de récupérer un autre sac au sol et le poser devant sa mère. Cal fixa avec suspicion l'étrange sourire sur le visage de ses fils et ajouta :
— Je connais ces sourires et cela ne me dit rien qui aille…
— C'est le même que toi quand tu prépares un mauvais coup…, l'appuya Gillian, tout aussi suspicieuse.
— Ouais…
Nicholas roula ses yeux et commanda :
— Allez ! Ouvrez-les !
Cal et Gillian ouvrirent leur sac et découvrirent, chacun leur tour, le présent offert par leurs fils.
— Ooh ! Merci les garçons ! sourit-elle, avec un mug où il était écrit "Doctor by day. World's best mom everyday".
Malheureusement, cela n'était pas la même histoire du côté de Cal.
— Sérieusement ? s'exclama t-il désabusé, en présentant la tasse que ses fils lui avait offert.
Intriguée, Gillian récupéra la tasse de son mari et lut : "Trust me I'm doctor. Don't watch my face, look my diploma when i said this".
Gillian ria alors que son mari lui jeta un regard blasé.
— Et ça te fait rire ?
— Assez oui !
— Je peux savoir pourquoi votre mère à le droit à un mug respectable et pas moi ?
— Parce que… elle l'est et pas toi ! justifia Seth d'un geste de la main.
— Mais si cela ne te convient pas… j'ai celui-ci, ajouta Nicholas, en posant un autre mug sur la table.
Cal le prit entre ses mains et lut à voix haute :
— "World's best dad. It's not lie, just a publicity".
— C'est ironique ! souligna Seth.
— Merci, j'avais compris ! Ils me prennent vraiment pour un idiot…, soupira t-il pour sa femme.
— Tu as vu comme c'est énervant, répliqua t-elle avec un regard appuyé.
— Tu essayes de me faire passer un message ou… ?
— Non, c'est bien ça, chéri.
— On avait hésité avec un mug qui disait : "If you doubt of my intelligence, look my wife. I'm just a lucky guy"
Cal regarda ses fils d'un air blasé puis soupira :
— T'as raison Gill'…
— Sur quoi ?
— Vivement qu'ils grandissent !
Gillian ria alors que Nicholas et Seth jetèrent un regard intrigué à leurs parents.
— On va devoir rentrer, dit Gillian, en regardant l'heure sur son portable. Il faut que je regarde un dossier que Kate m'a envoyé.
— Il faudrait juste signaler à Madame Lightman de dire au revoir à son nouvel ami, dit Cal, d'un signe de tête vers Louise toujours en pleine conversation. Nicholas se retourna dans son siège pour suivre le regard de ses parents. Il plissa ses yeux pour améliorer sa vision et s'exclama :
— Mais c'est Erik Barnett !
— Tu le connais ? demanda son père, en terminant cul sec sa tasse de thé.
— Pas vraiment, mais il a une sacrée réputation au lycée…
— Qu'est-ce que tu entends par là ?
— Erik est connu pour avoir fait visiter son vestiaire à plusieurs filles…
Horrifié, Cal se leva d'un seul bond afin de faire valoir ses droits paternels. C'était sans compter sur Gillian qui l'en empêcha en le forçant à se rassoir.
— Non chéri !
— Gillian ! Je dois faire mon devoir de père. Il est hors de question que ce type veuille voir le décolleté de ma fille ! Moi vivant, jamais ça n'arrivera !
— On n'est pas obligé d'aller la voir ! réfuta Nicholas, d'un haussement d'épaules. Cal jeta un regard intrigué à son fils, comme s'il lui donnait carte blanche pour éloigner ce don juan de sa petite fille chérie. Comprenant le message, Nicholas se retourna et s'écria en faisant signe au jeune homme :
— Hey ! Barnett !
Le dénommé Barnett arrêta de parler avec Louise pour rendre le signe de main à Nicholas.
— Ça va ? demanda fortement Nicholas pour se faire entendre de sa position, mais surtout pour toutes les personnes autour de lui.
— Ouais et toi ?
— Bien, j'm'inquiétais pour toi !
— Pourquoi ? demanda perplexe Barnett.
— Bah, le bruit cours que tu aurais attrapé une MST avec Lucy Melison ! Et ça fait une semaine que je ne t'avais pas vu, mais je vois que tu t'en es vite remis !
Tout d'un coup, Erik se statufia et sa bouche s'ouvrit grande de surprise. D'un air dégoûté, Louise s'éloigna le plus vite possible du jeune homme pour rejoindre sa famille bien que celui-ci lui criait que tout ceci était faux. Seth éclata de rire alors que la jeune fille passa droit devant sa mère qui voulut la retenir sur place, en vain. Gillian soupira et sermonna les deux hommes :
— Vous êtes contents de vous ?
— Quoi ? J'ai dit la vérité ! se défendit Nicholas, d'une voix quelque peu aiguë.
Gillian secoua sa tête de droite à gauche et s'empressa de retrouver sa fille. Hors de son champs de vision, père et fils frappèrent dans leur main en signe de victoire. La mère de famille se retourna un instant pour voir les deux hommes mimer des expressions innocentes en marchant nonchalamment avec leurs mains dans les poches.
— Tel père, tel fils, soupira Gillian, en levant ses yeux au ciel.

De retour à la maison, Gillian tria les affaires des vêtements plus tôt achetés pour faire une première machine pendant que son compagnon préparait le diner. Elle regarda les habits que Nicholas et Seth avaient choisi et clama pour ceux-ci, regardant la télé dans le salon :
— Les garçons ! Vous avez pris trois t-shirts noir !
— Yep ! Si on en prenait deux, le troisième était offert ! affirma Seth.
— Seigneur…, soupira t-elle exaspérée par le goût vestimentaire des hommes de cette maison.
— On fait des économies ma chérie ! s'exclama Cal, en remuant une sauce dans une casserole.
— Avec Lou' qui serait prête à vider son compte d'épargne pour trois tops, on fait la balance ! répliqua Nicholas.
— En parlant de ta soeur, où est elle ? quémanda son père.
— Elle est en train de convaincre ses amis qu'elle n'est jamais sortie avec Barnett.
Cal et Seth rirent légèrement.
— Tu as menti, Nick tout à l'heure, réclama sa mère intriguée, en découpant l'étiquette d'un jean. En disant que Erik Barnett avait une MST, n'est-ce pas ?
D'un mince sourire, Nicholas éteignit la télé et s'approcha de sa mère.
— Même si c'était faux, c'est quelque chose qui pourrait très bien arrivé ! Donc… c'est de la voyance !
— La voyance n'existe pas, ton oncle Patrick te l'a démontré plusieurs fois.
— Ou… de la prévoyance, si tu préfères !
Gillian soupira et commanda à son fils de mettre la table. Nicholas ria et s'employa à la tache.

Après le diner, les trois enfants quittèrent la maison pour aller au cinéma avec Christine Booth. Cal et Gillian en avait profité pour se détendre dans le salon. L'expert en mensonge était assis sur un fauteuil et regarda sa femme revenir de la cuisine avec une bouteille de vin et deux verres.
— J'suis désolé Gill' pour cette après-midi, dit-il, avec un pincement de lèvres. J'te promets que je porterai la chemise et le pantalon que tu m'as acheté !
Elle versa du liquide rouge dans chacun des verres et tendit l'un deux à Cal.
— Et le veston ?
— N'exagère pas quand même…, répliqua t-il, en prenant le verre de vin. Je veux bien croire que tu as loupé le coche avec Patrick, mais de là à vouloir que j'lui ressemble !
— Ne me dis pas que tu es jaloux de Patrick, s'amusa t-elle.
— Non, réfuta t-il d'une voix étrangement aiguë.
— Cal…, souffla t-elle, en prenant le second verre. Tu sais pourquoi je t'aime ?
— Pas pour mon compte en banque, en tout cas.
Elle ria et répondit :
— Parce que tu ne ressembles à personne.
— Je ne sais pas comment je dois le prendre…, déclara t-il, avec une légère grimace.
— J'aurai pu être avec un homme comme Patrick, mais ma vie aurait été très calme. On aurait eu des petites attentions quotidiennes l'un envers l'autre. Il n'aurait sans doute jamais oublié de faire réviser la voiture, ou de me dire que je suis belle tous les matins… On aurait été un couple parfait !
— Vraiment, je… ne vois pas si je dois me sentir vexer !
— Chéri, sourit-elle, j'aime autant tes défauts que tes qualités. J'aime ta manière de vouloir protéger tes filles des garçons qui pourraient les blesser. J'aime te voir me dévorer du regard même après 18 ans de mariage. J'aime quand tu oublies notre anniversaire et que tu essayes de trouver le meilleur mensonge pour ne pas me vexer. J'aime lorsque tu m'apportes mes desserts préférés pour me réconforter… Ta jalousie quand des hommes me regardent avec envie, mais aussi le fait que tu les laisses faire, parce que tu sais que je te reviendrai toujours…
Cal esquissa un fin sourire à cette juste plaidoirie.
— Heureusement que tu m'aimes pour ces raisons… sinon je n'aurais pas pu te prendre ça, argua t-il, en sortant un jolie sac au pied du fauteuil pour le donner à la psychologue surprise.
— Qu'est-ce que c'est ?
— Une attention de ton insupportable mari ! proclama t-il sournoisement, en ponctuant sa réplique d'une gorgée de son vin.
— Cal…
— Ouvre-le, commanda t-il avec un mystérieux sourire.
Elle jeta un regard malicieux à son mari puis ouvrit délicatement le petit paquet. Cal capta une expression d'étonnement sur son visage alors qu'elle extirpa du sac la robe rouge sur laquelle elle avait flashé au magasin.
— Cal ! Tu… tu n'aurais pas dû, bafouilla t-elle.
— Tu n'as rien acheté pour toi, alors tu as bien le droit de te faire plaisir.
— Elle était trop chère… Je préférais faire des économies.
— Je l'ai acheté avec l'argent de poker que j'ai gagné contre ton futur-ex-mari.
— Cal ! s'exclama t-elle mi-rieuse mi-réprobatrice.
— Allez essaye-la pour que je puisse te reluquer comme un homme de cro-magnon…
Gillian ria et s'éclipsa un instant pour se changer en vitesse. L'air hagard, Cal écouta avec évasion la douce musique de jazz qui avait envahi son salon. Il goûta une gorgée de sa boisson, puis clama :
— Alors… j'peux te voir maintenant ?
— Tu peux, répondit-elle sur un ton séducteur.
Une seconde plus tard, elle apparut enfin. Il reposa son verre, pencha sa tête sur le côté, puis regarda la splendide femme s'avancer jusqu'à lui avec beaucoup de sensualité. Elle était magnifique… Et encore le mot était faible songea t-il en dévisageant, de haut en bas, le corps sublime de la belle. La robe rouge lui allait à la perfection. Il avait l'impression d'être tombé amoureux pour la deuxième fois. Comme une danseuse étoile, elle tourna sur elle-même pour lui montrer la robe dans son ensemble.
— T'es magnifique mon amour…, complimenta t-il avec un large sourire. Je pourrais vider notre compte en banque juste pour te voir comme ça tous les jours…
— On va éviter, sinon on ne pourra pas payer le dentiste pour Nick.
Cal lâcha un léger rire. Elle l'accompagna dans son amusement puis déclara avec un mutin sourire :
— J'ai une autre surprise pour toi.
— Dis-moi…
— La seule folie que je me suis autorisée à acheter se trouve dessous cette robe.
— J'espère que c'est ce que je pense…, dit-il, d'un haussement subjectif de ses sourcils.
— Ferme-les yeux.
Cal émit un fin sourire et s'exécuta sans outre mesure. Plongé dans le noir, il l'entendit ôter sa robe, le tissu glisser le long de ses courbes féminines, et imagina déjà comment il allait découvrir sa femme.
— Ouvre les yeux, lui commanda t-elle, en observant l'homme faire tout ce qu'elle désirait.
L'expert en mensonge se statufia. Il déglutit à la vue de sa femme qui portait un déshabillé plus qu'osé — le tout d'une dentelle plus que soignée d'un rouge aussi séducteur que la rose d'un matin ensoleillé. Face à lui, elle pencha sensuellement son corps en avant pour frôler son nez au sien.
— Alors ? dit-elle avec un sourire.
Il lâcha un soupir rieur, glissa son regard sur les traits fin de son visage et souffla suavement :
— Tu devrais déjà voir l'effet que ça me fait sur mon visage…
— Je veux te l'entendre dire…
Il pinça ses lèvres, réfléchit et avoua d'un sourire carnassier :
— J'ai très envie de toi…
Leurs pupilles étaient dilatées et leur souffle écourté. Elle arbora un large sourire puis caressa ses lèvres avec les siennes avant de les capturer pour un chaste baiser. Elle mordilla l'une d'elles puis se recula pour voir ses yeux se fermer de plaisir. Désormais, il n'avait qu'une envie celle d'ôter ses derniers vêtements.
— Et si on montait pour que je te montre à quel point tu ne regretteras pas de ne pas t'être mariée avec un petit suricate…
— Je le sais déjà, mais tu peux essayer de le prouver encore et encore…, dit-elle aguicheusement.
Face à l'allusion plus que grivoise, Cal se leva d'un bond et attrapa la main de sa femme rieuse pour l'emmener au pas de course dans leur chambre à coucher.
— L'année prochaine, je viens faire les soldes avec toi ! Et je t'aiderai à choisir ta lingerie !
Elle éclata de rire alors qu'il l'embrassa avidement avant de la faire entrer dans leur chambre et de claquer la porte de celle-ci avec son pied.

FIN*

Morale de l'histoire : On peut toujours faire de bonnes affaires au moment des soldes avec... beaucoup de patience et de goût !




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