LIGHTMAN5
  • ACCUEIL
  • Quoi de neuf ?
  • Fanfiction
  • Commentaires
  • Montage Photo
Photo
Inconscient
​

Entre la vie et la mort, Cal se retrouve dans le coma après sa violente agression dont il a été victime dans le parking souterrain (Tel père tel fils). À son chevet, Gillian veille et espère le réveil de son mari tout en gérant les inquiétudes de sa famille et son travail. En parallèle, ses proches amis mènent une enquête qui leur permettront de découvrir la vérité de cette étrange affaire.

Genre: Général - (crossover) Histoire à chapitre.
Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily a 23 ans - Nick et Louise ont 17 ans, Seth 14 ans.




CHAPITRE 5 : LE BILAN


Sur un siège inconfortable, Nicholas avait veillé sur son père inconscient tout au long de la journée. Par moment, il lui était arrivé de prendre l'air ou boire un café à la machine, mais il s'était vite empressé de retrouver sa place auprès de l'homme hospitalisé. Il n'avait pas cessé de le regarder avec la pensée qu'il aurait pu mieux faire. Les paupières lourdes, il vérifia l'heure sur son portable et songea que sa mère ne passerait pas avant deux heures. Il soupira puis ses yeux se fermèrent lentement jusqu'à plonger dans un profond sommeil. Une heure plus tard, il se réveilla avec un léger sursaut après un bref cauchemar sur la mort de son père. Il tourna vivement son regard sur le lit et constata avec soulagement qu'il était toujours là, bien vivant. Une expression de tristesse passa sur le visage du jeune homme. Un noeud se forma au creux de sa gorge.
— Je suis tellement désolé papa… de tout ce que je vous ai fait subir à toi et à maman… Je sais que je n'ai pas été le fils idéal… J'ai échoué tout ce que j'ai entrepris, mes études… sauver Rose et… toi… Je suis désolé… c'est entièrement de ma faute si tu es là…
Les yeux de Nicholas s'humidifièrent. Un surplus d'émotion l'avait envahi. Il se leva et se plaça devant la fenêtre de la chambre pour observer désœuvré l'extérieur ensoleillé.
Il passa une main désespérée dans ses cheveux courts en s'empêchant de verser une larme. Un silence pesant venait d'envahir la pièce. Les remords de l'adolescent n'arrangeait rien à l'ambiance lorsqu'un curieux bip retentit. Nicholas n'y prêta pas attention jusqu'au moment où le son électronique s'intensifia. Apeuré, il se retourna pour constater que les chiffres du monitoring évoluaient. Il posa son regard sur son père et se précipita à son lit. Il essaya de capter le moindre tressaillement bien que le corps de son père paraissait toujours aussi immobile.
— Papa ! l'appela-t-il avec espoir, si tu m'entends, ouvre les yeux !
Rien ne se passa. Désespéré, l'adolescent baissa sa tête, ferma ses yeux et lâcha une larme qui roula le long de sa joue. Il n'allait jamais se réveiller, pensa-t-il rageusement, et c'était de sa faute à lui. Nicholas s'apprêta à s'éloigner du lit de son père lorsqu'une pression sur sa main l'obligea à rester sur place. Croyant rêvé, l'adolescent occulta ce fait jusqu'au moment où celui-ci se reproduisit. Le coeur battant, il dévia son regard larmoyant sur le visage de son père qui était en train d'ouvrir péniblement ses yeux.
— Papa ! s'exclama Nicholas avec un large sourire. T'es réveillé !

— J'espère parce que si je suis mort, le paradis a une drôle d'odeur…
Nicholas ria nerveusement et répondit :
— Tu es à l'hôpital. T'étais dans le coma depuis plusieurs jours et les médecins ont dit que…
Le jeune homme s'arrêta de parler en songeant qu'il devait aller avertir au plus vite un membre du personnel soignant. Un large sourire placardé sur le visage, il s'exclama :

— Attends moi ici, j'vais prévenir un médecin !
— Je ne risque pas de bouger, plaisanta son père malgré la faiblesse dans sa voix.

Nicholas ria et sortit en trombe de la chambre pour aller chercher au plus vite un médecin. Ceci fait, il s'empressa d'appeler sa mère qui éclata en sanglot à l'autre bout du fil malgré les paroles rassurantes de son fils. Quelques minutes plus tard, Gillian, accompagnée d'Hotchner, arriva à l'hôpital pour constater la réalité annoncée par son fils.
Derrière les vitres de la chambre, elle put apercevoir, avec un immense soulagement, son mari discuter avec un médecin. Sans plus tarder, elle s'empressa d'entrer pour prendre l'homme réveillé dans ses bras.
— Cal, tu es réveillé… je…, bafouilla-t-elle, tremblante contre son corps.
— J'espère, parce que là j'ai peur d'être tombé au paradis, plaisanta-t-il pour la faire sourire.

Cela fonctionna, Gillian ria en dépit des larmes de joies brouillant sa vue et embrassa tendrement son compagnon, sous les yeux heureux de leur fils et d'Aaron.
— Comme je le disais, reprit le médecin souriant pour Gillian, votre mari n'a subi aucune séquelle de son coma.
— Ce qui veut dire que je peux sortir d'ici ? demanda Cal avec une grimace, alors qu'il haïssait au plus haut point tous les hôpitaux et tout ce qui s'y apparentait.
— Nous allons encore devoir vous garder une soirée en observation puis vous pourrez repartir chez vous. Mais…
— Je hais les mais…, soupira-t-il, en levant ses yeux au ciel.

— Je vous demanderais de ne pas faire d'effort. Vous avez reçu une balle dans un organe qui aurait pu vous coûter la vie. De plus, vous avez reçu plusieurs coups, donc pas de bêtise !
— Tiens, ça me rappel quelqu'un, dit-il avec un sourire, en jetant un regard en biais à son épouse.

Gillian lui sourit et remercia le médecin qui s'éclipsa de la chambre pour s'occuper de ses prochains patients.
— Je vais appeler oncle Patrick pour qu'il puisse annoncer la nouvelle aux filles et à Seth ! proposa Nicholas, en quittant la chambre afin de passer son coup de fil dans le couloir. Heureuse, Gillian ne quitta plus des yeux le visage de son conjoint et caressa tendrement une de ses joues.
— Tu te sens comment ?

— Un peu épuisé, répondit Cal avec un léger sourire, même si j'ai dormis près d'une semaine d'après ce que m'a dit Nick.
— J'ai eu si peur…

Elle baissa son regard pour ne pas lui montrer sa tristesse. D'un geste tendre, Cal releva sa tête et répliqua avec une extrême sincérité :
— Je ne te laisserai pas, Gillian.
Elle lui sourit alors qu'il effaça les quelques larmes ravageant son doux visage.
— Surtout qu'il faut que je passe chez le garagiste pour la révision de la voiture, plaisanta-t-il.
Amusée, Gillian comprit que c'était sa manière de dédramatiser la situation et s'empressa de le sermonner avec une légère tape sur son torse. Cal ria puis s'exclama faussement innocent :
— Hey ! Tu veux que je reste ici ma parole !
— Quelques jours en plus, ça ne peut que te faire du bien !
L'expert en mensonge ria encore puis remarqua la présence de son ami agent du FBI. Il sourit et dit :
— Tu es là pour attester mon réveille ?
— En quelque sorte, dit Aaron amusé.

L'agent du FBI était heureux de voir que l'expert en mensonge n'avait pas perdu son humour, même après ce qu'il avait traversé. Une fois qu'il s'était remis de ses émotions, une pensée traversa l'esprit de Cal. Celui-ci retourna son attention sur sa femme et lui demanda :
— Hey mon coeur, tu peux aller me chercher un thé s'il te plait ? J'ai la gorge sèche et ça fait une semaine que je ne rêve que de ça, en plus de toi avec un t-shirt de foot… À moins, que cela n'était pas un rêve…, termina-t-il avec un air malicieux.

La psychologue ria légèrement en songeant que c'était bien son mari était bien de retour.
— Je reviens, dit-elle en lui offrant un rapide baiser sur ses lèvres avant de quitter la chambre.

Une fois seul avec Aaron, Cal se redressa avec difficulté dans son lit en affichant une grimace de douleur. L'agent du FBI s'empressa de venir à son aide :
— Ça va ?
— Je crois que les médocs ne font plus effets…, maugréa-t-il.
— Tu veux que j'aille te chercher un médecin ?
— Pas tout de suite… Gillian risque de bientôt revenir…
Aaron fronça ses sourcils d'incompréhension.

— Elle est au courant pour mon père ? ajouta-t-il.
— Comment tu sais que…
— Si tu es là, c'est parce que tu enquêtes sur l'affaire. Et connaissant Gill', elle a tout fait pour ne pas être écartée.
— Elle est au courant.
Cal soupira. Le pire qu'il craignait était arrivé.
— Cal, si je suis là c'est avant tout parce que tu es mon ami, stipula Aaron avec sérieux.

Les deux hommes s'échangèrent un regard et se passèrent le même message d'amitié qu'ils n'osaient se dire à voix haute. Ne souhaitant pas s'attarder sur ce moment d'émotion, Cal enchaina :
— Vous avez avancé ?
— Nous ne sommes pas seul sur l'affaire, le Ncis est avec nous.
Aaron capta l'air inquiet de son ami et s'empressa de le rassurer :
— Ne t'inquiète pas, Gibbs et son équipe sont les seuls à nous aider. Vance leur laisse carte blanche.
— Où se trouve Logan ?
— D'après nos dernières informations, il se trouvait dans un hôtel à l'extérieur du centre ville, mais depuis nous avons perdu sa trace.
— Je lui ai donné un téléphone prépayé. Vous n'avez qu'à lui envoyer un message en lui donnant rendez-vous de ma part.
Aaron acquiesça et prit mentalement note de cette idée.
— Et le groupe de Sletter ?
— Nos équipes sont sur le coup. Ils ont retrouvé les personnes qui t'ont fait ça.
— Je veux personnellement les interroger, répliqua Cal, avec une rage dans les yeux.
— Ça ne va pas plaire à Vance.
— Tant mieux !
Par la baie vitrée de sa chambre, Cal scruta le retour de Gillian, mais il aperçut seulement son fils toujours au téléphone.

— Comment vont les enfants ? Ils savent pour l'affaire ?
— Nicholas a dû être mis au courant.
— Comment ça ? l'interrogea Cal perplexe.
— Il a menacé Perkins avec une arme à feu, plus précisément avec ton pistolet. Il pensait que c'était lui qui t'avait tiré dessus. Il a été arrêté, mais Zoe a réussi à le faire sortir de garde à vue.
Le regard rivé sur son fils, Cal contracta ses tempes à plusieurs reprises alors qu'Aaron ajouta :
— Tu devrais lui parler. D'après Patrick, il s'en veut de ce qu'il s'est passé.
— Patrick est ici ?
— Oui, dès qu'il a appris pour toi, il a tout fait pour venir te voir et… soutenir Gillian.
— Et… Gill' ?
— Elle est épuisée… On a tout fait pour qu'elle se repose mais travailler et s'occuper des enfants semblait la faire tenir…
Cal sourit légèrement à ce fait puis aperçut par la vitre son épouse avec un gobelet fumant.
— Je vais parler à Gillian de l'affaire, signifia Cal, d'ici là ne lui en reparle pas.
Aaron hocha une nouvelle fois la tête. La conversation terminée, Gillian poussa la porte de la chambre et s'avança jusqu'à son compagnon pour lui offrir sa boisson fétiche. Il la gratifia d'un sourire alors qu'elle prit place au bord de son lit. Le portable d'Aaron sonna.
— Excusez-moi, je vais devoir vous laissez, signala-t-il.
Les deux experts en mensonge acquiescèrent.
— Cal, je suis soulagé que tu sois revenu parmi nous.
— Je n'aurais jamais loupé notre prochaine partie de poker !
Aaron esquissa un sourire amusé et quitta définitivement la pièce pour répondre à son correspondant. Dans la chambre, Gillian afficha toujours le même sourire de soulagement depuis qu'elle avait vu son compagnon éveillé.
— J'espère que tu n'as pas eu trop de travail…, dit-il, en caressant tendrement son visage.
— Tu plaisantes, sans toi pour engueuler les employés, j'ai même pu avancer sur certains dossier.
Cal ria légèrement puis contempla le visage soudainement pensif de sa compagne. Cela l'intrigua alors qu'il l'interrogea avec inquiétude :
— À quoi tu penses ?
— Cal… je veux que tu me promettes de ne plus jamais me faire ça.
— Boire ce thé infecte de l'hôpital ? Je te le promets !
Elle émit un léger sourire et reprit plus sérieusement :

— Non, de m'abandonner…
Il observa le regard empli de tristesse de son épouse et prit sa main dans la sienne.
​— Je te le promets.
Elle l'embrassa tendrement puis l'enlaça. Ils se séparèrent lorsque leur fils fit son apparition.
— J'ai leur donné de tes nouvelles. Je leur ai dit que tu rentrerais demain.
— On devrait peut-être aussi prévenir les autres, dit Gillian.
— Je crois que oncle Patrick s'en occupe déjà, signala Nicholas. Dès que je lui ai annoncé la nouvelle, il s'est empressé de téléphoner à tante Kate.
— Bonne idée, Rick en bonne commère fera le reste, ajouta Cal, d'une léger soubresaut de ses sourcils.
— C'est ce que je me suis dit, confirma Nicholas.
Les deux parents et l'adolescent rirent puis restèrent ensemble jusqu'à la fin des heures de visites.

OoO

Le lendemain matin, Cal rassembla l'ensemble de ses affaires personnelles dans un sac de voyage rapporté par sa femme. Celle-ci était restée à leur domicile pour préparer son retour, mais elle l'avait informé qu'un chauffeur viendrait le chercher pour le raccompagner. Son sac prêt sur le lit, il ferma la fermeture de celui-ci lorsqu'une voix familière s'exclama derrière lui :
— Prêt à boire du vrai thé ?
Cal se retourna pour découvrir son ami Patrick Jane arborant un large sourire.
— Je n'attendais que ça ! répondit Cal. Enfin… si j'arrive à destination en un seul morceau !
— Te moquerais tu de ma façon de conduire ?
— Deux mots : mon mariage !
Jane ria. Les deux amis n'avaient pas besoin de prononcer le moindre mot pour comprendre ce que l'autre pensait. Ils étaient bien évidement heureux et émus de se revoir, mais le dire ou le montrer n'avait pas d'utilité. Surtout lorsqu'ils pensaient à tout ce qu'ils avaient traversé depuis qu'ils se connaissaient. Eux seuls se comprenaient et cela leur suffisait.
Cal s'apprêta à récupérer son sac en bandoulière, mais le mentaliste se hâta lui-même de le porter à son épaule.
— Je te signale que tu viens d'avoir une lourde opération, signala Jane.
— Donc… tu vas jouer les majordomes jusqu'à ce que je me rétablisse ?
— Oui… enfin… jusqu'à ce que Teresa me dise de rappliquer en Californie.
Suivit par son ami, Cal quitta la chambre en
l'interrogeant avec suspicion :
— Elle sait au moins que tu es ici ?
Jane ferma la porte après son passage et répondit de manière détachée :

— J'ai laissé un mot sur la cafetière, elle doit surement l'être.

À SUIVRE...


Chapitre 1
chapitre 2
chapitre 3
chapitre 4
ChapitRE 5
ChapitrE 6
cHAPITRE 7
cHAPITRE 8
cHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
Propulsé par Créez votre propre site Web unique avec des modèles personnalisables.
  • ACCUEIL
  • Quoi de neuf ?
  • Fanfiction
  • Commentaires
  • Montage Photo