LIGHTMAN5
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Infidèles

Quand vie privée et vie professionnelle se mélangent.

Genre: Général
Saison: Après 3



CHAPITRE 8 : DÉLIVRANCE


« Cal... je suis enceinte...Et ... et c'est toi le père...»
Ces paroles tournèrent en boucle dans son esprit. Cal se sentit complètement perdu. Aucun mot ne sortit de sa bouche pendant de longues secondes puis tout d'un coup il lui demanda d'une voix incertaine :
« Comment tu peux être sûre que cela soit moi et pas...
— Oliver ? »
Cal hocha la tête puis elle lui répondit d'un air gêné : « On a jamais... Depuis qu'on est ensemble on ne l'a jamais fait... »
L'expert en mensonge se passa une main dans les cheveux et posa une nouvelle question : « Il... Il est au courant ?
— Non.
— Mais comment c'est possible, je croyais que tu ne pouvais pas...»
Gillian ne répondit pas et se rendit au lavabo le plus proche pour se rincer la bouche. Elle revint auprès de Cal et déclara : « Moi aussi. Lorsqu'Alec et moi on a découvert qu'on avait des difficultés à... faire un enfant on est allé voir un spécialiste. Et il nous avait affirmé que nos chances de concevoir était assez restreinte puisqu'on était tous les deux pas aptes. Le médecin nous avait expliqué qu'on pouvait toujours essayer la méthode In vitro, mais on ne l'a jamais fait car à ce moment là on avait préféré opter pour l'adoption. Et Alec ne souhaitait pas avoir un enfant biologique s'il n'y avait pas une partie de nous deux...» Gillian laissa couler une larme et souffla d'une voix brisée : « Je suis désolée Cal...»
Cal avait posé une main sur sa bouche comme pour réfléchir à la situation tandis qu'un long silence se glissa à la suite de cette révélation.
« Je ne t'obligerais jamais à être père à nouveau si tu ne le souhaites pas... » ajouta-t-elle en tentant de maîtriser sa voix comme elle le pouvait. Cal écarquilla ses yeux de stupeur comme horrifié par ces propos et rétorqua :
« Tu plaisantes ! Je pensais que c'était toi qui voulais...enfin... vu que tu ne voulais plus de moi... je pensais que...
— Dès que j'ai appris que j'étais enceinte, je me suis dit que j'irais te voir pour te dire la vérité et rompre avec Oliver... Parce qu'au fond de moi, je savais que ce n'était pas lui... Ça n'a jamais été lui, ça toujours été toi. J'avais peur de nous, de notre relation...de cette peur que cela ne puisse pas fonctionner entre nous. Alors j'ai préféré me voiler la face en me disant qu'il était plus simple de passer juste quelques nuits avec toi, que de tenter d'avoir un avenir à tes côtés au risque de mettre en péril notre relation. Mais j'avais tors et je suis désolée... Je... Pour moi Cal tu es tout ... un ami, un amant mais tu es surtout l'homme que j'aime le plus au monde...
— Gill..., souffla-t-il en la prenant tendrement dans ses bras.
— Je suis désolée de t'avoir fait souffrir Cal...
— C'est oublié... »
La psychologue serra l'expert en mensonge contre elle puis releva lentement sa tête pour plonger son regard d'inquiétude dans le sien.
« Je serais toujours là pour toi, je te protégerais et je t'aimerais quoiqu'il puisse arriver...
— Cal... dit-elle heureuse en posant sa tête contre son torse. Tout d'un coup, elle se mit doucement à rire en se reculant légèrement de son nouveau compagnon. Celui-ci lui demanda la raison de cette soudaine hilarité et elle lui répondit :
« Je viens de réaliser que nous avons eu une conversation qui vient de bouleverser notre vie dans les toilettes de notre entreprise !
— Oui, c'est sûr que ce n'est pas commun, ria-t-il.
— Je crois que c'est parce qu'on ne fait jamais rien comme les autres, affirma-t-elle avec un large sourire.
— Ça doit être ça.
Il ponctua sa phrase d'un baiser sur son front lorsqu'un cri résonna dans les couloirs du Lightman Group. Le couple se sépara et s'interrogea du regard. Les cris persistèrent et Gillian reconnut la voix furieuse de Oliver.
« Oh non... C'est Oliver.
— J'vais aller le voir ! dit Cal en ouvrant la porte des toilettes. Reste ici, je reviens !
— Non je viens avec toi ! J'ai autant de responsabilité que toi dans cette histoire. Et si on doit avoir un avenir ensemble, je veux clore celle que j'ai eu avec Oliver. »
Cal afficha une mine dubitative puis obtempéra d'un hochement de tête en pensant que c'était sans doute la meilleure chose à faire. Ils marchèrent en direction de l'homme furieux et tombèrent sur lui au détour d'un angle de couloir.
« VOUS ! s'écria Oliver en pointant Cal du doigt.
— Calme toi Oliver ! le tempéra Gillian en s'interposant entre les deux hommes.
— ME CALMER ? ALORS QUE JE VIENS DE TROUVER UN TEST DE GROSSESSE POSITIF DANS TA POUBELLE !
— Oliver...
— Comment tu as pu me faire ça ! Je croyais que tu ne pouvais pas avoir d'enfant ! Depuis le début tu m'as menti sur toute la ligne !
— Non, je pensais sincèrement que cela ne pourrais jamais m'arriver.
— C'est lui hein ? cria le policier en désignant Cal. Tu m'as trompé avec ce moins que rien !
— Oliver, le réprimanda la psychologue alors que Cal avait serré ses poings de rage.
— TU M'AS UTILISÉ !
— Je suis désolée... je ne voulais pas te blesser...
— Et bien c'est trop tard ! Tu sais quoi Gillian... je crois que maintenant je comprends pourquoi aucun homme ne reste avec toi plus de quelques jours ! En fait t'es qu'une trainée ! »
Une vague de colère extrême envahi Cal qui poussa Gillian sur le côté. Sans prévenir, il donna un énorme coup de poing dans le visage de l'énergumène. Oliver tomba au sol et gémit de douleur.
« EXCUSE-TOI, cria Cal hors de lui.
— Hors de question ! repliqua le policier en se relevant avec rapidité pour donner un coup sur le visage de son agresseur et enchaîner avec un autre dans ses côtes. Cal risposta à son tour et un combat acharné s'engagea entre les deux hommes. Les frappes s'intensifièrent puis les combattants tombèrent tous les deux au sol. Ils continuèrent leur bagarre à terre et Cal s'apprêta à asséner un crochet du droit dans la mâchoire du policier lorsqu'il se sentit comme tiré en arrière.
« LACHEZ MOI ! cria Cal en se débattant.
— Calmez vous Lightman ! ordonna Reynolds, en retenant fermement l'homme qui gesticulait dans tous les sens. L'agent était revenu au Lightman Group afin de clarifier quelques points sur l'affaire Davis, mais en franchissant la porte de l'entreprise, il s'était fait accoster par une Gillian alarmée qui lui avait supplié de lui venir en aide.
« LAISSEZ MOI LUI DONNER UNE BONNE LEÇON ! hurla-t-il toujours aussi furieux.
— Je crois que vous lui en avez déjà donné une, vu sa tête ! constata Ben en remarquant plusieurs ecchymoses sur le visage de Oliver ainsi que du sang coulant de son nez.
— CE MEC EST UN MALADE ! cria le policier en se relevant avec difficulté.
— Vous ! Je vous conseille de partir ! Sinon, croyez moi que je le relâche ! le menaça Reynolds en ayant de plus en plus de mal à retenir l'expert en mensonge qui se débattait comme un lion enfermé dans une cage. Effrayé, le policier fit rapidement volte-face et se mit à courir vers la sortie.
« OUAIS, C'EST ÇA CASSES TOI ! SALE MINABLE ! vociféra Cal en regardant Oliver courir comme un lapin.
— Bon, maintenant qu'il est parti, promettez-moi que si je vous relâche vous n'allez pas le poursuivre, l'avertit Ben en tenant toujours aussi fermement Cal qui ne lui repondit pas. Face à son expression de rage, Gillian comprit qu'il ne comptait pas en rester là.
« Promets-le. Cal, dit-elle face à lui.
— Il t'a manqué de respect ! ragea-t-il entre ses dents.
— Il est parti ! C'est fini, maintenant on est plus que tous les deux ! Et bientôt trois... ajouta-t-elle souriante avec une main sur son ventre. Comprenant le message, la colère de Cal retomba d'un cran. Le voyant se calmer, Gillian posa une main réconfortante contre sa joue pour lui souffler : « Hé... Tout va bien Cal, on est ensemble. »
Gillian savait pertinemment que lorsque l'expert en mensonge était dans cet état de colère, il était préférable de le calmer étape par étape. L'homme reprit une respiration plus normal et détendit tous les muscles de son corps. Plus serin, Cal fut enfin libéré de l'emprise de Reynolds. Gillian lui demanda s'il se sentait mieux et Cal hocha positivement la tête. Elle lui sourit puis remarqua une blessure sur son arcade sourcilière. Elle la toucha du bout des doigts mais ce geste provoqua chez lui un mouvement de recul ainsi qu'une légère contracture de sa mâchoire.
« Désolée ! s'excusa-t-elle en retirant rapidement sa main.
— Ce n'est pas grave honey... »
Reynolds indiqua aux deux experts en mensonge qu'ils devaient s'entretenir avec Loker et Torres au sujet de l'affaire Davis, mais voyant qu'aucun ne réagissait il s'éclipsa sans un bruit.
« On devrait peut-être...
— Je crois aussi... dit Cal, en devinant ce qu'elle essayait de lui dire.
— Em' est chez toi ?
— Yep...
— On va chez moi alors, lui proposa-t-elle avec un sourire malicieux.
— J'irais n'importe où avec toi.
— Ah bon ? Maintenant que tu le dis je vais peut-être aller voir ma mère ce week-end...
— Oui enfin... Quand je disais n'importe où... Je parlais de tu sais quoi..., répliqua-t-il avec des mouvements de ses mains. Gillian ria de sa repartie puis déclara amusée : « J'avais bien compris ! Je voulais juste voir ta tête !
— Hmm très amusant ! ironisa-t-il en plaçant un bras autour de sa taille afin de la guider vers la sortie.
— Je crois que ton humour a déteint sur moi !
— Mouais j'espère qu'il ne déteindra pas sur notre futur enfant...
— Il faut l'espérer, parce que gérer deux enfants ça risque d'être difficile...
— Mais pourquoi tu dis ça ? Em' est à l'université.
— Je sais.
— Bah alors tu parlais de qui ? » Gillian resta muette mais arbora un sourire lourd de sens. « Je vois... dit-il d'une petite moue de sa bouche en comprenant l'allusion. « Il faut vraiment que je me calme côté humour, sinon notre enfant sera pire que moi!»
Gillian éclata de rire tandis que Cal l'embarrassa tendrement dans ses cheveux. C'est à ce moment là que le couple compris qu'il n'avait plus à avoir peur de l'avenir et qu'il devait profiter de chaque instant passé ensemble. Emily avait raison... songea Cal souriant. La personne qui lui fallait était devant lui depuis le début. Bien qu'il l'avait toujours su, il avait peut-être eu le besoin de savoir qu'il pouvait la perdre pour se rendre compte qu'il ne pourrait pas vivre sans elle... Ne disons t'ont pas que le plus grand bonheur après que d'aimer c'est de confesser son amour...

FIN*

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Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8

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