LIGHTMAN5
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Juste toi, moi et...?!

​Cal et Gillian sont ensemble et profitent de leur relation amoureuse dans le plus grand secret. Jusqu'à une fameuse soirée au bureau où Cal entreprend de faire quelques petites choses avec Gillian... Pour arriver à ses fins, un coup de balais sera peut-être à faire !

Genre : Romance - Humour


— Arrête Cal, c'est pas sérieux ! s'exclama-t-elle amusée.
Il embrassa son cou alors qu'elle soupira d'aise en élevant sa tête pour lui laisser un meilleur d'accès à sa bouche aventureuse.

— Allez Gilliaaan, s'il te plaît… j'ai envie, la supplia-t-il.
— Tu sais que si on est restés tard au bureau, c'est pour finir le dossier Harper !
Avide d'un petit corps à corps avec sa belle aux yeux azurs, Cal ne lâcha pas son idée d'une exploration plus poussée et continua ses baisers ardents.
— Mmh... Il n'y a pas le feu, le dossier peut très bien attendre... moi pas, répondit-il, d'une voix roque rendue par le plaisir.
Il embrassa sa bouche avec voracité.
— C'est ce que tu as dit il y a une semaine et voilà où en est...
— Hmm..., fit-il, en continuant sa douce torture.
— Cal !
Elle l'écarta légèrement pour le garder à distance.
— Je suis sérieuse !
Aucunement de cette avis, il la plaqua contre sa porte de bureau.
— Mais moi aussi ! répliqua-t-il.
— On ne peut plus repousser le dossier..., souffla-t-elle, alors qu'elle essayait de se concentrer sous les caresses lascives de son amant. Le FBI attend notre rapport depuis plusieurs jours et ils commencent à s'impatienter... Si on veut encore travailler avec eux, il faut qu'on soit sérieux...
— Je te promets que ça ne sera pas long, on reste encore un peu dans le couloir et on s'occupera du dossier juste après..., promit-il, en offrant de nouveaux baisers dans son cou.
Dans le couloir... se répéta Gillian avant de comprendre où ils étaient. Elle le repoussa encore et s'offusqua :
— Tu veux faire ça dans le couloir ?
— Bah quoi ? répliqua-t-il, en haussant ses épaules. Il n'y a plus personne au bureau !
— C'est pas vrai..., soupira-t-elle exaspérée. Parfois, j'ai l'impression de sortir avec un adolescent...
— Gillian, la dernière fois qu'on l'a fait c'était il y a...
Il mima une expression d'intense réflexion. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Cet homme était vraiment incroyable... Elle croisa ses bras contre son corps et répondit avec un regard punitif :
— Trois heures.
— Ouais bah...
— On va se mettre au boulot !
— Mais Honey...
— Et c'est non négociable !
La discussion close, elle ouvrit la porte du bureau de son compagnon et entra à l'intérieur avec celui-ci. Il traîna des pieds et s'exclama avec des gestes de ses mains :
— Tu sais que d'après une étude scientifique, faire ça, peut prolonger ta vie de quelques années. Moi si je veux le faire, c'est pour toi...
— Bien sûr..., dit-elle, en levant ses yeux au ciel.
— Et puis si on le fait chaque jour, on vieillira plus longtemps ! Et donc on pourra en profiter encore plus longtemps... c'est mathématique !
— Ben voyons ! Au lieu de dire des bêtises viens plutôt m'aider sur l'affaire !
Cal poussa un long soupir de frustration. Il fallait toujours que ces maudits bureaucrates gâchent son plaisir. Il regarda la psychologie allumer son ordinateur et marmonna pour lui-même :
— Ils m'auront emmerdé jusqu'au bout ceux là...

Au bureau de l'expert en mensonge, Gillian n'entendit que des marmonnements sortir de sa bouche et lui demanda de préciser ses paroles.
— Non rien, je disais juste tu ne sais pas ce que tu rates !
— Si justement..., murmura-t-elle.
— T'as dit quoi ?
— J'ai dit, qu'on ne pouvait pas faire autrement !
— Ah... J'ai cru comprendre autre chose...
— Bon aller on s'y met ! Plus vite on aura fini, plus vite on pourra rentrer pour se reposer !
— Ou pas !
La psychologue ne releva pas la remarque. Elle attrapa un dossier et se positionna devant le grand écran où se projeta une vidéo.
— Le FBI souhaite qu'on rédige un rapport sur les diverses positions corporels de M. Harper dans le but de distinguer des traces de mensonge.
— Position corporel..., répéta Cal, sur un ton séducteur.
Gillian comprit qu'il tentait de la faire changer d'avis par des messages subliminaux.
— Cal, arrête ça ! le réprimanda-t-elle.
— Quoi ? fit-il, d'un ton feignant l'innocence.
— Concentre-toi un peu !
— Je suis concentré ! rétorqua-t-il, la bouche en coeur.
— Mouais..., dit-elle pas vraiment convaincue. Bon, regarde son corps...
Elle activa la vidéo de l'interrogatoire d'Harper et regarda les images défilées alors que Cal concentra son regard sur tout autre chose.
— Mais je ne fais que ça..., souffla-t-il.
Gillian tourna son attention sur Cal et remarqua son intérêt quelque peu grivois sur le bas de ses reins. Il ne pouvait vraiment pas s'en empêcher !
— Cal tu...!
Elle s'interrompit lorsqu'une expression interrogative accapara son visage. L'expert en mensonge ne comprit pas la raison de cette soudaine interruption et réclama :
— Je ?
— Attends chut ! commanda-t-elle, d'un froncement de sourcils. J'ai cru entendre quelque chose, comme une sorte de craquement... Tu n'as rien entendu ?
— Nope, mais on peut faire en sorte de faire du bruit si tu veux..., dit-il avec une voix suave.
Il approcha son visage du sien alors que la psychologue se recula instinctivement d'un pas. Elle devait vraiment s'éloigner de lui, s'ils voulaient qu'ils restent concentrés.
— Cal ! S'il te plait, j'aimerais vraiment qu'on finisse ce dossier.
Cal arbora une moue de chien battu. Il était irrécupérable. Elle roula des yeux et ajouta :
​— Bon écoute, on a que faire un marché. On fini le dossier ce soir et je te promets qu'après ça on fera tout ce que tu veux !

Il pencha sa tête sur le côté, pinça sa lèvre inférieure et répéta séducteur :
— Tout ce que je veux hein ?
— Oui enfin dans la mesure du possible... Bon allez on s'y remet !
— Rhaa...
Suite à ce râle de mécontentement, Gillian indiqua à Cal de poser son regard sur la vidéo pour obtenir un avis constructif.

Au bout d'une heure de travail intensif, Cal s'était affalé complètement éreinter sur le canapé alors que sa conjointe, toujours au même poste, prenait des notes sur la vidéo visionnée un bon nombre de fois. Cela ne gêna aucunement l'expert en mensonge qui profitait de sa position pour dévorer du regard la psychologue concentrée.
C'était vraiment trop bête... songea t-il d'une petite moue de sa bouche. Ils étaient tous les deux et seuls de surcroît dans ces grands locaux ! Non, il ne pouvait pas laisser échapper une si belle occasion. Il devait juste trouver son point faible pour la faire céder... Il fronça ses sourcils de réflexion et pensa aux diverses idées qui pourraient la faire craquer. Un milk shake à la fraise ? Oui cela pourrait marcher... sauf qu'à cette heure-ci aucun magasin qui vendait ce type de boisson ne devait être ouvert... Cal jura intérieurement à ce fait. Bon réfléchis Cal... Qu'est-ce cette femme aime plus que tout au monde et qui pourrait être susceptible de la faire changer d'avis... un Pouding ? Rhaa non elle venait de manger le dernier qui se trouvait dans le réfrigérateur du Lightman Group ! Bon bah...
À deux doigts d'abandonner, un éclair de génie traversa son esprit machiavélique. Avec ça c'était sûr, elle ne dirait pas non ! S'il y avait bien une chose que Gillian aimait plus que tout sans que cela soit lui... c'était bien ça ! Il sortit son smartphone de sa poche, effectua quelques manipulations et se retrouva dans l'application souhaitée. Un énorme sourire se dessina sur son visage lorsqu'il trouva enfin ce qu'il désirait. Il appuya sur un bouton qui répandit une musique langoureuse dans toute la pièce. Aux premières notes, Gillian ferma ses yeux d'adoration et esquissa un léger sourire sur ses lèvres.
— Cal, c'est déloyal...
— Quoi ? Je n'ai rien fait ! J'ai juste mis un peu de musique, histoire qu'on se détende un peu...
— Et comme par hasard sur toutes les chansons que tu avais dans ton répertoire tu as mis du Frank Sinatra !
— C'est un très bon chanteur tu sais ? Si on oublie le côté mafieux...
Il se leva d'un bond du canapé puis se déplaça, main dans les poches, derrière son amie.
— Tu sais parfaitement l'effet que ça me fait..., souffla-t-elle.
L'expert en mensonge enveloppa tendrement sa taille et s'enthousiasma au fait qu'elle ne l'avait pas encore repoussé.
Il la berça lentement au rythme de la musique et susurra au creux de son oreille :
— Laisse-toi aller mon amour... Laisse le pouvoir de Frank Sinatra agir sur toi...
Un nouveau sourire apparut sur le visage de la psychologue. Elle se retourna dans les bras de son compagnon qui la berçait sur un rythme langoureux.
— Le pouvoir de Frank Sinatra rien que ça ? répéta-t-elle amusée.
— Yep !
Il attrapa une main de sa partenaire et plaça la seconde sur sa hanche pour débuter un slow improvisé. Gillian reposa sa tête contre son épaule et soupira de bien-être par le bercement de leur corps collés. Presque à sa merci, Cal embrassa distraitement sa mâchoire jusqu'à descendre sa bouche lentement sur son cou. Son seul objectif, la rendre folle de désir pour approfondir les siens. Et il était à deux doigts de réussir...
— Cal..., soupira-t-elle de contentement. On doit vraiment se remettre au boulot...
— Hmm..., dit-il, en continuant son activité plus que sensuelle.
— Tu sais que j'ai rai...
Toujours en dansant, Cal la stoppa net avec un long baiser amoureux. Ils gémirent du plaisir partagé puis à bout de souffle, il se recula légèrement de la psychologue pour constater son expression ravie.
— Tu disais ? l'interrogea-t-il, avec un sourire ravageur.
— Non rien..., dit-elle, quelque peu déboussolée.
— Je préfère ça...
Il continua de l'embrasser sur toutes les parties visibles de sa peau. De fil en aiguille la température dans la salle augmenta d'un cran de plus. Cal n'en pouvait plus. Il désirait encore plus. Il poussa sa petite-amie jusqu'à son bureau pour la faire assoir sur sa surface. Il l'embrassa avec plus d'ardeur puis se recula subitement afin d'enlever sa veste. Gillian ne resta pas inactive et déboutonna rapidement la chemise de son compagnon. Il arbora un sourire carnassier à cette prise d'initiative.
— Et comme le dit notre cher Sinatra "The Best is yet to come ", s'exclama-t-il.
Il s'étala de tout son long sur le corps de sa compagne rieuse et sentit une vive chaleur monter en lui. Elle lui faisait toujours cet effet de loin comme de près. Il l'embrassa fougueusement durant plusieurs longues secondes. Il caressa sa langue avec la sienne puis il eut envie de passer à la vitesse supérieure. Soudain, Gillian l'arrêta brusquement dans son élan en reculant sa tête avec ses mains. Dans l'incompréhension et la frustration la plus totale, il s'empressa de protester :
— Gilly !
— Ne me dit pas que tu n'as rien entendu cette fois-ci ?
— Entendre quoi ?
— Une sorte d'éternuement !
— Tu as dû rêver parce que moi je n'ai rien entendu. Aller chérie, laisse toi faire par l'expert en langage corporel...
​Il posa ses lèvres au niveau de son décolleté et l'entendit avec une joie extrême gémir de plaisir. Il souleva lentement sa robe, passa sa main le long de sa jambe, sa cuisse puis... elle réitéra la même action.
— Quoi encore ? s'exclama-t-il, vraiment très frustré.
— Soit tu te fais vieux, soit je suis folle, mais j'ai vraiment entendu une personne éternuer !
— Impossible Gill', il n'y a personne au bureau. Tout le monde est déjà parti depuis longtemps. On est juste toi, moi et Sina...
Cal se coupa de lui-même dans ses paroles lorsqu'il entendit, enfin, le son d'un éternuement. Gillian capta son expression intriguée et répliqua à voix basse :
— Ah tu vois ! Je ne suis pas folle !
Cal s'écarta de son corps féminin et se concentra de nouveau sur l'écoute du son étrange. Il attendit un court instant avant que celui-ci ne se répète. Une seconde après, un bruit du même type retentit. Les deux experts s'échangèrent un air perplexe. Cal plaça son index devant sa bouche pour signifier à sa partenaire de ne plus faire aucun bruit. Gillian acquiesça silencieusement et descendit du bureau pour remettre de l'ordre dans ses vêtements. Un autre éternuement s'opéra. L'expert en mensonge tourna son regard sur la porte coulissante de sa pièce annexe. Le bruit venait de là... La psychologue observa intriguée son compagnon s'approcher lentement de la pièce qui venait d'attirer son attention. Quelques secondes s'écoulèrent.... puis encore un éternuement. Sans plus tarder, Cal ouvrit d'un seul coup la porte pour découvrir...
— LOKER ? s'écria-t-il effaré.
Nez à nez avec son employé, Cal regarda pantois celui-ci sortir un mouchoir de sa poche pour essuyer son nez sensible. Loker se moucha bruyamment et déclara :
— Il faut vraiment que vous b'assez un coup de balais dans cette pièce. Il y a b'raiment trop de b'oussières...
Cal n'en croyait pas ses yeux. Il était hors de lui. Son mouton fris... Enfin, son employé se trouvait dans son bureau alors qu'il s'apprêtait à faire l'am... des choses !
— Depuis combien de temps vous êtes là ? s'emporta-t-il. Et qu'est-ce que vous fichez dans mon bureau d'abord ?
Loker se passa mal à l'aise une main dans les cheveux.
— Bah c'est à dire que... vous allez rire... parce qu'en fait je...
Le patron observa furibond son employé bafouiller et essaya de se retenir de tout son être pour ne pas lui montrer sa façon de réclamer la vérité.
— Vous...?! s'impatienta Cal.
Eli déglutit. Il fallait qu'il réponde quelque chose et tout de suite s'il ne voulait pas se retrouver à l'hôpital voir pire... Dans l'incapacité de mentir, il avoua:
— Vu que je pensais que tout le monde était parti... Je me suis baladé dans les couloirs quand j'ai vu que la porte de votre bureau était ouverte. Je suis rentré pour voir si vous étiez là... Et...
— Et...?!
Le poing droit de Cal se referma fermement sur lui-même et fit ressortir les articulations de sa main. Les pupilles de Loker se dilatèrent de peur à cette vision.
— Et... Je...bah... Je me suis assis dans votre fauteuil pour voir ce que ça faisait d'être...
— Le patron ? termina sèchement Cal.
Eli pinça ses lèvres et confirma :
— C'est ça... Et quand je vous ai entendu arrivé, je me suis caché dans votre débarras... C'est une histoire amusante n'est-ce pas ?
L'homme à l'honnêteté radical arbora un sourire désolé en preuve de bonne foi. Cela ne trouva malheureusement pas grâce aux yeux de Cal qui ria nerveusement.
— Vous voulez que je vous raconte une histoire amusante...
— Heu pas vraiment non..., réfuta Eli, à la forte contracture de la mâchoire de son patron.
L'expert en mensonge balaya son refus d'un geste de la main et continua :
— Ce n'est pas grave je vais vous la raconter quand même ! C'est l'histoire d'un homme stupide...
Loker tenta vainement de protester suite à l'adjectif choisit pour le désigner. Cal appuya son regard et poursuivit :
— Vous me laissez finir mon histoire ! Donc, c'est l'histoire d'un homme incroyablement stupide ! Qui croyait qu'on pouvait rentrer dans le bureau de son patron comme ça lui chantait. En pensant qu'il lui suffisait de s'assoir dans son fauteuil pour se prendre pour lui ! MAIS ce que l'homme incroyablement stupide ne savait pas... c'était que son patron avait le pouvoir de le virer en quelques secondes s'il ne disparaissait pas tout de suite de sa vue !
Eli exprima une mine de réflexion et demanda :
— Euh... Vous voulez que je parte c'est ça ?
Les yeux de Cal s'agrandirent de stupéfaction alors qu'il s'énerva avec des gestes de ses bras :
— À moins que vous préférez être au chômage ? Oui, je veux que vous partiez immédiatement d'ici et plus vite que ça avant que je ne vous foute mon poing dans la gue...
— Cal, le tempéra Gillian, d'un regard réprobateur.
— Euh... oui bien sûr ! accepta Loker. Toute suite Dr Lightman !
L'employé passa devant ses deux patrons puis s'immobilisa lorsqu'il sentit une main ferme le retenir par le bras. Il leva son regard sur le visage furieux de son patron qui s'avança d'un pas pour lui murmurer sur un ton glacial :
— Vous arrivez une seule fois en retard et je dis bien une seule fois ! Je vous assure que vous pourrez faire les petites annonces ! Me suis-je bien fais comprendre ?
Éffrayé par la menace, le jeune homme hocha rapidement sa tête en signe d'approbation. Satisfait, Cal ajouta :
— Ah et...vous racontez à quiconque ce qui s'est passé ici et je vous jure que vous pourrez chanter à tue-tête la Traviatta comme Maria Callas toute vôtre vie !
Les deux hommes s'échangèrent un long regard. Cal transmit toutes ses pensées meurtrières à travers cet échange.
Il vit Loker déglutir de peur et hocher positivement la tête et relâcha enfin son emprise pour laisser partir son employé, mais celui-ci semblait être encore trop perturbé pour bouger. Plus qu'agacé, Cal s'exclama avec des gestes de ses mains :
— Qu'est-ce que vous attendez ? Que je vous donne un coup de pied aux fesses pour vous montrer la sortie ?
Face au regard furieux de son patron, Eli se recula lentement de celui-ci pour quitter les lieux. Un peu trop lent à son goût, Cal effectua un pas brusque vers le jeune homme qui courut le plus rapidement possible en direction de la porte de sortie.
— J'y crois pas ! s'exaspéra Cal.
Soudain, il entendit des rires dans son dos et pivota sur lui-même pour découvrir avec surprise sa compagne en train de glousser. Consterné, il s'exclama :
— Et ça te fais rire ?
— Avoue que c'était plutôt drôle, répondit-elle avec un rire continu.
— Mouais n'empêche qu'il est vraiment stupide..., soupira-t-il, avec une petite moue de sa bouche.
La psychologue continua de rire à ses dépends. Cal sourit et la prit dans ses bras pour la réprimander avec amusement.
— Ouuh mais tu vas arrêter de rire toi !
Gillian ne s'arrêta pas pour autant. Il ne trouva qu'une seule solution pour l'arrêter et c'est tout sourire qu'il approcha ses lèvres des siennes pour l'embrasser avec tendresse. Cette méthode fonctionna au plus grand plaisir de l'expert en mensonge qui sentit sa compagne répondre à l'échange avec beaucoup de passion. Ils profitèrent de ce moment intime puis se séparèrent à contre cœur lorsqu'ils entendirent une voix importune les interpeller à la porte d'entrée.
— Oh et toutes mes félicitations pour vôtre nouvelle relation ! Tout le monde au bureau n'attendait que ça ! On se demandait même si on ne devait pas faire un plan pour vous mettre ensemble ! Mais à ce que je vois vous...
— Loker ! s'écria Cal, les yeux fermés avec Gillian dans ses bras.
— Euh... oui je m'en vais ! Bonne soirée !
— C'est ça bonne soirée..., répliqua-t-il acerbe. Et Loker ?
L'employé revint sur ses pas et pencha sa tête à travers l'encadrement de la porte.
— N'arrivez surtout pas en retard demain !
— Bien sûr ! Je mettrais la musique de "Eye of Tiger" pour l'alarme de mon téléphone. C'est la seule chanson qui peut me réveiller ! Surtout après une grosse soirée alcoolisée avec mon coloc...
— Loker !
— Je vous laisse !
L'homme à l'honnêteté radical décampa en quatrième vitesse et abandonna enfin le couple d'amoureux à leur précédente occupation. Rieuse, Gillian passa ses bras autour du cou de Cal.
— Bon, je pense que c'est fichu pour finir le dossier ce soir..., souffla-t-elle.
— Je pense aussi..., confirma Cal, avec un air désolé.
Elle esquissa un sourire enjôleur et proposa :
— On rentre à la maison ?
— Volontiers !
— Comme ça tu pourras me montrer tes talents d'expert en langage corporel..., répliqua-t-elle suavement avec un regard sans équivoque.
Cal ancra son regard surpris dans celui amoureux de la psychologue et songea malicieusement qu'ils pensaient à la même chose... Il attrapa sa main et l'entraîna avec ses rires continus dans une course effrénée jusqu'à sa voiture.

FIN*

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