LIGHTMAN5
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Souvenir d'une... expérience ratée
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Genre : Humour - Romance (Rating M)

Quand : Au début de la relation entre Cal et Gillian.

Le nouvel an était l'une des fêtes préférée de Cal. Chaque année, il célébrait l'événement avec tous ses amis à la grande maison. En ce jour de fête, tous essayaient du mieux qu'ils pouvaient de se libérer pour se réunir afin de célébrer la fin d'une année et assister à la nouvelle. Le champagne coulait à flot et la musique, diffusée grâce à l'équipement d'Abby et de Penelope, participait à garder l'ambiance au beau fixe. En dépit de retrouver ses amis et partager un moment joyeux, ce que Cal préférait par dessus tout, c'était que sa compagne se lâchait sans aucune réserve. En effet, la psychologue avait tendance à forcer légèrement sur l'alcool dont chaque verre était généreusement offert par son petit-ami. Bien évidement, si on connaissait un tant soit peu animal, cela n'était pas simplement qu'une question de galanterie ou d'une générosité quelconque.

En tant que scientifique, Cal avait, il y a bien des années, tenté une petite expérience. Il savait qu'au bout de six verres, Gillian était complètement ivre et n'était maître d'aucune conscience ou de mouvement. Un état rare qu'il avait dû gérer très peu de fois. Par contre, au bout de trois verres et demi précisément, elle devenait légèrement pompette. Un état que Cal aimait user à son avantage et faire des choses que d'ordinaire, elle refusait le reste du temps. En ce jour de grâce, il s'agissait d'une Gillian libre ! Bien sûr qu'il l'aimait tous les autres jours de l'année, mais juste pendant une soirée, il avait le droit de profiter d'une Gillian Foster sans barrière…

À l'étage de la grande maison, Cal avait discrètement tiré sa compagne embrumée de la fête qui se tenait au rez-de-chaussée pour subvenir à une envie primitive. Rieuse, la jeune femme se tenait dans les bras de son petit-ami qui ne cessait de l'embrasser à chaque pas dans le couloir les menant à leur chambre à coucher.
— Cal ! On n'a même pas encore fait le décompte !
— Je vais t'en faire un ! T'auras même pas le temps de compter jusqu'à 10 que tu seras sans vêtement.
Elle éclata rire puis, sans savoir pourquoi, elle le plaqua contre mur. Elle l'embrassa goulument pour la plus grande joie de l'expert en mensonge et se recula pour plonger son regard brumeux dans celui envieux de celui-ci. Entre suspicion et amusement, elle le sermonna :
— Je sais ce que tu fais chéri… et c'est pas bien !
— Qu'est-ce que je fais ? quémanda t-il suavement, en capturant à nouveau ses lèvres, toujours prisonnier de son corps féminin. Elle gémit contre sa bouche puis repoussa son visage.
— Tu profites de la situation !
Il arbora un sourire carnassier et caressa son doux visage.
— Tu es tellement belle mon amour…, la complimenta t-il d'une voix roque.
— Et toi… tu es sexy dans ce costume… Hey… Arrête !
— Quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ? s'amusa t-il.
— Tu as changé de sujet !
— On parlait de quoi ?
— Je… Je ne sais plus… J'crois que j'ai trop bu…, répondit-elle, en se retenant contre son torse pour ne pas chanceler.
— Trois verres et demi, c'est pas grand chose.
Cal échangea leur position pour capturer sa bouche afin de mêler sa langue avec la sienne. Il l'embrassa passionnément encore et encore jusqu'à l'entendre gémir de plaisir. À bout de souffle, il se sépara de la jeune femme qui souffla en extase :
— Oh seigneur… Tu embrasses comme un dieu…
— J'peux te faire d'autres choses dans le même registre…, répliqua t-il séducteur.
— Et moi je peux…
Elle approcha sa bouche de son oreille pour lui susurrer quelques mots. Cela eut le dont de raidir une partie de son anatomie. Les yeux ronds, il demanda avec un large sourire:
— T'es sûre ?!
Elle hocha positivement sa tête avec un fin sourire.
— Normalement, tu ne veux jamais qu'on…
Elle l'embrassa pour l'arrêter dans ses paroles puis déclara aguicheusement :
— J'ai envie… et je sais que toi aussi, ajouta t-elle malicieusement, en collant son corps contre son entrejambe.
— J'en ai toujours envie avec toi…

Il l'entraina expressément dans leur chambre et ferma leur porte pour plaquer la jeune femme contre celle-ci. À sa merci, il en profita pour l'embrasser sur la bouche, dans son cou, son décolleté…
— Tu me rends dingue Gill' !
Elle esquissa un large sourire et échangea leur position. D'un sourire enjôleur, elle prit sa cravate et l'entraina jusqu'à leur lit à coucher. Il se laissa complètement faire entre ses mains expertes alors qu'elle l'obligea à s'assoir sur leur lit. Il émit une expression intriguée lorsqu'elle se recula de deux pas. Sans un mot, elle commença à ôter sensuellement sa robe. C'est là qu'il comprit ce que la jeune femme avait en tête. Il avait le droit à un effeuillage en direct. La tête penchée sur le côté, il la regarda, comme hypnotisé, glisser une première brettelle puis une autre jusqu'à ce qu'elle fasse tomber la robe le long de ses fines jambes. En simple sous-vêtement, elle s'avança sensuellement jusqu'à lui puis, d'une pression de sa main, elle le renversa sur le matelas pour le chevaucher.
Un sourire figé sur les lèvres, il désira se redresser pour l'aider à enlever ses derniers bouts de tissus, mais sa compagne ne sembla être d'accord avec lui. Elle l'obligea à rester allongé et lui indiqua silencieusement de rester dans cette position. D'une totale obéissance, Cal la regarda ôter sa cravate puis déboutonner, un à un, les boutons de sa chemise jusqu'à l'ouvrir complètement. Elle déplaça ses mains sur son torse masculin jusqu'à les glisser jusqu'à la limite de sa ceinture. Elle se pencha en avant pour l'embrasser et déboucla l'intruse avec rapidité. Elle désira passer à son pantalon, mais du bruit à la porte l'en empêcha.
— Cal ? T'es là ?! s'exclama une voix masculine derrière la porte.
L'expert en mensonge ne répondit pas alors que Gillian embrassa amoureusement son cou.
-- Cal ! répéta la voix.
Exaspéré, l'expert en mensonge lâcha un long soupir. Il connaissait l'identité de l'importun et il savait qu'il ne partirait jamais d'ici tant qu'il n'aurait pas obtenu ce qu'il désirait. En l'embrassant, Cal déplaça sa compagne sur le côté et dit :
— J'le renvois et on continue ok ?
Amusée, elle acquiesça et l'embrassa.
— Oh… bon sang…, souffla t-il, en se contrôlant pour ne pas passer plusieurs étapes avant la jouissance absolue.
— Cal !
Grandement frustré, il marcha à grand pas jusqu'à sa porte pour l'ouvrir avec violence. L'air mauvais, il réclama :
— Qu'est-ce que tu veux Rick ?!
— On vous attend pour le décompte… Je suis venu vous chercher. À moins que tu sois… occupé…, allégua l'écrivain, d'un regard circonspect face à la tenue vestimentaire peu conventionnelle de son ami.
— J'le suis ! confirma t-il, d'un regard sombre.
— Gill' est avec toi ou…
— Elle l'est !
Tout d'un coup, Richard rassembla tous les éléments dans son esprit et comprit enfin ce que son ami traficotait. Gêné, il bafouilla d'un geste maladroit de la main pour traduire ses pensées :
— Oh vous être en train de…
— Rick ! s'énerva Cal. C'est tout ce que tu voulais ?!
— Heu ouais… Excuse-moi de t'avoir dérangé… bon bah à l'année prochaine ! plaisanta Castle.
Tout ce que récolta l'écrivain pour ce trait d'humour fut un claquement de porte au nez.
Une fois débarrassé de l'intrus, Cal s'empressa de rejoindre le lit où sa compagne l'attendait avec envie. Souriant, il demanda suavement à quelques centimètres de son visage :
— Où en étiez nous ?
— Je crois que j'enlevais ton pantalon…
— Je crois aussi, sourit-il, en s'allongeant sur elle pour l'embrasser. Elle passa ses mains dans ses cheveux courts et approfondit l'échange avec beaucoup d'enthousiasme. D'une main experte, il essaya de dégrafer maladroitement son soutient-gorge alors qu'elle se débarrassa de sa chemise blanche. Contre ses lèvres, elle sourit de son empressement et repoussa ses mains pour enlever elle-même le sous vêtement. Une fois qu'elle fut dénudée, Cal déglutit à la vue de la poitrine dévoilée de sa compagne lorsque…
— Cal ! proclama une autre voix derrière la porte.
Trop occupé à embrasser sa bien-aimée, le concerné ne répondit pas et caressa voluptueusement le corps de la jeune femme.
— Ouvre ! C'est urgent ! continua de clamer la voix.
Cal leva ses yeux au ciel et quitta encore une fois le lit conjugal. En marche arrière, il ordonna à Gillian avec des gestes de ses mains :
— Tu ne bouges pas !
— Je ne comptais pas aller ailleurs…, répliqua t-elle de manière séductrice.
Dieu qu'il adorait cette femme. Il arbora un large sourire et courut presque à la porte pour l'ouvrir avec rage.
— Quoi ?!
Un sourcil levé, Gregory House et Patrick Jane découvrirent leur ami torse nu et le pantalon à moitié débouclé.
— Ton radiateur est monté à 30°c ou tu trouves qu'il ne fait pas assez froid pour un mois de décembre ? jasa House.
— Qu'est-ce que vous me voulez ?! réclama Cal entre ses dents.
— C'est ça le charme britannique ?
— Greg !!!
— On voulait savoir, c'est bien John Entwistle le guitariste dans le groupe des Who ?
— Quoi ?! C'est pour ça que vous êtes là ?
— Bah… oui… Ça fait dix minutes qu'on t'attend en bas, alors on en avait marre !
— J'ai dit à Rick qu'on ne descendait pas !
— On ? répéta malicieusement Patrick.
— T'es avec Gill' ? enchaina Gregory, en essayant de jeter un oeil derrière l'épaule de son ami. Ce dernier ne répondit pas, mais s'empressa de refermer un peu plus la porte en offrant un regard noir au médecin exécrable. Comprenant le message, House déclara goguenard :
— Petit veinard… Elle est à son troisième verre et demi, c'est ça ?
— Troisième verre et demi ? l'interrogea Patrick.
— Gillian à comment dire… un seuil de tolérance très court concernant l'alcool. En bon scientifique, Cal a entamé, il y a quelques années, une petite expérience. Il a remarqué qu'au première verre, elle était plus détendue voir joyeuse. Au deuxième, elle était assez réceptive pour de la drague ouverte voir de longue embrassade d'adolescent et au troisième et demi…
— House ! ragea Cal de peur qu'il ne dévoile ses secrets.
— Et au troisième et demi ? quémanda impatiemment Jane.
— Ooh mamia ! s'exclama théâtralement House. La gentille psychologue se transforme en vraie tigresse. Elle lui autorise toutes les petites gâteries qu'il n'a pas le droit le reste de l'année. Cal profite au maximum de la Gillian au troisième verre et demi, parce qu'il sait qu'il ne peut la retrouver qu'une fois par an. Et qu'au quatrième, elle est soûle et ne fait plus la différence entre un pingouin et Cal en smoking.
— Petit manipulateur ! ricana le mentaliste.
— Vous ne dites rien à Gill' ! les menaça Cal, d'un doigt inquisiteur. Si elle l'apprend…
House croisa ses bras et demanda avec un air de défit :
— Tu nous donnes quoi en échange ?
— Comment ça ?
— On ne dit rien à Gill' si… tu me donnes ton vinyle collector des Jam !
Ahuri par cette demande insensée, Cal rétorqua avec des grands gestes de ses mains :
— Quoi ?! T'es complètement malade !
— Comme tu veux, Full Monty, si t'es prêt à te passer du plus beau jour de ta vie…
House pencha sa tête par l'encadrement de la porte et clama :
— Hey ! Gillian ! J'ai un truc super important à te dire, Cal…!
Effrayé, Cal posa une main ferme contre la bouche du médecin.
— La ferme, maugréa t-il menaçant.
— Le disque, réclama House contre sa main.
— Ok, tu l'auras ! Maintenant casse toi !
— Doucement cow-boy, le blondinet veut aussi quelque chose !
Face au regard pétillant du consultant du CBI, Cal songea qu'il allait devoir se passer de vacance au Mexique et de restaurant branché pendant une longue année. Blasé, il réclama avec un geste lasse de la main :
— Vas-y…
— Je veux que tu dises que je suis meilleur que toi au poker, mais aussi que… le thé de la reine ne vaut rien comparé au thé Californien !
Sur cette lancée, le visage de House s'illumina alors qu'il ajouta victorieusement :
— Oh ! Et tu dois dire que Millwall est le meilleur club du monde et que West Ham n'arrivera jamais à leur cheville !
— Bien joué, Greg ! s'amusa Jane.
— Vous rêvez les mecs, je ne vais jamais dire ça ! réfuta Cal lorsqu'il entendit Gillian s'impatienter dans leur lit :
— Cal ! Je t'attends, les draps sont en train de refroidir…
— Je crois que la dame a besoin que tu l'as réchauffe…, souligna intelligemment House.
Contraint et forcé, Cal abdiqua :
— Ok ! Patrick tu es meilleur que moi au poker, le thé de la reine ne vaut rien comparé au thé Californien et… Mi…wal… est le mei…lleur cl… du monde. West Ham n'a… ja…ais…
— Attends, répète la fin, on n'a pas très bien compris ! signala Jane, en filmant les aveux avec un caméscope.
— Hors de question !
— Hin-Hin, fit House avec une grimace. Tu sais que l'effet d'alcool chez Gillian ne dure pas très longtemps. Je te conseille de répéter tous les mots distinctement si tu veux profiter de ta looongue soirée.
L'expert en mensonge crispa sa mâchoire.
— Tic, Tac…, dit House pour annoncer la fin de l'effet désinhibant que l'alcool produisait chez Gillian.
— Mon amour ! l'appela Gillian.
House et Jane s'empêchèrent d'éclater rire lorsqu'ils virent le visage de leur ami se débattre intérieurement avant de proclamer d'une traitre :
— Millwall est le meilleur club du monde. West Ham n'arrivera jamais à leur cheville !
— C'est dans la boite, confirma Patrick en arrêtant le mode vidéo de son caméscope.
— Tu vois quand tu veux ! sourit House.
— Dégagez tout de suite avant que je ne vous mette mon poing dans votre figure !
— Ça ne sera pas le premier ni le dernier, mais on va te laisser à tes petites… cochonneries, chuchota t-il, en ponctuant sur le dernier mot. Profite bien de ta soirée, parce que demain on risque de mettre cette petite vidéo sur grand écran !
Les deux énergumènes s'éloignèrent en riant sous les yeux rageurs de l'expert en mensonge.
— Et c'est Pete Townshend le guitariste ! John Entwistle c'était le bassiste, bande d'incultes ! s'écria Cal en claquant rageusement la porte. Il retourna dans le lit avec sa petite-amie. Celle-ci capta l'air colérique de son amant et l'interrogea inquiète :
​
— Un problème ?
— Je… non rien, laisse tomber, sourit-il avant de l'embrasser. En appui sur ses avants bras, il mêla langoureusement sa langue avec la sienne au point de la faire gémir de plaisir. La jeune femme en profita pour définitivement ôter le pantalon de son compagnon qui se retrouva en simple caleçon. À ce fait, elle arbora un sourire carnassier que Cal lui rendit avec beaucoup de plaisir. De nouveaux coups résonnèrent contre la porte peu de secondes après… Cal continua tout de même d'embrasser sa compagne alors qu'il sentit son excitation à son paroxysme.
— Gillian ? Tu es là ? quémanda la voix avec fébrilité.
À son nom, la jeune femme tourna sa tête en direction de la porte. Cal la vit faire et s'empressa de l'embrasser à pleine bouche puis de la descendre le long de sa poitrine jusqu'à un endroit beaucoup plus intime.
— Gillian ! C'est Adrian, j'ai vraiment besoin de te parler !
Gillian s'apprêta à répondre, mais Cal, plus rapide, l'obligea à se taire d'un coup de langue. Surprise, elle lâcha un léger cri puis ferma ses yeux d'extase lorsque son compagnon continua ses biens faits.
— Gillian ! C'est Gregory qui m'a dit que tu étais ici !
Cal força la cadence alors que Gillian cramponna ses draps en mordant ses lèvres pour s'empêcher de crier. Derrière la porte, l'importun continua de frapper avec lenteur et d'appeler Gillian. Cette dernière ouvrit ses yeux lorsque l'expert en mensonge arriva à un point culminant de son plaisir intime. Elle s'apprêta à le laisser faire, mais, en entendant leur visiteur frapper contre la porte en la suppliant de venir, elle obligea à contre coeur l'homme à s'arrêter. Perturbé, il rencontra le regard désolé de sa compagne.
— Cal, il faut qu'on arrête…
— Quoi ?! Pourquoi ?! s'offusqua t-il décontenancé.
— Adrian a besoin de moi.
Ahuri, l'expert en mensonge répliqua avec ses bras écartés :
— Et tu crois que moi je n'ai pas besoin de toi ?!
— Chéri… Tu sais qu'il déteste le 31 décembre…
— Comme tout le monde ! Et pourquoi, il aurait besoin de toi spécifiquement pour parler ?
— Parce que je suis psychologue et qu'il a confiance qu'en eux.
La mâchoire contractée, Cal se leva et enfila rapidement son jean sous le regard perturbé de sa petite-amie.
— Cal, qu'est-ce que tu fais ?
— Moi aussi, j'suis psy' à ce que je sache ! T'es peut-être diplômé de Stanford mais à Oxford on a une tout autre façon de gérer les intrusions.
Sans un mot de plus, il fonça à sa porte et l'ouvrit brusquement sur le visage dépressif d'Adrian Monk. Énervé au plus haut point, Cal demanda :
— Qu'est-ce que tu veux Adrian ?!
— Oh Cal, Gillian est là ?
— Elle est occupée !
— Tu peux lui demander si je peux lui parler quelques minutes.
— Parle-lui demain.
— Mais… c'est maintenant que j'ai besoin de lui parler.
— Demande à quelqu'un d'autre !
— Il n'y a qu'elle qui arrive à me réconforter…, allégua t-il, d'un air suppliant.
— Moi aussi, mais là tu l'empêches de le faire ! Alors retourne en bas et regarde les aiguilles de l'horloge passer à minuit, et si vraiment on explose, là elle viendra te réconforter !
Cal referma la porte. Il fit deux pas en direction du lit puis pila lorsqu'il entendit Monk frapper contre la porte en réclamant Gillian. Enragé, Cal retourna vers la porte, l'ouvrit et s'exclama nerveusement :
— Écoute Adrian, je t'aime bien tu sais ! Mais là, tu vois je suis arrivé à un point de non retour ! Gillian n'est pas disponible, et je vais faire en sorte qu'elle ne le soit pas jusqu'au premier rayon du soleil ! J'suis réellement désolé pour toi, tu peux continuer à frapper contre cette porte si ça te chante, je vais tout de même lui faire l'amour comme un fou ! Donc, soit tu continues pour rien, soit tu trouves un autre moyen d'emmerder quelqu'un ! Ok ?!
Sans attendre de réponse, l'expert en mensonge claqua la porte au nez du détective bouche bée. Soulagé, Cal rejoignit le lit de sa compagne qui le regardait avec désappointement.
— Quoi ?
— Tu n'aurais pas dû lui parler comme ça !
— Mais… c'est lui qui est venu nous importuner dans notre…
— Notre ?
Sentant venir la dispute, Cal ferma un instant ses yeux et implora sa compagne :
— Écoute, j'suis désolé chérie. Demain, je te promets que je m'excuserai auprès de lui. Ok ?
Gillian soupira, mais acquiesça. Heureux comme jamais, Cal s'empressa de l'embrasser lorsque…
— Gillian…, la supplia encore Adrian, en frappant contre la porte. La concernée se recula légèrement de son compagnon. Elle posa son front contre le sien et dit avec une main tendre contre sa joue :
— Je suis désolée, on va devoir remettre ça…
— Non ! Hors de question Gillian !
— On pourra reprendre ça demain ! Adrian se sentira mieux lorsque le nouvel an sera passé…
— C'est maintenant ou jamais !
— J'te promets qu'on se réserva la soirée.
Elle l'embrassa avant de quitter leur lit pour s'habiller sous les yeux effarés de Cal.
— Non ! Pas demain ! Il faut qu'on fasse ça, maintenant ! répliqua t-il déterminé, comme si sa vie en dépendait.
​ En remettant sa robe, Gillian jeta un regard intrigué à son compagnon et demanda :
— Pourquoi, tu veux faire ça absolument ce soir ?
— Parce que tu ne bois jamais le 1er janvier, tu as trop mal à la tête !
— Quoi ? fit-elle perdue.
Dépassé, Cal s'agenouilla sur le lit et la supplia :
— Je… Je t'en pris, mon amour, reste ! Je ferai n'importe quoi ! Un week-end complet avec ta mère sans aucune raillerie ! Je féliciterai Loker pour son boulot merveilleux même si c'est faux ! Je…
-- Gillian…, gémit encore une fois Adrian, en grattant la porte.
D'un regard désolé, Gillian embrassa Cal une dernière fois et ajouta :
— Promis demain.
— Non ! contra t-il dépassé par les événements qu'il ne contrôlait plus.
Sans se retourner, Gillian ouvrit la porte pour rejoindre Adrian arborant une expression de soulagement à sa vue. D'une mine de chien battu, il quémanda :
— Gillian, j'ai besoin de te parler.
— Je sais Adrian viens avec moi, commanda t-elle en poussant le détective dans le couloir.

Dans le salon, l'ensemble des amis, réunis pour fêter la nouvelle année, commencèrent à faire le décompte :
— 3, 2, 1… BONNE ANNÉE !!!
Tout le monde s'embrassa et se prit chaleureusement dans le bras lorsqu'un cri à l'étage interrompit ce moment festif.
— NOOOOOOON !
— Hé ben, la nouvelle année ne plait pas à tout le monde, souligna Dinozzo perplexe.
— Je crois que le jour suivant ne va pas non plus lui plaire, répliqua mystérieusement House avec un regard entendu pour Jane.

Un instant après, Cal sortit rageusement de sa chambre en simple jean. Il traversa le couloir et rencontra Mac Taylor et Horatio Cane au passage. Perplexe, Mac lui demanda :
— Cal ? Où tu vas ?
— Prendre une douche froide ! répliqua t-il, en colère alors qu'il entra dans la salle de bain en claquant la porte.


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