L'agence du Lightman Group venait de vivre l'une des journée les plus intense de leur vie. Suite à une prise d'otage, orchestré par un homme du nom de Erik Mattenson, les employés et les patrons des lieux avaient craint le pire. Heureusement, grâce à son équipe Cal avait pu échapper à l'exécution du déséquilibré et s'en sortir avec une légère blessure à la tête. Gillian venait juste d'avoir eu le temps de demander à son compagnon comment il se sentait, qu'il était déjà parti s'évader quelques instants pour reprendre ses esprits. Elle l'avait laissé faire en songeant qu'il avait toujours eu besoin d'un moment de solitude pour faire retomber une lourde pression.
Plus tard, elle s'était réfugiée dans son bureau, pour s'assoir dans son canapé dans l'attente du retour de son mari, avant de devoir rentrer chez eux et retrouver leur famille. Elle revoyait encore l'image de l'homme de sa vie avec une arme posée contre son crâne. Elle se souvint encore de son regard le suppliant de partir. C'est alors qu'elle avait imaginé ce que sa vie aurait été sans lui, ce que ses enfants auraient pu devenir sans leur père… Ils venaient une fois de plus d'éviter le pire, mais elle savait que cela ne serait pas la dernière fois qu'ils se retrouveraient au bord du précipice.
Perdue dans ses pensées, elle fixa la bague à son annulaire gauche, symbole d'une promesse et d'un lien indéfectible entre elle et lui, lorsqu'une voix mal assurée l'interrompit à l'entrée :
— Excuse-moi… d'être parti…
Elle leva son regard et rencontra l'expression quelque peu désarçonnée de son mari. Malgré la tristesse et la peur d'avoir pu le perdre, elle s'efforça d'esquisser un léger sourire pour garder la face et dire :
— Ce n'est pas grave… Je sais que tu avais besoin d'être seul…
Il pinça ses lèvres puis s'approcha d'elle avec les mains dans ses poches de jean. Sans un mot, il s'installa à ses côtés et croisa ses mains sur ses cuisses pour perdre son regard dans le vide. Il savait qu'elle était dévastée, mais il n'arrivait pas à trouver les mots pour la réconforter. Il glissa légèrement son regard sur sa femme, fixant pensivement sa bague de mariage, puis attrapa sa main pour l'entrelacer avec la sienne. À l'aide de son pouce, il effectua des petites caresses sur le dos de celle-ci alors qu'il regarda l'anneau qui avait fait de lui l'homme le plus heureux du monde. Elle avait promis de l'aimer pour le meilleur et pour le pire… Il songea que ce dernier revenait plus souvent dans leur vie. Il se haïssait par moment de l'avoir attirer dans son monde et de l'avoir permis de l'aimer au péril de son bonheur. Il ne la méritait pas. Il se sentait comme le démon entrainant l'ange à danser dans les ténèbres.
— Je t'aimerai quoiqu'il puisse arriver…, souffla t-elle comme une réponse à ses pensées.
Il éleva son regard coupable et le plongea dans ceux bleutés de sa femme. Elle avait vu sa culpabilité se dessiner sur son visage. Il ne trouva toujours pas les mots. À la place, il posa une main tendre sur son visage puis captura tendrement ses lèvres pour échanger un doux baiser. C'était sa seule manière de lui répondre et de lui faire comprendre ce qu'il ressentait. Elle posa son front contre le sien puis déplaça sa main sur sa joue alors qu'il venait de fermer ses yeux pour apprécier encore plus son contact. Elle capta son léger désespoir lorsqu'elle balaya, d'un simple murmure, toutes ses mauvaises pensées :
— Ton monde est le mien, Cal…
Le coeur de l'expert en mensonge manqua presque un battement à ces paroles. Elle avait toujours su lire en lui comme dans un livre. Rien ne pouvait lui échapper. Il ouvrit ses yeux et les plongea dans les siens avant de nicher sa tête contre son cou pour tendrement l'enlacer. C'est à ce moment là que les seuls mots qu'il put lui dire, furent les trois mêmes qui l'avait conduis à lier leur vie.
Plus tard, elle s'était réfugiée dans son bureau, pour s'assoir dans son canapé dans l'attente du retour de son mari, avant de devoir rentrer chez eux et retrouver leur famille. Elle revoyait encore l'image de l'homme de sa vie avec une arme posée contre son crâne. Elle se souvint encore de son regard le suppliant de partir. C'est alors qu'elle avait imaginé ce que sa vie aurait été sans lui, ce que ses enfants auraient pu devenir sans leur père… Ils venaient une fois de plus d'éviter le pire, mais elle savait que cela ne serait pas la dernière fois qu'ils se retrouveraient au bord du précipice.
Perdue dans ses pensées, elle fixa la bague à son annulaire gauche, symbole d'une promesse et d'un lien indéfectible entre elle et lui, lorsqu'une voix mal assurée l'interrompit à l'entrée :
— Excuse-moi… d'être parti…
Elle leva son regard et rencontra l'expression quelque peu désarçonnée de son mari. Malgré la tristesse et la peur d'avoir pu le perdre, elle s'efforça d'esquisser un léger sourire pour garder la face et dire :
— Ce n'est pas grave… Je sais que tu avais besoin d'être seul…
Il pinça ses lèvres puis s'approcha d'elle avec les mains dans ses poches de jean. Sans un mot, il s'installa à ses côtés et croisa ses mains sur ses cuisses pour perdre son regard dans le vide. Il savait qu'elle était dévastée, mais il n'arrivait pas à trouver les mots pour la réconforter. Il glissa légèrement son regard sur sa femme, fixant pensivement sa bague de mariage, puis attrapa sa main pour l'entrelacer avec la sienne. À l'aide de son pouce, il effectua des petites caresses sur le dos de celle-ci alors qu'il regarda l'anneau qui avait fait de lui l'homme le plus heureux du monde. Elle avait promis de l'aimer pour le meilleur et pour le pire… Il songea que ce dernier revenait plus souvent dans leur vie. Il se haïssait par moment de l'avoir attirer dans son monde et de l'avoir permis de l'aimer au péril de son bonheur. Il ne la méritait pas. Il se sentait comme le démon entrainant l'ange à danser dans les ténèbres.
— Je t'aimerai quoiqu'il puisse arriver…, souffla t-elle comme une réponse à ses pensées.
Il éleva son regard coupable et le plongea dans ceux bleutés de sa femme. Elle avait vu sa culpabilité se dessiner sur son visage. Il ne trouva toujours pas les mots. À la place, il posa une main tendre sur son visage puis captura tendrement ses lèvres pour échanger un doux baiser. C'était sa seule manière de lui répondre et de lui faire comprendre ce qu'il ressentait. Elle posa son front contre le sien puis déplaça sa main sur sa joue alors qu'il venait de fermer ses yeux pour apprécier encore plus son contact. Elle capta son léger désespoir lorsqu'elle balaya, d'un simple murmure, toutes ses mauvaises pensées :
— Ton monde est le mien, Cal…
Le coeur de l'expert en mensonge manqua presque un battement à ces paroles. Elle avait toujours su lire en lui comme dans un livre. Rien ne pouvait lui échapper. Il ouvrit ses yeux et les plongea dans les siens avant de nicher sa tête contre son cou pour tendrement l'enlacer. C'est à ce moment là que les seuls mots qu'il put lui dire, furent les trois mêmes qui l'avait conduis à lier leur vie.