LIGHTMAN5
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Dr Lollipop

Cal et Gillian se rendent à l'hôpital pour effectuer les premiers examen de leur nouveau bébé (houuu que c'est mignon ! Mouais...) sauf que la rencontre de leur médecin ne va pas enchanter tout le monde...Et quand je dis tout le monde je parle bien évidemment de Cal !


Genre: Friends/ship - Humour (Romance)
Note: Cal et Gillian sont mariés mais Nick et Louise n'existent pas.

Dans une salle d'attente d'un hôpital, cela faisait plusieurs minutes que Cal ne cessait de faire les cents pas, sous les yeux exaspérés de sa femme enceinte de 3 mois, avec les deux mains dans les poches de son jean.
— Bon sang…, soupira t-il pour la énième fois. 
    Assise sur un canapé, Gillian essayait tant bien que mal de décompresser en lisant une pseudo revue de psychologie pour femme datant de 6 mois passés. Lasse des allés et venues de son mari, elle soupira :
— Chéri… Tu peux arrêter de tourner en rond s'il te plait…
— Ça fait déjà une-demie heure qu'on attend !
— Je sais…, souffla t-elle, en tournant une nouvelle page de son magasine.
— Et ça fait une demie-heure que ce médecin de pacotille doit être ici ! ragea t-il avec des gestes des ses mains.
— Je sais Cal…, répondit t-elle, en regardant son compagnon se passer une main lasse dans ses cheveux. Chéri je te signale que c'est moi qui vais passer les échos pas toi ! Et tu sembles encore plus stressé que moi ! constata t-elle amusée.
    Il s'arrêta pour lui le lancer un regard lourd sens.
— Je ne suis pas stressé !
    Elle retourna à sa lecture et balança sur un ton feignant l'innocence :
— Ce n'est pas ce que disent tes tempes et tes pupilles dilatées…
— De un, mes tempes qui se contractent n'exprimes pas du stress mais de la colère que ce foutu médecin ne soit pas encore là ! Et de deux…
     Il s'installa avec rapidité à côté de sa compagne et ancra son regard dans celui intrigué de celle-ci. 
— Si mes pupilles sont dilatées, c'est parce que je te regarde…
    Elle arbora un immense sourire à ce sous-entendu grivois. Cette simple expression résonna comme une possibilité d'ouverture dans l'esprit de l'expert en mensonge. Cal l'imita et s'approcha avec dangerosité des lèvres tentatrices de sa femme. Comprenant ce qu'il désirait, elle repoussa rapidement son conjoint et s'exclama entre amusement et réprobation :
— Cal ! Pas ici…
— Rhoo… mais chérie ! Il n'y as personne ! s'offusqua t-il, en désignant d'un geste lasse la salle d'attente complètement vide. — Ce que je trouve d'ailleurs assez étrange pour un hôpital réputé pour sa pédiatrie…
— Tu sais que je n'aime pas lorsqu'on fait ça... dans les lieux publics…, bredouilla t-elle, en reposant son magasine sur une petite table où reposait d'autres revues dont l'une d'elles avait pour titre le couronnement d'Elizabeth II.
— Pourtant la dernière fois qu'on était allé au restaurant, tu avais pourtant l'air d'apprécier la pause digestif entre le plat chaud et le dessert…, chuchota t-il suavement au creux de son oreille.
    Rêveuse, Gillian se remémora de cette fameuse soirée avec un fin sourire nostalgique. Tout d'un coup, elle se rendit compte que son mari en avait profité pour embrasser tendrement son cou. Elle tourna vivement sa tête dans sa direction et le poussa une nouvelle fois légèrement en arrière.
— Cal ! Mais t'es pas croyable ! riposta t-elle rieuse.
    D'une voix aiguë, il proclama :
— Quoi ?
— Est-ce qu'un jour tu vas te tenir tranquille ?
— J'ai le droit d'aimer ma femme quand même ?!
— Ouiii mais pas tout le temps !
— Comment ça pas tout le temps ?!
— Non… ce que je veux dire c'est que tu es incontrôlable quand il s'agit de… sexe !
— Je ne vois pas du tout où tu veux en venir…, marmonna t-il, en plissant ses yeux de suspicion.
— Et bien moi je vais te le dire ! Quand ce n'est pas à la maison, c'est au bureau ! Et quand ce n'est pas au bureau, c'est au restaurant ! Et quand ce n'est pas au restaurant, c'est en avi…
— Ok ! J'ai compris ! la stoppa t-il. Mais à ce que je sache je ne t'ai jamais forcé à ce qu'on…, balbutia t-il avec des gestes évasifs de ses mains pour expliquer la suite de ses propos.
— Non mais… tu sais très bien y faire quand tu veux…
— Donc en clair, je serais un grand manipulateur qui te forcerais à ce qu'on le fasse de partout ?
— Je n'ai pas dit ça… Je dis simplement que trois fois par jour c'est…
— C'est ?
— Epuisant…
— Epuisant ?
— Oui.
— Conclusion te montrer à quel point je suis dingue de toi est…épuisant ! s'offusqua t-il, les bras écartés.
    Elle s'apprêta à argumenter, mais l'arrivée d'un couple dans la salle la coupa dans son élan. Une femme enceinte d'au moins huit mois était accompagnée d'un homme qui la poussa à s'assoir sur le canapé en face des d'eux experts en mensonge. Ce dernier s'installa au près de sa femme et l'interrogea inquiet :
— C'est bon chérie ? Tu vas bien ?
— Pour la centième fois Jeffrey, oui je vais bien ! Je suis enceinte pas malade ! répondit la concernée en levant ses yeux au ciel. La future mère posa son regard sur Cal et Gillian et s'exclama souriante :
— Bonjour !
— Bonjour ! les salua le couple Lightman.
    D'un regard implicite, sur le ventre arrondi de trois mois de la psychologue, elle demanda :
— C'est votre premier ?
— En effet ! affirma Gillian souriante. Et vous ?
— Troisième ! soupira t-elle suivit d'un sourire.
— Toutes mes félicitations ! souhaita chaleureusement Gillian.
— Merci ! Je vous avoue que celui-ci a été une totale surprise pour nous !
    Jeffrey entoura amoureusement les épaules de sa femme et conta :
— Quand Alexandra me l'a annoncé j'en ai fait tomber ma tasse de café ! Et vous qu'est-ce que cela vous a fait lorsque vous avez appris que vous aller être père pour la première fois ?
— Hum… à vrai dire ce n'est pas ma première fois mais… le jour où Gillian me l'a appris, j'ai été très surpris et heureux de cette nouvelle ! Tout comme les employés de mon entreprise !
    Kate et de Jeffrey arborèrent des airs d'incompréhensions. Gillian s'empressa de changer de sujet :
— Vous êtes là pour une écho ?
— Oui ! On doit faire des examens avec le Dr Stevens ! Il est très compétent ! Depuis que j'ai accouché de mon deuxième fils Joey, je ne jure que par lui ! Et vous, quel est votre médecin ?
— Le Dr Sugar ! révéla Gillian souriante.
   Un sourire qu'elle perdit dans la seconde lorsqu'elle remarqua les visages du couple se décomposer à l'annonce du nom.
— Un problème ?
    Alexandra se toucha l'oreille et bredouilla :
— Non, hum… c'est juste que…
— Comment dire… le Dr Sugar…est…, poursuivit Jeffrey en échangeant un regard avec sa conjointe afin qu'elle puisse l'aider à trouver ses mots.
— Il est… jeune ! répondit soudainement sa femme avec un sourire forcé.
— C'est ça jeune ! C'est le mot ! répliqua Jeffrey avec le même sourire.
    Cal s'inquiéta de l'étrange langage corporel du couple et demanda rapidement :
— Vous le connaissez ?
— Oui et… non ! grimaça Kate.
— Oui et non ? répéta Gillian perplexe.
— Et bien, au départ c'est le médecin qu'on avait prit pour Joey mais au bout de quelques heures on s'est rendu compte qu'il n'était pas fait pour nous…
— Non vraiment pas, renchérit son mari d'un pincement de lèvres. 
    Cal et Gillian s'échangèrent un regard inquiet.
— Mais peut-être que pour vous, il comblera parfaitement vos attentes !
    Sur ses réserves, l'expert en mensonge quémanda :
— Et sans vous paraître intrusif pourquoi vous ne l'avez pas gardé ?
— On n'avait pas… le même état d'esprit et vision des choses, dirons-nous…
— C'est ça ! confirma Jeffrey.
    Cal s'apprêta à poser une nouvelle question lorsqu'il fut coupé par l'intervention d'un homme en blouse blanche d'une cinquantaine d'années.
— Monsieur et Madame McKay ?
— On est là ! se manifesta Jeffrey en aidant sa femme à se lever. Il s'approcha du médecin et le salua :
— Bonjour Dr Stevens !
    D'un sourire rassurant, l'homme en blouse blanche déclara :
— Bonjour Jeff' ! Bonjour Alexandra ! Vous allez bien ?
— Ça peut aller ! répondit Alexandra.
— Bon et bien… allons y ! signifia le médecin, en indiquant la marche  à suivre.
— Merci docteur, le remercia Kate en passant devant le médecin. Juste avant de devoir rejoindre son épouse, Jeffrey s'était rapproché du couple Lightman. Il posa une main réconfortante sur l'épaule de Cal et lui souffla avec une mine désolée :
— Bonne chance…

    Les McKay partis, il ne resta plus que les deux experts en mensonge dans la salle d'attente arborant un air des plus craintif. Ils n'eurent même pas le temps de s'échanger le moindre mot qu'un beau jeune homme brun ouvrit la porte de manière assez fracassante. Ce dernier était vêtu d'une blouse blanche débraillée sertie d'une petite tache de chocolat chaud sur le revers de celle-ci et d'un t-shirt marqué : "keep calm and listen to me".
— C'est incroyable le nombre de calorie qu'il y'a dans ce paquet de bonbon d'ours en chocolat ! s'exclama celui-ci sans regarder Cal et Gillian. J'me demande ce que ça ferait si on les mettaient au micro-onde…
    Il plissa ses yeux de suspicion et enfourna une sucette dans sa bouche. Durant cette lourde réflexion, le couple Lightman se lança un nouveau regard perplexe lorsqu'ils sursautèrent presque de surprise au moment où le jeune homme se retourna vivement vers eux avec un immense sourire.
— Hello ou buenas dias si vous êtes espagnol ! Je suis le Dr Sugar ! Mais tout le monde m'appelle Lollipop ! J'ai jamais compris pourquoi mais bon…, dit-il, d'un froncement de sourcils tout en passant sa sucette de droite à gauche dans sa bouche. — Bref ! On s'en fiche ! C'est pas le plus important ! Parce que le plus important… c'est ce qui se trouve en vous !
    Il pointa du doigt ventre arrondi de Gillian et ajouta amusé :
— Et bien évidement, je ne parle pas de ce qui se trouve dans votre estomac ! Ça serait totalement absurde !
    Sugar n'aperçut aucun sourire se dessiner sur le visage des deux patients. Il toussota et soupira :
— Public difficile… Bref ! Vous êtes M'sieur et Madame Lee ? demanda le médecin, en lisant une feuille de papier, à moitié déchirée par ce qu'il semblerait être des taches de chocolat séchées. Il leva son regard sur le couple et arbora une mine concernée.
—  Heuu…Non ! réfuta Cal désabusé en écartant ses bras de chaque côté de son corps. Soit ce médecin était stupide soit… non il ne voyait pas de deuxième possibilité.
— Dommage ça aurait pu être marrant ! Vous savez que plus de 100 millions de personnes portent ce nom ! C'est dingue lorsqu'on sait que 8% de la population chinoise partage ce prénom et nom de famille ! Vous imaginez la galère pour la liste d'appel à l'école !
— Hum… excusez-moi mais…, fit Lightman, en ne voyant là aucun rapport avec la raison de leur visite. Cela ne sembla pas arrêter le brun qui continua dans son délire :
— Et quand vous cherchez une personne de ce nom avec une pancarte dans un aéroport ! Vous faites comment ?! C'est vrai ça !
— Excusez-moi ! l'interpella Cal un peu plus fortement.
    Sugar secoua sa tête et demanda :
— Ah ! Heu oui ! Donc qu'est-ce qu'on disait ?
— C'est vraiment vous le Dr Sugar ? l'interrogea Cal quelque peu inquiet.
— Heu bah oui ! Vous voulez que cela soit qui d'autre ?! s'amusa t-il.
— Pas vous.
    Sugar occulta la réponse de Cal et s'exclama :
— Bon, ce n'est pas qu'on s'ennuie mais il va falloir qu'on passe aux choses sérieuses !
— Étrangement, j'en ai pas trop envie…, marmonna Cal, alors que sa femme le réprimanda d'un coup de coude. Face à son regard noir, il s'exclama d'une voix aiguë :
— Quoi ?
    Sugar quitta la pièce en clamant :
— Et comme on dit, qui m'aime me suive !
    Ahuri, Cal se leva et s'exclama :
— Il est sérieux là ?!
— Cal…
— Non mais t'es d'accord ! Ce mec est un malade ! C'est pas possible ! Il vient de l'étage des réanimés et il a dû voler une blouse ! Je ne vois que ça!
— J'avoue qu'il est assez atypique pour un médecin mais…
— Atypique ?! répéta t-il éberlué. Sur sa liste de patient il y avait du chocolat !
— Je sais… Mais laissons-lui une chance, il est jeune…
— Et alors ?!
— Ce n'est pas parce qu'il ne rentre pas dans le moule des médecins conformistes, qu'on ne doit pas avoir confiance en lui ! Je suis sûre qu'il est très compétent ! Regarde Greg ! allégua t-elle d'un geste de la main.
— Mouais…, marmonna t-il, en pensant que sa justification tenait la route.
— Et puis, moi aussi je t'ai donné une chance.
— Mmh…, bougonna t-il avant de comprendre le sous-entendu de sa femme. Il écarquilla ses yeux et s'offensa :
— J'suis pas dingue !
    La tête du Dr Sugar dépassa l'entrebâillement de la porte pour regarder le couple Lightman discuter. D'un air gêné, il stipula :
— Heu excusez-moi… Je sais que la plupart des gens refusent de me suivre quand je dis cette phrase… mais est-ce que vous pourriez quand même…
— On arrive ! signifia Gillian avec un sourire.
— Merci ! J'avais peur de devoir vous courir après comme pour le précédent couple qui s'était trompé de chemin en se dirigeant vers la sortie ! déclara t-il tout sourire. Et franchement depuis mon claquage en jouant au tennis sur la Wii contre mon petit frère… Je préfère me la jouer grand-père !
    Cal resta complètement pantois. Gillian força son sourire et empoigna le bras de son compagnon pour le tirer en avant. Côte à côte, ils suivirent leur nouveau médecin dans les couloirs immaculés et froids de l'hôpital. À chaque pas, Cal sentit un nouveau frisson parcourir son corps. Il avait toujours eu une sainte horreur de ce genre d'endroit. Sa femme s'en rendit compte et prit sa main dans la sienne pour le rassurer. 
Sans prévenir, Sugar pila net devant une porte. Les trois  protagonistes  s'entrechoquèrent presque à ce mouvement inattendu. Le regard noir, Cal observa le brun ouvrir la porte de sa salle d'examen. Le médecin entra dans la pièce et s'exclama joyeusement :
— Et voilà mon chez moi !
    Une fois à l'intérieur, le couple constata avec surprise la décoration des lieux. Tous les murs avaient été recouverts d'affiches de bonbons ou de dessins animés mais aucune d'elles n'étaient la représentation d'anatomie ou d'explication médical comme on pouvait s'attendre dans ce genre de pièce. Sugar discerna les expressions médusées de ses patients et ajouta : 
— N'en dites pas plus ! Je sais ! Il manque quelque chose, mais ne vous inquiétez pas, je viens tout juste de le commander par internet ! Une télé à écran plat juste là !
    Il désigna un coin vide.
— Au départ, je voulais une plante verte mais… avec moi tout ce qui est vivant ne dure jamais trop longtemps ! dit-il, d'une petite moue sous l'air consterné de Cal. Si vous aviez connu Monsieur Berlingot…
    Les deux experts en mensonges jetèrent un regard inquiet au médecin. Ce dernier s'empressa de répliquer :
— Mon poisson rouge ! C'était son nom ! On a vécu de bon moment ensemble ! La dernière chose qu'on avait fait tous les deux c'était… Au dernier épisode de la série Broadchurch ! On a regardé ça ensemble et il avait su dès le départ qui était le meurtrier ! 
    Sugar ria d'un rire jaune lorsqu'il souffla avec une mine triste :
— C'était le bon vieux temps… mais ça c'était avant qu'il ne saute de l'aquarium !
— Votre poisson rouge s'est suicidé ?! s'exclama Cal ahuri devant le regard réprobateur de sa compagne.
— Ouais…, souffla t-il le regard perdu dans le vague. Rien que d'en parler… Il était si jeune…, dit-il en ravalant ses larmes. Il avait un mois… Excusez-moi c'est l'émotion ! C'est que ça me fait bizarre d'en parler… On était tellement proche… C'est pour vous dire, qu'à chaque fois que je regarde Némo je pleure du début à la fin ! Alors je me réconforte en me disant qu'il a rejoint le grand bleu…
    Cal voulu crier qu'il n'était qu'un malade mais face au regard de sa femme, il se força à sourire et attesta :
— On comprend ce que vous endurez ça doit être dur !
— Merci… ça me touche vous savez ! 
    L'air abattu, Sugar toucha l'épaule de Lightman qui lui lança le plus violent des regards noir à cette familiarité. Cela ne sembla pas troubler le médecin tapant amicalement celle-ci et proclama avec un grand sourire :
— Bon ! On n'est pas là pour parler de chose triste quand même !
— Oui quand même…, marmonna l'expert en mensonge sur un ton légèrement aigri.
— Alors ! La future maman va s'allonger sur le lit d'examen et je vais faire une échographie de votre petit sucre gorge! dicta joyeusement le jeune médecin.
    Cal et Gillian se lancèrent des regards perturbés en observant Sugar tirer avec difficulté une machine près du lit. Sans dire un mot, elle s'allongea pendant que son compagnon se plaça à ses côtés pour lui ternir sa main en signe de soutient. Sa sucette à la main, Sugar demanda en se retournant vers le couple :
— Heu… au fait juste pour info ! C'est quoi votre petit nom ?
    Cal s'apprêta à lui répondre quelque chose, mais Gillian plus rapide répondit :
— Lightman !
— Oh ! M et Mme Lightman ! C'est marrant comme nom…, souffla t-il songeur. — C'est à la fois classe et mystérieux…, dit-il en plissant ses yeux avec un geste de la main comme s'il tentait d'y caresser l'air qui l'entourait. — Il ne vaudrait mieux pas appeler votre enfant Sauron ! ria-t-il pour lui même sous les regards intrigués des futurs parents.
— Sauron ! 
    Toujours sans réaction, il décida de répliquer avec des mouvements énergétiques de ses mains :
— Le seigneur des anneaux…
— ...
— La terre du milieu, l'anneaux de pouvoir, les hobbits, non vous voyez pas ?!
— …
— Bref ça veut dire le détestable… Et appeler votre enfant Sauron Lightman ça serait vraiment hilarant ! Stupide mais énorme ! ria t-il avant d'apercevoir les airs consternés des deux experts en mensonge.
— Mouais… 
    Ils ne devaient pas être du style à rire pour ce genre de chose. 
— Certains ont dû oublier de prendre leur chocolat-chaud du matin…
    Il approcha une sorte de télé vers le couple et s'assit sur un siège toujours avec sa sucette à la bouche.
— Bon et bien… c'est parti ! 
    Il attrapa une sorte de petit flacon entre ses mains.
— Je vais devoir vous mettre ce gel sur votre ventre afin que nous puissions découvrir le trésor que vous cachez ! Vous savez comme dans le jeu Zelda ! Tient maintenant que j'y pense je suis coincé dans le niveau 6, dans le labyrinthe et j'arrive pas à…
— … 
— O-K..., fit-il en roulant ses yeux.
Ses patients ne se souciaient guère de ses problèmes.
— Hum bon bah ! Si vous pouviez…, quémanda t-il de manière implicite en désignant d'un regard le ventre de Gillian. 
    Comprenant le message, elle releva son haut pour laisser un libre accès au soignant qui aspergea son ventre du gel médical. N'étant pas une personne qualifiée de délicate, le Dr Sugar appuya de manière assez répétée et rageuse sur le dit flacon qui refusait de faire sortir son contenu coincé à l'intérieur.
— La vache ! Mais c'est quoi ce truc ?! Ah ! Attendez j'ai une idée ! J'ai eu le même problème avec mes frites hier ! 
    Il tapa à plusieurs reprises sur le dos de la petite bouteille en plastique sous les yeux consternés des deux futurs parents.
— Et bah voilà ! 
    Son objectif atteint, il afficha un sourire victorieux et prit une sorte de sonde pour la mettre sur le ventre de sa patiente. D'un air pensif, il passa sa sucette de droite à gauche et murmura :
— Hmm étrange…
— Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? s'inquiéta Gillian.
    Pour tenter rassurer sa femme, Cal caressa tendrement le dos de sa main.
— Je ne vois rien…c'est étrange…, bredouilla t-il, la tête penchée devant l'écran.
— Comment ça vous ne voyez rien ?! ragea Cal de tous ces non-dits. Apeurée, Gillian se serra contre son mari qui l'entoura de son bras pour la rapprocher de lui.
— Aaaaah mais d'accoooord ! s'exclama t-il avec un léger rire. Quel abruti je fais parfois !
— Parfois ?! répéta l'expert en mensonge incrédule.
— Je n'ai pas allumé l'écran !
    Suite à cette révélation, Gillian soupira son soulagement tandis que Cal jeta un regard des plus noir au jeune médecin.
— Ah ! Bah là c'est mieux ! assura t-il en regardant l'écran. C'est sûr que c'est pas de la HD mais depuis ma course en fauteuil roulant d'y il y a un mois dans les couloirs de l'hôpital, on m'a refusé la dérogation pour avoir les échos en 3D… Bah j'ai dû garder la façon The Artist !
— Je vais le tuer, je sens que je vais le tuer…, marmonna Cal entre ses dents.
— Calme toi chéri…, souffla sa compagne.
— Me calmer ?! Non mais ce mec est un ramassé de stupidité ! Je me demande encore pourquoi on est resté avec…
— Et voilà votre futur bébé ! annonça Sugar tout sourire, en tournant l'écran vers le couple. Sur celui-ci on pouvait distinguer la forme d'un petit être avec le son régulier de son rythme cardiaque. Éblouit par ce fabuleux spectacle, Cal en oublia sa colère et souffla :
— Lui…
— Cal…, souffla Gillian émue en regardant l'écran devant elle. C'est…
— Merveilleux…
    Gillian reposa sa tête contre son épaule et laissa des larmes silencieuses rouler le long de ses joues. Profitant de ce moment d'intense bonheur, les deux experts en mensonges ne remarquèrent pas tout de suite que le Dr Sugar tentait de retenir ses larmes depuis un bon moment. Soucieuse de son attitude, la psychologue demanda :
— Dr Sugar ? Vous allez bien ?
— Oui ! Bien sûr ! confirma t-il d'une voix aiguë.
— Vous êtes sûr parce que vos yeux sont tout rouge…
    L'homme à la blouse blanche se retourna vivement, grâce à son siège pivotant, pour attraper un mouchoir sur un petit meuble :
— Ça doit être parce que j'ai dû jouer à World of Craft durant toute la soirée d'hier…, mentit-il en se frottant les yeux à l'aide du mouchoir.
    Il se moucha bruyamment et reprit un visage des plus joyeux afin de faire de nouveau face à ses patients.
— Bon hurm… Je vais vous expliquer un peu ce que vous pouvez voir. Parce que là, j'avoue que ça ressemble plus à un pictionnary qu'autre chose ! blagua t-il nerveusement. Alors ici, vous avez sa tête ! expliqua t-il en désignant la forme énoncée sous les yeux ébahis du couple enlacés. 
— Là ses petites mains !
    Un surplus d'émotion l'envahissant, Gillian resserra l'emprise qu'elle avait sur la main de son compagnon. Cal l'embrassa dans ses cheveux et continua de regarder l'écran.
— Et là vous avez ses… mais ?! s'exclama Sugar perturbé.
— Qu'est-ce qui se passe ? s'inquiéta cette fois-ci Cal.
— Oh - mon - DIEU ! proclama t-il lentement avec des yeux ronds.
— Quoi ?! s'exclama l'expert en mensonge presque paniqué.
— Aaah non ! Autant pour moi ! J'ai cru qu'il avait trois pieds mais c'est simplement parce que c'est son jumeau ! dit-il soulagé avant de continuer ses explications sans voir les expressions éberluées du couple.
— Qu'est-ce que… vous venez de dire ? réussit à dire Cal encore sous le choc.
— Quoi donc ? fit Sugar ne voyant pas ce que Cal souhaitait savoir.
— À l'instant ! Vous venez de dire… qu'il y avait un jumeau ?!
— Ah heu oui ! Il est là ! pointa Sugar, un petit être à côté d'un autre. Heureusement que c'était ça ! Vous imaginez ! Un bébé avec trois pieds ! Il doit courir super vite !
    Furieux, Cal commença à lever lentement son point serré lorsque son épouse le stoppa dans son action en le lui abaissant en déclarant :
— Nooon.
    À cette réprobation, Cal émit une petite moue de sa bouche en serrant ses dents. Il fusilla le médecin du regard avant de retourner son regard sur sa femme qui semblait perdue.
— Gill' ça va ?
— Oui, c'est juste que… je ne m'attendais pas… à ça…
— Vous avez fait du bon boulot ! Deux pour le prix d'un ! ria Sugar.
— Excusez-moi mais… comment vous avez réussi à avoir votre diplôme ?! demanda Cal hébété par tant de stupidité.
— Bah c'était pas très compliqué ! Je suis même arrivé premier de ma promo ! certifia le jeune médecin, en haussant ses épaules comme une évidence.
— Quelle école ? questionna t-il suspicieux.
— Harvard !
— C'est pas possible ! Il a falsifié ses notes ?! 
— Cal…, le réprimanda Gillian.
— Ah et vous voulez savoir si ça sera un choux ou une rose ? 
    Sugar capta les airs d'incompréhension des experts en mensonge, et réitéra : — Enfin si cela sera des garçons ou des filles ?
— Ah heu bah…, bafouilla Cal ne sachant quoi dire.
— À vrai dire, on en n'a pas vraiment discuté…, avoua Gillian en regardant l'expression de réflexion de son mari.
— Le fait de savoir vous aidera à vous faire à l'idée du sexe du bébé mais aussi à ne pas racheter trente-six fois la même chose ! Quand ma mère m'attendait elle était sûre d'après une voyante que je serais une fille et bah… j'ai vécu jusqu'à mes 10 ans dans une pièce rose !
— Chérie... Je ne sais pas toi, mais je préférais savoir le sexe du bébé, souffla t-il au creux de son oreille. Elle gloussa et interpella le médecin :
— Dr Sugar ?
— Ouaip ? dit-il avec un grand sourire.
— On veut connaitre les sexes des bébés.
— Ok c'est parti ! 
    Souriant, il se retourna vers l'écran. Il l'analysa quelques secondes et confirma : — Toutes mes félicitions ! Vous aurez des choux ! Enfin… des garçons !
— Cal on va avoir des garçons ! s'extasia émue la jeune femme.
    Ne pouvant dire un mot, Cal se pencha en avant pour capturer les lèvres de la femme qu'il aimait le plus au monde. Le Dr Sugar se leva de sa chaise et prit un nouveau mouchoir pour se moucher.
— Saleté de jeux vidéo ! ragea t-il d'une voix émue.
— Je t'aime…, souffla Cal à sa compagne qui élargit son sourire plus si c'était possible.
— Moi aussi…, dit-elle avant de l'embrasser furtivement en entendant à nouveau le médecin se moucher bruyamment.
— Je suis désolé… Faut vraiment que j'arrête de jouer en ligne ! s'excusa t-il en jetant le mouchoir usagé. D'un large sourire, il proposa la boite de mouchoirs à Gillian en lui indiquant qu'elle pouvait enlever le gel sur son ventre. Une fois essuyée, elle descendit du lit avec l'aide de son mari. 
— Je vous donnerai aussi la petite photo souvenir ! Ça sera toujours ça pour lui faire honte lorsqu'il invitera ses amis à la maison. Quand j'y pense ma mère le fait encore…, marmonna t-il d'un regard lointain. Enfin bref ! Vos bébés sont en parfaites santés. Il faudra simplement revenir me voir dans deux mois pour des examens complémentaires !
— Moui et bien ça j'en suis pas si sûr…, dit Cal dans sa barbe.
— Merci docteur ! le gratifia fortement Gillian pour couvrir les paroles de son mari.
— Ce fût un plaisir ! Oh ! Vous voulez une sucette ? proposa t-il, en présentant la dite sucrerie.
— Heu… non merci ! refusa la psychologue avec un sourire alors que Cal jeta un regard regard blasé au jeune médecin. Ce dernier haussa ses épaules et rangea la sucrerie dans une poche de sa blouse. Il ouvrit la porte et ajouta:
— Je vais vous raccompagner !
— C'est trop d'honneur..., baragouina l'expert en mensonge.
    Le brun poussa le couple à sortir de la pièce lorsqu'en fermant sa porte de bureau, il leur demanda intrigué :
— Et juste pour savoir, vous faites quoi comme métier ?
— On est psychologue, répondit Gillian.
    Cal passa un bras derrière la taille de sa femme et riposta :
— Enfin surtout toi…
    Elle ria légèrement. Sugar se retourna vivement et s'exclama :
— Sérieux ?! Psy ?! Vous ?
— C'est si surprenant que ça ? demanda t-elle intriguée par sa vive réaction, en suivant le médecin qui marchait dans les couloirs de l'hôpital.
— Bah je connais les psys et pas qu'un peu et…
— Je t'avais bien dit qu'il sortait d'un asile de fou ! chuchota Cal à sa femme.
— Et je dois dire que vous n'êtes pas comme eux ! finit par dire Sugar.
— C'est à dire ? exigea t-elle perplexe.
— À première vue, on a plus l'impression que vous êtes des Bonnie et Clyde que des Sigmund Freud et Melanie Klein !
— Je n'ai jamais vraiment été fan de Freud mais bon…, soupira Lightman.
— C'est toujours mieux que Franz Joseph Gall ! rétorqua le médecin souriant.
— Pas faux ! approuva Cal, d'un soupir rieur.
    Ce type n'était pas si stupide que ça finalement… Au détour d'un couloir, Sugar aperçut un autre médecin et l'interpella :
— Hey Fred ! Tu viens jouer au hokey dans le bâtiment B au service des comateux tout à l'heure ?!
— Je ne manquerais ça pour rien au monde ! Et puis je veux ma revanche du match qu'on a fait à la morgue!
— Cool ! À toute' alors !
    Enfin presque… Dans le couloir principal, Cal profita de la légère distance avec leur médecin pour déclarer à sa femme :
— Hors de question qu'on le garde…
— Cal…
— C'est un abruti avec l'âge mental d'un gamin de 10 ans !
— Franchement Greg a fait pire…
— Oui mais Greg ce n'est pas le médecin qui détient la vie de mes fils entre ses mains !

    À cette phrase, Gillian ne put s'empêcher d'émettre un sourire des plus éblouissant. Cal remarqua la joie subite de sa femme et l'interrogea :
— Qu'est-ce qu'il y a ?
— Non rien… C'est juste que ça me fait tout drôle de savoir que toi et moi on va avoir… des jumeaux dans quelques mois…
    L'expert en mensonge fixa l'air pensif de la future mère puis sans rien dire, il l'embrassa tendrement. C'est à ce moment là que choisit Sugar pour se retourner vers le couple. Encore émue, il essuya ses yeux humides et bredouilla:
— Foutue allergie…
— Je croyais que c'était à cause de vos jeux vidéos ? fit intelligemment remarquer Cal. 
    Le jeune docteur sa son regard de droite à gauche. Il cibla un agent d'entretient nettoyer le sol et répliqua avec un sourire forcé :
— Heu…oui ! Mais… Je suis aussi allergique aux… produits ménager ! 
— Et ben… Vous n'avez pas choisi le métier le plus facile !
— J'aime le danger !
— Mouais…
— Je suis un genre d'Indiana Jones en blouse blanche !
    Tout d'un coup, une petite voix enfantine s'éleva, interrompant la discussion entre les trois adultes :
— Bonjour Dr Lollipop ! 
    Souriant, Sugar s'approcha d'un petit garçon âgé de 7 ans à peine, dans un fauteuil roulant, accompagné d'une infirmière. Le médecin ébouriffa les cheveux du petit patient et demanda :
— Hey ! Comment va mon espion préféré ?
— J'ai réussi ma mission comme vous me l'aviez demandé ! déclara l'enfant souriant. Une expression joviale qui contrastait fortement avec sa mine affaiblie.
— Waaah ! C'est super ! Tape moi en une ! 
    Sugar présenta sa main au garçonnet qui frappa avec joie dans celle-ci. Le médecin s'agenouilla à sa hauteur. Il fit semblant de regarder  les alentours, comme s'ils étaient surveillés, et sortit une sucette de sa poche qu'il tendit au garçon.
— Hey tient c'est pour te féliciter de ta mission ! Mais chut ! Pas un mot c'est notre secret !
    Le petit garçon attrapa la dite sucrerie sous les yeux souriants de l'infirmière puis mima le mouvement d'une fermeture éclaire sur sa bouche.
— C'est bien ! sourit Sugar. Il se leva et employa une voix grave :
— Bien agent Peter, je crois que c'est ici que nos chemins se séparent ! Mais n'oublier pas…
— Chaque mission doit être accomplie ! termina gaiement le dénommé Peter pour le soignant.
— Eeeet ? demanda t-il en le pointant du doigt.
— On doit se laver les dents après avoir manger des bonbons ! récita heureux le garçonnet. Le médecin offrit un clin d'oeil au petit patient pour approuver ses dires.
— Cette conversation n'a jamais eu lieu ! avertit-il en faisant semblant de disparaitre comme s'il était un espion. Le petit patient éclata de rire à cette interprétation théâtrale puis disparut à l'angle du couloir à l'aide de son infirmière poussant son fauteuil sous l'oeil attendrit de Gillian. Ce jeune médecin cachait bien son jeu. Sugar reprit sa marche et allégua avec sérieux :
— Insuffisance cardiaque aggravée et irréversible. On a dû lui faire une transplantation cardiaque. Il y a une semaine de ça, un don inespéré s'est présenté à nous. Et vu qu'il aime tout ce qui est attrait à l'espionnage, lui faire croire qu'il est un espion international lui fait un peu oublier tout ça et l'aide à tenir… Tous n'ont pas eu cette chance…
    À proximité de la sortie, le médecin remplaça son inquiétude par un un large sourire et proclama :
— Bon et bien je vous dit à bientôt !
    Il serra la main de Gillian avant de la tendre à Cal. L'expert en mensonge regarda celle-ci avec une certaine perplexité. Il repensa à la scène qu'il venait d'assister et songea que dans le fond ce médecin était peut-être l'un des plus tordu qu'il n'ai jamais vu, mais qu'il pouvait être tout aussi doué pour certaines choses. Et comme le disait son ami Seeley… on avait bien tous le droit à une seconde chance. D'un fin sourire, il empoigna la main du jeune homme sous le regard souriant de sa femme. Le bipeur de Sugar s'activa. Il le regarda et signifia précipitamment :
— Bon j'vous laisse j'ai une urgence ! Il parait qu'il ne reste plus qu'un Choco'Croc dans le distributeur de mon service! 
    Il courut à toute vitesse dans le couloir, fit un virage contrôlé et disparut sous un léger rire de Gillian. Stupéfait, Cal s'exclama :
— Ce mec est cinglé !
    En sortant du bâtiment, Gillian posa sa tête contre son épaule et dit:
— Mmh…Tu trouves ?
— Non sérieusement ?! Il est fou ! renchérit-il désabusé avec des gestes de ses main.
— Moi je l'aime bien !
— Mouais bah moi j'émets des réserves…
— J'ai toujours eu un attrait particulier pour les personnes qui sortaient du schéma traditionnel…
    Le soleil à son zénith, il plaça ses lunettes de soleil sur son nez pour se protéger des rayons de ce dernier. Puis, quelque peu vexé par ce sous-entendu, il contra d'une voix aiguë :
— Je ne suis pas dingue !
    Ils marchèrent en silence lorsque Gillian dit :
— Cal ?
— Moui ?
    Elle s'arrêta face à son mari et répéta :
— On va avoir deux bébés ! 
    Souriant, il la prit dans ses bras et la souleva du sol afin de l'embrasser tendrement sous son rire continu. Elle entoura son cou et signifia joyeusement :
— Il faut qu'on le dise à tout le monde ! 
— Et bah il faut se dépêcher ! Connaissant nos amis, ils ont dû le savoir avant nous !
— Tu as raison ! ria-t-elle.
— Un resto pour fêter ça ?
— Mmh… Je pensais plus à autre chose… Mais si tu préfères le restaurant c'est comme tu veux !
— Tu pensais à quoi ? quémanda t-il intrigué, alors qu'elle reposa ses pieds sur le sol. Elle appuya son regard et mordilla sa lèvre inférieure. De son oeil d'expert, Cal comprit à quoi la jeune femme pensait et proclama enthousiaste:
— Ooh… ! Je crois qu'on va repousser le resto si ça ne te dérange pas ! Je trouve ton programme bien plus amusant ! 
    Il poussa avec rapidité la jeune femme rieuse vers leur voiture.

FIN*

Morale de l'histoire : Si un jour vous croisez ce médecin... FUYEZ PAUVRE FOU ! D'un côté... un peu de folie ça ne peut pas faire de mal !

Cal : Faux ! Son poisson rouge s'est tué !

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