Jeux d'enfants
Invités un week-end à Washington chez les Lightman, Patrick et Teresa se détendent avec leur amis avant de rentrer en Californie et de reprendre le travail. Un repos qui fut de courte durée lorsque les deux hommes décidèrent de jouer à leur jeu favoris qualifié de dangereux, infantile et surtout très stupide de la part de leur compagne respective. Genre: humour Note: Cal et Gillian sont mariés. Lisbon et Jane sont ensemble. (Os en révision) |
N'y avait-il pas de plus ennuyeux qu'un trajet en métro ? Des personnes aux teints terreux, les yeux tombants battant presque le record du Basset Hound, l'air hagard en se balançant de droite à gauche au rythme du wagon sur rail. Certains lisant le journal, d'autres fixant leur écran de téléphone et encore d'autre regardant un point visible comme s'il s'agissait d'un tableau d'un grand maître. Tout afin d'éviter de croiser le regard d'autrui.
- On aurait pu prendre la voiture…
- Pour la troisième fois Cal, avec les travaux cela aurait été un enfer ! répliqua Gillian.
- Parce que tu crois que c'est quoi là ! rétorqua t-il blasé.
- On est à trois arrêts de l'arrivée, tu peux bien encore patienter quelques minutes !
- J'm'ennui…, soupira t-il d'une petite moue de sa bouche.
- Fais comme Patrick !
- Il ne fait rien !
- Justement ! Lui il est calme !
- Pfff…
- Bref, de quoi on parlait déjà Teresa ? Lui demanda la psychologue en re-dirigeant son attention sur Lisbon qui était assise à sa droite.
- Je te demandais si tu voulais qu'on fasse une sortie entre fille avec Kate et les autres ?
- Mmh ça dépend de notre planning mais je pense qu'il me sera possible de me libérer pour une journée ! Ça serait pour quelle date ?
- Lundi prochain, c'est possible ?
Levant ses yeux au ciel de ces discussions de bonne femme, Cal allait soupirer son ennui lorsque son voisin de gauche l'interpella en rapprochant sa tête vers son oreille et lui glisser discrètement quelques mots tout en regardant droit devant lui:-L'homme à capuche, dix dollars qui vole, au prochain arrêt, le téléphone de la jeune femme à côté de lui. Suivant son regard, l'expert en mensonge, pencha sa tête sur le côté, émit une petite moue de sa bouche et dévisagea le suspect en question, qui battait du pied, au côté de sa présumée victime fixant l'écran de son smartphone sans prendre gare de son environnement.
- 20 dollar qui le fait au deuxième…, souffla Lightman sans pour autant regarder le blond.
- Pari tenu, accepta le mentaliste d'un fin sourire en voyant leur cible tourner sa tête, toutes les 10 secondes, de manière impulsif.
Se laissant bercer par les remous de métro, les deux voyeurs ne dévièrent pas un seul instant leur attention du prétendu voleur qui avait sorti ses mains de ses poches pour les poser sur ses genoux.
- Je m'achèterais le nouveau thé qui vient de sortir, j'ai très envie de le gouter. Affirma Patrick à son complice.
- J'crois que tu pourras juste te faire un bain chaud avec l'eau de ta bouilloire parce qu'avec le fric que j'vais gagner, je vais m'offrir un bon petit repas chez Tony' !
- C'est vrai que ses pizzas sont bonnes…
- Ce sont les anges qui les préparent.
- Mmh…, approuva Jane d'un regard rêveur.
Sentant le métro ralentir, les deux hommes restèrent sur le qui-vive et concentrèrent à nouveau leur vision sur l'homme qui semblait devenir de plus en plus instable.
- Aller va y…va y…, Marmonna le mentaliste entre ses dents.
- Non…pas maintenant…, répéta Cal en observant le jeune homme à capuche hésiter avec sa main.
L'annonce de l'arrêt résonnant dans tout le moyen de transport, plusieurs personnes se levèrent à celle-ci pour sortir du wagon. Tournant leur tête dans tous les sens pour déterminer lesquels des deux avaient pu gagner le pari, Lightman et Jane durent patienter encore dix longues secondes avant de voir que leur soupçonner bandit n'avait pas bouger d'un pouce. Ce dernier convoitant toujours autant le téléphone dernier cris de la jeune femme, Cal eu un énorme sourire satisfait en regardant les portes du métro se refermer.
- Ça ne veut strictement rien dire ! Si ça trouve il ne va rien faire… Et puis pourquoi il ne l'a pas fait maintenant hein ?! Toutes les conditions étaient réunies ! L'inconscience de la victime, les allures végétatifs des voyageurs et la foule qui lui permettait de s'éclipser sans se faire voir! Bredouilla Jane mécontent sous l'expression perplexe de son ami.-Enfin je dis ça… J'en sais rien…
- On aurait pu prendre la voiture…
- Pour la troisième fois Cal, avec les travaux cela aurait été un enfer ! répliqua Gillian.
- Parce que tu crois que c'est quoi là ! rétorqua t-il blasé.
- On est à trois arrêts de l'arrivée, tu peux bien encore patienter quelques minutes !
- J'm'ennui…, soupira t-il d'une petite moue de sa bouche.
- Fais comme Patrick !
- Il ne fait rien !
- Justement ! Lui il est calme !
- Pfff…
- Bref, de quoi on parlait déjà Teresa ? Lui demanda la psychologue en re-dirigeant son attention sur Lisbon qui était assise à sa droite.
- Je te demandais si tu voulais qu'on fasse une sortie entre fille avec Kate et les autres ?
- Mmh ça dépend de notre planning mais je pense qu'il me sera possible de me libérer pour une journée ! Ça serait pour quelle date ?
- Lundi prochain, c'est possible ?
Levant ses yeux au ciel de ces discussions de bonne femme, Cal allait soupirer son ennui lorsque son voisin de gauche l'interpella en rapprochant sa tête vers son oreille et lui glisser discrètement quelques mots tout en regardant droit devant lui:-L'homme à capuche, dix dollars qui vole, au prochain arrêt, le téléphone de la jeune femme à côté de lui. Suivant son regard, l'expert en mensonge, pencha sa tête sur le côté, émit une petite moue de sa bouche et dévisagea le suspect en question, qui battait du pied, au côté de sa présumée victime fixant l'écran de son smartphone sans prendre gare de son environnement.
- 20 dollar qui le fait au deuxième…, souffla Lightman sans pour autant regarder le blond.
- Pari tenu, accepta le mentaliste d'un fin sourire en voyant leur cible tourner sa tête, toutes les 10 secondes, de manière impulsif.
Se laissant bercer par les remous de métro, les deux voyeurs ne dévièrent pas un seul instant leur attention du prétendu voleur qui avait sorti ses mains de ses poches pour les poser sur ses genoux.
- Je m'achèterais le nouveau thé qui vient de sortir, j'ai très envie de le gouter. Affirma Patrick à son complice.
- J'crois que tu pourras juste te faire un bain chaud avec l'eau de ta bouilloire parce qu'avec le fric que j'vais gagner, je vais m'offrir un bon petit repas chez Tony' !
- C'est vrai que ses pizzas sont bonnes…
- Ce sont les anges qui les préparent.
- Mmh…, approuva Jane d'un regard rêveur.
Sentant le métro ralentir, les deux hommes restèrent sur le qui-vive et concentrèrent à nouveau leur vision sur l'homme qui semblait devenir de plus en plus instable.
- Aller va y…va y…, Marmonna le mentaliste entre ses dents.
- Non…pas maintenant…, répéta Cal en observant le jeune homme à capuche hésiter avec sa main.
L'annonce de l'arrêt résonnant dans tout le moyen de transport, plusieurs personnes se levèrent à celle-ci pour sortir du wagon. Tournant leur tête dans tous les sens pour déterminer lesquels des deux avaient pu gagner le pari, Lightman et Jane durent patienter encore dix longues secondes avant de voir que leur soupçonner bandit n'avait pas bouger d'un pouce. Ce dernier convoitant toujours autant le téléphone dernier cris de la jeune femme, Cal eu un énorme sourire satisfait en regardant les portes du métro se refermer.
- Ça ne veut strictement rien dire ! Si ça trouve il ne va rien faire… Et puis pourquoi il ne l'a pas fait maintenant hein ?! Toutes les conditions étaient réunies ! L'inconscience de la victime, les allures végétatifs des voyageurs et la foule qui lui permettait de s'éclipser sans se faire voir! Bredouilla Jane mécontent sous l'expression perplexe de son ami.-Enfin je dis ça… J'en sais rien…
- Mmh…, fit-il non convaincu en alléguant après coup:-Si tu veux te refaire, j'ai une autre idée…
- Marathon à gage ?
- Yep !
- Tu vas perdre…, soupira Patrick rieur en sortant ses lunettes de soleil de son veston pour les mettre sur son nez.
- J'ai gagné plus de cinq fois…, rétorqua Cal en imitant le mentaliste.
- T'oublie celui de New-York lorsqu'on est allé voir Rick…
- T'avais réussi à le coincer juste en lui faisant un croche patte alors que tu buvais un thé à une terrasse ! Rétorqua t-il désabusé avec des gestes vagues de ses mains.
- Et alors ? Il n'y a aucune règle qui l'interdit.
- Mouais…, Marmonna t-il d'une petite moue de sa bouche.-En tout cas je suis plus rapide que toi…
- Teresa m'a mis au sport depuis peu pour que je puisse suivre sur le terrain, donc cette fois-ci je serais blindé !
- De donuts ?
- Ha-Ha très drôle… Mais tu verras que tu n'auras même pas le temps de dire "quoi" que ton billet d'Andrew Jackson atterrira dans ma poche !
- J'vois pas pourquoi je dirais ça ?
- De quoi ?
- Bah ce que tu viens de dire !
- Si les nuages étaient des marshmallow, tout le monde serait chauve et on serait tous collés au sol ! Allégua Jane d'un air très sérieux.
- Quoi ?! s'exclama t-il ahuri lorsque, sans s'en apercevoir, le métro venait d'ouvrir subitement ses porte pour laisser sortir les voyageurs dont l'homme à capuche qui, dans une rapidité extrême, déroba le téléphone de la jeune femme, s'échappa du métro et s'enfuit comme une fusée des lieux. Sans plus tarder, Jane avait sauté d'un bond de sa place et s'était mis à courir après le fugitif.
- Mon portable ! s'écria la victime pétrifiée sur place.
- Prépare les petites coupures ! cria le mentaliste, amusé, sur les quais.
- Et merde ! Il m'a à chaque fois ! ragea l'expert en mensonge en se lavant lui aussi pour passer in-extrémiste entre les portes du métro. Celles-ci refermées, Gillian et Teresa avait juste eu le temps d'apercevoir leurs hommes courir que cette dernière avait soupiré d'exaspération:
- C'est toujours pareil ! Ils refont leur stupide Marathon à Gage !
- Raaah ! Et ça va être encore à nous d'aller les chercher !
- Hors de question que je quadrille toute la ville comme la dernière fois pour les retrouver dans une décharge public !
- Et moi, il est hors de question que j'achète un autre jean à Cal ! À chaque fois qu'il joue à ce jeu stupide, il les déchires toujours !
- De vrais gamins…
- À qui le dis tu, c'est dans des moments comme ça que je me demande pourquoi je l'ai épousé…, soupira Gillian en massant son front.
- Ouais… Ça te dis un ciné ?
- Bonne idée ! S'ils veulent s'amuser à jouer les Bonnie and Clyde, nous on va aller se détendre !
Du côté des sprinteurs, ils n'avaient pas lâché la cadence en poussant toutes les personnes barrant leur route à leur objectif. Ce dernier, téléphone en main, courait toujours à vive allure après s'être aperçu qu'un grand blond le poursuivait. Sortant de la bouche de métro, Jane s'était immobilisé sur place pour tenter de voir où le voyou s'était enfuit.
- Là-bas ! proclama Cal qui avait rattrapé son ami en courant vers la direction qu'il venait d'indiquer.
- Raah il est fort…, marmonna Jane souriant en reprenant sa course.
Courant à en perde haleine, l'expert en mensonge gagna du terrain, laissant ainsi son adversaire à la traine. Bougeant ses bras de manière énergique, pour se donner plus de puissance, il réussi à poursuivre le pirate jusque dans un parc. De là, il le vit zigzaguer entre les jaugeurs et les promeneurs du dimanche pour y soudainement pousser un cycliste sur le côté. Celui-ci tombant douloureusement sur le sol, ne pu rien répliquer contre le vol de son bien. En effet, près avoir vu Lightman à quelques mètres de lui, l'homme à la capuche n'eu d'autre choix que de prendre un moyen de transport pour essayer de lui échapper.
- Raah c'est malin ! Comment on va faire maintenant pour le rattraper ! ragea Jane en s'étant arrêté, quelque peu essoufflé, au côté de son ami qui semblait être dans le même état que lui. D'une grimace de douleur, suite au point de côté qui commençait à se répandre dans son corps, Cal eu une idée de génie en observant un petit garçon jouer au ballon avec son père.
- Excusez moi ! Les interrompit-il en s'étant rapproché du père et du fils. - J'vous donne dix dollar si vous m'autoriser à shooter dans votre ballon!
À cette demande, le petit garçon ne sembla pas apte de donner son ballon à cet inconnu au contraire de son père qui, dans une mine de réflexion intéressée, proposa:-Vingt !
- Ok ! accorda t-il en donnant le billet au parent en lui subtilisant le ballon des mains pour le mettre à ses pieds et focaliser sa vision sur le pickpocket.
- Attends, tu crois vraiment que tu va réussir ?! Il est au moins à 5 mètres ! proclama Jane éberlué.
Ne répliquant pas au mentaliste, l'expert en mensonge fit une petite moue de sa bouche, prit de l'élan, couru et donna une puissante frappe dans la balle qui se mit à voler dans les airs jusqu'à atterrir tel un missile sur sa cible. Étant le voleur de téléphone, celui-ci perdit le contrôle de son deux roues et s'écrasa dans les buissons du parc.
- Tu disais ? questionna Cal dans un haussement de sourcils.
- De un, waah quel tire, bravo ! congratula Jane bluffé par tant de talent, avec un hochement répété de sa tête.
- Merci !
- Et de deux, il est en train de se faire la malle ! indiqua t-il en pointant du doigt, au loin, le bandit qui se sauvait.
- Merde ! vociféra Lightman en voyant le type s'enfuir à toute vitesse en enlevant dans la foulée quelques feuilles de sa veste. Reprenant leur course, Cal et Patrick suivirent l'inconnu jusqu'à la sortie du parc où ils atterrirent sur une route avec peu de circulation. Par chance le feu pour le voleur fut vert et il pu traverser en toute sécurité au contraire des deux pros du langages corporels qui se firent presque écraser par une voiture suite au changement de couleur. C'est donc sous le son d'un klaxonne et d'insulte que Jane s'excusa platement en s'écriant:-Désolé !
Continuant de sprinter dans les rues de la capital, Cal et Patrick pensaient ne jamais voir la fin de cette fichue course poursuite en s'apercevant que le vaurien ne souhaitait à aucun moment ralentir le rythme. Ce dernier lançait parfois des coups d'oeil derrière son épaule pour voir s'il avait réussi à semer les deux énergumènes qui le poursuivait. N'étant pas le cas, les trois protagonistes continuèrent de courir encore cinq bonnes minutes sur la même cadence jusqu'à un croisement de rue où le brigand dans un dérapage contrôler, s'engouffra dans une petite ruelle. Dépité de s'apercevoir qu'elle était sans issue, il n'eu que d'autre choix d'emprunter l'échelle de secours d'un immeuble. Regardant l'inconnu grimper sur l'échelle en fer, les deux hommes essoufflés eurent la même pensée, ou presque…
- Hors de question que je monte là haut ! C'est bien trop dangereux et j'ai encore l'espoir de finir mes vieux jours en tant que magicien dans des cabarets! argua Patrick en voyant son ami lever un sourcil d'incompréhension.-Teresa sera mon assistante ! termina t-il comme si cela pouvait prendre un sens dans sa réplique.
Levant ses yeux au ciel de la bêtise du blond, Cal posa un pied sur la première barre d'échelle et par la force de ses bras ainsi que de ses pieds, il commença son ascension sur le toit dans une extrême rapidité.
- Il est cinglé…, souffla Jane, la tête en l'air, en observant l'expert en mensonge monté de plus en plus haut et disparaitre, complètement de son champ de vision, sur le toit du bâtiment.-Bon, je fais quoi moi, maintenant ? réfléchissant à son prochain plan, son visage s'illumina soudainement lorsqu'un éclair de génie traversa son esprit. Courant dans la direction opposée, il quitta la ruelle pour retourner dans la rue.
Au même instant, Cal se trouvait sur le haut de l'immeuble à éviter diverses obstacles afin de rattraper le bandit qui continuait de courir. N'ayant pas la peur du vide, le drame de Vertigo lui fut échappé en sautant entre deux espaces, pas très large, d'habitations. Il grimaça légèrement de douleur, suite au dur contact de ses pieds sur le sol, respira un bon coup et reprit sa course. Arrivant presque au bord de l'immeuble, il courut encore plus vite quand il remarqua l'homme à la capuche le regarder une demi-seconde en descendant par un autre escalier de secours métallique. Avec une grande rage dans les yeux, l'expert en mensonge l'imita alors que le resquilleur avait déjà posé ses pieds sur la terre ferme. Dans un petit sourire victorieux, l'inconnu pivota sur lui même dans l'idée de s'enfuir définitivement mais ce fut sans compter par la présence d'un blond en costume trois pièce qui lui barra la route en déclarant dans un sourire charmeur:-Vous allez quelque part ?
Les yeux du malfaiteur s'agrandirent comme des soucoupes à la vue du gentleman s'approchant dangereusement de sa personne. Ne sachant quoi faire, il donna sans prévenir un grand coup de poing sur le nez du blond qui se plia de douleur en positionnant ses deux mains sur son nez ensanglanté.
- Oh la vache ! Il m'af fait super'f mal ! gémit-il tandis que Cal rejoignit enfin le sol.
- T'inquiète, ça va passer ! Répliqua ce dernier dans une expression désolé à la vue du sang coulant.
- Tu dis ça parce que t'en a l'habitude !
- C'est vrai ! Oh et ne met pas la tête en avant, c'est une idée reçue ! Indiqua t-il en tapotant sur l'épaule du mentaliste pour lui faire volte face et sprinter pour retrouver le brigand du métro. Émettant un autre gémissement, Jane sorti un mouchoir de sa poche tel un magicien ayant pour seul public des chats de gouttières mangeant des restes de nourriture sur des couvercles de poubelles.
- Vu que j'adore les Aristochats, je vous fais gratis le numéro mais la prochaine fois je veux être payé en vous écoutant jouer du jazz ! Proclama t-il en agitant son index devant le groupe de chat qui n'émirent que de petits miaulement en compensation.-Ou du rock si vous préférer ! répliqua t-il en posant son mouchoir sur son nez blesser pour reprendre sa course et rattraper son ami. Celui-ci, étant toujours en mouvement, agita énergiquement ses bras d'avant en arrière pour garder un certain rythme dans sa vitesse et suivre à distance le jeune voleur qui ne s'était pas décidé un seul instant à faire une pause. Cavalant comme Cary Grant poursuivit par la mort, Cal contracta sa mâchoire en voyant son fugitif sprinter sur une terrasse d'un restaurant en réussissant à éviter, clients et serveur tenant un plateau de boisson fraiche ainsi qu'un chien en laisse attaché à une table. D'une totale confiance en lui, Lightman effectua la même opération avec une grande virtuosité en piquant au passage, tel le Martin Lassalle du pickpocket, une boisson sur le plateau du serveur en guise de rafraîchissement. Y rendant par la suite son verre, dans son parcours, à un homme attendant le bus.
Pour Patrick ce ne fut pas la même histoire. Courant entre les tables, il parvint à éviter les clients mais pas le serveur qui, suite à la collision, tourna sur lui-même en essayant tant bien que mal de maintenir son équilibre Malheureusement, le pauvre homme échoua dans sa manœuvre et s'écrasa de tout son long sur la table d'un couple. De là, il fit virevolté son plateau en l'air provoquant une pluie de glaçon dont un qui tomba par accident dans le décolleté d'une sublime jeune femme au cheveux ébène. Cette dernière offusquée, par le regard lubrique que le serveur portait sur sa poitrine, récupéra son plateau et s'en servit comme arme pour le réprimander en lui donnant un grand coup sur sa tête, le faisant ainsi sombrer dans l'inconscience.
- Excuser moi, messieurs, dames' je ne fais que passer ! Bonne appétit à vous ! S'exclama Jane dans un sourire charmeur en marchant à reculons lorsque sans savoir pourquoi il se mit à brusquement tomber en arrière sur le sol. Ne comprenant pas comment cela avait pu lui arriver, il leva légèrement son buste en avant et comprit que la raison de sa chute burlesque n'était autre que celle d'une laisse pour chien qui s'était mit à retrousser ses babines et à grogner de mécontentent.
- Gentil le chien ! Tu veux une part de tarte ? proposa t-il dans un sourire crispé en présentant le dessert en question, qui était tombé sur le sol, bien que le chien continuait de se montrer hostile.-Tu n'es pas très dessert c'est ça ? Pour toute réponse l'animal aboya puis, sous les yeux effarés du mentaliste, bondit sur celui-ci.
Au même instant, Cal était à deux doigt de coincer le subtiliseur de téléphone quand tout d'un coup, d'un air perplexe, il entendit le cri d'un homme raisonner derrière son dos. Tournant sa tête sur le côté, s'est surpris qu'il reconnu son ami blond le dépasser à toute vitesse en étant poursuivit par un chien enragé.
- Je déteste définitivement la belle et le clochard ! S'écria Patrick en devançant même le voleur qui s'était mit à ralentir dans ses foulées par ce tableau plus qu'étrange. Profitant de ce laps ralentissement, Cal afficha un large sourire en mettant les bouchée double dans sa course. Effrayé, l'homme à la capuche vira sur sa droite et sprinta en plein milieu d'une grande place faisant fuir pigeons et veilles dames apeurées sur son passage. Dans un dernier effort surhumain, Lightman épuisa dans ses dernières réserves pour arriver à proximité du fuyard.
- Tu es prêtes ma chérie ? Pour que ton voeux se réalise, il faut bien jeter la pièce derrière ton épaule ! Expliqua souriante une grand-mère à sa petite-fille qui hocha positivement sa tête en lançant une pièce de monnaie dans la fontaine produisant ainsi de grandes éclaboussures et le bruit d'un énorme plongeon. La grand-mère, choquée par ce qui venait de se passer, évita la crise cardiaque de justesse en posant une main ferme contre son pauvre coeur. Essayant de comprendre ce qui venait de se passer, elle regarda ahuri un homme s'évertuant de maitriser un autre dans le bassin d'eau alors qu'un second passait devant elle en hurlant:-Que quelqu'un abatte ce chien ! Il est fou dangereux ! Je suis sûr qu'il a la rage!
S'agissant bien évidement de Patrick, celui-ci ne fit pas attention devant lui et trébucha une seconde fois en s'étalant comme une crêpe à terre. Exploitant sa vulnérabilité, le chien s'approcha de Jane et commença à lui mordre sans ménagement la manche de sa veste de costume.
- Arrêtes saleté ! Il coûte très cher ce costume ! Beugla t-il en se mouvant dans tous les sens pour faire lâcher l'emprise de la bête sur son bras.
- Ooh Mamie regarde ! C'est exactement le chien que j'ai souhaité dans mon voeux ! Un terrier écossais ! Affirma la fillette en prenant le petit chien dans ses bras qui s'était vite calmé à son contact en la léchant sur son visage.-Il ressemble à Jock, comme dans la Belle et le Clochard !
- Définitivement les aristochats…, Soupira le blond en laissant sa tête retomber sur le sol.
- Hey Patrick, j'ai gagné ! À moi les 50 dollars ! Proclama tout content Cal, mouillé de la tête aux pieds, en tenant fermement le pickpocket qui tentait de se débattre. Trop fatigué pour répondre à son ami. Le mentaliste avait simplement daigné lever son pouce en l'air pour le féliciter. Lorsqu'à ce geste, il sentit cinq secondes plus tard une boucle de menotte se refermer autour de son poignet. Fronçant ses sourcils d'incompréhension, il ouvrit subitement ses yeux pour y voir une policière en uniforme lui informer:
- Je vous arrête pour désordre sur la voie public, vous allez devoir me suivre Monsieur.
- Et vous aussi ! Renchérit un autre policier à Lightman qui affichait toujours un sourire idiot en brandissant un téléphone portable en signe de victoire.
Un peu plus tard entre défense parlementaire, excuses non acceptées et débattement contre les agents de polices, Lightman et Jane furent emmenés de force au commissariat au même tire que le voleur de portable. Ce dernier fut d'abord auditionné puis incarcéré en garde à vue au contraire des deux justiciers inconscients qui s'étaient retrouvés menottés sur une chaise, dans un petit bureau, en compagnie d'un policier peu aimable qui leur faisait répété en boucle leur histoire depuis plus d'une heure.
- Écouter ! Pour la cinquantième fois tout ce qu'on a fait c'est attraper ce voleur de téléphone ! Donc au lieu de nous arrêter pour avoir fait votre boulot, vous devriez plutôt nous féliciter ! argua Cal, de l'eau dégoulinant de ses cheveux, en entendant soudainement son ami glousser.-Pourquoi tu ris ?! Il n'y a rien de drôle !
- Je ris parce que ça fait plus de trente minutes que tu essayes de parler avec tes mains attachées ! Se moqua t-il plus par épuisement que par humour.
- Mouais…, dit-il en plissant ses yeux de suspicions pour ensuite quémander au policier de manière très sérieuse:-Lorsqu'on sera dans une cellule, je veux qu'on soit séparer !
- Rhoo tu avais dit la même chose à New-York et je m'étais retrouvé avec un travesti qui jouait de l'harmonica ! Il m'avait forcé à chanter la chanson Maria de West Side Story ! Très doué cela dit…, Déclara Jane pensif.
- Vous avez déjà été incarcérés ? Questionna l'agent en prenant le soin de faire abstraction des souvenirs lubriques du mentaliste.
- Euuh pas exactement… Arrêté oui mais très vite relâché ! Affirma Patrick.
- Pour quelle raison ?
- Les mêmes qu'aujourd'hui ! Répliqua Lightman en haussant ses sourcils.
- C'est à dire ?
- Faire votre boulot ! répondit-il entre ses dents faisant crisper de rage la mâchoire de leur interlocuteur.
- Ce que mon ami veut vous dire… Agent Brody…, lu le consultant sur l'uniforme bleuté de l'homme pour ensuite encrer son regard dans le sien dans le but de lui prouver sa bonne foi. - C'est qu'à chaque fois qu'on se retrouve tous les deux et qu'on est face à un hors la lois, ou à un voleur si vous préféré, on joue à un jeu qui s'appelle Marathon à Gage !
- Marathon à Gage ? Répéta désorienté le dénommé Brody.
- Je veux qu'on me détache pour que je puisse me cogner la tête contre cette porte…, marmonna Cal désappointé en renversant sa tête en arrière.
- Oui, en fait c'est une contraction entre le mot Marathon et le mot Gage ! Marathon à gage ! Vous voyez ?
Observant le visage circonspect du policier, Jane su qu'il n'avait pas comprit un traitre mot de ses explications.
- Il n'a pas compris…, Soupira t-il en reprenant plus lentement sa justification comme s'il s'adressait à un enfant de 10 ans.-En fait…le principe est simple, on pari quand le voleur va sévir et on joue quitte ou double pour le premier qui l'attrape !
- …
- Toujours pas ?
- Patrick ! Ce type s'en fout complètement de quoi il s'agit ! Tout ce qu'il veut c'est terminer son dossier pour nous mettre en prison et boire son putain de café qu'il fixe depuis plus d'une demi-heure ! s'énerva subitement Cal sur sa chaise faisant entrechoquer ses menottes à chaque instant.
- Mmh du café ? Il n'y a pas plus cliché pour un flic et je dis ça en connaissance de cause, ma petite-amie est…, Déclara Jane brusquement coupé par son ami qui proclama rageusement:-En fait vous savez ce que je pense !
- Je crois qu'il ne veut pas le savoir…, lui signifia le blond, en remarquant l'expression de morosité sur le visage du flic. Ce qui n'empêcha pas bien évidemment Lightman de poursuivre avec plus d'énergie.
- Vous êtes un incompétent ! Un mangeur de donuts qui pense pouvoir grimper dans la hiérarchie en faisant la paperasse pour lécher le cul de son patron, sans prendre aucun risque sur le terrain parce qu'il a trop peur d'échouer et de découvrir qu'il n'est pas fait pour se métier ! Et pleurer ensuite dans les vestiaires pour se regarder dans un miroir et s'apercevoir que le temps à passé, qu'il n'a presque plus de cheveux sur son crâne, que sa femme l'a plaqué parce qu'il ne savait pas se conduire comme un homme alors que pendant qu'elle changeait la roue de leur Monospace, Monsieur lisait "Bridget Jones" sur le fauteuil passager !
Et là, sans que l'expert en mensonge ne pu dire quoique se soit, il fut directement emmené dans une cellule à partager avec plusieurs personnes ainsi qu'avec son ami mentaliste.
- En fait, c'était Mr Commitment le livre ! Argua l'officier, d'un fin rictus, en fermant la porte en fer coulissante de la cellule et partir des lieux en laissant sur place un Cal Lightman la mâchoire crispé à son maximum.
- Il t'a bi…, commença à dire Jane souriant vite interrompu par Cal qui s'exclama exaspéré avec des mouvements de mains:-Tais toi ! Ne dis rien.
- O—K. Fit le consultant en pinçant ses lèvres.
Trente minutes plus tard, Cal s'était mit à noyer son ennui en s'affalant sur le sol miteux de sa cellule pour tenter de s'imaginer un monde sans donuts. Patrick, lui, de son improvisation légendaire avait préféré s'occuper l'esprit en présentant divers tours de magie à son public carcéral qui était presque en émoi face à son savoir faire.
- Et donc Zif' ta carte est… le 7 de trèfle ! Affirma le magicien en présentant la dite carte au jeune homme partant un bandana assit sur un banc en bois en compagnie d'autres prisonnier.
- Oh waaah trop fort boucle d'or ! S'enthousiasma t-il surexcité en agitant ses mains comme s'il était un rappeur.
- Haa merci ! En tout cas, grâce à vous j'ai pu améliorer mes tours ! Surtout celle de la "Bille Cachée" ! Bien que Sam' l'est avalée…, Argua t-il en regardant perplexe un homme quelque peu dégarni et corpulent se balancer d'avant en arrière.-Mais ce n'est pas grave, tu peux la garder ! J'en ai d'autres en réserve !
- Tuer moi…, soupira Lightman déconfit en fixant le plafond.
- Oh-oh tu p-p-peux nous f-f-aire le tou-tour du la-lapin dans le chaa-chapeau ?! Bégaya un type squelettique de ses yeux émerveillés.
- Pour la troisième fois Dan', je ne peux pas le faire parce que je n'ai ni lapin ni chapeau sur moi ! répondit Jane souriant.
- H-iin o-ouais !
- Vous pouvez toujours me faire le tour de la braguette magique, je suis sûre qu'elle me plaira ! Affirma une jeune femme d'une voix roque qui était certainement dû à une consommation excessive de cigarette. D'apparence elle semblait avoir dépassé la quarantaine bien qu'elle fut tout de même vêtu d'une robe extravagante, pour adolescente prépubère, la bidonnant légèrement et qui laissait entrevoir sa poitrine avantageuse. Nul doute que la raison de son arrestation ne devait pas être la vente de glace sur la voie public.
- Haa c'est une généreuse proposition Gloria…maiiis je crains devoir refuser parce que j'ai déjà quelqu'un dans ma vie !
- Et où se trouve cette femme, parce que je ne vois personne à côté de vous boucle d'or ! À part votre ami qui se cogne la tête sur le sol depuis tout à l'heure ! Oooh à moins que…, Dit-elle de manière implicite dans un va et vient entre les deux hommes.
- Oh non ! Vous n'y êtes pas du tout ! Cal et moi, on est juste ami rien de plus ! Expliqua rapidement le blond souriant.
- Et c'est déjà bien assez…, souffla Lightman pour lui-même.
- Pourtant à vous voir comme ça, on dirait qu'il y a plus que ça entre vous…
- Moi, dès que vous êtes entré j'ai pensé que vous étiez ensemble ! Renchérit Zif' amusé.
- Moi avec lui ! J'préfère encore me taper un diner chez ma belle-mère que ça ! Contra l'expert en mensonge dans un soupir rieur.
- T'es un peu vache là ! J'aurais été un super compagnon pour toi ! J'aurais été la crème de ton café le matin ! Ton petit plus de chaque jour en illuminant tes journées par mon éblouissant sourire !
- Le seul sourire qui peut éblouir mes journées c'est celui de ma femme !
- Que tu n'es pas prêt de revoir avant plusieurs jours ! Répliqua une voix féminine faisant rapidement tourner la tête de Cal sur le côté qui reconnu immédiatement sa femme à l'extérieur de la cellule.
- Chérie ! s'exclama t-il surprit en se levant vivement du sol pour s'approcher des barreaux.
- Teresa ! Fit Jane heureux de voir la brune ici.
- Ça fait une heure qu'on vous attend pour nous faire sortir d'ici ? Vous étiez ou ?! demanda précipitamment l'expert en mensonge.
- Au cinéma ! Affirma Gillian les bras croisés contre son corps.
- On est allé voir "le vol du phoenix" ! Renchérit Lisbon.
- Ah ouais ! Il est bien ce film ! Surtout le moment où James Steewart…, dit le mentaliste une nouvelle fois stoppé par son complice.
- Tais toi Patrick ! On était en prison et vous vous étiez au cinéma ?! Rétorqua t-il hébété.
- Oui parce que Teresa et moi on en a marre de faire le tour de la ville pour vous retrouver à plusieurs kilomètres de votre point de départ ou en prison comme à chaque fois que vous jouez à votre jeu débile de Marathon à Gage !
- Nous aussi on veut prendre du temps pour se retrouver entre fille ! Donc on s'est dit que si vous étiez enfermés ici au moins vous ne pourriez pas faire de bêtise comme immobiliser tout un aéroport pour avoir arrêter un voleur de journal sur une piste d'atterrissage !
- Philadelphie ! C'était génial…, murmura Jane rêveur.
- Bon écouter, on est désolé ! On vous promet que dès qu'on sortira d'ici on ne refera plus ce jeu ! Ok ? proposa Cal avec des gestes de ses mains.
- C'est ce que vous nous aviez dit la dernière fois ! Et on vous avait retrouvé sur un champ de tire ! Riposta la psychologue ahuri.
- J'ai eu mal pendant trois jours…, grimaça Patrick en repensant à ce jour.
- C'est vrai…maiiis je te promets que cette fois-ci on ne jouera plus à ce jeu ! Tu me crois ? répliqua t-il avec une mine d'appréhension.
- Mmmh…nop !
- Mais Honey, tu ne vas pas nous laisser ici ! s'offusqua t-il en écartant désemparé ses bras de chaque côté de son corps.
- Non, on ne va pas vous laissez ici !
- Ooh merci Gill' ! fit-il soulagé par cette réponse.
- Maiiis…
- Je ne sais pas pourquoi mais je crains le pire…
- Mais vous aurez une punition dont vous vous souviendrez !
- T'es sérieuse ?! On n'est pas des gamins non plus !
- Franchement quand on vous voit tous les deux on ne fait pas la différence…
- Ok… Et c'est quoi cette punition ? Pas de télé ? De jeux-vidéo ? Ou puni de dessert peut-être ? déblatéra t-il désabusé.
- Mmh c'est presque ça…
Échangeant un regard perplexe avec son ami mentaliste, Cal songea que quoique sa femme pensait, une chose était sûr, c'est que lorsqu'il rentrerait chez lui il allait souffrir…
- Allez y on vous écoute…, obtempéra t-il d'un geste lasse de la main.
- Le week-end prochain on mange chez ma mère !
- Rhaa…, ragea Lightman sous le rire de Patrick.
- Ne ris pas Jane, tu m'accompagneras à la randonné que je voulais faire en montagne depuis plusieurs mois ! répliqua Teresa.
- Mais je vais avoir des crampes et je déteste marcher trop longtemps…
- Cal, tu va dire un compliment à chacun de nos employés ! poursuivit Gillian.
- Quoi ?!
- Et même à Loker !
- Patrick, tu iras faire des tours de magie à la maison de retraite que tu avais promis d'aller voir suite au meurtre de leur chat !
- Je lui ai donné du poisson et il s'est étouffé avec une arrête…, expliqua le concerné au groupe d'incarcéré.
- Je veux que tu félicites Rick pour ses livres !
- Mouais…
- Je veux que tu arrêtes de donner mon diner au chien du voisin en prétextant que tu t'exerces à un tour de magie !
- Elle ne sait pas cuisiner…, marmonna le blond à son ami.
- Hey j'ai entendu ! rétorqua Lisbon vexée.
- Et toi Cal, je veux que tu arrêtes d'hurler sur tes employés lorsqu'ils font une erreur !
- J'vois pas de quoi tu parles ?
- Hier t'as pratiquement hurlé sur Killian parce qu'il avait eu l'audace de poser sa main sur ton épaule ! J'ai dû parler avec lui pendant plus d'une heure pour le faire sortir du placard à balais !
- Mouais…, soupira t-il d'une petite moue de sa bouche.
- Patrick, je veux que tu arrêtes d'aller chez des inconnus pour faire du thé !
- Mais j'ai besoin de mon thé ! C'est grâce à ça que je peux résoudre les enquêtes ! C'est ma potion magique !
- Le mari de Mme Jenkins a été tué par une bouilloire et tu t'en ai servie alors que c'était une preuve à conviction !
- Mmh…
- C'est bon ? Vous avez fini ou vous voulez aussi qu'on vous fasse une danse ? proclama Lightman sarcastique.
- Mmh c'est assez tentant mais non ! refusa la psychologue en penchant sa tête sur le côté.
- On a prévu autre chose !
- Un chose que vous aimez tous les deux et par dessus tout.
- Le thé ? proposa Jane en ne voyant que cette idée.
- Rhaa non pauvres crétins ! Vos femmes ! déclara Gloria irritée par la lenteur de leur cerveau.
- Attends ?! Vous allez nous privez de…
- Sexe ?! termina pantois le mentaliste pour Cal.
- C'est ça ! confirma la brune d'un fin sourire.
- Ooh dure…les mecs…, fit Zif' en balançant sa main dans le vide.
- C-c-c'est clair ! rajouta Dan' rieur.
- Vous êtes sérieuses ?! demanda effaré l'expert en mensonge.
- Très sérieuse ! attesta sa compagne.
- Peut-être qu'avec ça vous allez enfin comprendre ce qu'on endure quand vous jouez à votre jeu stupide !
- Gillian, tu ne peux pas me faire ça ? Tu peux pas me priver de…enfin tu vois ! riposta Cal dans des mouvements vagues de ses mains.
- Si je le peux !
- On refuse ! contra t-il en refusant de céder à ce chantage perfide de ces tigresses enragées.
- Oh euh moi je…, voulu répondre Jane pour lui-même bien que son ami l'arrêta rapidement en rétorquant d'un regard noir:-J'ai dit on refuse!
- Ok…
- Comme vous voulez ! proclama Gillian en commençant à partir avec Lisbon.
- Hey mais vous allez ou ?! s'écria l'expert en mensonge contre les barreaux.
- Vu que vous n'acceptez pas les conditions, le contrat est rompu donc vous resterez ici ! allégua t-elle sans s'arrêter.
- On s'en fou, Gibbs ou Seeley nous sortira de là !
- Pas de problème, si tu peux attendre toute une soirée !
- Pourquoi ?!
- Ils sont tous les deux parti à New-York pour aider Kate et Rick sur une affaire !
- Et merde…
- Hey ! C'est trop cool, si vous restez ce soir, boucle d'or pourra continuer ses tours de magie ! s'exclama heureux Zif'.
- REVENEZ ! J'accepte toutes vos conditions ! Mais part pitié faites moi sortir d'ici ! Les supplia Lightman désespéré par l'idée de passer toute une soirée à devoir assister à un spectacle de magie.
- Ok ! approuva sa femme souriante en revenant sur ses pas.
- Bien que je suis certain qu'un moment ou un autre tu vas me supplier qu'on le fasse ! riposta t-il sûr de lui.
- Excuse moi du peu mais de toi à moi c'est toi qui craque toujours le premier !
- Mmh…c'est ce qu'on verra !
- Gardien faites sortir ces deux gamins ! demanda la psychologue sans lâcher du regard son homme.
À cette demande, l'agent Brody sorti de nulle part, un café à la main, et ouvrit la porte de la cellule aux deux prisonniers. Ces derniers purent sortir alors que le policier leur fit signe de sa main qu'il les gardait à l'oeil. Cal le regarda disparaître d'un air ahuri puis attrapa son blaser mouillé à la main.
- Pourquoi ta veste est toute trempée ? L'interrogea sa femme intriguée.
- Il a rencontrer un poisson clown et il a fait plouf ! Répondit Patrick amusé à la place de l'expert en mensonge.
- Je vois…, soupira t-elle en levant ses yeux au ciel en passant devant les deux hommes avec Lisbon.
- Je ne suis pas sûr que je vais pouvoir tenir…, murmura le blond en fixant sa compagne marcher.
- T'auras qu'à penser à Gloria à chaque fois tu regarderas Teresa ! conseilla Cal.
- Hey j'ai entendu ! répliqua scandalisée la prisonnière.
- Désolé ! s'excusa t-il d'un geste de la main.
- Mouais…
- Au fait mes 50 dollars ! réclama Lightman en tendant sa main au mentaliste.
- Oh oui c'est vrai, tiens ! Dit-il en sortant des billets de sa poches pour les lui offrir.-Mais tu n'auras gagner que 30 dollars vu que tu en as dépenser 20 pour le ballon du gamin !
- Ce qui compte c'est que j'ai gagné ! rétorqua t-il dans un vil sourire en rangeant son du dans la poche de son jean.
- Oui et bien vu comment cela a fini, je crois qu'on a plus perdu que gagner…
- Je sais qu'elle craquera avant moi…
- Si tu le dis !
- Au fait, j'ai pas compris cette histoire de Marshmallow ? Pourquoi est-ce qu'on serait tous chauve et qu'on resterait coller au sol ? questionna Lightman dans des mouvements de mains.
- C'est pourtant évident ! Si les nuages sont des Marshmallow, les rayons du soleil les réchaufferaient ce qui signifierait que le sucre dégoulinerait, comme de la pluie, sur nous cheveux ! Les rendant collants, impossible à laver et encore moins à peigner ! Seul solution…les couper ! Et s'il y a de grosses flaques de guimauve sur le sol, on sera piéger dedans sans qu'on puisse s'en sortir ! Tu comprends ? débita Jane en poussant la porte de du commissariat pour laisser passer son ami. Celui-ci respirant de nouveau l'air libre, pencha sa tête sur le côté, entrouvrit sa bouche, regarda un instant Patrick et lui donna une petite claque sur le haut son crâne.
- Ouuch ! Tu n'as pas le droit de faire ça, il n'y a que Gibbs qui a peut le faire normalement ! riposta t-il en se massant la tête.
- AU SECOURS ! Cet homme à voler mon sac ! hurla une vielle femme désemparée en indiquant, de son doigt tremblant, un homme s'enfuir avec son sac.
- 60 dollar ! proposa Cal en regardant le bandit courir.
- Pari tenu ! accepta le consultant tout sourire.
Les deux hommes ne purent faire un seul mouvement que Lisbon, plus rapide, s'était empressée de plaquer le malfaiteur sur le sol en beuglant:
- Hors de question que je retourne au commissariat pour entendre cet agent de police jaspiner pendant plus d'une demi-heure sur Bridget Jones !
Pour toute réponse, Cal mit ses mains en avant en signe d'obtempération. Au contraire de Jane qui, dans un immense sourire plein de fierté, s'écria en indiquant la jeune femme qui essayait d'immobiliser le voleur:-C'EST MA PETITE AMIE !
FIN*
Moral de l'histoire: Faites gaffe aux Marshmallow !
- Marathon à gage ?
- Yep !
- Tu vas perdre…, soupira Patrick rieur en sortant ses lunettes de soleil de son veston pour les mettre sur son nez.
- J'ai gagné plus de cinq fois…, rétorqua Cal en imitant le mentaliste.
- T'oublie celui de New-York lorsqu'on est allé voir Rick…
- T'avais réussi à le coincer juste en lui faisant un croche patte alors que tu buvais un thé à une terrasse ! Rétorqua t-il désabusé avec des gestes vagues de ses mains.
- Et alors ? Il n'y a aucune règle qui l'interdit.
- Mouais…, Marmonna t-il d'une petite moue de sa bouche.-En tout cas je suis plus rapide que toi…
- Teresa m'a mis au sport depuis peu pour que je puisse suivre sur le terrain, donc cette fois-ci je serais blindé !
- De donuts ?
- Ha-Ha très drôle… Mais tu verras que tu n'auras même pas le temps de dire "quoi" que ton billet d'Andrew Jackson atterrira dans ma poche !
- J'vois pas pourquoi je dirais ça ?
- De quoi ?
- Bah ce que tu viens de dire !
- Si les nuages étaient des marshmallow, tout le monde serait chauve et on serait tous collés au sol ! Allégua Jane d'un air très sérieux.
- Quoi ?! s'exclama t-il ahuri lorsque, sans s'en apercevoir, le métro venait d'ouvrir subitement ses porte pour laisser sortir les voyageurs dont l'homme à capuche qui, dans une rapidité extrême, déroba le téléphone de la jeune femme, s'échappa du métro et s'enfuit comme une fusée des lieux. Sans plus tarder, Jane avait sauté d'un bond de sa place et s'était mis à courir après le fugitif.
- Mon portable ! s'écria la victime pétrifiée sur place.
- Prépare les petites coupures ! cria le mentaliste, amusé, sur les quais.
- Et merde ! Il m'a à chaque fois ! ragea l'expert en mensonge en se lavant lui aussi pour passer in-extrémiste entre les portes du métro. Celles-ci refermées, Gillian et Teresa avait juste eu le temps d'apercevoir leurs hommes courir que cette dernière avait soupiré d'exaspération:
- C'est toujours pareil ! Ils refont leur stupide Marathon à Gage !
- Raaah ! Et ça va être encore à nous d'aller les chercher !
- Hors de question que je quadrille toute la ville comme la dernière fois pour les retrouver dans une décharge public !
- Et moi, il est hors de question que j'achète un autre jean à Cal ! À chaque fois qu'il joue à ce jeu stupide, il les déchires toujours !
- De vrais gamins…
- À qui le dis tu, c'est dans des moments comme ça que je me demande pourquoi je l'ai épousé…, soupira Gillian en massant son front.
- Ouais… Ça te dis un ciné ?
- Bonne idée ! S'ils veulent s'amuser à jouer les Bonnie and Clyde, nous on va aller se détendre !
Du côté des sprinteurs, ils n'avaient pas lâché la cadence en poussant toutes les personnes barrant leur route à leur objectif. Ce dernier, téléphone en main, courait toujours à vive allure après s'être aperçu qu'un grand blond le poursuivait. Sortant de la bouche de métro, Jane s'était immobilisé sur place pour tenter de voir où le voyou s'était enfuit.
- Là-bas ! proclama Cal qui avait rattrapé son ami en courant vers la direction qu'il venait d'indiquer.
- Raah il est fort…, marmonna Jane souriant en reprenant sa course.
Courant à en perde haleine, l'expert en mensonge gagna du terrain, laissant ainsi son adversaire à la traine. Bougeant ses bras de manière énergique, pour se donner plus de puissance, il réussi à poursuivre le pirate jusque dans un parc. De là, il le vit zigzaguer entre les jaugeurs et les promeneurs du dimanche pour y soudainement pousser un cycliste sur le côté. Celui-ci tombant douloureusement sur le sol, ne pu rien répliquer contre le vol de son bien. En effet, près avoir vu Lightman à quelques mètres de lui, l'homme à la capuche n'eu d'autre choix que de prendre un moyen de transport pour essayer de lui échapper.
- Raah c'est malin ! Comment on va faire maintenant pour le rattraper ! ragea Jane en s'étant arrêté, quelque peu essoufflé, au côté de son ami qui semblait être dans le même état que lui. D'une grimace de douleur, suite au point de côté qui commençait à se répandre dans son corps, Cal eu une idée de génie en observant un petit garçon jouer au ballon avec son père.
- Excusez moi ! Les interrompit-il en s'étant rapproché du père et du fils. - J'vous donne dix dollar si vous m'autoriser à shooter dans votre ballon!
À cette demande, le petit garçon ne sembla pas apte de donner son ballon à cet inconnu au contraire de son père qui, dans une mine de réflexion intéressée, proposa:-Vingt !
- Ok ! accorda t-il en donnant le billet au parent en lui subtilisant le ballon des mains pour le mettre à ses pieds et focaliser sa vision sur le pickpocket.
- Attends, tu crois vraiment que tu va réussir ?! Il est au moins à 5 mètres ! proclama Jane éberlué.
Ne répliquant pas au mentaliste, l'expert en mensonge fit une petite moue de sa bouche, prit de l'élan, couru et donna une puissante frappe dans la balle qui se mit à voler dans les airs jusqu'à atterrir tel un missile sur sa cible. Étant le voleur de téléphone, celui-ci perdit le contrôle de son deux roues et s'écrasa dans les buissons du parc.
- Tu disais ? questionna Cal dans un haussement de sourcils.
- De un, waah quel tire, bravo ! congratula Jane bluffé par tant de talent, avec un hochement répété de sa tête.
- Merci !
- Et de deux, il est en train de se faire la malle ! indiqua t-il en pointant du doigt, au loin, le bandit qui se sauvait.
- Merde ! vociféra Lightman en voyant le type s'enfuir à toute vitesse en enlevant dans la foulée quelques feuilles de sa veste. Reprenant leur course, Cal et Patrick suivirent l'inconnu jusqu'à la sortie du parc où ils atterrirent sur une route avec peu de circulation. Par chance le feu pour le voleur fut vert et il pu traverser en toute sécurité au contraire des deux pros du langages corporels qui se firent presque écraser par une voiture suite au changement de couleur. C'est donc sous le son d'un klaxonne et d'insulte que Jane s'excusa platement en s'écriant:-Désolé !
Continuant de sprinter dans les rues de la capital, Cal et Patrick pensaient ne jamais voir la fin de cette fichue course poursuite en s'apercevant que le vaurien ne souhaitait à aucun moment ralentir le rythme. Ce dernier lançait parfois des coups d'oeil derrière son épaule pour voir s'il avait réussi à semer les deux énergumènes qui le poursuivait. N'étant pas le cas, les trois protagonistes continuèrent de courir encore cinq bonnes minutes sur la même cadence jusqu'à un croisement de rue où le brigand dans un dérapage contrôler, s'engouffra dans une petite ruelle. Dépité de s'apercevoir qu'elle était sans issue, il n'eu que d'autre choix d'emprunter l'échelle de secours d'un immeuble. Regardant l'inconnu grimper sur l'échelle en fer, les deux hommes essoufflés eurent la même pensée, ou presque…
- Hors de question que je monte là haut ! C'est bien trop dangereux et j'ai encore l'espoir de finir mes vieux jours en tant que magicien dans des cabarets! argua Patrick en voyant son ami lever un sourcil d'incompréhension.-Teresa sera mon assistante ! termina t-il comme si cela pouvait prendre un sens dans sa réplique.
Levant ses yeux au ciel de la bêtise du blond, Cal posa un pied sur la première barre d'échelle et par la force de ses bras ainsi que de ses pieds, il commença son ascension sur le toit dans une extrême rapidité.
- Il est cinglé…, souffla Jane, la tête en l'air, en observant l'expert en mensonge monté de plus en plus haut et disparaitre, complètement de son champ de vision, sur le toit du bâtiment.-Bon, je fais quoi moi, maintenant ? réfléchissant à son prochain plan, son visage s'illumina soudainement lorsqu'un éclair de génie traversa son esprit. Courant dans la direction opposée, il quitta la ruelle pour retourner dans la rue.
Au même instant, Cal se trouvait sur le haut de l'immeuble à éviter diverses obstacles afin de rattraper le bandit qui continuait de courir. N'ayant pas la peur du vide, le drame de Vertigo lui fut échappé en sautant entre deux espaces, pas très large, d'habitations. Il grimaça légèrement de douleur, suite au dur contact de ses pieds sur le sol, respira un bon coup et reprit sa course. Arrivant presque au bord de l'immeuble, il courut encore plus vite quand il remarqua l'homme à la capuche le regarder une demi-seconde en descendant par un autre escalier de secours métallique. Avec une grande rage dans les yeux, l'expert en mensonge l'imita alors que le resquilleur avait déjà posé ses pieds sur la terre ferme. Dans un petit sourire victorieux, l'inconnu pivota sur lui même dans l'idée de s'enfuir définitivement mais ce fut sans compter par la présence d'un blond en costume trois pièce qui lui barra la route en déclarant dans un sourire charmeur:-Vous allez quelque part ?
Les yeux du malfaiteur s'agrandirent comme des soucoupes à la vue du gentleman s'approchant dangereusement de sa personne. Ne sachant quoi faire, il donna sans prévenir un grand coup de poing sur le nez du blond qui se plia de douleur en positionnant ses deux mains sur son nez ensanglanté.
- Oh la vache ! Il m'af fait super'f mal ! gémit-il tandis que Cal rejoignit enfin le sol.
- T'inquiète, ça va passer ! Répliqua ce dernier dans une expression désolé à la vue du sang coulant.
- Tu dis ça parce que t'en a l'habitude !
- C'est vrai ! Oh et ne met pas la tête en avant, c'est une idée reçue ! Indiqua t-il en tapotant sur l'épaule du mentaliste pour lui faire volte face et sprinter pour retrouver le brigand du métro. Émettant un autre gémissement, Jane sorti un mouchoir de sa poche tel un magicien ayant pour seul public des chats de gouttières mangeant des restes de nourriture sur des couvercles de poubelles.
- Vu que j'adore les Aristochats, je vous fais gratis le numéro mais la prochaine fois je veux être payé en vous écoutant jouer du jazz ! Proclama t-il en agitant son index devant le groupe de chat qui n'émirent que de petits miaulement en compensation.-Ou du rock si vous préférer ! répliqua t-il en posant son mouchoir sur son nez blesser pour reprendre sa course et rattraper son ami. Celui-ci, étant toujours en mouvement, agita énergiquement ses bras d'avant en arrière pour garder un certain rythme dans sa vitesse et suivre à distance le jeune voleur qui ne s'était pas décidé un seul instant à faire une pause. Cavalant comme Cary Grant poursuivit par la mort, Cal contracta sa mâchoire en voyant son fugitif sprinter sur une terrasse d'un restaurant en réussissant à éviter, clients et serveur tenant un plateau de boisson fraiche ainsi qu'un chien en laisse attaché à une table. D'une totale confiance en lui, Lightman effectua la même opération avec une grande virtuosité en piquant au passage, tel le Martin Lassalle du pickpocket, une boisson sur le plateau du serveur en guise de rafraîchissement. Y rendant par la suite son verre, dans son parcours, à un homme attendant le bus.
Pour Patrick ce ne fut pas la même histoire. Courant entre les tables, il parvint à éviter les clients mais pas le serveur qui, suite à la collision, tourna sur lui-même en essayant tant bien que mal de maintenir son équilibre Malheureusement, le pauvre homme échoua dans sa manœuvre et s'écrasa de tout son long sur la table d'un couple. De là, il fit virevolté son plateau en l'air provoquant une pluie de glaçon dont un qui tomba par accident dans le décolleté d'une sublime jeune femme au cheveux ébène. Cette dernière offusquée, par le regard lubrique que le serveur portait sur sa poitrine, récupéra son plateau et s'en servit comme arme pour le réprimander en lui donnant un grand coup sur sa tête, le faisant ainsi sombrer dans l'inconscience.
- Excuser moi, messieurs, dames' je ne fais que passer ! Bonne appétit à vous ! S'exclama Jane dans un sourire charmeur en marchant à reculons lorsque sans savoir pourquoi il se mit à brusquement tomber en arrière sur le sol. Ne comprenant pas comment cela avait pu lui arriver, il leva légèrement son buste en avant et comprit que la raison de sa chute burlesque n'était autre que celle d'une laisse pour chien qui s'était mit à retrousser ses babines et à grogner de mécontentent.
- Gentil le chien ! Tu veux une part de tarte ? proposa t-il dans un sourire crispé en présentant le dessert en question, qui était tombé sur le sol, bien que le chien continuait de se montrer hostile.-Tu n'es pas très dessert c'est ça ? Pour toute réponse l'animal aboya puis, sous les yeux effarés du mentaliste, bondit sur celui-ci.
Au même instant, Cal était à deux doigt de coincer le subtiliseur de téléphone quand tout d'un coup, d'un air perplexe, il entendit le cri d'un homme raisonner derrière son dos. Tournant sa tête sur le côté, s'est surpris qu'il reconnu son ami blond le dépasser à toute vitesse en étant poursuivit par un chien enragé.
- Je déteste définitivement la belle et le clochard ! S'écria Patrick en devançant même le voleur qui s'était mit à ralentir dans ses foulées par ce tableau plus qu'étrange. Profitant de ce laps ralentissement, Cal afficha un large sourire en mettant les bouchée double dans sa course. Effrayé, l'homme à la capuche vira sur sa droite et sprinta en plein milieu d'une grande place faisant fuir pigeons et veilles dames apeurées sur son passage. Dans un dernier effort surhumain, Lightman épuisa dans ses dernières réserves pour arriver à proximité du fuyard.
- Tu es prêtes ma chérie ? Pour que ton voeux se réalise, il faut bien jeter la pièce derrière ton épaule ! Expliqua souriante une grand-mère à sa petite-fille qui hocha positivement sa tête en lançant une pièce de monnaie dans la fontaine produisant ainsi de grandes éclaboussures et le bruit d'un énorme plongeon. La grand-mère, choquée par ce qui venait de se passer, évita la crise cardiaque de justesse en posant une main ferme contre son pauvre coeur. Essayant de comprendre ce qui venait de se passer, elle regarda ahuri un homme s'évertuant de maitriser un autre dans le bassin d'eau alors qu'un second passait devant elle en hurlant:-Que quelqu'un abatte ce chien ! Il est fou dangereux ! Je suis sûr qu'il a la rage!
S'agissant bien évidement de Patrick, celui-ci ne fit pas attention devant lui et trébucha une seconde fois en s'étalant comme une crêpe à terre. Exploitant sa vulnérabilité, le chien s'approcha de Jane et commença à lui mordre sans ménagement la manche de sa veste de costume.
- Arrêtes saleté ! Il coûte très cher ce costume ! Beugla t-il en se mouvant dans tous les sens pour faire lâcher l'emprise de la bête sur son bras.
- Ooh Mamie regarde ! C'est exactement le chien que j'ai souhaité dans mon voeux ! Un terrier écossais ! Affirma la fillette en prenant le petit chien dans ses bras qui s'était vite calmé à son contact en la léchant sur son visage.-Il ressemble à Jock, comme dans la Belle et le Clochard !
- Définitivement les aristochats…, Soupira le blond en laissant sa tête retomber sur le sol.
- Hey Patrick, j'ai gagné ! À moi les 50 dollars ! Proclama tout content Cal, mouillé de la tête aux pieds, en tenant fermement le pickpocket qui tentait de se débattre. Trop fatigué pour répondre à son ami. Le mentaliste avait simplement daigné lever son pouce en l'air pour le féliciter. Lorsqu'à ce geste, il sentit cinq secondes plus tard une boucle de menotte se refermer autour de son poignet. Fronçant ses sourcils d'incompréhension, il ouvrit subitement ses yeux pour y voir une policière en uniforme lui informer:
- Je vous arrête pour désordre sur la voie public, vous allez devoir me suivre Monsieur.
- Et vous aussi ! Renchérit un autre policier à Lightman qui affichait toujours un sourire idiot en brandissant un téléphone portable en signe de victoire.
Un peu plus tard entre défense parlementaire, excuses non acceptées et débattement contre les agents de polices, Lightman et Jane furent emmenés de force au commissariat au même tire que le voleur de portable. Ce dernier fut d'abord auditionné puis incarcéré en garde à vue au contraire des deux justiciers inconscients qui s'étaient retrouvés menottés sur une chaise, dans un petit bureau, en compagnie d'un policier peu aimable qui leur faisait répété en boucle leur histoire depuis plus d'une heure.
- Écouter ! Pour la cinquantième fois tout ce qu'on a fait c'est attraper ce voleur de téléphone ! Donc au lieu de nous arrêter pour avoir fait votre boulot, vous devriez plutôt nous féliciter ! argua Cal, de l'eau dégoulinant de ses cheveux, en entendant soudainement son ami glousser.-Pourquoi tu ris ?! Il n'y a rien de drôle !
- Je ris parce que ça fait plus de trente minutes que tu essayes de parler avec tes mains attachées ! Se moqua t-il plus par épuisement que par humour.
- Mouais…, dit-il en plissant ses yeux de suspicions pour ensuite quémander au policier de manière très sérieuse:-Lorsqu'on sera dans une cellule, je veux qu'on soit séparer !
- Rhoo tu avais dit la même chose à New-York et je m'étais retrouvé avec un travesti qui jouait de l'harmonica ! Il m'avait forcé à chanter la chanson Maria de West Side Story ! Très doué cela dit…, Déclara Jane pensif.
- Vous avez déjà été incarcérés ? Questionna l'agent en prenant le soin de faire abstraction des souvenirs lubriques du mentaliste.
- Euuh pas exactement… Arrêté oui mais très vite relâché ! Affirma Patrick.
- Pour quelle raison ?
- Les mêmes qu'aujourd'hui ! Répliqua Lightman en haussant ses sourcils.
- C'est à dire ?
- Faire votre boulot ! répondit-il entre ses dents faisant crisper de rage la mâchoire de leur interlocuteur.
- Ce que mon ami veut vous dire… Agent Brody…, lu le consultant sur l'uniforme bleuté de l'homme pour ensuite encrer son regard dans le sien dans le but de lui prouver sa bonne foi. - C'est qu'à chaque fois qu'on se retrouve tous les deux et qu'on est face à un hors la lois, ou à un voleur si vous préféré, on joue à un jeu qui s'appelle Marathon à Gage !
- Marathon à Gage ? Répéta désorienté le dénommé Brody.
- Je veux qu'on me détache pour que je puisse me cogner la tête contre cette porte…, marmonna Cal désappointé en renversant sa tête en arrière.
- Oui, en fait c'est une contraction entre le mot Marathon et le mot Gage ! Marathon à gage ! Vous voyez ?
Observant le visage circonspect du policier, Jane su qu'il n'avait pas comprit un traitre mot de ses explications.
- Il n'a pas compris…, Soupira t-il en reprenant plus lentement sa justification comme s'il s'adressait à un enfant de 10 ans.-En fait…le principe est simple, on pari quand le voleur va sévir et on joue quitte ou double pour le premier qui l'attrape !
- …
- Toujours pas ?
- Patrick ! Ce type s'en fout complètement de quoi il s'agit ! Tout ce qu'il veut c'est terminer son dossier pour nous mettre en prison et boire son putain de café qu'il fixe depuis plus d'une demi-heure ! s'énerva subitement Cal sur sa chaise faisant entrechoquer ses menottes à chaque instant.
- Mmh du café ? Il n'y a pas plus cliché pour un flic et je dis ça en connaissance de cause, ma petite-amie est…, Déclara Jane brusquement coupé par son ami qui proclama rageusement:-En fait vous savez ce que je pense !
- Je crois qu'il ne veut pas le savoir…, lui signifia le blond, en remarquant l'expression de morosité sur le visage du flic. Ce qui n'empêcha pas bien évidemment Lightman de poursuivre avec plus d'énergie.
- Vous êtes un incompétent ! Un mangeur de donuts qui pense pouvoir grimper dans la hiérarchie en faisant la paperasse pour lécher le cul de son patron, sans prendre aucun risque sur le terrain parce qu'il a trop peur d'échouer et de découvrir qu'il n'est pas fait pour se métier ! Et pleurer ensuite dans les vestiaires pour se regarder dans un miroir et s'apercevoir que le temps à passé, qu'il n'a presque plus de cheveux sur son crâne, que sa femme l'a plaqué parce qu'il ne savait pas se conduire comme un homme alors que pendant qu'elle changeait la roue de leur Monospace, Monsieur lisait "Bridget Jones" sur le fauteuil passager !
Et là, sans que l'expert en mensonge ne pu dire quoique se soit, il fut directement emmené dans une cellule à partager avec plusieurs personnes ainsi qu'avec son ami mentaliste.
- En fait, c'était Mr Commitment le livre ! Argua l'officier, d'un fin rictus, en fermant la porte en fer coulissante de la cellule et partir des lieux en laissant sur place un Cal Lightman la mâchoire crispé à son maximum.
- Il t'a bi…, commença à dire Jane souriant vite interrompu par Cal qui s'exclama exaspéré avec des mouvements de mains:-Tais toi ! Ne dis rien.
- O—K. Fit le consultant en pinçant ses lèvres.
Trente minutes plus tard, Cal s'était mit à noyer son ennui en s'affalant sur le sol miteux de sa cellule pour tenter de s'imaginer un monde sans donuts. Patrick, lui, de son improvisation légendaire avait préféré s'occuper l'esprit en présentant divers tours de magie à son public carcéral qui était presque en émoi face à son savoir faire.
- Et donc Zif' ta carte est… le 7 de trèfle ! Affirma le magicien en présentant la dite carte au jeune homme partant un bandana assit sur un banc en bois en compagnie d'autres prisonnier.
- Oh waaah trop fort boucle d'or ! S'enthousiasma t-il surexcité en agitant ses mains comme s'il était un rappeur.
- Haa merci ! En tout cas, grâce à vous j'ai pu améliorer mes tours ! Surtout celle de la "Bille Cachée" ! Bien que Sam' l'est avalée…, Argua t-il en regardant perplexe un homme quelque peu dégarni et corpulent se balancer d'avant en arrière.-Mais ce n'est pas grave, tu peux la garder ! J'en ai d'autres en réserve !
- Tuer moi…, soupira Lightman déconfit en fixant le plafond.
- Oh-oh tu p-p-peux nous f-f-aire le tou-tour du la-lapin dans le chaa-chapeau ?! Bégaya un type squelettique de ses yeux émerveillés.
- Pour la troisième fois Dan', je ne peux pas le faire parce que je n'ai ni lapin ni chapeau sur moi ! répondit Jane souriant.
- H-iin o-ouais !
- Vous pouvez toujours me faire le tour de la braguette magique, je suis sûre qu'elle me plaira ! Affirma une jeune femme d'une voix roque qui était certainement dû à une consommation excessive de cigarette. D'apparence elle semblait avoir dépassé la quarantaine bien qu'elle fut tout de même vêtu d'une robe extravagante, pour adolescente prépubère, la bidonnant légèrement et qui laissait entrevoir sa poitrine avantageuse. Nul doute que la raison de son arrestation ne devait pas être la vente de glace sur la voie public.
- Haa c'est une généreuse proposition Gloria…maiiis je crains devoir refuser parce que j'ai déjà quelqu'un dans ma vie !
- Et où se trouve cette femme, parce que je ne vois personne à côté de vous boucle d'or ! À part votre ami qui se cogne la tête sur le sol depuis tout à l'heure ! Oooh à moins que…, Dit-elle de manière implicite dans un va et vient entre les deux hommes.
- Oh non ! Vous n'y êtes pas du tout ! Cal et moi, on est juste ami rien de plus ! Expliqua rapidement le blond souriant.
- Et c'est déjà bien assez…, souffla Lightman pour lui-même.
- Pourtant à vous voir comme ça, on dirait qu'il y a plus que ça entre vous…
- Moi, dès que vous êtes entré j'ai pensé que vous étiez ensemble ! Renchérit Zif' amusé.
- Moi avec lui ! J'préfère encore me taper un diner chez ma belle-mère que ça ! Contra l'expert en mensonge dans un soupir rieur.
- T'es un peu vache là ! J'aurais été un super compagnon pour toi ! J'aurais été la crème de ton café le matin ! Ton petit plus de chaque jour en illuminant tes journées par mon éblouissant sourire !
- Le seul sourire qui peut éblouir mes journées c'est celui de ma femme !
- Que tu n'es pas prêt de revoir avant plusieurs jours ! Répliqua une voix féminine faisant rapidement tourner la tête de Cal sur le côté qui reconnu immédiatement sa femme à l'extérieur de la cellule.
- Chérie ! s'exclama t-il surprit en se levant vivement du sol pour s'approcher des barreaux.
- Teresa ! Fit Jane heureux de voir la brune ici.
- Ça fait une heure qu'on vous attend pour nous faire sortir d'ici ? Vous étiez ou ?! demanda précipitamment l'expert en mensonge.
- Au cinéma ! Affirma Gillian les bras croisés contre son corps.
- On est allé voir "le vol du phoenix" ! Renchérit Lisbon.
- Ah ouais ! Il est bien ce film ! Surtout le moment où James Steewart…, dit le mentaliste une nouvelle fois stoppé par son complice.
- Tais toi Patrick ! On était en prison et vous vous étiez au cinéma ?! Rétorqua t-il hébété.
- Oui parce que Teresa et moi on en a marre de faire le tour de la ville pour vous retrouver à plusieurs kilomètres de votre point de départ ou en prison comme à chaque fois que vous jouez à votre jeu débile de Marathon à Gage !
- Nous aussi on veut prendre du temps pour se retrouver entre fille ! Donc on s'est dit que si vous étiez enfermés ici au moins vous ne pourriez pas faire de bêtise comme immobiliser tout un aéroport pour avoir arrêter un voleur de journal sur une piste d'atterrissage !
- Philadelphie ! C'était génial…, murmura Jane rêveur.
- Bon écouter, on est désolé ! On vous promet que dès qu'on sortira d'ici on ne refera plus ce jeu ! Ok ? proposa Cal avec des gestes de ses mains.
- C'est ce que vous nous aviez dit la dernière fois ! Et on vous avait retrouvé sur un champ de tire ! Riposta la psychologue ahuri.
- J'ai eu mal pendant trois jours…, grimaça Patrick en repensant à ce jour.
- C'est vrai…maiiis je te promets que cette fois-ci on ne jouera plus à ce jeu ! Tu me crois ? répliqua t-il avec une mine d'appréhension.
- Mmmh…nop !
- Mais Honey, tu ne vas pas nous laisser ici ! s'offusqua t-il en écartant désemparé ses bras de chaque côté de son corps.
- Non, on ne va pas vous laissez ici !
- Ooh merci Gill' ! fit-il soulagé par cette réponse.
- Maiiis…
- Je ne sais pas pourquoi mais je crains le pire…
- Mais vous aurez une punition dont vous vous souviendrez !
- T'es sérieuse ?! On n'est pas des gamins non plus !
- Franchement quand on vous voit tous les deux on ne fait pas la différence…
- Ok… Et c'est quoi cette punition ? Pas de télé ? De jeux-vidéo ? Ou puni de dessert peut-être ? déblatéra t-il désabusé.
- Mmh c'est presque ça…
Échangeant un regard perplexe avec son ami mentaliste, Cal songea que quoique sa femme pensait, une chose était sûr, c'est que lorsqu'il rentrerait chez lui il allait souffrir…
- Allez y on vous écoute…, obtempéra t-il d'un geste lasse de la main.
- Le week-end prochain on mange chez ma mère !
- Rhaa…, ragea Lightman sous le rire de Patrick.
- Ne ris pas Jane, tu m'accompagneras à la randonné que je voulais faire en montagne depuis plusieurs mois ! répliqua Teresa.
- Mais je vais avoir des crampes et je déteste marcher trop longtemps…
- Cal, tu va dire un compliment à chacun de nos employés ! poursuivit Gillian.
- Quoi ?!
- Et même à Loker !
- Patrick, tu iras faire des tours de magie à la maison de retraite que tu avais promis d'aller voir suite au meurtre de leur chat !
- Je lui ai donné du poisson et il s'est étouffé avec une arrête…, expliqua le concerné au groupe d'incarcéré.
- Je veux que tu félicites Rick pour ses livres !
- Mouais…
- Je veux que tu arrêtes de donner mon diner au chien du voisin en prétextant que tu t'exerces à un tour de magie !
- Elle ne sait pas cuisiner…, marmonna le blond à son ami.
- Hey j'ai entendu ! rétorqua Lisbon vexée.
- Et toi Cal, je veux que tu arrêtes d'hurler sur tes employés lorsqu'ils font une erreur !
- J'vois pas de quoi tu parles ?
- Hier t'as pratiquement hurlé sur Killian parce qu'il avait eu l'audace de poser sa main sur ton épaule ! J'ai dû parler avec lui pendant plus d'une heure pour le faire sortir du placard à balais !
- Mouais…, soupira t-il d'une petite moue de sa bouche.
- Patrick, je veux que tu arrêtes d'aller chez des inconnus pour faire du thé !
- Mais j'ai besoin de mon thé ! C'est grâce à ça que je peux résoudre les enquêtes ! C'est ma potion magique !
- Le mari de Mme Jenkins a été tué par une bouilloire et tu t'en ai servie alors que c'était une preuve à conviction !
- Mmh…
- C'est bon ? Vous avez fini ou vous voulez aussi qu'on vous fasse une danse ? proclama Lightman sarcastique.
- Mmh c'est assez tentant mais non ! refusa la psychologue en penchant sa tête sur le côté.
- On a prévu autre chose !
- Un chose que vous aimez tous les deux et par dessus tout.
- Le thé ? proposa Jane en ne voyant que cette idée.
- Rhaa non pauvres crétins ! Vos femmes ! déclara Gloria irritée par la lenteur de leur cerveau.
- Attends ?! Vous allez nous privez de…
- Sexe ?! termina pantois le mentaliste pour Cal.
- C'est ça ! confirma la brune d'un fin sourire.
- Ooh dure…les mecs…, fit Zif' en balançant sa main dans le vide.
- C-c-c'est clair ! rajouta Dan' rieur.
- Vous êtes sérieuses ?! demanda effaré l'expert en mensonge.
- Très sérieuse ! attesta sa compagne.
- Peut-être qu'avec ça vous allez enfin comprendre ce qu'on endure quand vous jouez à votre jeu stupide !
- Gillian, tu ne peux pas me faire ça ? Tu peux pas me priver de…enfin tu vois ! riposta Cal dans des mouvements vagues de ses mains.
- Si je le peux !
- On refuse ! contra t-il en refusant de céder à ce chantage perfide de ces tigresses enragées.
- Oh euh moi je…, voulu répondre Jane pour lui-même bien que son ami l'arrêta rapidement en rétorquant d'un regard noir:-J'ai dit on refuse!
- Ok…
- Comme vous voulez ! proclama Gillian en commençant à partir avec Lisbon.
- Hey mais vous allez ou ?! s'écria l'expert en mensonge contre les barreaux.
- Vu que vous n'acceptez pas les conditions, le contrat est rompu donc vous resterez ici ! allégua t-elle sans s'arrêter.
- On s'en fou, Gibbs ou Seeley nous sortira de là !
- Pas de problème, si tu peux attendre toute une soirée !
- Pourquoi ?!
- Ils sont tous les deux parti à New-York pour aider Kate et Rick sur une affaire !
- Et merde…
- Hey ! C'est trop cool, si vous restez ce soir, boucle d'or pourra continuer ses tours de magie ! s'exclama heureux Zif'.
- REVENEZ ! J'accepte toutes vos conditions ! Mais part pitié faites moi sortir d'ici ! Les supplia Lightman désespéré par l'idée de passer toute une soirée à devoir assister à un spectacle de magie.
- Ok ! approuva sa femme souriante en revenant sur ses pas.
- Bien que je suis certain qu'un moment ou un autre tu vas me supplier qu'on le fasse ! riposta t-il sûr de lui.
- Excuse moi du peu mais de toi à moi c'est toi qui craque toujours le premier !
- Mmh…c'est ce qu'on verra !
- Gardien faites sortir ces deux gamins ! demanda la psychologue sans lâcher du regard son homme.
À cette demande, l'agent Brody sorti de nulle part, un café à la main, et ouvrit la porte de la cellule aux deux prisonniers. Ces derniers purent sortir alors que le policier leur fit signe de sa main qu'il les gardait à l'oeil. Cal le regarda disparaître d'un air ahuri puis attrapa son blaser mouillé à la main.
- Pourquoi ta veste est toute trempée ? L'interrogea sa femme intriguée.
- Il a rencontrer un poisson clown et il a fait plouf ! Répondit Patrick amusé à la place de l'expert en mensonge.
- Je vois…, soupira t-elle en levant ses yeux au ciel en passant devant les deux hommes avec Lisbon.
- Je ne suis pas sûr que je vais pouvoir tenir…, murmura le blond en fixant sa compagne marcher.
- T'auras qu'à penser à Gloria à chaque fois tu regarderas Teresa ! conseilla Cal.
- Hey j'ai entendu ! répliqua scandalisée la prisonnière.
- Désolé ! s'excusa t-il d'un geste de la main.
- Mouais…
- Au fait mes 50 dollars ! réclama Lightman en tendant sa main au mentaliste.
- Oh oui c'est vrai, tiens ! Dit-il en sortant des billets de sa poches pour les lui offrir.-Mais tu n'auras gagner que 30 dollars vu que tu en as dépenser 20 pour le ballon du gamin !
- Ce qui compte c'est que j'ai gagné ! rétorqua t-il dans un vil sourire en rangeant son du dans la poche de son jean.
- Oui et bien vu comment cela a fini, je crois qu'on a plus perdu que gagner…
- Je sais qu'elle craquera avant moi…
- Si tu le dis !
- Au fait, j'ai pas compris cette histoire de Marshmallow ? Pourquoi est-ce qu'on serait tous chauve et qu'on resterait coller au sol ? questionna Lightman dans des mouvements de mains.
- C'est pourtant évident ! Si les nuages sont des Marshmallow, les rayons du soleil les réchaufferaient ce qui signifierait que le sucre dégoulinerait, comme de la pluie, sur nous cheveux ! Les rendant collants, impossible à laver et encore moins à peigner ! Seul solution…les couper ! Et s'il y a de grosses flaques de guimauve sur le sol, on sera piéger dedans sans qu'on puisse s'en sortir ! Tu comprends ? débita Jane en poussant la porte de du commissariat pour laisser passer son ami. Celui-ci respirant de nouveau l'air libre, pencha sa tête sur le côté, entrouvrit sa bouche, regarda un instant Patrick et lui donna une petite claque sur le haut son crâne.
- Ouuch ! Tu n'as pas le droit de faire ça, il n'y a que Gibbs qui a peut le faire normalement ! riposta t-il en se massant la tête.
- AU SECOURS ! Cet homme à voler mon sac ! hurla une vielle femme désemparée en indiquant, de son doigt tremblant, un homme s'enfuir avec son sac.
- 60 dollar ! proposa Cal en regardant le bandit courir.
- Pari tenu ! accepta le consultant tout sourire.
Les deux hommes ne purent faire un seul mouvement que Lisbon, plus rapide, s'était empressée de plaquer le malfaiteur sur le sol en beuglant:
- Hors de question que je retourne au commissariat pour entendre cet agent de police jaspiner pendant plus d'une demi-heure sur Bridget Jones !
Pour toute réponse, Cal mit ses mains en avant en signe d'obtempération. Au contraire de Jane qui, dans un immense sourire plein de fierté, s'écria en indiquant la jeune femme qui essayait d'immobiliser le voleur:-C'EST MA PETITE AMIE !
FIN*
Moral de l'histoire: Faites gaffe aux Marshmallow !