Après la naissance des jumeaux, Cal et Gillian étaient retournés dans la grande maison pour profiter d'Emily et de leurs nouveaux-nés, mais aussi de leurs amis venus pour les mêmes raisons. Coïncidence, la plus part des couples avaient aussi donné naissance à leur premier ou deuxième enfant : Zola pour les Shepherd, William pour les Jane, Lily pour les Castle, Christine pour les Booth, Haley pour les O'Neill après Thomas d'un an son ainé. Toutes les familles s'étaient réunies dans le salon obligeant House à se frayer un chemin entre les nourrissons jusqu'à trouver une place libre sur un fauteuil.
— Seigneur, vous ne pouvez pas réfrénez votre envie de procréer ! jasa House.
— Ce sont tes neveux Greg', sourit Derek avec sa fille Zola dans ses bras, tu devrais être content d'avoir autant d'amour autour de toi !
— Si tu veux tout savoir Derek, je sens plus une odeur d'excrément que d'amour autour de moi ! Alors, je crois qu'on va se voir moins souvent pendant les prochaines années, d'ailleurs je vais à Hawaii pour Noël alors pas de cadeau s'il vous plait !
— Pourtant, c'est un peu grâce à toi qu'ils sont là, se moqua James Wilson.
Perplexes par ses paroles, chacun des parents regarda leur ami médecin pour obtenir sa traduction.
— Heu… enfin…, bafouilla James mal à l'aise.
— Ce que cet idiot voulait dire, reprit House en fusillant James du regard, ce qu'en refusant de draguer vos femmes vous avez pu vous reproduire !
— Hum… exact…, approuva James, presque en nage.
Tous les regards se tournèrent sur les Lightman pour obtenir une confirmation de cette explication.
— Tu mens Greg, lança Cal. Qu'est-ce que James voulait dire par "c'est un peu grâce à toi qu'ils sont là" ?
— Rhaaa, je viens de te le dire ! râla-t-il, avec un geste las de la main. Je vous ai fait l'honneur de vous laissez les plus belles pour perpétrer votre descendance !
Lisa jeta un regard noir à son compagnon.
— Ne le prends pas pour toi Lisa, tu es très belle… dans ton genre.
Cuddy s'apprêta à le traiter de tous les noms, mais les nourrissons sagement endormis l'empêcha de déverser sa rage sur l'énergumène qui lui servait de petit-ami.
— James ! l'interpella Patrick. Dis-nous la vérité ou je t'hypnotise comme la dernière fois et en prime je te fais jouer un poulet qui fait des claquettes, le tout filmer ! J'ai apporté ma caméra et la vidéo de Cal au nouvel an est encore diffusée à chaque Noël.
— Wilson, t'as pas intérêt à dire un seul mot ! le menaça House.
— Le poulet James, répéta Patrick.
— Heu… je… ok ! Vous avez gagné ! obtempéra James.
— Quel crétin ! ragea House.
— Déballe, ordonna Cal.
— House et moi…, dit James mal à l'aise, on a fait un pari il y a deux ans de cela, avant que vos enfants ne soient nés…
— Quel genre de pari ? demanda Temperance.
— Tout d'abord... Je précise que n'ai jamais voulu le faire, mais vous connaissez House…
— Ne rejette pas toute la faute sur moi ! s'offusqua House du manque de courage de son ami. Ok, vous voulez connaître toute l'histoire ?!
Tout le monde opina du chef.
— Très bien, mais c'est moi qui la raconte alors je vous conseille de boucher les oreilles de vos couches-crottes !
Flash-Back, deux ans plus tôt…
À l'hôpital d'Arbor du New-Jersey, House venait de terminer le diagnostique complexe d'un patient et déboula sans prévenir dans le bureau de son ami James Wilson pour fêter sa victoire. Ce dernier sursauta derrière son bureau et réprimanda son collègue dénué de tout savoir-vivre.
— House ! s'exclama James. Tu peux frapper avant d'entrée, et si j'avais été avec un patient ?
— On peut éviter le jeu de la sémantique, jasa-t-il, j'suis crevé et je viens encore de mettre 1 - 0 à Dieu !
House s'installa sur un siège sans y être invité et posa négligemment ses pieds sur le bureau de son ami. James afficha un air exaspéré et attrapa un nouveau dossier pour effectuer une relecture. Le médecin à la canne remarqua une pomme posée sur un coin du bureau et la subtilisa pour la croquer.
— Tu fais quoi ? demanda-t-il la bouche pleine.
— Tu sais que tu manges mon goûter ? se scandalisa James.
— T'es quoi ? Un gamin ? T'es oncologue, tu te fais plus de fric que tout l'hôpital ! Tu peux t'en acheter un cageot entier si tu le voulais !
— Qu'est-ce que tu peux m'exaspérer par moment…
— C'est pour ça qu'on est ami ! Alors… tu lis quoi ?
— Le dossier d'une patiente, répondit-il tout en lisant. Elle est atteinte d'un cancer des ovaires et je regarde si on peut en sauvegarder un pour qu'elle est une chance de concevoir…
— Pfff… Pourquoi elle veut s'infliger ça ! Dans une vingtaine d'années on sera dix millards sur terre et on finira tous comme dans Mad Max à se battre pour la moindre goutte d'eau ! Autant profiter de la vie et dépenser son argent avant que les eaux ne recouvrent la planète !
— Tout le monde n'est pas aussi fataliste que toi House…
— Très bien, donne-moi un exemple où l'humanité a appris de ses erreurs et je te promets que chaque jour de ta vie je crierai que tu es le meilleur médecin du monde entier !
Wilson prit la peine d'y réfléchir intensément, mais ne trouva aucun exemple à lui donner.
— C'est bien c'que je pensais, dit House, en croquant dans son fruit juteux.
— Cela ne veut pas dire que la prochaine génération ne changera pas le monde !
— J'aimerais bien faire un pari avec toi, mais je crains qu'on ne soit plus là pour le voir.
— Tu sais que nos amis auront un jour des enfants et que le décor que tu plantes ne donne pas envie pour leur avenir.
— D'ici-là à ce qu'ils soient les prochains guide de l'écologie, faut déjà qu'ils s'y mettent pour les faire…
— Et d'après ce que j'ai compris, aucun n'envisage de passer cette étape avant quelques temps.
— Pourquoi ? Ils sont tous mariés ! C'est pas ça la suite du programme ? Diplôme, mariage, bébé, et… néant !
— Je ne sais pas, je crois qu'ils veulent prendre leur temps…
— Une journée avec moi et je fais l'une d'elle enceinte.
— Qu'est-ce que tu racontes encore ? demanda James, concentré dans sa lecture.
— J'ai le don de rapprocher les gens !
— De là à dire que tu peux te prendre pour Dieu.
— Maiiis je le prouve tous les jours mon cher !
— N'importe quoi…
— Ok, on pari ?
— Sur ?
— Que je peux faire naître des nains de jardins à nos amis et sans leur en parler !
— Si tu y arrives, je te donne 50 dollars, répondit James sans mesurer l'importance de ses propos.
— Par enfant né ?
— Mmh-Mmh.
— Pari tenu !
House sauta de sa chaise et courut rejoindre son bureau sans donner d'explication. Wilson leva son regard de son dossier et remarqua que son ami était parti en laissant la moitié de sa pomme sur son bureau.
Jour présent...
— Donc… Si je comprends bien, tu as fait le pari avec James de nous faire des enfants ? résuma Jack.
— En gros… c'est ça ! confirma House sans honte. Et j'ai bien réussi !
— Comment ? demanda Derek.
— Comment quoi ?
— Comment est-ce que tu as fait ?
— Ooh ! Sans mauvais jeu de mot, je dois dire que c'était un jeu enfantin… Vous vous souvenez de la fois où la chaudière est tombée en panne ? Et ben…
House raconta en détail son plan diabolique pour mettre en panne la chaudière afin de faire tomber la température dans toute la maison et faire rapprocher les corps en manque de chaleur. Il déclara avoir apporter la bouteille de vin pour embrumer les esprits de certains et favoriser une approche charnelle de ses sujets. Il révéla avoir dérobé les lunettes de Cal pour les mettre sur le toit dans le but de l'empêcher de travailler et de trouver l'esprit au pelotage. Il avoua aussi avoir volé tous les hauts de pyjamas des garçons pour déclencher un "réchauffement hormonale" chez leur compagne et d'avoir apporté la cassette de "The Notebook" pour attendrir les plus réfractaires afin de les mener sur la voie de la passion. Il termina par l'aveu du vole des contraceptifs dans toutes les chambres pour les offrir à son ami Wilson pour encourager la conception d'un nouvel être vivant. Après sa confession, House regarda les airs ahuris de ses amis qui n'en revenaient toujours pas de cette folle histoire.
— Non de di…, commença à dire Cal abasourdi.
— Ne me dites que vous êtes choqués ? s'amusa House.
— Choqué ? répéta sévèrement Cal. Je crois que je dirai plutôt enragé !
— Si tu veux me frapper, évite mon visage, j'ai un rendez-vous avec ma banquière pour un prêt !
— Attendez… C'est vraiment grâce à House qu'on a eu nos enfants ?! s'exclama Teresa effarée.
— Techniquement non…, réfuta House. J'ai favoriser votre esprit à en avoir. Après… tout dépendait de la technique de vos chers et tendres… et je vois qu'aucune d'entre vous n'a été déçue, surtout toi Gill' !
La psychologue jeta un regard sidéré à son ami qui afficha une expression inoffensive.
— Quoi ?! J'ai rien fait de mal ! Je vous ai juste aider à accélérer le processus ! Si comme le dit Wilson la génération suivante est le sauveur de notre humanité, je me suis dit quoi de plus innovant que d'augmenter le pourcentage de chance que cela soit un de vos enfant qui trouvera la solution aux problèmes de l'humanité. Bien évidement, cela nous pourrons le vérifier que dans quelques années…
— Cours, cours très vite, ragea Cal entre ses dents.
— Mais pourquoi vous êtes en colères ?!
— Tu nous as manipulé comme des rats de laboratoire ! s'outrage Seeley.
— Et c'est un agent du gouvernement qui ose me dire ça ?!
— J'vais te tuer, cracha Cal.
— Les gars, vous êtes heureux non ? Vous êtes mariés, vous avez eu des gosses avec la personne que vous aimez ! Où est le problème ?
— Il n'a pas tort sur ce point…, admit Jane.
— En plus de ça, vos enfants auront le même âge et avec un peu de chance ils pourront se reproduire entre eux ! Et aucun problème de consanguinité, nous n'avons aucun lien de parenté ! Enfin… juste le grand-père de Seeley qui ressemble étrangement au père de Leroy, mais bon… Quoiqu'il en soit, je crois qu'au lieu de me crier dessus, vous devriez me remercier ! Grâce à moi, votre vie a plus de sens !
House regarda les visages tendus de ses amis. Il remarqua les poings serrés de Cal et de Seeley et comprit qu'il devait peut-être faire un tour s'il ne voulait pas finir en carpette ou pire en feu de bois.
— J'peux vous rendre l'argent du pari que j'ai gagné si vous voulez ? proposa Gregory. J'l'ai dépensé en Monster Truck, mais j'connais un gars qui me doit du pognon pour une histoire de MST. Non ? Hum, bon bah si ça vous ne dérange pas c'est ma troisième tasse de café et j'ai une envie pressante…
House se leva devant les regards noirs de ses amis masculins et commença à presser le pas vers la sortie. Tout d'un coup, le médecin boita plus rapidement pour se réfugier dans les toilettes les plus proches alors qu'une horde d'hommes en colère le poursuivait pour lui régler son compte.
— WILSON ! AIDE-MOIII ! cria House derrière la porte qui commençait à vaciller.
— Désolé House ! s'écria James sur le canapé du salon. J'ai parié 10 dollars avec Cristina qu'ils arriveraient à t'attraper en moins de cinq minutes !
— WIIILSOOON !
— Seigneur, vous ne pouvez pas réfrénez votre envie de procréer ! jasa House.
— Ce sont tes neveux Greg', sourit Derek avec sa fille Zola dans ses bras, tu devrais être content d'avoir autant d'amour autour de toi !
— Si tu veux tout savoir Derek, je sens plus une odeur d'excrément que d'amour autour de moi ! Alors, je crois qu'on va se voir moins souvent pendant les prochaines années, d'ailleurs je vais à Hawaii pour Noël alors pas de cadeau s'il vous plait !
— Pourtant, c'est un peu grâce à toi qu'ils sont là, se moqua James Wilson.
Perplexes par ses paroles, chacun des parents regarda leur ami médecin pour obtenir sa traduction.
— Heu… enfin…, bafouilla James mal à l'aise.
— Ce que cet idiot voulait dire, reprit House en fusillant James du regard, ce qu'en refusant de draguer vos femmes vous avez pu vous reproduire !
— Hum… exact…, approuva James, presque en nage.
Tous les regards se tournèrent sur les Lightman pour obtenir une confirmation de cette explication.
— Tu mens Greg, lança Cal. Qu'est-ce que James voulait dire par "c'est un peu grâce à toi qu'ils sont là" ?
— Rhaaa, je viens de te le dire ! râla-t-il, avec un geste las de la main. Je vous ai fait l'honneur de vous laissez les plus belles pour perpétrer votre descendance !
Lisa jeta un regard noir à son compagnon.
— Ne le prends pas pour toi Lisa, tu es très belle… dans ton genre.
Cuddy s'apprêta à le traiter de tous les noms, mais les nourrissons sagement endormis l'empêcha de déverser sa rage sur l'énergumène qui lui servait de petit-ami.
— James ! l'interpella Patrick. Dis-nous la vérité ou je t'hypnotise comme la dernière fois et en prime je te fais jouer un poulet qui fait des claquettes, le tout filmer ! J'ai apporté ma caméra et la vidéo de Cal au nouvel an est encore diffusée à chaque Noël.
— Wilson, t'as pas intérêt à dire un seul mot ! le menaça House.
— Le poulet James, répéta Patrick.
— Heu… je… ok ! Vous avez gagné ! obtempéra James.
— Quel crétin ! ragea House.
— Déballe, ordonna Cal.
— House et moi…, dit James mal à l'aise, on a fait un pari il y a deux ans de cela, avant que vos enfants ne soient nés…
— Quel genre de pari ? demanda Temperance.
— Tout d'abord... Je précise que n'ai jamais voulu le faire, mais vous connaissez House…
— Ne rejette pas toute la faute sur moi ! s'offusqua House du manque de courage de son ami. Ok, vous voulez connaître toute l'histoire ?!
Tout le monde opina du chef.
— Très bien, mais c'est moi qui la raconte alors je vous conseille de boucher les oreilles de vos couches-crottes !
Flash-Back, deux ans plus tôt…
À l'hôpital d'Arbor du New-Jersey, House venait de terminer le diagnostique complexe d'un patient et déboula sans prévenir dans le bureau de son ami James Wilson pour fêter sa victoire. Ce dernier sursauta derrière son bureau et réprimanda son collègue dénué de tout savoir-vivre.
— House ! s'exclama James. Tu peux frapper avant d'entrée, et si j'avais été avec un patient ?
— On peut éviter le jeu de la sémantique, jasa-t-il, j'suis crevé et je viens encore de mettre 1 - 0 à Dieu !
House s'installa sur un siège sans y être invité et posa négligemment ses pieds sur le bureau de son ami. James afficha un air exaspéré et attrapa un nouveau dossier pour effectuer une relecture. Le médecin à la canne remarqua une pomme posée sur un coin du bureau et la subtilisa pour la croquer.
— Tu fais quoi ? demanda-t-il la bouche pleine.
— Tu sais que tu manges mon goûter ? se scandalisa James.
— T'es quoi ? Un gamin ? T'es oncologue, tu te fais plus de fric que tout l'hôpital ! Tu peux t'en acheter un cageot entier si tu le voulais !
— Qu'est-ce que tu peux m'exaspérer par moment…
— C'est pour ça qu'on est ami ! Alors… tu lis quoi ?
— Le dossier d'une patiente, répondit-il tout en lisant. Elle est atteinte d'un cancer des ovaires et je regarde si on peut en sauvegarder un pour qu'elle est une chance de concevoir…
— Pfff… Pourquoi elle veut s'infliger ça ! Dans une vingtaine d'années on sera dix millards sur terre et on finira tous comme dans Mad Max à se battre pour la moindre goutte d'eau ! Autant profiter de la vie et dépenser son argent avant que les eaux ne recouvrent la planète !
— Tout le monde n'est pas aussi fataliste que toi House…
— Très bien, donne-moi un exemple où l'humanité a appris de ses erreurs et je te promets que chaque jour de ta vie je crierai que tu es le meilleur médecin du monde entier !
Wilson prit la peine d'y réfléchir intensément, mais ne trouva aucun exemple à lui donner.
— C'est bien c'que je pensais, dit House, en croquant dans son fruit juteux.
— Cela ne veut pas dire que la prochaine génération ne changera pas le monde !
— J'aimerais bien faire un pari avec toi, mais je crains qu'on ne soit plus là pour le voir.
— Tu sais que nos amis auront un jour des enfants et que le décor que tu plantes ne donne pas envie pour leur avenir.
— D'ici-là à ce qu'ils soient les prochains guide de l'écologie, faut déjà qu'ils s'y mettent pour les faire…
— Et d'après ce que j'ai compris, aucun n'envisage de passer cette étape avant quelques temps.
— Pourquoi ? Ils sont tous mariés ! C'est pas ça la suite du programme ? Diplôme, mariage, bébé, et… néant !
— Je ne sais pas, je crois qu'ils veulent prendre leur temps…
— Une journée avec moi et je fais l'une d'elle enceinte.
— Qu'est-ce que tu racontes encore ? demanda James, concentré dans sa lecture.
— J'ai le don de rapprocher les gens !
— De là à dire que tu peux te prendre pour Dieu.
— Maiiis je le prouve tous les jours mon cher !
— N'importe quoi…
— Ok, on pari ?
— Sur ?
— Que je peux faire naître des nains de jardins à nos amis et sans leur en parler !
— Si tu y arrives, je te donne 50 dollars, répondit James sans mesurer l'importance de ses propos.
— Par enfant né ?
— Mmh-Mmh.
— Pari tenu !
House sauta de sa chaise et courut rejoindre son bureau sans donner d'explication. Wilson leva son regard de son dossier et remarqua que son ami était parti en laissant la moitié de sa pomme sur son bureau.
Jour présent...
— Donc… Si je comprends bien, tu as fait le pari avec James de nous faire des enfants ? résuma Jack.
— En gros… c'est ça ! confirma House sans honte. Et j'ai bien réussi !
— Comment ? demanda Derek.
— Comment quoi ?
— Comment est-ce que tu as fait ?
— Ooh ! Sans mauvais jeu de mot, je dois dire que c'était un jeu enfantin… Vous vous souvenez de la fois où la chaudière est tombée en panne ? Et ben…
House raconta en détail son plan diabolique pour mettre en panne la chaudière afin de faire tomber la température dans toute la maison et faire rapprocher les corps en manque de chaleur. Il déclara avoir apporter la bouteille de vin pour embrumer les esprits de certains et favoriser une approche charnelle de ses sujets. Il révéla avoir dérobé les lunettes de Cal pour les mettre sur le toit dans le but de l'empêcher de travailler et de trouver l'esprit au pelotage. Il avoua aussi avoir volé tous les hauts de pyjamas des garçons pour déclencher un "réchauffement hormonale" chez leur compagne et d'avoir apporté la cassette de "The Notebook" pour attendrir les plus réfractaires afin de les mener sur la voie de la passion. Il termina par l'aveu du vole des contraceptifs dans toutes les chambres pour les offrir à son ami Wilson pour encourager la conception d'un nouvel être vivant. Après sa confession, House regarda les airs ahuris de ses amis qui n'en revenaient toujours pas de cette folle histoire.
— Non de di…, commença à dire Cal abasourdi.
— Ne me dites que vous êtes choqués ? s'amusa House.
— Choqué ? répéta sévèrement Cal. Je crois que je dirai plutôt enragé !
— Si tu veux me frapper, évite mon visage, j'ai un rendez-vous avec ma banquière pour un prêt !
— Attendez… C'est vraiment grâce à House qu'on a eu nos enfants ?! s'exclama Teresa effarée.
— Techniquement non…, réfuta House. J'ai favoriser votre esprit à en avoir. Après… tout dépendait de la technique de vos chers et tendres… et je vois qu'aucune d'entre vous n'a été déçue, surtout toi Gill' !
La psychologue jeta un regard sidéré à son ami qui afficha une expression inoffensive.
— Quoi ?! J'ai rien fait de mal ! Je vous ai juste aider à accélérer le processus ! Si comme le dit Wilson la génération suivante est le sauveur de notre humanité, je me suis dit quoi de plus innovant que d'augmenter le pourcentage de chance que cela soit un de vos enfant qui trouvera la solution aux problèmes de l'humanité. Bien évidement, cela nous pourrons le vérifier que dans quelques années…
— Cours, cours très vite, ragea Cal entre ses dents.
— Mais pourquoi vous êtes en colères ?!
— Tu nous as manipulé comme des rats de laboratoire ! s'outrage Seeley.
— Et c'est un agent du gouvernement qui ose me dire ça ?!
— J'vais te tuer, cracha Cal.
— Les gars, vous êtes heureux non ? Vous êtes mariés, vous avez eu des gosses avec la personne que vous aimez ! Où est le problème ?
— Il n'a pas tort sur ce point…, admit Jane.
— En plus de ça, vos enfants auront le même âge et avec un peu de chance ils pourront se reproduire entre eux ! Et aucun problème de consanguinité, nous n'avons aucun lien de parenté ! Enfin… juste le grand-père de Seeley qui ressemble étrangement au père de Leroy, mais bon… Quoiqu'il en soit, je crois qu'au lieu de me crier dessus, vous devriez me remercier ! Grâce à moi, votre vie a plus de sens !
House regarda les visages tendus de ses amis. Il remarqua les poings serrés de Cal et de Seeley et comprit qu'il devait peut-être faire un tour s'il ne voulait pas finir en carpette ou pire en feu de bois.
— J'peux vous rendre l'argent du pari que j'ai gagné si vous voulez ? proposa Gregory. J'l'ai dépensé en Monster Truck, mais j'connais un gars qui me doit du pognon pour une histoire de MST. Non ? Hum, bon bah si ça vous ne dérange pas c'est ma troisième tasse de café et j'ai une envie pressante…
House se leva devant les regards noirs de ses amis masculins et commença à presser le pas vers la sortie. Tout d'un coup, le médecin boita plus rapidement pour se réfugier dans les toilettes les plus proches alors qu'une horde d'hommes en colère le poursuivait pour lui régler son compte.
— WILSON ! AIDE-MOIII ! cria House derrière la porte qui commençait à vaciller.
— Désolé House ! s'écria James sur le canapé du salon. J'ai parié 10 dollars avec Cristina qu'ils arriveraient à t'attraper en moins de cinq minutes !
— WIIILSOOON !