LIGHTMAN5
  • ACCUEIL
  • Quoi de neuf ?
  • Fanfiction
  • Commentaires
  • Montage Photo
Photo
L'art de mentir

Une jeune fille disparut, plusieurs suspects en liste, les deux experts en mensonge devront faire attention à tous les détails pour lever le voile sur cette affaire. Un problème n'arrivant jamais seul, du côté de leur vie familiale, un coup de pinceau sera à faire pour régler le problème.
​
Genre: Général
Note: Nick, Louise ont 10 ans, Seth 7 ans et Emily a 16 ans.

CHAPITRE 6 : GLACIS


Un peu plus tard, le couple Lightman était revenu au Lightman Group avec Kowalski venue leur dire un dernier mot avant de clore définitivement l'affaire.
— Mme Burton a été arrêtée et placée en garde à vue, expliqua Kowalski aux deux experts en mensonge.
— Et Chelsea ? demanda Gillian.
— Elle est avec sa marraine pour le moment. Donc Burton voyait en Jessica sa soeur et sa jalousie l'aurait poussé à ça ?
— Pas vraiment, Mme Burton a sans doute été poussée dans son enfance à l'excellence. Elle a probablement été rabaissée par sa mère et elle a dû vouloir que sa fille atteigne cette perfection qu'elle n'a jamais pu obtenir. Elle a aussi dû voir en Jessica, la fille qu'elle a toujours voulu être et la perfection qui faisait obstacle à l'idée qu'elle se faisait de sa progression…
— Tout cela combinée à un désir de vengeance…vous avez là une véritable bombe humaine, renchérit Cal d'une petite moue de sa bouche.
— Mais pourquoi être sorti avec John ?
— Sans doute un moyen d'éloigner Powell de sa fille. Elle devait le voir comme un obstacle à sa réussite ou un autre moyen de blesser Jessica…
— Je vois… bon et bien je crois que nous pouvons clore cette enquête. Si vous pouviez me donner votre rapport dans la semaine cela m'arrangerais.
— Ça sera fait, certifia la psychologue.
— Bien, merci encore, dit la policière, d'un mince sourire. La brune serra la main de Cal ainsi que celle de Gillian puis quitta les lieux. L'expert en mensonge regarda la jeune femme partir d'un oeil rieur lorsque Gillian, remarquant son expression amusée, lui demanda intriguée:
— Pourquoi tu ris ?
— Poignée de main fuyante, signala t-il rieur.
— Quoi ?! Mais pas du tout !
— Oh que si elle l'était ! rétorqua t-il avec un large sourire.
— Tu dis n'importe quoi, se rembrunit-elle, en levant ses yeux au ciel.
— Comme du savon ! renchérit-il, un bras autour des épaules de sa compagne pour la faire avancer dans le couloir.
— Pfff…

— Aah vous voilà enfin vous deux ! s'exclama, au loin, Emily accompagnée de sa petite soeur Louise et de son petit frère Seth qui s'empressa de courir dans les bras de ses parents pour les embrasser. Les voyant courir dans leur direction, Cal s'agenouilla au sol et réceptionna sa petite fille et son fils Seth dans ses bras pour les serrer tendrement contre lui.
— Oh mes amours… vous m'avez manqué, souffla t-il.
— Toi aussi papa, répondit Louise, en lui allouant un grand sourire avant de l'embrasser sur sa joue.
Une fois arrivée devant les deux experts en mensonge, Emily, bras croisés contre son corps, s'empressa de les sermonner:—Vous en avait mit du temps !
Embrassant sa cadette, Gillian ne répondit pas à la réplique tandis que Cal, d'un fin sourire, observa l'adolescente d'un air pensif, pour la prendre un court instant dans ses bras.
— Ça va papa ? demanda la jeune fille perplexe par son comportement.
— Yep ! Tout va parfaitement bien, affirma t-il, en la rapprochant pour l'embrasser sur sa tempe.
— Où est Nick ? interrogea Gillian aux deux filles.
— Toujours avec Neal ! D'après ce que j'ai compris il s'est battu et tu l'as punis, dit Emily à son père qui pinça ses lèvres.
— Mmh. J'vais aller le voir, signifia t-il à sa femme.
— Ok, de toute façon j'ai encore quelques petites choses à régler avant de partir, répondit la psychologue en échangeant un regard entendu avec son compagnon.
Sans un mot de plus, Cal quitta les femmes de sa vie pour se mettre à la recherche de son cadet. Il trouva celui-ci, avec Neal, dans son bureau entrain de nettoyer le sol. À peine avait-il mit un pied dans sa salle de travail que l'homme d'entretient s'était joyeusement exclamé:
— Mr Lightman ! Heureux de vous voir cette fois-ci sans ecchymose !
— Espérons que cela dure, répliqua le concerné amusé, en serrant la main de son employé. — Alors Neal, la famille ?
— Tout va bien !
— Tant mieux, répondit-il, d'un sourire en plaçant ses mains dans les poches de son jean.
— Et vous, vous avez passé une bonne journée ?
— La mieux qu'on puisse passer…, dit-il, d'une petite moue de sa bouche.—Nicholas vous a bien aidé ?
— Très bien monsieur, il a suivit toutes mes indications à la lettre comme un vrai petit soldat !
— J'aimerais qu'il en soit autant pour moi.
— Je pense que vous devriez lui parler monsieur. Il semble être très contrarié du fait que vous ne l'ayez pas écouter. Bien que vous connaissant, je pense que vous aviez vos raisons.
— Ouais…, souffla t-il alors qu'il contracta ses temps en fixant son fils faire le ménage. Neal suivit le regard de son patron et comprenant qu'elles devaient en être ses pensées à cet instant, il déclara:—Qu'il est dur d'être parent…hein ? Surtout lorsqu'on doit jouer les méchant flics !
— Même les bons ne lâchent pas la laisse.
L'agent d'entretient ria légèrement de sa répartie et disparu de la pièce pour laisser seul le père et le fils.
— Nick, arrête de nettoyer, il faut qu'on parle, dicta le père, en indiquant au petit garçon de prendre place sur le canapé.
L'air revanchard, ce dernier posa son balai dans un coin et traina des pieds, les deux mains dans les poches, jusqu'au canapé pour s'y assoir abruptement et fixer un point invisible sur le sol. Cal eu un léger sourire en le voyant faire lorsqu'il adopta subitement une expression neutre en s'installant, sur un fauteuil, face à son fils. De ses lèvres entrouverte, l'expert en mensonge sembla chercher les mots adéquats à dire au petit garçon dans le but de lui faire comprendre la gravité de son geste ainsi que sa position en tant que parent dans cette histoire. Lâchant un soupir, il se jeta finalement à l'eau en déclarant avec un geste de sa main: — Nick, je sais que… je sais que tu m'en veux parce que tu crois que je n'ai pas voulu t'écouter. Que je ne me suis pas mis de ton côté et que je ne t'ai pas défendu. Premièrement je veux que tu saches qu'en tant que père, je te soutiendrais quoiqu'il arrive…
— Alors pourquoi tu ne m'as pas laissé parler ?!
— Pourquoi t'es tu battu ? J'accepte le fait que tu veuilles te défendre mais si ce garçon t'embêtait, tu aurais pu aller chercher un professeur, Nick! Et je te signale que c'est toi qui a donné le premier coup !
— Il l'avait cherché !
— Et ?
— Il le méritait !
— Ce n'est pas une excuse ! Les coups ne sont pas une réponse ! Qu'est-ce que je t'ai dit à propos de ça ?
— Qu'il n'y a que les lâches pour ça…Mais toi, tu le fais bien ! Je sais que tu te bats parfois et tu n'es pas un lâche !
— Je… Si je le fais c'est dans des cas extrêmes et que moi je suis un adulte !
— Mais moi aussi c'était un cas extrême!
— Dis moi lequel.
— Il a… Il a traité Louise d'idiote et de laide…, avoua t-il, d'une petite moue de sa bouche.
Surprit par cet aveux, Cal ouvrit légèrement sa bouche avant de résumer par des gestes de ses mains:—Tu as frappé ce garçon pour défendre ta soeur ?
— Oui…
— Nick… je suis fière que tu ai voulu défendre ta soeur mais… répondre des imbécilités par de la violence n'est pas la solution.
— Je sais… je suis désolé papa, s'excusa t-il, en passant une main gêné dans ses cheveux.
Sondant son fils du regard, Cal pinça ses lèvres et vit que celui-ci semblait sincère.
— Ok… ça va pour cette fois. Mais la prochaine fois, je veux que tu ailles voir ton professeur ! Promis ? quémanda t-il, d'un regard appuyé.
— Promis…
— Bien…aller vient là, souffla t-il, d'un sourire en coin en se levant de sa place pour prendre son fils dans ses bras.—J't'aime mon grand.
— Moi aussi papa, répondit le garçonnet qui sentit son père l'embrasser dans sa chevelure.
Au bout de quelques secondes d'accolade, Cal se détacha de Nicholas pour tenir son visage d'une main et l'observer avec un mélange de fierté et d'amour.
— Il a pleuré ? demanda t-il avec un fin sourire.
— Yep !
— Tu tiens bien de ton père, argua t-il amusé en ébouriffant les cheveux du garçon.— Mais pas un mot à ta mère, elle va encore tout dramatiser, le prévint-il, en agitant son index devant son visage.
D'un fin sourire, le père regarda son fils hocher positivement sa tête puis souhaitant se changer un peu les idées, il disparu une minute dans son débarras pour revenir auprès de Nick avec un ballon de foot entre ses mains.
— Une partie ? proposa le père tout sourire.
— Ouaiiis ! 
Cal ria de l'enthousiasme de son fis et shoota dans la balle pour la faire valdingué jusqu'à sa porte de bureau. Un geste qui engagea une folle course poursuite, entre les deux joueurs, dans les couloirs de l'entreprise. Ces derniers, sous les yeux mi-surpris mi amusé des employés, jouèrent à se faire des passes dans le couloir principal de la société lorsque Cal adopta la position de gardien en voyant son fils se préparer à tirer dans des buts improvisés.
— Lightman seul sur le terrain face au vieux dinosaure, proclama Nicholas rieur.
— Hey ! J'suis pas vieux ! s'offusqua le père, d'une voix aiguë.
— C'est la final que le public attendait, il est concentré face à son destin, il arme son pied eeeet…, déblatéra t-il, en donnant un immense coup de pied dans la balle qui se projeta dans les mailles invisible des filets que défendait piteusement Cal.— Buuuut ! s'exclama t-il, en courant dans tous les sens pour démontrer sa joie.—Encore une fois Nick est le vainqueur incontestable de cette partie ! Tous les suporter crient son nom ! Il est champion du mooonde !
— C'est de la triche j'étais pas prêt, rétorqua le paternel bougon.
— C'est ce que dise les vieux pour ne pas dire qu'ils sont fatigués, se moqua le petit garçon.
— Non mais tu vas voir toi ! On remet le ballon en jeu, ordonna t-il, d'un doigt inquisiteur.
— T'as pas peur de te faire encore battre ? Si on continue comme ça, oncle Greg sera obligé de te faire du bouche à bouche pour te réanimer !
— J'ai déjà assez vu de film d'horreur comme ça pour que tu m'en remette en tête, contra t-il, d'une légère grimace en commençant à jouer, de son pied, avec la balle.—Aller viens me prendre le ballon si tu es si fort que ça !
— Pfff trop facile, répliqua Nick amusé qui fonça comme une fusée sur son père pour tenter de lui voler la balle. Malheureusement pour le petit garçon, la tâche s'avéra bien plus difficile que prévu puisque son père, fanatique de ce sport, ne cessa de le dribbler avec rapidité et agilité.
— Alors papy ? On est fatigué ? persifla Cal, en voyant son fils commencer à s'essouffler de ce jeu.
Ne s'avouant pas vaincu, Nicholas continua tant bien que mal de reprendre possession de la balle lorsque, sans prévenir, un autre pied entra en jeu pour la récupérer.
— Lou ? s'étonna son frère de voir sa soeur avec le ballon sous son pied.
— Les filles aussi ça sait jouer au foot, déclara t-elle, avec une once de défit dans le regard.
— Passe la moi, dicta son frère.
— Hey ! C'est pas juste, vous êtes deux contre un, s'exclama Cal, faussement scandalisé.
-- Trois contre un ! répliqua Seth en courant vers son grand frère.
— Arrête de faire ton Calimero et vient nous prendre le ballon, rétorqua Nick qui s'amusait avec le ballon précédemment offert par Louise.
— Ah ouais vous voulez jouer à ça ! 
Courant jusqu'au petit garçon, le père réussi a récupérer le ballon en essayant par la suite d'en garder le contrôle sous les veines tentatives de ses enfants pour reprendre ce dernier. Il continua pendant quelques minutes son petit manège jusqu'au moment où il aperçut, sa fille, Emily rire un peu plus loin de leur jeu.
— Hey Em' ! Viens et mets toi avec moi, on va leur rabattre leur caquet à ces Tic et Tac, proclama Cal, d'un geste de sa main.
Amusée par cette proposition, l'adolescente en question accourut au près de son père en lui faisant implicitement signe de lui faire la passe. Ceci fait, Cal se démarqua une nouvelle fois en lui indiquant, d'un geste de sa main, de tirer dans sa direction. D'un sourire machiavélique, la jeune fille tira sa langue et contre toute attente donna la balle à soeur.
— Ça t'apprendras à ne pas avoir voulu me donner les clé de la voiture le week-end dernier, allégua Emily.
— Je vois… Quatre contre un ? souffla l'expert mensonge, d'une petite moue de sa bouche.—No problème, quand j'étais jeune on m'appelais le bulldozer!
— Pourquoi ? Parce que tu ressemblais à Homer Simpson, s'esclaffa Seth.
Cal émit un soupir rieur et courut jusqu'à sa petite fille hilare pour la prendre dans ses bras et lui piquer le ballon. Cette dernière ria à ne plus s'en arrêter tandis que ses deux frères et sa soeur coururent l'aider en chatouillant leur père pour essayer en même temps de récupère le ballon.
— Hey ! Vous trichez-là ! s'exclama leur père désabusé par ces méthodes.
— Toi aussi, rétorqua son fils.
— Oui mais moi j'suis tout seul ! 
— Ce n'est pas toi qui disait qu'il faillait rester souder en famille ? contra Emily, en continuant de chatouiller l'adulte.
— Aaah s'ayez mes paroles sont retournées contre moi…bande de petits manipulateurs va ! Vous aurez ma peau hein !
Toujours en plein amusement, les cinq joueurs ne remarquèrent même pas la présence d'une observatrice les contemplant tendrement. Appuyée contre un mur du couloir, Gillian regarda avec un large sourire son mari s'amuser avec leurs enfants en songeant qu'elle préférait définitivement les films romantique au film d'horreur… 

Fin*

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6

Propulsé par Créez votre propre site Web unique avec des modèles personnalisables.
  • ACCUEIL
  • Quoi de neuf ?
  • Fanfiction
  • Commentaires
  • Montage Photo