LIGHTMAN5
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Inconscient
​

Entre la vie et la mort, Cal se retrouve dans le coma après sa violente agression dont il a été victime dans le parking souterrain (Tel père tel fils). À son chevet, Gillian veille et espère le réveil de son mari tout en gérant les inquiétudes de sa famille et son travail. En parallèle, ses proches amis mènent une enquête qui leur permettront de découvrir la vérité de cette étrange affaire.

Genre: Général - (crossover) Histoire à chapitre.
Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily a 23 ans - Nick et Louise ont 17 ans, Seth 14 ans.

CHAPITRE 4 : CONFIDENCE


Plus tard, Gillian reçut des nouvelles de l'interrogatoire de son fils. Suite à l'appel de Zoe, elle s'était précipitée au commissariat pour avoir une entrevue avec celui-ci. À peine était elle arrivée devant les portes principales qu'elle tomba sur l'avocate qui lui informa de sa réussite pour faire sortir le jeune homme au plus vite.
— J'ai réussi à convaincre le procureur de le laisser partir, expliqua Zoe. Avec l'appui des agents du Ncis et du FBI cela a rendu sa libération plus facile.
— Je… Merci… Zoe, balbutia Gillian.
— C'est normal. On est une famille, dit-elle souriante.
Gillian émit un léger sourire et s'empêcha de pleurer. Zoe remarqua sa détresse et s'empressa d'ajouter :
— Gillian, tout va bien se passer. Nick est un peu perdu, mais lorsque Cal sera de retour parmi nous, tout reprendra comme avant.
— Et s'il ne se réveille pas… Les médecins disent que ça peut durer… Je ne sais plus quoi faire…, dit-elle, en se passant une main lasse sur son front.
— Cal ne te laissera pas. Je le connais trop pour savoir que rester au lit est impossible pour lui.
— C'est vrai, soupira-t-elle d'un léger rire.
Tout d'un coup, un jeune homme avec une veste en cuir poussa les portes principales du commissariat. Gillian reconnut immédiatement son fils et s'empressa de venir à lui pour le serrer dans sans bras. Rempli de remord, Nicholas se recula légèrement de son étreinte maternelle pour fixer honteusement le sol. Il lui était impossible de rencontrer le regard larmoyant de sa mère qui le renvoyait à toutes ses erreurs. Il avait le sentiment d'avoir tout gâché et qu'il ne méritait pas son pardon.
— Je suis désolé…, s'excusa-t-il. Je n'aurais pas dû… Je t'ai entendue pendant une conversation téléphonique… Et j'ai cru ou j'ai voulu croire que Perkins était le coupable. J'aurai dû réfléchir…

— C'est fini mon chéri…
La mère reprit son fils dans ses bras. Elle remercia une dernière fois Zoe et proposa à son fils de prendre un déjeuner dans un restaurant à proximité. Il s'agissait d'un établissement convivial nommé le "Royal Diner". Un restaurant où le couple Booth et Brennan aimait passer du temps lorsqu'ils enquêtaient sur une affaire. On y servait principalement des hamburgers, mais Gillian venait souvent avec ses amis pour partager une tasse de café après une dure journée. Assis face à face à une table, mère et fils mangèrent tranquillement leur repas. Gillian apprécia sa copieuse salade, mais remarqua l'assiette à peine entamée de Nicholas qui ne sembla pas avoir un grand appétit. Elle capta l'air préoccupé de son fils et comprit que quelque chose le tracassa.
— À quoi tu penses, mon chéri ?

Le jeune homme releva subitement son regard. Confronté au visage inquiet de sa mère, il songea qu'il ne pouvait rien lui cacher et sut qu'il était temps de lui faire part de ses troubles pensées. Il prit une grande inspiration et débuta :
— Écoute maman… Lorsque j'étais en garde à vue, j'ai bien réfléchis et… Je crois que je devrais aller en Californie, chez oncle Patrick. Le temps que tout ça se tasse.
— Quoi… non ! s'offusqua-t-elle. Il est hors de question que tu t'en ailles à l'autre bout du pays !
— Maman, soit raisonnable ! dit-il, avec un air suppliant. Tu vois bien que tu ne peux pas tout gérer entre Em', Lou', Seth, papa, la société et… moi…, termina-t-il, le regard attristé. Là bas, je ne causerai plus de problème à personne.
Abasourdie par cette idée, la mère de famille s'empressa de prendre la main de son fils pour lui déclarer, droit dans les yeux :
— Nick, tu es mon fils. Et tu n'iras nulle part. Certes, tu as fait une bêtise…
— Qui m'a conduit en garde à vue…
— Une grosse bêtise, reprit-elle, mais je sais que si tu as fait ça, c'était pour ta famille. Tu voulais la protéger et c'est tout à fait honorable. Mais je veux que tu comprennes que ce n'est pas de cette manière là qu'on va réussir à tout résoudre.
— Pourtant, papa le fait constamment.
— Ton père est quelqu'un d'impulsif. Il ne pense qu'à une seule chose, c'est de vous protéger coûte que coûte sans penser aux conséquences que cela peut engendrer. Cela peut aller du meilleur au pire… J'essaye de lui faire comprendre qu'il existe d'autre façon de procéder et petit à petit, il l'assimile.
— Tu es sa bonne conscience, souligna-t-il avec un léger sourire.
— En quelque sorte, dit-elle souriant à cette comparaison. J'ai besoin de toi. J'ai besoin de vous quatre pour tenir le coup, d'accord ?
Nicholas fixa les yeux suppliant de sa mère et acquiesça.
— On est une famille. Il faut qu'on reste ensemble pour franchir tous les obstacles…
Les paroles de la mère réconforta l'adolescent qui esquissa un nouveau sourire. Désormais, il allait tout faire pour aider sa famille à s'en sortir. Gillian caressa sa main puis lui intima de finir son plat avant de passer à l'hôpital pour une dernière visite du patient toujours inconscient.

OoO

En fin de journée, Gillian et Nicholas rentrèrent à leur domicile. À peine avaient-ils traversé la porte d'entrée qu'ils furent happés par un bon fumet culinaire. Ils se débarrassèrent de leur manteau puis se rendirent dans la salle à manger, communicante avec la cuisine, pour voir Patrick et Seth s'affairer derrière les fourneaux.
— Ah ! Pile à l'heure ! s'exclama joyeusement le mentaliste. Je vous ai préparé un splendide festin !
— T'oublie que je t'ai aidé, plaisanta Seth.
— Oui, un vrai petit chef ! Ton fils a été un merveilleux commis de cuisine ! ajouta Jane, en offrant un large sourire à l'adolescent amusé.

Heureuse de ne pas devoir cuisiner, Gillian s'approcha de Jane ainsi que de son fils pour chaleureusement les remercier de leur aide. N'étant pas une corvée à ses yeux, Patrick lui répondit qu'il s'agissait d'une simple passion et qu'il était toujours ravi de cuisinier pour ses proches. Étrangement, il ne parla pas de l'interrogatoire qu'avait subi Nicholas ni de l'événement qui l'avait précédé. L'adolescent l'en remercia intérieurement. En effet, Patrick n'était pas du genre à sermonner à tout va en pointant les erreurs des autres. Il pensait que tout le monde était à même de faire des erreurs même les plus graves. Il en était le parfait exemple. Juger autrui était pour lui une perte de temps considérable alors que l'aider à retrouver le bon chemin était certes plus laborieux, mais néanmoins salvateur.
Emily et Louise descendirent au rez-de-chaussé et enlacèrent leur frère après avoir eu des échos ce qu'il s'était passé. Ils passèrent ensuite un bon diner puis Gillian, épuisée, alla directement se coucher. Pendant ce temps, Louise et Seth aidèrent leur oncle à débarrasser la table et Nicholas en profita pour prendre sa douche. Emily s'apprêta à retrouver sa chambre, mais s'arrêta net lorsqu'elle vit le portable de sa petite sœur vibrer sur la table basse du salon. Vigilante, elle jeta un œil à sa soeur occupée à discuter avec Patrick puis s'approcha discrètement de l'appareil pour se pencher sur son écran et lire :
"Je reviens dans une semaine, j'ai hâte de te revoir."

Elle entendit sa sœur revenir et s'empressa de s'éclipser à l'étage alors que ce message l'avait laissée sans voix.

OoO

Samedi, Gillian était repartie au BAU. Durant son absence, Patrick s'occupa des quatre enfants et les emmenèrent faire une balade au parc voisin pour leur faire changer d'air. Ils marchèrent d'abord tous les quatre puis Emily et Louise les distancèrent pour discuter entre filles alors que Seth tira parti de sa solitude pour écouter de la musique avec son portable en promenant son chien Punk. Le mentaliste profita de cette occasion d'être seul avec Nicholas pour entamer une discussion que celui-ci ne se doutait pas à avoir.
— Ton père ne t'en voudra pas, lâcha Patrick, sans regarder l'adolescent surpris par ces paroles.
Mains dans les poches, Nicholas fixa un point lointain dans l'horizon et répondit :
— Je ne sais pas… Je prends constamment de mauvaises décisions depuis si longtemps que s'il venait à se réveiller, je ne suis pas sûr qu'il pourra me pardonner…
— À la différence que cette fois-ci, tu ne te bats pas contre lui mais pour lui.
Nicholas ne répondit pas et baissa sa tête.
— À ton âge, reprit Jane, ton père a fait de nombreuses erreurs, pris de mauvais choix mais… Au fur et à mesure, il a appris et je crois qu'il n'a jamais été aussi heureux qu'aujourd'hui. Ce dont il est le plus fière, c'est d'avoir eu des enfants comme vous. Respectueux, aimant, intelligent.
— Je ne suis pas sûr que je sois le fils dont il est rêvé…
— Tu l'es, certifia-t-il. Dans ce monde instable, ton père et ta mère ont réussi à faire de vous des personnes biens, même si pour le moment tu en doutes. Tu cherches encore à savoir qui tu es mais un jour, lorsque tu le découvriras, tu verras que j'ai eu raison.
Nicholas tourna son regard sur le visage confiant de son parrain et pria pour que ces paroles soient vraies. La conversation close, Patrick tapota souriant le dos de l'adolescent pour le rassurer dans ses pensées. Plus loin sur le chemin, Emily hésitait à entamer une discussion tout aussi sérieuse avec Louise. La jeune fille soupira et songea qu'il s'agissait certainement du seul moment pour que sa petite sœur puisse se confier sans crainte. Louise n'était pas du genre à parler de ses sentiments si on ne lui demandait pas franchement. Elle ne déguisait pas ses émotions, mais elle avait simplement du mal à les traduire.
— Lou', tu me le dirais si ça n'allait pas ?
— Hum... Oui, pourquoi est-ce que tu me demandes ça ?
— Tu ne m'appelles plus depuis plusieurs jours. J'ai l'impression qu'en ce moment, tu sembles particulièrement distante et je me suis dit que quelque chose te tracassais...
— Je suis juste inquiète pour papa. Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi.
— Je suis ta sœur, je m'inquiéterai toujours pour toi, souligna-t-elle avec conviction.

Louise déglutit et répliqua avec un sourire forcé :
— Je vais bien Em', je t'assure.

Louise se retourna brusquement et interpellera les trois hommes à venir les rejoindre. Emily jeta un regard inquiet à sa sœur et décida de ne pas aller plus loin dans sa réflexion. Dans ces moments là, l'adolescente pouvait rapidement se braquer et réagir de manière irraisonnée.

OoO

Le temps que le FBI s'occupe de retrouver le père de Cal, Gibbs était revenu au NCIS afin de faire un rapport détaillé de l'affaire en cours à Vance. Les mains jointes derrière son bureau, Leon parut satisfait de la narration de son second:
— Bien, je vois que vous avez réussi à travailler main dans la main avec le FBI. Un fait que nous devrions marquer d'une croix rouge, dit-il avec une pointe d'ironie.
Gibbs esquissa un léger sourire. Il est vrai que le NCIS et le FBI travaillaient parfois sur des affaires communes, mais chacun préférait ne pas à avoir se croiser.
— Vous avez interrogé les deux suspects ?
— Pas encore, répondit Gibbs, nous attendons de retrouver la trace de Logan Lightman. Le FBI s'en occupe.
Vance acquiesça, lorsque l'expression de son visage devint plus soucieuse.
— En parlant de Lightman, comment se porte votre ami ?
— Il est toujours dans un état stable. Les médecins n'ont pas trouvé d'amélioration.
— Ni d'aggravation, répliqua Leon pour signifier à l'agent de garder espoir.
Gibbs sourit légèrement puis Vance ajouta:
— Dites à l'agent Hotchner que j'ai contacté les services Irlandais pour en savoir plus sur les deux hommes que vous avez interceptés. Ils m'enverront un rapport dès que possible que je transmettrai au BAU.
— Je lui dirai.
Gibbs tourna les talons, mais Vance l'arrêta avant qu'il ne quitte son bureau.
— Gibbs !
— Oui, monsieur ?
— Vous pouvez aussi dire à votre amie, Gillian, que si elle a besoin de quoique ce soit, elle peut venir me voir.
— Je crois que ce dont elle a besoin ce sont des prières.
— Je n'ai pas cessé d'en faire depuis que j'ai appris la nouvelle.
— Continuez, conclut Gibbs avant de disparaitre derrière la porte du bureau de son patron.
Leon lâcha un léger soupir en regardant une photo de lui et de sa défunte femme posée sur son bureau.

À SUIVRE...

Chapitre 1
chapitre 2
chapitre 3
chapitre 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
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