LIGHTMAN5
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Inconscient
​

Entre la vie et la mort, Cal se retrouve dans le coma après sa violente agression dont il a été victime dans le parking souterrain (Tel père tel fils). À son chevet, Gillian veille et espère le réveil de son mari tout en gérant les inquiétudes de sa famille et son travail. En parallèle, ses proches amis mènent une enquête qui leur permettront de découvrir la vérité de cette étrange affaire.

Genre: Général - (crossover) Histoire à chapitre.
Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily a 23 ans - Nick et Louise ont 17 ans, Seth 14 ans.

CHAPITRE 2 : VISITE SURPRISE


Au cours de la journée, Gillian était revenue au Lightman Group pour s'occuper des dossiers qui s'accumulaient sur son bureau. L'air épuisé, elle termina la rédaction d'un mail à destination du maire concernant l'arrêt provisoire d'enquêtes prioritaires pour la ville. Tant qu'elle ne connaîtrait pas l'évolution de l'état de santé préoccupant de son mari, elle savait qu'il n'était pas prudent de s'éparpiller sur différentes affaires. Elle entama une relecture de son message puis appuya sur le bouton d'envoi. Ceci fait, elle soupira et tourna son regard attristé sur une photo d'elle et Cal enlacés dans le jardin de la grande maison.
— Dr. Lightman ?
À l'appellation, Gillian releva sa tête pour rencontrer le visage préoccupé d'Anna.
— Anna, que se passe-t-il ?
— J'étais venue vous prévenir que M. Jane est arrivé.
— Oh oui, c'est vrai ! s'exclama-t-elle quelque peu perdue. Vous pouvez lui dire de venir ici ?
Avec tout ce qu'il s'était passé, Gillian avait complètement oublié la venue du mentaliste qui s'était proposé de faire le voyage pour l'aider dans cette épreuve difficile.
La réceptionniste acquiesça, puis touchée par la fatigue de sa patronne, elle lui demanda :
— Vous allez bien Gillian ?
— Oui, juste un peu de fatigue.
Anna savait que sa patronne mentait, mais elle évita d'insister sur ce qui pouvait la tourmenter. La réceptionniste quitta le bureau de la psychologue pour aller chercher le nouveau venu. Gillian massa son front de manière mécanique en se préparant mentalement à accueillir son ami mentaliste. Après un bref instant, elle afficha un sourire lorsqu'elle l'aperçut arpenter le couloir adjacent. Elle se leva pour aller le saluer lorsqu'il entra dans son bureau.
— Patrick, dit-elle, en le prenant dans ses bras.
— Gillian, répondit-il, avec un large sourire.
La psychologue s'écarta légèrement de son ami et lui demanda :

— Tu as fait bon voyage ?
— Parfait, j'ai pu dormir quelques heures dans l'avion.
— Tant mieux.
Elle jeta un regard derrière son épaule et remarqua une valise posée près de la porte d'entrée.
— Tu veux toujours dormir à la maison ? Parce que toutes les chambres sont prises et les Booth peuvent t'accueillir si tu…
— Gill', l'arrêta-t-il, avec une main affectueuse sur son bras. Le canapé me conviendra parfaitement et si je suis là, c'est aussi pour toi.
— Ok, dit-elle avec un léger sourire. Tu veux prendre un thé ?
— Mmh ! Ça ne sera pas de refus !
— Suit moi, commanda-t-elle à son ami pour le guider jusqu'à la salle de restauration.

OoO

Aux bureaux du BAU, Aaron avait ordonné à son équipe et à celle du NCIS de faire toutes les recherches sur l'attaque qu'avait subite Cal. Dans l'effervescence générale, Aaron quitta son bureau et se pencha sur la rambarde du palier de la plateforme pour connaître l'avancement de l'affaire :
— Prentiss du nouveau ?
Derrière l'écran de son ordinateur, une jeune femme brune tourna son regard sur son patron et commenta :

— D'après les recherches faciales des caméras de surveillance, il s'agirait de deux hommes d'origines irlandaises. Noah Clarke et Jeffrey Kane. Ils ont tous les deux un cassier judiciaire pour recèle de drogue et braquage à main armée.
— Ça ne suffit pas, répliqua Gibbs. Cal était une cible. La vidéo le prouve, tout était préparé.
— Une minute, lança Reynolds, les sourcils froncés. Vous dites que c'était deux hommes d'origines irlandaises ?
— À quoi pensez-vous ? l'interrogea Hotch.
— Je n'y avais pas pensé mais… Il y a quelques jours, j'ai remarqué qu'on avait piraté mon compte du FBI. Ce n'était pas la première fois alors je suis directement allé voir Lightman. Je ne m'étais pas trompé. Avec mon compte, il avait fait des recherches sur un homme se nommant Sletter. Un mafieux d'Irlande de Belfast. Il est probable que ces deux hommes ont un lien avec Sletter.
— Quel lien aurait-il avec Cal ? demanda Morgan.
Mal à l'aise, Reynolds se passa une main sur sa bouche et avoua :
— Um… Lightman m'avait fait promettre de ne pas vous en parler mais… Il m'a avoué que son père, Logan Lightman, aurait eu des problèmes d'argent avec Sletter…
— Sletter n'a pas retrouvé le père de Cal donc il s'est vengé sur sa famille…, déduit Ziva.
— Je veux que vous faisiez toutes les recherches possibles concernant Sletter, exigea Aaron.

À cet ordre, l'ensemble des équipes s'activèrent. Seul Reynolds, les mains sur les hanches, semblait ne pas vouloir bouger. En effet, l'agent se sentait très embarrassé de ne pas avoir donné ces informations cruciales plus tôt. Professionnel, il rejoignit Aaron sur la passerelle et s'excusa :
— Monsieur, je suis désolé de ne pas vous avoir dit plus tôt pour Sletter… Je…
— Ne vous inquiétez pas, moi aussi je pensais que Perkins pouvait être dans le coup. Maintenant on sait ce qu'on a à faire. Aller aider votre équipe agent Reynolds.
— Oui monsieur, dit Ben, plus soulagé.
Aaron regarda l'agent du FBI rejoindre ses équipes de terrain alors que son portable se mit à vibrer dans sa main. Il regarda son écran et lut le nouveau sms qu'il venait de recevoir de la part de Gillian : "Patrick est sur place, nous irons à l'hôpital en fin d'après-midi. Appelle-moi lorsque tu as du nouveau."
Aaron inspira et se rendit prestement dans son bureau pour continuer ses recherches.

OoO

Dans la salle de restauration du Lightman Group, Patrick et Gillian partagèrent un thé réconfortant autour d'une table. Après avoir envoyé son sms, la psychologue cramponna son téléphone portable comme si celui-ci pouvait glisser de ses mains. Attentif, Jane remarqua ce fait mais dégusta une gorgée de son thé sans dire un mot.

— Voilà, j'ai prévenu Aaron qu'on irait à l'hôpital, signala la psychologue.
Jane acquiesça avec un léger sourire. Il observa le visage anxieux de son amie puis déclara :
— Tu sais… Avant que tu n'épouses Cal, je lui avais fait un tirage avec les cartes pour connaitre son avenir.
— Vraiment ? s'étonna Gillian amusée. Pourtant, Cal ne croit pas du tout à ce genre de chose.
— C'est vrai, mais quand je lui ait dit ce que j'avais vu, crois moi qu'il avait un large sourire sur son visage qu'il avait peine à dissimuler !
Entre amusement et curiosité, le psychologue l'interrogea :
— Qu'est-ce que tu lui as prédit ?
— Je lui avais dit de penser à la femme qu'il aimait ou aimerait… Ensuite, j'ai tiré les cartes et je lui ai dit qu'il serait avec la femme de sa vie, qu'il se marierait et qu'il aurait trois beaux enfants…
— Comment t'as…, dit-elle perplexe par ce dernier détail avant d'être coupé par Patrick.
— C'était un coup de bluff. Toi et moi, on sait que tout ça n'est que baliverne. Je savais pertinemment que Cal sauterait le pas avec toi. Tout ce que j'ai fait, c'était de planter une graine. En lui faisant penser à la femme de sa vie, j'ai voulu lui faire avouer au plus profond de lui qu'il t'aimait et qu'il voulait être avec toi. C'est pour ça que… je pense qu'il réussira à se relever de tout ça. Ce que j'entends par là, c'est que dans les pires moments de sa vie, Cal a toujours su s'accrocher et persévérer pour que celle-ci devienne meilleure pour Emily mais aussi pour lui. Il a toujours tout fait pour ne pas ressembler à son père…
Pensive, Gillian regarda un point fixe sur la table et avoua :
— Son père est passé, il y a quelques jours de ça. Avant qu'il ne soit dans le coma. Ils se sont disputés. Cal voulait qu'on ne lui parle pas, mais les enfants voulaient connaitre leur grand-père, j'ai cédé mais ça s'est mal passé. Je lui ait dit d'aller le voir, au moins pour discuter, pour qu'il se sente mieux par rapport à ce qu'il a vécu. Tourner la page, mais Cal m'a dit que son père était déjà parti.

— Un jour, Cal réussira à passer cette douleur qui le ronge. Depuis que tu es avec lui, il est un autre homme.
Jane but une gorgée de son thé pour ponctuer ses propos. À ses mots, Gillian sentit une vague d'émotion déferler en elle ainsi qu'un noeud se former au creux de sa gorge. D'une voix légèrement tremblante, elle déclara :
— J'ai… J'ai peur qu'il me quitte… J'ai peur qu'il…
— Je sais, l'arrêta Jane en posant une main compatissante sur la sienne. Mais, ça n'arrivera pas. Il ne vous abandonnera pas.
Ses paroles réchauffa le coeur de Gillian bien qu'elles n'étaient pas une vérité.


OoO

Au lycée, Nicholas était en plein entrainement de basket. Le match était mouvementé. Tous les joueurs s'activaient sans mesurer leur effort. Le championnat de fin d'année approchait et personne n'avait le droit à l'erreur. Capitaine de l'équipe, le jeune Lightman paraissait avoir l'esprit ailleurs et manquait de nombreuses occasion de prouver son talent malgré les cris de son coach le poussant à se dépasser. Ce dernier siffla la fin de l'entrainement et commanda à ses joueurs d'aller se changer au vestiaire. En sueur, Nicholas suivit les pas de son équipe mais s'arrêta lorsque son coach l'interpella :
— Nick ! Viens ici, s'il te plait.

L'adolescent s'exécuta et capta l'air déçu de son entraineur :
— Monsieur, je sais que j'ai mal joué aujourd'hui. Je vous promets de faire mieux la prochaine fois.
— Je sais ce que tu traverses Nicholas. Le décès de Rose nous a tous touché, mais… Il faut que tu te reprennes. Tes professeurs m'ont dit que si tu travaillais pour rattraper tes plus mauvaises notes, tu serais en bonne voie pour être dans les meilleures universités. Tu es l'un des joueurs les plus prometteurs et si tu veux avoir une bourse universitaire, il faut que tu te défonces sur le terrain, ok ?
Nicholas pensa à dire à son coach les problèmes familiaux qui s'accumulaient dans sa vie, mais il préféra garder ça sous silence et à la place il hocha positivement la tête pour confirmer les propos de l'homme au sifflet.
— Bien, vas te changer avec les autres, ordonna le coach. Nicholas fit volte face et courut jusqu'au vestiaire sous les yeux inquiets de son entraineur.

OoO

Après les cours, Nicholas se décida à rendre visite à son père. Il n'avait prévenu aucun membre de sa famille de son envie. Il voulait partir seul. Dès qu'il passa les portes principales de l'établissement hospitalier, un frisson parcouru tout son corps. Une odeur persista tout autour de lui. Cet odeur de froideur et de maladie qui se baladait dans ces couloirs blanchâtres. Il haïssait les hôpitaux. Ces patients demandant de l'espoir aux mains de ces hommes en blouse blanche comme à un quelconque dieu de faire des miracles, mais pour autant tout aussi humain et se remettant aux lois des conséquences. Il connaissait que trop bien cet endroit et ces regards que ces médecins vous jetaient pour vous dire qu'après des heures de travail, il fallait vous en remettre aux prières parce qu'eux même ne connaissaient pas la suite…

Plusieurs couloirs plus tard, il arriva devant la chambre du patient, mais s'arrêta à sa porte alors qu'il reconnut la voix de sa mère en pleine conversation téléphonique. La porte entre-ouverte, il tendit l'oreille et écouta avec discrétion la conversation :
— Je sais Teresa, Patrick aurait dû t'en parlé. Tu le connais…
Un battement après, Gillian répondit : — On ne sait pas encore qui a pu faire ça. J'attends qu'Aaron m'en dise plus. Patrick pense que Manning peut avoir prévenu Perkins. Sans Cal à la barre, la défense aurait les pleins pouvoirs. C'est la piste la plus probable qu'on ait. Sinon, je ne vois pas qui peut être derrière tout ça.

De l'autre côté du couloir, Nicholas enregistra les dernières paroles de sa mère et serra ses poings à faire blanchir ses phalanges. Un peu plus loin, Jane, revenant tout juste de la cafétéria pour apporter deux gobelets de thé, aperçut avec un léger sourire le jeune homme près de la chambre. Étrangement, celui-ci ne semblait pas l'avoir vu alors qu'il s'éloigna de la chambre de son père pour rebrousser le chemin vers la sortie. Immobile, le mentaliste émit une expression d'incompréhension en regardant l'adolescent disparaitre à l'angle d'un couloir.

OoO

Au B.A.U, le FBI et le NCIS venait de ressembler assez d'éléments sur Sletter pour faire le point sur l'enquête en cours. Désormais, ils en étaient sûr, Cal n'était qu'un dommage collatéral d'un règlement compte entre son père et un baron de la mafia. Pour éviter que les deux hommes de mains puissent s'en prendre à nouveau à la famille Lightman, Aaron ordonna à ses équipes de trouver les deux fugitifs. Il fallut peu de temps à Garcia et Abby pour retrouver la trace des deux malfrats, qui se trouvaient dans un hôtel économique à proximité. De là, Hotchner resta sur place pour coordonné les opérations et demanda à Gibbs d'intercepter, avec l'aide de son équipe, les deux hommes en cavale.

L'hôtel où se cachaient les fugitifs était pittoresque. Tout comme l'établissement, les tapisseries dataient des années 60 alors que les boiseries étaient toutes miteuses et rongées par la moisissure. Gibbs gravit silencieusement les marches d'un escalier avec son arme en avant pour parer à toute éventualité. L'agent spécial n'était pas seul, il était accompagné de Ziva David et de l'agent Reynolds. Tous les trois progressèrent jusqu'à la porte numéro 12 donnée par le concierge de l'établissement. Ziva se plaqua contre la porte pour écouter le moindre bruit qui pouvait prouver la présence des deux hommes. Tout d'un coup, elle distingua des voix masculines s'échanger des paroles. La discussion était à peine audible, mais c'était assez pour Gibbs qui indiqua, d'un signe de la tête, à son équipe d'agir dès maintenant. Couvert par les deux agents, Gibbs tambourina contre la porte et s'exclama :
— M. Kane et Clark, agents fédéraux ouvrez tout de suite cette porte.

Les agents entendirent des jurons et du mouvement s'opérer de l'autre côté. Gibbs et Reynolds s'échangèrent un regard entendu alors que ce dernier défonça la porte d'un coup de pied pour pénétrer en trombe dans la chambre d'hôtel. Les trois agents remarquèrent rapidement que celle-ci venaient d'être désertée et ciblèrent une fenêtre par laquelle les fugitifs venaient de s'enfuir. Sans plus tardé, Reynolds enjamba l'ouverture et poursuivit les malfrats par l'échelle de secours. En pleine course, il réussit à en un attraper au bout de la ruelle, alors que le second avait réussi à prendre la fuite dans la rue principale, avant de se faire arrêter par Dinozzo et Mc Gee qui l'attendait quelques mètres plus loin.
— Où tu crois aller comme ça ? proclama Dinozzo avec son arme pointée sur Kane. Vas-y McGee, menotte-le.
McGee jeta un regard blasé à son collègue et força Kane à se plaquer contre un mur pour le menotter sans ménagement.

OoO

Au même instant, Nicholas entra dans le bureau de son père pour se rendre dans la pièce annexe où il entreposait tous ses objets personnels. Déterminé, il se précipita sur le coffre-fort. Il fallait le code… Il commença à réfléchir à divers possibilités de combinaison que son père pouvait affectionner. Il débuta avec la date d'anniversaire de sa mère. Échec. La date de mariage de ses parents. Échec. La date d'Em, de lui et de sa soeur ainsi que que de son petit frère. Échec. Qu'est-ce que son père avait pu choisir… Il désespéra à l'ouvrir comme un forçoné puis accrocha son regard sur un cadre photo posé sur une étagère. Il le prit entre ses mains et le regarda entre bonheur et tristesse. Un cliché de lui à 9 ans et de son père enlacés et souriant à l'objectif après la victoire d'un match de basket. Il tourna le cadre et découvrit la date de l'événement écrit par la main de son père. Il réfléchit, tourna son regard sur le coffre et, sans savoir réellement pourquoi, il composa le code avec la date découverte. Et… cela fonctionna. Il esquissa un demi-sourire et ouvrit la porte en fer. À l'intérieur, il trouva plusieurs documents, mais ce qu'il l'intéressait se trouvait sur le rang au-dessous. Une arme d'appoint chargée. Il la prit d'une main tremblante, la fixa et hésita… Un bruit extérieur le fit réagir alors qu'il rangea l'arme à l'arrière de son jean, camouflée par sa veste en cuir. Il referma le coffre, quitta le bureau de son père et traversa avec un air déterminé les couloirs de la société pour disparaître derrière les portes principales.

Après sa pause thé, Patrick voulut s'isoler dans le bureau de Cal pour passer un coup de téléphone, mais lorsqu'il entra dans le bureau, il remarqua quelque chose d'inhabituelle. La porte coulissante de la pièce adjacente de son ami était restée entre-ouverte. Perplexe, il s'avança jusqu'à elle et entra à l'intérieur pour découvrir avec stupéfaction le coffre fort grand ouvert de l'expert en mensonge avec un cadre photo de lui et de son fils nonchalamment abandonné au sol. Face à tous ces éléments, le mentaliste composa calmement un numéro de téléphone et tomba sans surprise sur la messagerie de son correspondant : C'est Nick, je ne suis pas disponible pour le moment mais laissez-moi un message et je vous rappèlerai dès que possible.
Jane raccrocha et appela un nouveau correspondant. Deux tonalités plus tard, une voix masculine lui répondit :
— Hotchner !
— Aaron, je crois que nous avons un gros problème…

À SUIVRE...

Chapitre 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
chapitre 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
cHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
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