LIGHTMAN5
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Inconscient
​

Entre la vie et la mort, Cal se retrouve dans le coma après sa violente agression dont il a été victime dans le parking souterrain (Tel père, tel fils). À son chevet, Gillian veille et espère le réveil de son mari tout en gérant les inquiétudes de sa famille et son travail. En parallèle, ses proches amis mènent une enquête qui leur permettront de découvrir la vérité de cette étrange affaire.

Genre: Général - (crossover) Histoire à chapitre.
Note: Cal et Gillian sont mariés - Emily a 23 ans - Nick et Louise ont 17 ans, Seth 14 ans.

CHAPITRE 1 : ÉTAT CRITIQUE


La nuit était tombée. Cela faisait plusieurs minutes qu'il s'était isolé dans le jardin familial, assit au bord de la terrasse, pour observer la nature nocturne avec une cigarette allumée entre ses doigts. Après l'affaire Rose, il s'était décidé d'arrêter définitivement cette mauvaise habitude, mais suite à ce qui était arrivé à son père, il n'avait pas trouvé d'autres moyens pour contrôler son stress. Soudain, une pluie fine se déclencha. Heureusement, sa veste en cuir et la capuche de son sweat le protégea de cette douche surprise et lui permit d'apprécier plus longtemps ce moment de calme. Dans un coin du jardin, il fixait depuis un long moment une balançoire rouillée par le temps. Un jeu d'enfant abandonné depuis maintenant des années. Pourtant, il arrivait encore à se remémorer de ces échos de joie d'un bonheur d'autrefois. Un doux air mélancolique qui le mena à esquisser un léger sourire sur ses lèvres fines. Il arriva à imaginer sa grande sœur, Emily, poussant sur la balançoire sa sœur Louise riante aux éclats pendant qu'il jouait au ballon avec son père et son petit frère, alors que sa mère leur apportait des limonades pour se rafraîchir de ce chaud été. Il rêvait tant de pouvoir revenir à ces moments où tout lui paraissait si simple…
— Nick !
À l'appel de sa grande soeur, il écrasa rapidement sa cigarette interdite et entra dans sa maison en ôtant ses habits d'extérieurs trempés. Il se rendit dans le salon pour retrouver ses deux sœurs, collées l'une à l'autre sur le canapé, devant la télé diffusant un soap qu'elles aimaient regarder. Emily releva son regard de l'écran et demanda à son frère:
— T'étais où ?
— Dehors…
— Il pleut, tu vas attraper la crève. Reste plutôt avec nous.
D'un geste de la main, Louise invita son frère à venir les rejoindre. Celui-ci sourit et s'exécuta sans rien dire. Emily en profita pour se caler dans ses bras puis sentit une étrange odeur l'entourer.
— Tu sens la cigarette Nick, releva-t-elle.
— J'ai rencontré le fils du voisin.
— Tu mens Nick, dirent en chœur les deux soeurs.
— Il est où Seth ? demanda-t-il, pour changer de conversation.
— Dans sa chambre avec Punk, il joue aux jeux vidéos.
Nicholas poussa un léger soupir en songeant que son petit frère s'était complètement isolé depuis l'annonce de leur père dans le coma. Seth était très secret, surtout lorsqu'il s'agissait de ses sentiments et Nicholas craignait que son comportement n'empire si d'ici là les choses ne s'amélioraient pas.
— Elle est rentrée maman ? les interrogea-t-il.

— Mmh, elle est partie se coucher, affirma Louise, d'une voix ensommeillée. Elle voulait t'embrasser, mais elle était trop épuisée entre les allées retour au Lightman Group et l'hôpital…
Nicholas ne répondit pas, mais contracta ses tempes à plusieurs reprises à cette information.

OoO

Un bip incessant résonnait. Un son à la fois perturbant d'une réalité effroyable et réconfortante d'une vie encore présente. Cela faisait une semaine que le haut et le bas de ses respirations, lentes et régulières optimisées par une sonde à oxygène, lui indiquait qu'il était encore là et qu'il ne l'avait pas abandonnée. Il lui avait promis… Cela faisait de trop nombreuses de fois où elle était entrée dans ces chambres aseptisées avec la peur de le perdre pour toujours. Et, cette fois-ci elle craignait que cela puisse arriver. Elle s'avança jusqu'à son lit d'hôpital lorsqu'un noeud se forma au creux de sa gorge. Refusant de craquer ici-même, elle se contrôla pour ne pas s'effondrer. Elle ravala ses larmes, prit sa main et dit sur un ton légèrement tremblant :
— Bonjour chéri…, elle regarda son visage semblant juste endormi et continua : — Patrick m'a dit qu'il viendrait aujourd'hui et que si tu ne te réveillais pas quand il reviendrait, il te ferait boire le thé de Rick par intraveineuse…
Elle ria légèrement, manqua de pleurer puis caressa tendrement son visage. Elle l'observa un instant et souffla :

— Ne m'abandonne pas Cal… Tu me l'as promis… J'ai besoin de toi, les enfants ont besoin de toi… Reste là… Je t'aime…
Elle s'approcha de son visage pour l'embrasser à la commissure de ses lèvres. Elle caressa tendrement ses cheveux alors qu'une larme coula le long de sa joue.
— Rien de nouveau ? s'éleva une voix.
Gillian tourna son regard à l'entrée et découvrit son ami Aaron Hotchner. L'agent du FBI l'aidait dans cette épreuve depuis qu'il avait appris la terrible nouvelle. La psychologue effaça rapidement sa tristesse et répondit avec un ton contrôlé :
— Non, les médecins disent qu'il est toujours dans le coma et qu'ils ne savent pas si…
Elle se refusa de prononcer la fin de sa phrase. Elle ne pouvait pas croire à cette possibilité. Le profiler le comprit et s'approcha de la femme tourmentée pour poser une main réconfortante sur son épaule.

— Où sont les enfants ?
— Les filles et Seth sont… chez les Booth.
— Et Nick ?
— Il est avec des amis.
L'agent caressa tendrement son épaule avec son pouce.
— Qui a pu faire ça Aaron ? souffla-t-elle désemparée.
— Je ne sais pas encore, mais on cherche.
Elle acquiesça et tourna son regard larmoyant sur le visage inconscient de son mari. En vérité, Hotchner connaissait peut-être les identités des malfrats qui avaient passés à tabac leur ami, mais il savait aussi qu'il n'était pas encore l'heure de révéler la vérité.

OoO

Chez les Booth, Emily et Seth aidèrent Temperance et Seeley à débarrasser la table d'un repas tout juste terminé. Refusant de participer au repas, Louise était restée cloîtré dans la chambre de son amie Christine qui était absente en raison d'un voyage scolaire. L'adolescente se sentait bien trop bouleversée par les derniers événements pour manger quoique ce soit ou pour avoir une simple discussion. La seule personne qui pouvait la réconforter c'était son frère jumeau. Tous les deux possédaient un lien fusionnel que peu de personnes comprenaient. Elle lui avait envoyé plusieurs sms sans obtenir de réponse. Désespérée, elle s'allongea sur un lit pour fixer tristement le plafond immaculé en se demandant où il pouvait bien se trouver.

Au rez-de-chaussé, le nettoyage de la table prit fin. Seeley se rendit dans le salon avec un plateau de boissons chaudes qu'il plaça en libre service sur la table basse. Il prit un café et s'installa dans un fauteuil pour regarder Temperance assise sur le canapé au côté d'Emily. La mère de famille prit une tasse de thé qu'elle offrit à la jeune fille affichant un air abattu. Il s'agissait là d'un maigre réconfort étant donné les circonstances. Bien qu'elle ne le montra pas, cela toucha profondément Bones de voir la famille Lightman subir une nouvelle épreuve. Elle savait parfaitement ce que pouvait ressentir Emily. Ce sentiment de ne rien pouvoir contrôler et d'attendre que les événements évoluent à leur rythme. Temperance regarda la jeune fille contempler pensivement son liquide chaud et l'interrogea d'une voix douce :
— Tu as des nouvelles de l'hôpital ?
— Papa… est toujours dans le coma. Son état n'a toujours pas évolué…
— Je suis sûr qu'il va s'en sortir, déclara Seeley avec conviction. Ton père s'en est toujours sorti.
— Jusqu'à quand…
Le couple Booth s'échangea un regard entendu. L'agent du F.B.I posa son café et s'installa aux côtés d'Emily pour la réconforter.
— Em'… Je connais ton père depuis des années et crois moi qu'il fera tout ce qu'il peut pour ne pas vous abandonner.
Attristée, Emily se réfugia dans les bras de son oncle pour retrouver du réconfort dans ce moment où tout lui semblait perdu. Seeley la serra avec douceur alors que Temperance posa une main tendre sur son petit corps tremblant de peur. Mains dans les poches de son jean, Seth était resté face à la fenêtre pour contempler les gouttes de pluie ruisseler contre les carreaux alors qu'il avait écouté avec attention la conversation. L'envie de réconforter sa sœur l'avait pris, mais quelque chose l'avait retenu sur place et encore une fois il était resté à la sienne.

OoO

Dans le bureau du directeur du NCIS la tension était à son comble. Trois hommes débattaient depuis plusieurs minutes d'une situation houleuse : le directeur Vance qui essayait tant bien que mal de rester le plus droit et impartial possible, l'agent Gibbs, défenseur de la famille Lightman et l'agent du FBI Benjamin Reynolds qui avait depuis longtemps fait allégeance aux experts en mensonge en devenant avec le temps leur ami.
— Ce n'est pas lui, réfuta Leon, d'une voix maitrisée pour calmer les deux hommes aux nerfs à vifs depuis l'annonce du coma de leur ami commun. Il était avec son avocat au moment des faits. On a des preuves.
— Peut-être que Manning le protège ! répliqua Gibbs avec force.
— Impossible. Un policier protège Perkins le temps de son jugement.
— Leon, il faut pousser les recherches. Vous avez des amis à Washington qui…
— Arrêtez Gibbs, dicta Vance, les poings sur son bureau. Vous savez très bien que je ne peux pas user de mon statu même pour un homme…
— Un homme qui a fait le choix de vous aider, termina amèrement Leroy pour son patron.
Les deux hommes s'affrontèrent du regard. Vance releva légèrement sa tête en signe d'autorité. Il s'apprêta à répondre à son agent, mais se ravisa lorsqu'on frappa à sa porte. Il racla sa gorge et autorisa les nouveaux venus à les rejoindre. Un homme brun en costume accompagné d'une blonde à lunettes colorés firent leur entrée. L'homme s'avança au centre du bureau et ne parut pas surpris de voir Gibbs au contraire de celui-ci:
— Aaron ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

— Je suis venu prêter main forte.
Aaron se tourna vers Vance et déclara :
— Je suis…
— Aaron Hotchner, chef d'équipe du BAU de quantico, enchaîna Vance pour le brun à moitié étonné. Et Mlle Penelope Garcia, ajouta-t-il, en saluant la blonde d'un hochement de tête.
— Je ne pensais pas être aussi célèbre, s'enthousiasma Garcia aux côtés de son patron.
— Toute personne avec un pédigrée comme le votre, est normal d'être reconnue par ses pairs.
— Nous venons au nom du BAU, clarifia Aaron, sans s'attarder sur les salutations. Avec l'accord du procureur, je vous annonce que l'affaire est désormais sous notre juridiction.
Hotchner se tourna vers Penelope en réclamant avec sa main tendue :
— Garcia.
— Oh oui, excusez-moi monsieur !
La blonde s'empressa de retirer un papier dans un dossier pour le donner à Vance. Après une rapide lecture, celui-ci ajouta avec autorité :
— Il est hors de question que le Ncis soit mis de côté.
— L'affaire n'a aucun rapport avec celle de Rose Williams, répondit Aaron.
— Je sais, mais l'homme pour qui vous enquêtez nous a aidé. Il est de notre devoir de servir l'un des notre.
Vance glissa son regard sur Gibbs qui fut rassuré par les propos de son patron.
— Je veux que nous travaillons en équipe, poursuivit-il. À plusieurs, nous aurons plus de chance d'arrêter le coupable.
Hotchner ne prit pas le temps de la réflexion qu'il acquiesça immédiatement à cette proposition. Sans plus tarder, il commanda à Garcia, Reynolds ainsi qu'à Gibbs de le suivre hors du bureau. La porte fermée, Vance lâcha un soupir pour évacuer son angoisse. Encore une affaire qui allait lui demander beaucoup de souplesse.

Dans le couloir, le groupe se dirigea jusqu'à l'ascenseur et attendit que celui ouvre ses portes.
— Je propose de travailler dans nos bureaux le temps de l'enquête, suggéra Aaron pour les deux hommes. Nous aurons tout à disposition et nous éviterons à Gillian de s'inquiéter… encore plus.
Gibbs et Reynolds n'objectèrent pas à cette préposition. Hotchner poursuivit alors sa réflexion :
— Agent Reynolds, en accord avec votre section, vous serez sous mes ordres.
— Bien monsieur, approuva Ben, heureux de ne pas être écarté de l'affaire.
Les portes s'ouvrirent et le groupe entra. Aaron et Leroy côte à côte, l'agent du BAU déclara :
— Même si la juridiction est de notre côté, sache que je t'aurais tout de même demandé de travailler avec nous.
— Je sais, répondit Gibbs, avant que les portes ne se referment.

À SUIVRE...

Chapitre 1
chapitre 2
CHAPITRE 3
chapitre 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
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