LIGHTMAN5
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Souvenir d'un... Fantôme du passé
​



Genre: Général

Quand: Entre "Deux visages" et "Qui a mangé les cookies ?"

Le week-end. Un moment de grâce pour toute la petite famille Lightman. Et surtout pour les deux parents toujours en quête de vérité dans leur travail journalier. En effet, depuis plus d'une semaine les deux experts avaient été mis sous pression par les fédéraux exigeant d'eux toute leur concentration et leur énergie sur une affaire de banditisme organisée. Malheureusement, lorsqu'on était parent de trois enfants, il était toujours difficile de gérer, sans problème, vie professionnel et vie privé. C'est pour cette raison qu'ils profitaient au maximum de ses deux jours de tranquillité afin de s'occuper à plein temps de leurs enfants sans penser aux désagréments de leur métier de chercheur de vérité.
En ce samedi après-midi, la famille au complet s'était réunie dans la cuisine pour l'élaboration d'un gâteau improvisé. Gillian avait réussi le défit de convier toute la fratrie à mettre la main à la patte, suite à l'envie irrépréhensible des deux petits derniers de manger un gâteau au chocolat pour le goûter. Toujours sous la surveillance des deux parents. Chacun des membres s'étaient joyeusement mis à la tache de participer à une étape de la préparation chocolatée. Malgré le suivit, scrupuleusement respecté, de la recette de la mère de Gillian, cela n'empêcha pas à leur plan de travail de ressembler à un vrai champ de bataille. Entre farine, oeufs, chocolat fondu et sucre… Rien n'aurait pu arrêter ce feux d'artifice sucré. Bien évidement, tout ça n'avait aucune importance… La seule chose qui comptait c'était de passer un agréable moment. Sans pression, ni mensonge. Juste d'être ensemble…

La famille éclata de rire lorsque les faux-jumeaux de six ans présentèrent leur bouche recouvert de pâte chocolatée.
— Attends Lou', viens ici je vais te nettoyer, dicta la mère, en passant une serviette sur la bouche de la fillette se léchant les lèvres pour récupérer le plus de crème. Pendant ce temps, Cal aida Nicholas à remuer la pâte à l'aide d'une spatule en bois alors qu'Emily leur dictait la suite de la recette sous les yeux amusés du petit Seth âgé de trois ans.
— Il faut rajouter 100 g de farine !
— C'est moi qui le fait ! s'écria prestement Nicholas entre les bras de son père.
— Non, c'est moi ! riposta sa soeur contrariée. Toi t'a déjà cassé les oeufs !
— Oui mais toi, tu as fait fondre le chocolat !
— Oui mais…
— Hey ! les arrêta Cal, en sentant venir un début de mal de crâne. Qu'est-ce que j'ai dit ?
— Pas de dispute, sinon on donne le gâteau à Eli…, soupirèrent les deux enfants.
​Gillian leva ses yeux au ciel à cette absurde idée alors que son compagnon allégua :
— Exactement ! Donc, on se calme et chacun va faire quelque chose. Parce que j'ai vraiment pas envie d'offrir ce succulent gâteau à ce voleur de stylo…
— Cal, soupira sa femme.
— Quoi ? répliqua t-il sur la défensive. Après il va penser que je suis un gentil patron.
— C'est vrai que ça serait totalement contre nature…
— Une preuve de gentillesse est une preuve de faiblesse, rétorqua t-il, en la pointant avec son index.—Surtout lorsqu'ils en profitent pour demander des augmentations !
— N'importe quoi… Elle roula ses yeux et déclara : — Les enfants n'écoutez pas ce que dit votre père !
— Tu sais que j'ai raison honey…
Gillian nettoya la bouche tachée de Seth qui avait subtilisé du chocolat et répliqua :
— Et bien moi, je dis que lorsqu'on est agréable avec ses employés, on en récolte toujours plus de bénéfices !
— Parce que tu crois que c'est en offrant une part de gâteau au chocolat qu'on va réussir à remonter le budget de la société !
— Tout à fait ! Et pour te le prouver on fera un deuxième gâteau pour tous les employés !
— Quoi ?! Tu ne vas pas faire ça, Gill' ? s'exclama t-il, en écartant ses bras afin d'exprimer son désabusement.
— Oh que si !
— Si tu fais ça, tu vas signer la fin de mon règne en tant que patron tyrannique !
— J'y compte bien !
— Tu sais que j'ai mis des années à obtenir cette réputation !
— Je sais que tu peux être charmant quand tu le veux. Je t'ai bien épousé.
— Je le suis seulement lorsque je souhaite obtenir quelque chose en particulier !
— Ben voyons…

Emily, 12 ans, ria de la joute verbal au contraire de son frère et de sa soeur qui ne se préoccupèrent guère de la petite dispute parental. Cal remarqua l'air légèrement blasé de sa compagne et demanda à son ainée d'aider Nicholas et Louise à mélanger avec soin la préparation dans le saladier. Il abandonna ses enfants, contourna l'ilot central puis se plaça derrière la jeune femme pour entourer sa taille.

— Ne me dit pas que tu boudes, souffla t-il rieur à son oreille.
— Je ne boude pas, avait-elle réfuté, d'une voix légèrement aiguë qui ne convaincu pas l'expert en langage corporel. Elle coupa une seconde tablette de chocolat en petit morceau et les plaça ensuite dans une casserole vide. L'homme l'observa du coin de l'oeil avec un rire intérieur. Gillian ne savait pas tricher sur ses émotions surtout lorsqu'il s'agissait de petits mensonges. Elle pouvait manipuler n'importe quel criminel face à elle, mais avec son mari elle avait encore dû mal à le tromper sur ses réelles pensées. Une chose qui amusait toujours autant Cal.
— Pourtant j'ai vu les unités R12+R14 apparaître sur tes lèvres, plaisanta t-il, d'un fin sourire. Il y'en a un qui est en trop. Comment pourrais-je le faire disparaître…, lui susurra t-il, en offrant un tendre baiser dans son cou. Il ne tiendrait jamais en place…
— Cal…, soupira t-elle, légèrement amusée.
Il ria puis embrassa sa joue avant d'affirmer : — Il n'y a qu'avec toi que je veux me montrer charmant.
— Et bien moi, j'aimerais que tu le sois un peu plus au travail. Comme ça la file des plaintes face à ton comportement va peut-être diminuer devant mon bureau.
— Comment ça ? Qui s'est plaint ? s'offusqua t-il, d'une grimace.
— Ça n'a pas d'importance…
— Loker ?!
— Je ne te donnerai aucun nom.
— C'est lui ! J'y crois pas ! Il s'écarta de la jeune femme et la fixa avec un air désabusé. — Il s'est plaint à toi ?!
— Tu l'as embêté toute la semaine aussi !
— Mais c'est dingue… il n'est même pas capable de me parler en face ! fit-il avec des gestes amplifiés de ses mains.
— Cal, dit-elle en se retournant dans sa direction. Promets-moi que tu ne vas pas lui parler. Je lui ai promit que ça resterait entre nous !
— Mais…
— Chéri ! Promets-le moi !
Gillian posa ses mains sur les épaules de son compagnon et ancra son regard bleuté dans ceux effarés de ce dernier. Il lâcha un soupir rieur puis esquissa un fin sourire. Dieu qu'il l'aimait lorsqu'elle était prête à tout…
— Ok ! accepta t-il, d'un soubresaut de ses sourcils. À une seule condition. L'expert en mensonge approcha sa bouche à son oreille pour lui souffler d'une voix suave : — On garde un bol de chocolat pour toi et moi ce soir…
— T'es sérieux ? ria t-elle.
— Bah quoi, j'ai toujours rêvé de te dévorer comme un dessert. Ça sera l'occasion.

Il l'embrassa puis glissa ses mains expertes sur sa fine taille. Son but était de la rendre folle, grâce à ses talents en langage corporel, pour la faire tomber dans ces viles projets de fin de soirée. Et pour arriver à ses fins, il avait toujours été doué, très doué...

— Arrête Cal, gloussa t-elle par ses caresses déguisées.
— Je sens que ça va être fantastique…
— Tu…
​La psychologue ne pu ajouter quoique ce soit qu'une personne interrompit leur moment de complicité en frappant à leur porte d'entrée. Les deux adultes s'échangèrent un regard étonné et songèrent qu'ils n'attendaient aucuns invités.
— Tu attends quelqu'un ?
— Non, Aaron ne passe que demain et les Booth sont partis en week-end.
— Je vais voir qui c'est.
La jeune femme quitta la cuisine, marcha en direction du vestibule et entendit son compagnon s'exclamer:—Si c'est Loker, dis lui que moi vivant je ne lui donnerai jamais une part de ce gâteau par contre il reste un fond de glace à l'ananas !
— Tais toi Cal, ria t-elle avant d'ouvrir la porte de leur domicile pour découvrir avec stupéfaction une personne qu'elle pensait ne jamais revoir de sa vie.
— Alec ?!
— Salut Gillian…, déclara son ex-mari, en arborant un mince sourire.
La jeune femme se statufia sur place. Tous ses muscles s'étaient raidis à la vue de l'homme qui avait en un sens brisé sa vie. Comment était-ce possible ? Pourquoi était-il ici ? Tant de questions qui méritaient leurs réponses, mais avant ça elle reprit vite ses esprits en pensant à sa famille restée à proximité. Pour plus d'intimité avec ce fantôme du passé, elle ferma précipitamment la porte pour lui demander interloquée:
— Qu'est-ce… Qu'est-ce que tu fais ici ?
— Je suis passé à ton bureau et un de tes employé m'a dit que je te trouverais ici… alors… me voilà !
— Tu ne réponds pas à ma question. La psychologue affirma sa position par un croisement de bras déterminé. Il l'observa et déglutit à ce fait. Cela s'annonçait plus compliqué qu'il le pensait.
— Je… comment dire… J'ai…traversé des étapes dans ma vie qui on fait de moi un homme nouveau…
L'homme à lunettes bafouillait. Il n'était pas là juste pour lui faire un point sur sa vie. Cela n'avait pas le moindre sens ou du moins pour elle.
— J'ai suivis tous tes conseils. J'ai fais plusieurs cures de désintox, je suis allé voir un psy, j'ai fais des réunions de groupe… Pour résumé, cela à prit beaucoup de temps… mais j'ai changé…
— J'en suis heureuse pour toi Alec, sincèrement, mais je suppose que tu n'es pas venu jusqu'ici juste pour me dire ça.
— Non en effet…, souffla t-il, en passant une main dans ses cheveux. — Um, si je suis venu, c'était pour te dire que si j'ai fait tous ses efforts c'était aussi dans l'espoir que toi et moi, on puisse recommencer un bout de chemin ensemble… Je sais que je t'ai fais énormément souffrir mais… j'ai changé ! Je suis devenu un homme meilleur grâce à toi ! Ça fait cinq ans que je n'ai pas touché à la drogue ! Et pendant cette longue traversé du désert, je n'ai pas cessé de penser à toi et à m'accrocher à cette possibilité que nous deux c'était encore possible. J'ai changé, je ne te mens pas et quand bien même je sais que tu le verrais… Alors... Qu'est-ce que tu en dis ?
La psychologue n'arriva pas à trouver ses mots. Il voulait tout recommencer comme si leur vie commune avait été simplement mise sur pause. Le rythme de son coeur augmenta d'une pulsation alors qu'un flashback de ses moments passés avec lui défila devant ses yeux. Les bons comme les pires…
— Alec…, souffla t-elle gênée, en dégageant une mèche de cheveux derrière son oreille.—Ça fait plus de 8 ans…
— Je sais ! Mais…toi et moi, on a vécu tellement de chose ensemble !
— C'est vrai, mais après notre divorce, j'ai avancé de mon côté et j'ai refait ma vie…
La jeune femme n'eut pas le temps d'approfondir son discours que la porte d'entrée s'était subitement ouverte pour laisser apparaitre un Cal tout sourire.
— Chérie, on t'attend pour le second…
Lorsqu'à la vue de l'homme, au pied de sa maisonnée, le reste de ses paroles mourut dans sa bouche. Il crispa sa mâchoire et le fixa d'un regard noir.
— Alec.
— Salut, Cal.
L'expert en mensonge établit un rapide va et vient entre sa femme et son ex-mari et comprit que, par leurs langages corporels respectifs, celui-ci n'était pas venu à cause du fumet que dégageait leur gâteau en train de cuir.
— Je peux savoir ce que tu fais devant chez moi ?
— J'étais… J'étais à Washington pour une affaire, répondit-il, d'un pincement de lèvre. Alors je me suis dit que j'allais passer dire un petit bonjour à Gillian.
— On est un peu loin du centre. C'est un grand détour pour un simple bonjour, contra t-il, d'un froncement de sourcils.
— Cal, le tempéra Gillian.
— Alors, qu'est-ce que tu es réellement venu faire ici ?!

Son ton avait été un peu trop sec, mais à vrai dire revoir l'homme qui avait fait souffrir la femme qu'il aimait n'était pas une chose qu'il arrivait à contrôler. Cette dernière s'en était aperçue et sut qu'elle devait éloigner son mari assez rapidement pour éviter à la police de se déplacer pour coup et blessure. Par jalousie ou par rancoeur, Cal et Alec ne s'étaient jamais appréciés même avant les problèmes de drogue de celui-ci.

— Je…
— Chéri, rentre s'il te plait, ordonna Gillian, d'une main appuyée contre son torse. Laisse moi m'occuper de ça…
— Papa ! s'écria Nicholas de la cuisine. Louise elle a renversé tout le chocolat !
— Non c'est pas vrai ! Tu mens !
Cal resta immobile alors que sa mâchoire se crispa à la vue du bureaucrate fixant sa dulcinée de manière un peu trop osée. Il n'était pas là juste pour le plaisir et l'expert en mensonge le savait parfaitement. Gillian le remarqua sur son visage alors qu'elle s'empressa de capter son regard pour le supplier : — Va voir les enfants Chéri.
D'une petite moue de sa bouche, Cal lança un dernier regard dédaigneux à ce qui était autrefois son rival et rentra dans sa maison pour rejoindre ses enfants en pleine chamaillerie. De nouveau seul avec son ex-mari, Gillian racla sa gorge et reprit : — Comme je te le disais, j'ai refait ma vie…
— Je vois ça, dit-il, le souffle presque coupé. Alors toi et lui vous êtes…
— Mariés oui..
— Depuis ?
— 7 ans.
— Ok…, fit-il estomaqué.
— Maman ! l'interpella Louise.
— J'arrive mon ange ! Deux minutes, répondit sa mère en refermant légèrement la porte pour retourner son attention sur Alec. Ce dernier, surprit, lui demanda :
— Tu as des enfants ?
— Oui, deux garçon et une fille.
— Ils sont de lui ou vous…
— On n'a pas adopté.
Une nouvelle qui assomma encore plus si c'était possible le bureaucrate. Elle avait avancé sans se retourner. Jamais il n'aurait pu penser qu'en revenant au près d'elle, elle lui annoncerait une telle nouvelle. Pas qu'il pensait qu'elle l'attendrait. Non, il n'était pas naïf à ce point, mais qu'elle n'aurait sans doute pas autant poursuivit son chemin.
— Je vois qu'il t'a donné tout ce que je n'ai pas pu t'offrir…
— Tu aurais pu faire en sorte que cela fonctionne entre nous mais au lieu de ça tu m'as abandonné Alec… Cal m'a certes donné des enfants mais, il m'a surtout aimé pour ce que je suis… Et il ne m'a jamais laissé tomber, jamais…
— Je suis sincèrement désolé de t'avoir fait souffrir…
— C'est du passé.
Les deux anciens amants s'échangèrent un long regard que seuls prouvaient comprendre lorsqu'Alec se recula d'un pas de la jeune femme comme pour s'éloigner d'un passé qu'il avait déjà trop ressassé.
— Je peux te poser une dernière question ?
— Vas-y.
— Quand on était marié, tu… tu ressentais déjà des choses pour lui ?
— Cal a toujours été présent dans les moments difficiles, alors il m'est arrivée de ressentir quelque chose de plus que de l'amitié. Mais je ne t'ai jamais trompé si c'est ce que tu voulais savoir.
Il acquiesça puis souffla : — Je crois que je devrais partir…
— Je pense aussi.
Alec s'apprêta à faire le chemin inverse quand il s'arrêta pour déclarer :
— J'espère au moins qu'il te rend heureuse.
— Tous les jours.
— Tant mieux…
D'un volte face, l'homme à lunette s'éloigna de ce qui aurait pu être son avenir puis disparut à jamais de la vision de la jeune femme soupirant ses dernières fortes émotions.
— Ça va ? souffla une voix derrière son dos. La psychologue n'eu pas besoin de se retourner pour savoir que son mari était venu la soutenir dans ce moment difficile. Faire face à son passé n'était jamais indolore surtout quand celui-ci avait détruit une petite partie de notre âme. Une fine poussière trainée jusqu'à ce jour et qu'elle avait réussi à dissimuler dans un coin reculé de son coeur. Une sorte de fardeau dont elle avait toujours évité la discussion avec son compagnon d'aujourd'hui. Elle connaissait sa jalousie et son protectionisme exacerbé lorqu'il s'agissait de la protéger. Et demander à ses amis de passer leur temps libre à soutenir l'expert en mensonge à la barre des jugés n'était pas vraiment sur sa liste des futurs projets de vacances.
— Oui, enfin je crois…, dit-elle, en croisant ses bras contre son corps.
L'expert en mensonge l'observa maitriser ses émotions puis se plaça à ses côtés pour alléguer :
— Excuse-moi pour tout à l'heure… Quand j'l'ai vu, j'ai repensé à tout le mal qu'il a pu te faire et… je n'ai pas pu m'empêcher de… enfin tu vois, termina t-il, d'un geste évasif.
— Je sais, souffla t-elle avec un demi-sourire. Cal pencha sa tête sur le côté et aperçut une légère pointe de tristesse passé dans les yeux de la femme qu'il chérissait. Peut-être était-ce par peur ou par égo, mais c'est là qu'il songea à une chose qu'il ne lui avait jamais encore dite. Il prit une grande inspiration mentale et avoua :
— Tu sais… Avant qu'on sorte ensemble, j'avais peur de faire le premier pas à cause de ça…
— D'Alec ?
— Non pas d'Alec…, balaya t-il, d'un geste de sa main. Je savais que toi et lui s'était fini… J'avais peur de te faire souffrir comme lui l'a fait… En trois fois pire…
— Cal, tu n'es pas comme lui.
— Mes démons peuvent être aussi destructeurs que de la cocaïne ou du crack. Ils sont seulement plus imperceptibles à l'oeil nu…
— Tu m'as toujours soutenu. Tu m'as aimé pour ce que je suis. Tu m'as épousé parce que tu savais qu'entre nous il n'y aurait pas de mensonge.
— J'aurai toujours cette peur qu'un jour je puisse détruire tout ce qu'on a construis et que tu me quittes pour… un homme meilleur, avoua t-il avec un léger sourire nerveux.
— Ça je l'ai déjà fait…, affirma t-elle, d'une main contre sa joue rugueuse. Cal esquissa un sourire puis embrassa la jeune femme avant de la prendre tendrement dans ses bras. Il nicha sa tête contre son cou et lui murmura :
— Il n'y a qu'avec toi où je peux être moi…
Un large sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle serra l'homme un plus contre elle. Elle profita de cet instant en caressant tendrement ses cheveux et songea, à cet instant précis, qu'elle fut plus que fière et heureuse d'avoir fait le choix d'accepter de partager sa vie avec cet homme lui chuchotant d'être présent à jamais à ses côtés.
— Maman, papa ! s'exclamèrent leurs enfants impatients. Cal se détacha lentement de sa femme. Il la fixa avec tendresse et d'une caresse sur son doux visage, il lui demanda :
​— Prête pour une deuxième fournée ?
Elle ria. Il avait toujours eu le dont de la faire sourire ainsi que celui de la rendre heureuse même après un instant douloureux…
— Prête, souffla t-elle, en capturant ses lèvres pour un tendre baiser. Le couple s'échangea un large sourire puis se dirigea ensemble, bras dessus bras dessous, à l'intérieur de leur maison pour partager un nouveau moment de bonheur familial. Un fantôme du passé était venu frapper à sa porte, mais rien n'aurait pu la mener à faire marche arrière. Elle avait depuis longtemps fermé à clé à cette période qui l'avait blessé. C'était sa seconde chance.
Elle aimait sa vie et tous les instants qui allaient suivre...
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