Il était là à regarder, affalé dans son canapé, un épisode des Simpson que son ami Jack O'Neill lui avait fait promettre de visionner. Il n'avait jamais comprit cette passion dévorante du militaire pour ses personnages jaunes aux quatre doigts. Cela était bien évidement avant qu'il ne lui prête un de ses coffret DVD collector et qu'il se mette à le regarder en entier. Cet humour à la fois cinglant et infantile lui plut finalement assez rapidement. Tellement qu'il avait dévoré intégralement la saison 20. Et avec sa petite fille de 6 ans en visite chez son ami Richard Castle, il avait pu profiter de son absence pour regarder tranquillement chaque épisode sans être constamment dérangé. Enfin… jusqu'à ce que son téléphone portable se mette à sonner dans toute la pièce le privant d'une bonne réplique d'un Homer Simpson ivre face à une célébrité. D'un soupir, il attrapa son portable et accepta l'appel sans regarder le nom de son correspondant. Gobant un maïs soufflé, il plaça l'appareil au creux de son oreille et déclara :
— Lightman.
— Cal ! s'affola une voix féminine à l'autre bout du fil.
— Gillian ?
L'expert en mensonge, très inquiet par le ton de la jeune femme, mit en pause son dvd et écouta avec attention le reste de la conversation.
— J'ai un énorme problème ! Il faut que tu viennes !
— Quoi ?! Mais qu'est-ce qui t'arrives ?
— Mon robinet a cédé et l'eau est en train d'inonder toute ma cuisine ! Le plombier m'a dit qu'il n'arriverait pas avant 2H ! Il faut que tu m'aides !
— Ok ! Calme toi honey ! J'arrive ! affirma t-il, en récupérant sa veste sur un fauteuil et ses clés dans son vide poche.
— Dépêche toi ! Il y en a de plus en plus !
— J'arrive dans quelques minutes !
Cal raccrocha en quittant précipitamment son domicile. Il entra dans son véhicule et démarra pour s'engager sur une route totalement désertée. Evitant les heures de pointes, il arriva assez vite à la demeure de sa petite-amie. Au porche de celle-ci, il frappa contre la porte mais elle s'entrouvrit étrangement sans le moindre effort.
— Entre ! C'est ouvert ! cria t-elle.
D'une seule pression, Cal poussa la porte et pénétra dans la maison. Il arpenta un couloir à la recherche de la jeune femme et scanda:
— Gillian ?
— Dans la cuisine !
Sans réfléchir, l'expert en mensonge accourut jusqu'à la pièce en question. Il entra et observa avec quel désastre la cuisine avait été submergée par l'eau. L'inondation avait complètement envahi la pièce. Heureusement pour la propriétaire des lieux le niveau d'eau était assez bas. D'un regard circulaire, Cal aperçut la jeune femme sous l'évier retenant avec un chiffon l'eau qui coulait à flot. Il se précipita jusqu'à elle pour s'accroupir à sa hauteur.
— Qu'est-ce qui s'est passé ?
— J'en sais rien le siphon a cédé !
— Laisse moi regarder !
La jeune femme échangea rapidement sa place avec son ami qui s'allongea sous levier pour constater l'état des dégâts. De l'eau jaillit dans tous les sens. Les vêtements de Cal s'imbibèrent rapidement du liquide transparent alors que la cascade s'amplifia à chaque seconde.
— Gill' ! l'interpella t-il assez fort pour se faire entendre de la perforation.
— Oui ?!
— Je vais essayer de retenir l'eau pendant ce temps tu vas couper l'arrivée principale !
— Merde ! Mais pourquoi je n'y ai pas pensé !
La jeune femme se redressa d'un seul bond et courut accomplir sa mission. Au même instant, Cal pestiféra contre cette eau abondante lui brouillant sa vision en l'empêchant de convenablement la bloquer. Il dû patienter encore une minute dans cette position avant que Gillian ne réussisse la manoeuvre demandée.
— Ça a marché ?! cria t-elle de sa positon.
— Oui !
Rassurée, Gillian était revenue dans sa cuisine pour constater avec effroi les dégâts causés.
— Bon sang… pour une fois qu'on a notre weekend, soupira t-elle, d'une main désespérée sur son front.
— Désolé pour toi honey…, s'excusa Cal, en sortant de sa cachette avec difficulté.
— Non c'est moi qui doit m'excuser. Je n'aurais pas dû te déranger dans ton week-end… Tu devais surement être en famille…
L'expert en mensonge sauta sur ses deux pieds et répliqua:
— Non, tu as bien fait ! Em' est allée voir Alexis à New-york et puis… je préfère que tu appèles ton petit-ami que ton voisin.
Gillian gloussa jusqu'au moment où elle rencontra par accident le regard tendre de son compagnon. Légèrement gênée, elle racla sa gorge et dévia son regard sur le sol.
— Hum, par contre tu n'aurais pas une serviette pour que je…
La psychologue releva sa tête pour remarquer honteusement l'état de son ami. Ce dernier se trouvait intégralement trempé de la tête au pied. En passant par ses chaussures de ville, son jean et principalement son t-shirt noir mouillé qui avait prit encore plus d'intérêt aux yeux de la jeune femme sensible au charme masculin que dégageait son invité. La seule chose qui n'avait pas encore traversé son esprit embrumé, c'était le fait qu'elle se trouvait tout aussi trempée que lui avec un décolleté plus que mouillé laissant entrevoir la forme de ses seins parfaitement dessinés.
— Oh excuse moi ! Je suis désolée… Je vais te chercher ça !
— Ne t'inquiète pas ce n'est que de l'eau !
— Je vais aller t'en prendre une dans la salle de bain !
— Pas de problème, dit-il avec un sourire. Gillian perdit son regard sur son torse lorsque Cal, s'apercevant de son inaction, la rappela gentiment à l'ordre : — Gillian ?
— Mmh ?
— La serviette ?
— Oh oui ! J'y vais !
Cal arbora un sourire perplexe alors que la jeune femme fit marche arrière en manquant presque de se cogner contre la chambranle de sa porte. D'une légère panique, elle marcha rapidement dans son couloir pour se précipiter dans sa salle de bain. Elle ferma la porte pour s'isoler un instant puis se pencha à son lavabo.
— Calme toi Gillian… Vous êtes ensemble que depuis une semaine…
— Gillian ? l'interpella Cal de la cuisine.
— J'arrive !
La jeune femme prit une grande inspiration. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir puis attrapa une serviette propre avant de sortir de la salle de bain. Elle emprunta le même chemin et, serviette en main, elle déclara :
— Je t'ai trouvé une ser…
Gillian ne termina pas sa phrase alors que son corps se pétrifia sur place. Face à la scène devant elle, sa bouche s'entrouvrit de surprise en voyant son petit-ami enlevant son t-shirt dégoulinant pour faire apparaitre son torse ruisselant. Si elle n'avait pas été elle aussi trempée jusqu'aux os elle pourrait se croire dans une célèbre pub de soda à entendre la musique d'Etta James parvenir à ses oreilles.
— Gill' ? s'inquiéta Cal de son stoïcisme.
— Oh euh excuse moi, je… tiens, bafouilla t-elle, d'un mince sourire excuse en offrant la serviette à son ami. Ce dernier la gratifia d'un autre sourire et sécha énergiquement ses cheveux pour se sentir mieux.
— Il faudra changer le siphon. Il est complètement bousillé. Si tu veux je te le ferais ! J'passerai au magasin d'à côté.
— C'est… gentil merci.
— C'est normal, déclara t-il souriant, en s'approchant d'elle pour l'embrasser furtivement. Un instant plus tard, les deux experts en mensonge nettoyèrent le plus gros des dégâts puis s'autorisèrent une petite pause bien méritée. Cal rendit sa serviette à Gillian. Elle sentit une vive chaleur envahir son corps et se déplaça du côté de la table à manger.
— Tu…tu veux une boisson chaude ? bafouilla t-elle gênée.
— Mmh pourquoi pas !
— Thé ou café ? Cal lança un regard appuyé à la jeune femme qui rajouta:—Thé évidemment…
La psychologue esquissa un léger sourire puis partit en quête de trouver tous les produits pour faire du thé. Une fois sa théière remplie d'eau, elle reposa celle-ci sur une plaque déjà préchauffée. Le temps que l'eau chauffe, elle s'était déplacée en évitant soigneusement l'expert en mensonge pour ouvrir un placard où elle rangeait toutes ses tasses. Et bien évidemment, celle qu'elle désirait n'était pas à sa portée. Sans pour autant réussir. Elle essaya tant bien que mal d'atteindre son objectif. Elle se hissa sur la pointe des pieds et tendit sa main pour essayer d'atteindre le coin reculé de sa tasse dissimulée. Elle continua son effort lorsqu'une présence contre elle l'obligea à abandonner. Elle ne bougea pas d'un iota alors que derrière elle, Cal l'aida sans mal à attraper l'objet. Gillian se retourna et se retrouva face à l'expert en mensonge qui lui donna le mug avec un fin sourire. Il était beaucoup trop prêt… Son corps, son torse… Elle ferma ses yeux. Il fallait qu'il s'éloigne.
— Gillian ?
— Tu veux du lait dans ton thé ? proposa t-elle, en se dérobant de lui pour se rendre prestement au frigo.
— Hum, ouais, accepta t-il perplexe par sa façon de faire. La jeune femme dissimula son visage grâce à la portière du frigo et chercha des yeux la brique de lait désirée.
Cal hésita puis émit une petite moue de sa bouche avant de déclarer :
— Um Gill'… Tu sais, je voulais te dire que tu… Enfin que tu m'avais manqué cette semaine…
La psychologue grimaça alors qu'elle essaya de refouler tout son désir pour cet homme qui ne faisait qu'empirer ses émotions internes. Elle attrapa tout de même la bouteille de lait et referma après coup son frigo pour adopter un fin sourire. Pour eux. Elle devait restée maitre d'elle même. Sinon pour qui il la prendrait ? Une folle avide de sexe qui n'arriverait pas à se contrôler après une semaine d'officialisation de leur relation ! Il penserait que ce ne serait seulement que physique et il partirait comme tous les autres avant lui...
— Mais toi aussi tu m'as manqué ! affirma t-elle, en posant la bouteille sur la table.
— Je… Depuis l'histoire à l'aéroport, je t'ai trouvé un peu distante donc je ne savais pas… Si ça allait toujours entre nous ?
— Quoi ?! Bien sûr que si ! riposta t-elle interloquée, en cherchant des sachets de thé dans un placard.—Où est-ce que tu es allé chercher ça ?!
Elle se retourna et vit que Cal s'était à nouveau déplacé pour lui faire face. Il le faisait exprès ou c'était juste qu'il avait besoin de chaleur humaine ?
— Pourtant tu avoueras que cette semaine tu as passé plus de temps au travail ou avec Kate qu'avec moi…, argua t-il avec des gestes évasifs de ses mains.
— Um… c'est parce que… C'est parce qu'il y avait beaucoup de boulot et que Kate voulait qu'on discute…entre filles… Tu vois ?
— Donc ça n'a rien avoir avec moi ?
— Non ! réfuta t-elle d'une voix légèrement aiguë.—Bien sûr que non…, ajouta t-elle d'un regard divaguant sur son torse. Cal fut soulagé et avança lentement son visage du sien. Désireux de l'embrasser, il esquissa un fin sourire alors que Gillian se laissa hypnotiser par son regard jusqu'au moment où le sifflement de la théière la rappela à l'ordre.
— Hum ! Le thé est prêt !
Gillian s'empressa de retirer la théière de la plaque chauffante. Elle versa du liquide chaud ainsi qu'une lichette de lait dans une tasse qu'elle offrit ensuite à son invité.
— Tiens fais attention c'est super chaud, l'informa t-elle, en fixant son regard sur son torse.—Euh ! Dis moi si ce n'est pas trop…brulant…
Cal mima une expression perplexe et goutta sa boisson préférée en regardant la jeune femme déglutir puis croiser ses bras contre son corps.
— Tu l'aimes ? Enfin… il est à ton gout ?
— Il est parfait. Merci honey.
Gillian tenta de contrôler ses émotions lorsqu'elle entendit enfin son compagnon l'interpeller pour la seconde fois.
— Gill' ?
— Hein quoi ? Tu me parlais ?
— Je te demandais si ça te disais qu'on fasse un resto dans la semaine ?
— Euh oui pourquoi pas ! Excuse moi… J'étais ailleurs…, bredouilla t-elle embarrassée.
— J'ai vu ça, ria t-il. Tu sais…maintenant qu'on est ensemble… J'me disais qu'on pourrait faire plus de sortie… comme un vrai couple…
— Um oui bien sûr ! Tu voudrais faire quoi ?
— J'sais pas… On pourrait faire un ciné, un restaurant. Juste toi et moi… Puis j'te remmènerai chez toi en bon gentleman qui se respect…
Il se rapprocha lascivement de la jeune femme et déplaça son regard sur son visage pantois.
— T'en dis quoi ? demanda t-il, en déplaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
— Je… J'en dis que j'ai très envie de toi… La jeune femme réfléchit une seconde à ses paroles pour se rectifier avec maladresse: — Euh non ! Enfin si ! Je… Je voulais dire que ça me faisait très envie ! J'suis désolée… Je…
La psychologue s'éloigna brusquement de son compagnon. Elle ferma ses yeux et essaya de reprendre ses esprits. Ce dernier, perturbé par son comportement, s'était rapproché pour la retenir par sa taille.
— Hey, du calme chérie. Qu'est-ce qui t'arrive ?
— J'suis désolée… Cal…, souffla t-elle, d'une main gênée sur son front. Je crois que tu devrais partir…
— Gill' ? Dis moi ce qui se passe ?
Elle ouvrit ses yeux et rencontra le regard plus qu'inquiet de son compagnon. Elle hésita puis songea qu'avec lui, elle n'aurait jamais d'échappatoire. D'un léger soupir, elle reprit:—C'est… c'est un peu gênant…
— Tu sais que tu peux tout me dire…
— Um oui… Je… Depuis quelques jours je…n'arrête pas de penser à nous… tu vois ?
— Euh oui…, dit-il, d'un froncement de sourcils.
— Et parfois mon esprit se laisse à imaginer certaines… scènes qui pourraient se produire lorsque… deux personnes…ont une forte attirance l'une pour l'autre… tu comprends maintenant ?
Cal mima un air d'incompréhension alors que Gillian ajouta :
— Si je t'ai un peu évité ces derniers jours c'est parce que j'avais peur de ne plus pouvoir me contrôler comme je le fais maintenant…
L'expert en mensonge ne comprit toujours pas où la psychologue voulait en venir. Il le faisait exprès ou quoi ?!
— Tu me rends dingue ! Je… j'ai envie de toi ! Et si tu ne met pas tout de suite un t-shirt je crois que je vais te sauter dessus !
— Attends… Si je comprends bien, tu m'as évité toute la semaine parce que tu avais peur de ne pas te contrôler lorsque tu étais seule avec moi?!
— C'est ça… tu dois me prendre pour une folle…
— Non pas du tout ! Enfin…si un petit peu, ria t-il entre ses lèvres, en l'observant exprimer sa gêne par une main sur son front. Il émit une petite moue de sa bouche, puis déclara:—Tu sais… ça m'est aussi arrivé de nous imaginer…dans ce genre de situation et ça…bien avant qu'on soit ensemble… donc si on suit ton raisonnement j'aurais déjà dû être envoyé à l'asile depuis très longtemps !
Elle ria. Il avait toujours eu le don de dédramatiser les choses. Elle croisa son regard amoureux et l'écouta dire:
— Mais je t'avouerai que c'est encore plus excitant de savoir que tu as peur de ne pas te contrôler…
Il gardait encore cet air mutin sur son visage alors qu'il ne se trouvait qu'à quelques centimètres du sien. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur ses lèvres caressantes presque les siennes. D'un va et vient, entre son décolleté trempé et ses lèvres fines, il prenait un malin plaisir à la faire languir. Elle resta figée sur place jusqu'au moment où elle sentit sa langue passer le barrage de ses dents. Totalement à sa merci, elle ouvrit sa bouche pour un meilleur accès et décupla en prime leur plaisir. Elle caressa son dos alors qu'il l'embrassa avec ardeur sans jamais stopper ses caresses sur son corps parfait. Ils s'embrassèrent d'abord lentement puis intensifièrent leur baiser au fil des secondes. Ils ne pouvaient plus reculer c'était maintenant ou jamais…
— Lightman.
— Cal ! s'affola une voix féminine à l'autre bout du fil.
— Gillian ?
L'expert en mensonge, très inquiet par le ton de la jeune femme, mit en pause son dvd et écouta avec attention le reste de la conversation.
— J'ai un énorme problème ! Il faut que tu viennes !
— Quoi ?! Mais qu'est-ce qui t'arrives ?
— Mon robinet a cédé et l'eau est en train d'inonder toute ma cuisine ! Le plombier m'a dit qu'il n'arriverait pas avant 2H ! Il faut que tu m'aides !
— Ok ! Calme toi honey ! J'arrive ! affirma t-il, en récupérant sa veste sur un fauteuil et ses clés dans son vide poche.
— Dépêche toi ! Il y en a de plus en plus !
— J'arrive dans quelques minutes !
Cal raccrocha en quittant précipitamment son domicile. Il entra dans son véhicule et démarra pour s'engager sur une route totalement désertée. Evitant les heures de pointes, il arriva assez vite à la demeure de sa petite-amie. Au porche de celle-ci, il frappa contre la porte mais elle s'entrouvrit étrangement sans le moindre effort.
— Entre ! C'est ouvert ! cria t-elle.
D'une seule pression, Cal poussa la porte et pénétra dans la maison. Il arpenta un couloir à la recherche de la jeune femme et scanda:
— Gillian ?
— Dans la cuisine !
Sans réfléchir, l'expert en mensonge accourut jusqu'à la pièce en question. Il entra et observa avec quel désastre la cuisine avait été submergée par l'eau. L'inondation avait complètement envahi la pièce. Heureusement pour la propriétaire des lieux le niveau d'eau était assez bas. D'un regard circulaire, Cal aperçut la jeune femme sous l'évier retenant avec un chiffon l'eau qui coulait à flot. Il se précipita jusqu'à elle pour s'accroupir à sa hauteur.
— Qu'est-ce qui s'est passé ?
— J'en sais rien le siphon a cédé !
— Laisse moi regarder !
La jeune femme échangea rapidement sa place avec son ami qui s'allongea sous levier pour constater l'état des dégâts. De l'eau jaillit dans tous les sens. Les vêtements de Cal s'imbibèrent rapidement du liquide transparent alors que la cascade s'amplifia à chaque seconde.
— Gill' ! l'interpella t-il assez fort pour se faire entendre de la perforation.
— Oui ?!
— Je vais essayer de retenir l'eau pendant ce temps tu vas couper l'arrivée principale !
— Merde ! Mais pourquoi je n'y ai pas pensé !
La jeune femme se redressa d'un seul bond et courut accomplir sa mission. Au même instant, Cal pestiféra contre cette eau abondante lui brouillant sa vision en l'empêchant de convenablement la bloquer. Il dû patienter encore une minute dans cette position avant que Gillian ne réussisse la manoeuvre demandée.
— Ça a marché ?! cria t-elle de sa positon.
— Oui !
Rassurée, Gillian était revenue dans sa cuisine pour constater avec effroi les dégâts causés.
— Bon sang… pour une fois qu'on a notre weekend, soupira t-elle, d'une main désespérée sur son front.
— Désolé pour toi honey…, s'excusa Cal, en sortant de sa cachette avec difficulté.
— Non c'est moi qui doit m'excuser. Je n'aurais pas dû te déranger dans ton week-end… Tu devais surement être en famille…
L'expert en mensonge sauta sur ses deux pieds et répliqua:
— Non, tu as bien fait ! Em' est allée voir Alexis à New-york et puis… je préfère que tu appèles ton petit-ami que ton voisin.
Gillian gloussa jusqu'au moment où elle rencontra par accident le regard tendre de son compagnon. Légèrement gênée, elle racla sa gorge et dévia son regard sur le sol.
— Hum, par contre tu n'aurais pas une serviette pour que je…
La psychologue releva sa tête pour remarquer honteusement l'état de son ami. Ce dernier se trouvait intégralement trempé de la tête au pied. En passant par ses chaussures de ville, son jean et principalement son t-shirt noir mouillé qui avait prit encore plus d'intérêt aux yeux de la jeune femme sensible au charme masculin que dégageait son invité. La seule chose qui n'avait pas encore traversé son esprit embrumé, c'était le fait qu'elle se trouvait tout aussi trempée que lui avec un décolleté plus que mouillé laissant entrevoir la forme de ses seins parfaitement dessinés.
— Oh excuse moi ! Je suis désolée… Je vais te chercher ça !
— Ne t'inquiète pas ce n'est que de l'eau !
— Je vais aller t'en prendre une dans la salle de bain !
— Pas de problème, dit-il avec un sourire. Gillian perdit son regard sur son torse lorsque Cal, s'apercevant de son inaction, la rappela gentiment à l'ordre : — Gillian ?
— Mmh ?
— La serviette ?
— Oh oui ! J'y vais !
Cal arbora un sourire perplexe alors que la jeune femme fit marche arrière en manquant presque de se cogner contre la chambranle de sa porte. D'une légère panique, elle marcha rapidement dans son couloir pour se précipiter dans sa salle de bain. Elle ferma la porte pour s'isoler un instant puis se pencha à son lavabo.
— Calme toi Gillian… Vous êtes ensemble que depuis une semaine…
— Gillian ? l'interpella Cal de la cuisine.
— J'arrive !
La jeune femme prit une grande inspiration. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir puis attrapa une serviette propre avant de sortir de la salle de bain. Elle emprunta le même chemin et, serviette en main, elle déclara :
— Je t'ai trouvé une ser…
Gillian ne termina pas sa phrase alors que son corps se pétrifia sur place. Face à la scène devant elle, sa bouche s'entrouvrit de surprise en voyant son petit-ami enlevant son t-shirt dégoulinant pour faire apparaitre son torse ruisselant. Si elle n'avait pas été elle aussi trempée jusqu'aux os elle pourrait se croire dans une célèbre pub de soda à entendre la musique d'Etta James parvenir à ses oreilles.
— Gill' ? s'inquiéta Cal de son stoïcisme.
— Oh euh excuse moi, je… tiens, bafouilla t-elle, d'un mince sourire excuse en offrant la serviette à son ami. Ce dernier la gratifia d'un autre sourire et sécha énergiquement ses cheveux pour se sentir mieux.
— Il faudra changer le siphon. Il est complètement bousillé. Si tu veux je te le ferais ! J'passerai au magasin d'à côté.
— C'est… gentil merci.
— C'est normal, déclara t-il souriant, en s'approchant d'elle pour l'embrasser furtivement. Un instant plus tard, les deux experts en mensonge nettoyèrent le plus gros des dégâts puis s'autorisèrent une petite pause bien méritée. Cal rendit sa serviette à Gillian. Elle sentit une vive chaleur envahir son corps et se déplaça du côté de la table à manger.
— Tu…tu veux une boisson chaude ? bafouilla t-elle gênée.
— Mmh pourquoi pas !
— Thé ou café ? Cal lança un regard appuyé à la jeune femme qui rajouta:—Thé évidemment…
La psychologue esquissa un léger sourire puis partit en quête de trouver tous les produits pour faire du thé. Une fois sa théière remplie d'eau, elle reposa celle-ci sur une plaque déjà préchauffée. Le temps que l'eau chauffe, elle s'était déplacée en évitant soigneusement l'expert en mensonge pour ouvrir un placard où elle rangeait toutes ses tasses. Et bien évidemment, celle qu'elle désirait n'était pas à sa portée. Sans pour autant réussir. Elle essaya tant bien que mal d'atteindre son objectif. Elle se hissa sur la pointe des pieds et tendit sa main pour essayer d'atteindre le coin reculé de sa tasse dissimulée. Elle continua son effort lorsqu'une présence contre elle l'obligea à abandonner. Elle ne bougea pas d'un iota alors que derrière elle, Cal l'aida sans mal à attraper l'objet. Gillian se retourna et se retrouva face à l'expert en mensonge qui lui donna le mug avec un fin sourire. Il était beaucoup trop prêt… Son corps, son torse… Elle ferma ses yeux. Il fallait qu'il s'éloigne.
— Gillian ?
— Tu veux du lait dans ton thé ? proposa t-elle, en se dérobant de lui pour se rendre prestement au frigo.
— Hum, ouais, accepta t-il perplexe par sa façon de faire. La jeune femme dissimula son visage grâce à la portière du frigo et chercha des yeux la brique de lait désirée.
Cal hésita puis émit une petite moue de sa bouche avant de déclarer :
— Um Gill'… Tu sais, je voulais te dire que tu… Enfin que tu m'avais manqué cette semaine…
La psychologue grimaça alors qu'elle essaya de refouler tout son désir pour cet homme qui ne faisait qu'empirer ses émotions internes. Elle attrapa tout de même la bouteille de lait et referma après coup son frigo pour adopter un fin sourire. Pour eux. Elle devait restée maitre d'elle même. Sinon pour qui il la prendrait ? Une folle avide de sexe qui n'arriverait pas à se contrôler après une semaine d'officialisation de leur relation ! Il penserait que ce ne serait seulement que physique et il partirait comme tous les autres avant lui...
— Mais toi aussi tu m'as manqué ! affirma t-elle, en posant la bouteille sur la table.
— Je… Depuis l'histoire à l'aéroport, je t'ai trouvé un peu distante donc je ne savais pas… Si ça allait toujours entre nous ?
— Quoi ?! Bien sûr que si ! riposta t-elle interloquée, en cherchant des sachets de thé dans un placard.—Où est-ce que tu es allé chercher ça ?!
Elle se retourna et vit que Cal s'était à nouveau déplacé pour lui faire face. Il le faisait exprès ou c'était juste qu'il avait besoin de chaleur humaine ?
— Pourtant tu avoueras que cette semaine tu as passé plus de temps au travail ou avec Kate qu'avec moi…, argua t-il avec des gestes évasifs de ses mains.
— Um… c'est parce que… C'est parce qu'il y avait beaucoup de boulot et que Kate voulait qu'on discute…entre filles… Tu vois ?
— Donc ça n'a rien avoir avec moi ?
— Non ! réfuta t-elle d'une voix légèrement aiguë.—Bien sûr que non…, ajouta t-elle d'un regard divaguant sur son torse. Cal fut soulagé et avança lentement son visage du sien. Désireux de l'embrasser, il esquissa un fin sourire alors que Gillian se laissa hypnotiser par son regard jusqu'au moment où le sifflement de la théière la rappela à l'ordre.
— Hum ! Le thé est prêt !
Gillian s'empressa de retirer la théière de la plaque chauffante. Elle versa du liquide chaud ainsi qu'une lichette de lait dans une tasse qu'elle offrit ensuite à son invité.
— Tiens fais attention c'est super chaud, l'informa t-elle, en fixant son regard sur son torse.—Euh ! Dis moi si ce n'est pas trop…brulant…
Cal mima une expression perplexe et goutta sa boisson préférée en regardant la jeune femme déglutir puis croiser ses bras contre son corps.
— Tu l'aimes ? Enfin… il est à ton gout ?
— Il est parfait. Merci honey.
Gillian tenta de contrôler ses émotions lorsqu'elle entendit enfin son compagnon l'interpeller pour la seconde fois.
— Gill' ?
— Hein quoi ? Tu me parlais ?
— Je te demandais si ça te disais qu'on fasse un resto dans la semaine ?
— Euh oui pourquoi pas ! Excuse moi… J'étais ailleurs…, bredouilla t-elle embarrassée.
— J'ai vu ça, ria t-il. Tu sais…maintenant qu'on est ensemble… J'me disais qu'on pourrait faire plus de sortie… comme un vrai couple…
— Um oui bien sûr ! Tu voudrais faire quoi ?
— J'sais pas… On pourrait faire un ciné, un restaurant. Juste toi et moi… Puis j'te remmènerai chez toi en bon gentleman qui se respect…
Il se rapprocha lascivement de la jeune femme et déplaça son regard sur son visage pantois.
— T'en dis quoi ? demanda t-il, en déplaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
— Je… J'en dis que j'ai très envie de toi… La jeune femme réfléchit une seconde à ses paroles pour se rectifier avec maladresse: — Euh non ! Enfin si ! Je… Je voulais dire que ça me faisait très envie ! J'suis désolée… Je…
La psychologue s'éloigna brusquement de son compagnon. Elle ferma ses yeux et essaya de reprendre ses esprits. Ce dernier, perturbé par son comportement, s'était rapproché pour la retenir par sa taille.
— Hey, du calme chérie. Qu'est-ce qui t'arrive ?
— J'suis désolée… Cal…, souffla t-elle, d'une main gênée sur son front. Je crois que tu devrais partir…
— Gill' ? Dis moi ce qui se passe ?
Elle ouvrit ses yeux et rencontra le regard plus qu'inquiet de son compagnon. Elle hésita puis songea qu'avec lui, elle n'aurait jamais d'échappatoire. D'un léger soupir, elle reprit:—C'est… c'est un peu gênant…
— Tu sais que tu peux tout me dire…
— Um oui… Je… Depuis quelques jours je…n'arrête pas de penser à nous… tu vois ?
— Euh oui…, dit-il, d'un froncement de sourcils.
— Et parfois mon esprit se laisse à imaginer certaines… scènes qui pourraient se produire lorsque… deux personnes…ont une forte attirance l'une pour l'autre… tu comprends maintenant ?
Cal mima un air d'incompréhension alors que Gillian ajouta :
— Si je t'ai un peu évité ces derniers jours c'est parce que j'avais peur de ne plus pouvoir me contrôler comme je le fais maintenant…
L'expert en mensonge ne comprit toujours pas où la psychologue voulait en venir. Il le faisait exprès ou quoi ?!
— Tu me rends dingue ! Je… j'ai envie de toi ! Et si tu ne met pas tout de suite un t-shirt je crois que je vais te sauter dessus !
— Attends… Si je comprends bien, tu m'as évité toute la semaine parce que tu avais peur de ne pas te contrôler lorsque tu étais seule avec moi?!
— C'est ça… tu dois me prendre pour une folle…
— Non pas du tout ! Enfin…si un petit peu, ria t-il entre ses lèvres, en l'observant exprimer sa gêne par une main sur son front. Il émit une petite moue de sa bouche, puis déclara:—Tu sais… ça m'est aussi arrivé de nous imaginer…dans ce genre de situation et ça…bien avant qu'on soit ensemble… donc si on suit ton raisonnement j'aurais déjà dû être envoyé à l'asile depuis très longtemps !
Elle ria. Il avait toujours eu le don de dédramatiser les choses. Elle croisa son regard amoureux et l'écouta dire:
— Mais je t'avouerai que c'est encore plus excitant de savoir que tu as peur de ne pas te contrôler…
Il gardait encore cet air mutin sur son visage alors qu'il ne se trouvait qu'à quelques centimètres du sien. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur ses lèvres caressantes presque les siennes. D'un va et vient, entre son décolleté trempé et ses lèvres fines, il prenait un malin plaisir à la faire languir. Elle resta figée sur place jusqu'au moment où elle sentit sa langue passer le barrage de ses dents. Totalement à sa merci, elle ouvrit sa bouche pour un meilleur accès et décupla en prime leur plaisir. Elle caressa son dos alors qu'il l'embrassa avec ardeur sans jamais stopper ses caresses sur son corps parfait. Ils s'embrassèrent d'abord lentement puis intensifièrent leur baiser au fil des secondes. Ils ne pouvaient plus reculer c'était maintenant ou jamais…
Cal la plaqua contre un mur et l'embrassa de la plus fougueuse des manières. La jeune femme se perdit dans ses bras alors que leurs langues se mêlaient dans un fougueux ballet. Elle voulut passer ses bras dans son dos, mais son amant l'empêcha toute action en les emprisonnant fermement contre le mur. Il l'embrassa encore et encore jusqu'à passer sa bouche sur son cou.
— Cal, soupira t-elle. On est dans la cuisine…
— Et alors ? rétorqua t-il, en l'embrassant sur la bouche.
— Rien…
Il passa ses mains sur toutes les parties de son corps. Il désirait tout d'elle. Toujours plus. Encore et encore… De ses mains expertes, il déboutonna rapidement le jean de la jeune femme, le retira puis l'éjecta un peu plus loin dans la pièce. Il embrassa ses jambes puis remonta sensuellement sa bouche pour de nouveau capturer la sienne. Il enleva le haut trempée de sa belle et contempla, sous ses yeux ébahis, la jeune femme en sous-vêtement. Gillian, intriguée par la soudaine inaction de son compagnon, l'interpella:
— Cal ?
— T'es magnifique…
Elle émit un large sourire, puis l'embrassa tendrement en débouclant machinalement sa ceinture afin d'atteindre l'ouverture tant désirée de son pantalon. L'objectif atteint. Elle glissa sa main vers son entrejambe pour sentir avec ravissement l'objet de tous ses désirs. Il pinça ses lèvres à ce geste alors qu'il plongea son regard noir rempli de désir dans celui amusé de sa nouvelle petite-amie. Elle commença à caresser celui-ci avec délicatesse en regardant avec ravissement les divers changements d'expression sur le visage de l'expert en mensonge. Ce dernier lâcha un léger soupir de contentement et réfugia son visage dans le cou de la jeune femme. Il n'avait jamais ressenti ça avec aucune autre. Les yeux fermés. Il apprécia grandement les caresses procurées et continua même de gémir ses bien faits contre son oreille. Gillian augmenta le rythme de ses mouvements et sentit l'homme s'effondrer presque contre elle. Elle s'en félicita intérieurement puis, le voulant à sa merci, se déroba de son emprise pour descendre à la hauteur de son jean. Elle descendit celui-ci pour découvrir, sans plus aucun rempart, le sexe de son amant. Un large sourire se dessina sur ses lèvres. Il était parfait.
— Gill' tu…
Cal ne continua pas sa phrase alors que la jeune femme s'empara à pleine bouche de la chose tant fantasmé. Elle débuta dès lors un rythme soutenu. L'homme, une main appuyée contre le mur et la mâchoire serrée, tenta de se contrôler pour ne pas exploser. Il ferma ses yeux pour ne pas la regarder et la sentit augmenter la cadence avec, en prime et pour son unique plaisir, de légères caresses furtives de sa langue tentatrice.
— Oh bon sang…
Elle continua ainsi pendant près de cinq minutes lorsque Cal, n'en pouvant vraiment plus, obligea sa compagne à se relever. Leurs souffles étaient anarchique.
— À mon tour, déclara t-il, en l'embrassant avec fougue. Elle gémit contre sa bouche jusqu'au moment où il s'abaissa au niveau de sa poitrine pour la tatouer de plusieurs voraces baisers. Elle plongea ses mains dans ses cheveux masculins mouillés puis le sentit glisser jusqu'à une autre partie de son corps encore jusque ici inexploré. D'un geste lent, il baissa la culotte en dentelle de la psychologue et posa ses lèvres contre cette partie plus que charnelle. Il suçota longuement celle-ci avec lenteur alors qu'il entendit la jeune femme gémir de plaisir en caressant ses cheveux avec désir. Heureux de son petit effet. Il sourit puis remplaça sa bouche par sa main d'expert en langage corporel. Il voulait voir son visage, ses expressions, ses pupilles dilatées… Il n'y avait rien de tel pour l'exciter. Une fois debout. Il caressa à l'aide de ses doigts la féminité de la jeune femme emprisonnée. Il l'observa perdre pieds et enregistra, pour les prochains événements, toutes les micro-expressions de joie défilant sur son visage… Il poursuivit son massage sensuel jusqu'au moment où il la sentit enfin prête. Très sérieusement. Il commanda à sa compagne de passer ses jambes autour de sa taille. Ils n'étaient plus qu'à quelques secondes du plaisir ultime. Leurs regards se croisèrent. Cal plaqua la jeune femme avec force contre le mur alors qu'il avait aperçu un signe d'acceptation sur son visage. Il captura sa bouche avec avidité lorsque, sans prévenir, il décida de l'emplir d'un seul coup de rein. Ils gémirent tous les deux à cette brusque action. Elle s'agrippa à lui et il l'embrassa avec la plus grande des passions. De là, il commença un long va et vient puissant et plus que satisfaisant pour la jeune femme étouffant plusieurs gémissants contre sa bouche avide de contact brulant.
— Cal, l'interpella t-elle, alors qu'il continua ses pénétrations en embrassant sa poitrine.
— Mmh…
— Chambre - plus - confortable…, réussit-elle à dire entre deux baisers. L'homme arrêta tout mouvement et transporta sans un mot la jeune femme jusqu'à sa chambre à coucher pour la déposer avec la plus grande délicatesse sur son lit parfaitement dressé. Il s'allongea sur la jeune femme et reprit ses activités plus tôt arrêtés. Ils étaient tous les deux dans une parfaite adéquation. Être expert en langage corporel permettait plusieurs petites fantaisies que d'autres n'auraient jamais pu user sans devoir parler. Au moment où Gillian voyait une expression positive sur le visage de son compagnon elle amplifia leurs sensations tant dis que lorsque celui-ci apercevait de la frustration ou de la gêne il faisait tout pour retrouver la meilleure position. Tout était une question de bonne addition. Chaque combinaisons d'unité leurs permettaient de les amener à la jouissance absolue. Il décida d'imprégner un nouveau rythme beaucoup plus lent pour fixer avec plus de soin le visage de la psychologue caressant son dos puissant.
— T'es magnifique honey, souffla t-il, d'une tendre caresse sur son visage.
— Tu l'as…déjà…dit, répondit-elle, entre deux spasmes de plaisir.
— Je sais…
Il appât ses lèvres et caressa sa langue avec la sienne. Elle profita de ce baiser pour resserrer ses jambes autour de sa taille puis se laissa emporter par ses coups de reins répétés. Ils continuèrent sur cette lancée jusqu'à ce Cal soit forcé de s'allonger sur le dos pour une chevauchée improvisée. En règle générale, il détestait laisser le contrôle aux femmes avec qui il couchait, mais avec elle… cela le ravissait. Elle sur lui avec ses mains sur son torse comme pour s'empêcher de s'écrouler. Il l'observa prendre son plaisir puis glissa ses mains sur ses cuisses sveltes pour les remonter lentement jusqu'à sa fine taille et les emprisonner sur ses seins totalement offerts. Il pinça ses lèvres de désir et déplaça son regard sur l'ensemble du corps de la jeune femme fermant ses yeux de plaisir. C'était la première fois qu'une femme lui faisait autant d'effet. Elle était parfaite dans tout ce qu'elle faisait et il n'arrivait toujours pas à croire la chance qu'il avait d'être enfin avec elle… Cal reprit subitement ses esprits en sentant son amante augmenter leur plaisir commun. Ils n'allaient pas finir ainsi ou du moins pas aujourd'hui se disait-il. Pour leur première fois, il voulait que cela soit lui qui la fasse jouir. C'était peut-être un peu machiste mais il voulait lui prouver qu'il était bon dans ce domaine et qu'elle n'allait regretter aucun autre de ses anciens partenaires. Il se redressa, l'embrassa puis la renversa sur le côté pour la retenir contre le matelas par ses deux poignets.
— T'as peur que je parte ? souffla t-elle amusée.
— J'ai peur de te laisser m'aimer…
Elle fronça ses sourcils en voyant l'expression sérieuse de son compagnon puis lacha un subtil cri de plaisir lorsqu'il débuta des rythmes de pénétrations lancinants et rapides. Ils atteignirent par moment le paroxysme mais Cal les arrêta toujours au bord du précipice. Elle gémit sa frustration alors que son compagnon en profita pour l'embrasser avec la plus grande des passions. Faire durer leur plaisir était le maitre mot. L'homme continua ses mouvements lents lorsqu'il décida subitement de passer à la vitesse supérieur et de ne plus contrôler ses envies de jouir dans l'instantanée. Gillian comprit quelles étaient ses pensées et l'accompagna dans son rythme effréné. Criant, se caressant, s'embrassant… Tout cela combiné créa en eux une explosion de jouissance sans nom. Ils arrivèrent enfin au point culminant de leur activité et Cal jouit sans discontinuer en gardant son regard ancré dans celui de la jeune femme aimée. Cette dernière le serra contre elle et sentit son coeur battre à vive allure sur sa peau transpirant des efforts pratiqués. Il l'embrassa comme pour marquer un point final puis enfouit son visage contre son cou pour respirer son parfum enivrant. Le calme revenant, elle passa une main dans ses cheveux court lorsqu'elle lui murmura, d'un regard perdu:
— Je t'aime…
Il tourna son visage sur le côté, la regarda avec perplexité et répondit avec un large sourire:
— Je t'aime aussi… Il mordilla son cou puis l'entendit rire. Il se redressa pour l'embrasser alors qu'elle passa ses deux bras autour de son cou pour approfondir leur baiser. Ils étaient fait l'un pour l'autre. Ils le savaient…
Quelques minutes plus tard, la tête de Gillian reposait contre le coeur de Cal caressant avec tendresse sa peau. Ils étaient épuisés mais heureux.
— Cal…
— Yep ?
— Je crois que c'est… la meilleure catastrophe qui m'est arrivée depuis que je suis ici, gloussa t-elle en entendant l'homme rire à sa plaisanterie.
— J'espère qu'il y en aura d'autres, dit-il, en offrant un baiser dans ses cheveux ébouriffés.
— Mmh… Sauf que maintenant on aura plus besoin de prétexte pour le faire…
— Tant mieux parce que j'aurais était prêt à casser ta chaudière pour te réchauffer par moi même !
Gillian ria ainsi que Cal puis se laissèrent bercer par le calme de l'instant. La jeune femme sentit le sommeil l'envahir lorsqu'elle se redressa vivement aux coups frappés contre sa porte.
— Oh non ! J'ai complètement oublié le plombier !
— J'préfère que tu penses à lui maintenant que quand tu criais mon nom…
— J'ai pas crié ton nom, réfuta t-elle amusée.
— On a que faire en sorte que ça se fasse, répliqua t-il, en s'allongeant sur la jeune femme pour l'embrasser tendrement. Elle ria contre sa bouche et recula son visage pour déclarer:—Cal… Je dois aller voir le plombier…
— Pas dans cette tenue !
— C'est pour ça que je dois me rhabiller…
Cal mima une expression pensive. Il émit une petite moue de sa bouche puis réfuta:—Nop !
— Comment ça non ?
— Tu restes ici et moi j'vais voir le plombier ! L'expert en mensonge quitta avec précipitation le lit et enroula un drap autour de sa taille pour caché sa nudité. Elle le regarda faire et s'exclama perplexe:
— Je te signale que c'est moi la propriétaire de la maison !
— J'suis ton nouveau joujou maintenant donc… Tout ce qui est à toi est à moi !
Elle ria alors qu'il s'approcha de son visage pour lui offrir un long baiser. Ils entendirent de nouveaux coups résonner. Cal s'éloigna à contre coeur de sa compagne et lui dicta:— Fais en sorte de garder les draps au chaud…
Elle pinça ses lèvres de désir et répliqua:—Te connaissant tu vas le congédier avec une telle rapidité qu'ils n'auront pas le temps de refroidir !
Cal arbora un sourire en répondant:—C'est vrai ! Il quitta définitivement la pièce en scandant dans le couloir:—Dès que je reviens tu connaitras plus que trois lettres de l'alphabet !
Elle éclata de rire alors qu'elle s'enroula dans les couvertures avec un large sourire rêveur. Une catastrophe pouvait cacher la meilleure des surprises. Elle savait qu'elle allait devoir nettoyer toute sa cuisine et payer le déplacement du plombier, mais elle s'en fichait parce qu'elle avait été largement satisfaite avec le second venu la secourir en urgence. Un chevalier servant qu'elle avait été heureuse de dédommager de la plus amoureuse des manières. Et vu que c'était dimanche elle allait devoir payer double tarif ! De nombreux chèques en bois allaient suivre…
FIN*
Morale de l'histoire : On peut toujours négocier même avec le plus fourbe des plombiers ! Tant qu'on connaissait trois lettres de l'alphabets...
— Cal, soupira t-elle. On est dans la cuisine…
— Et alors ? rétorqua t-il, en l'embrassant sur la bouche.
— Rien…
Il passa ses mains sur toutes les parties de son corps. Il désirait tout d'elle. Toujours plus. Encore et encore… De ses mains expertes, il déboutonna rapidement le jean de la jeune femme, le retira puis l'éjecta un peu plus loin dans la pièce. Il embrassa ses jambes puis remonta sensuellement sa bouche pour de nouveau capturer la sienne. Il enleva le haut trempée de sa belle et contempla, sous ses yeux ébahis, la jeune femme en sous-vêtement. Gillian, intriguée par la soudaine inaction de son compagnon, l'interpella:
— Cal ?
— T'es magnifique…
Elle émit un large sourire, puis l'embrassa tendrement en débouclant machinalement sa ceinture afin d'atteindre l'ouverture tant désirée de son pantalon. L'objectif atteint. Elle glissa sa main vers son entrejambe pour sentir avec ravissement l'objet de tous ses désirs. Il pinça ses lèvres à ce geste alors qu'il plongea son regard noir rempli de désir dans celui amusé de sa nouvelle petite-amie. Elle commença à caresser celui-ci avec délicatesse en regardant avec ravissement les divers changements d'expression sur le visage de l'expert en mensonge. Ce dernier lâcha un léger soupir de contentement et réfugia son visage dans le cou de la jeune femme. Il n'avait jamais ressenti ça avec aucune autre. Les yeux fermés. Il apprécia grandement les caresses procurées et continua même de gémir ses bien faits contre son oreille. Gillian augmenta le rythme de ses mouvements et sentit l'homme s'effondrer presque contre elle. Elle s'en félicita intérieurement puis, le voulant à sa merci, se déroba de son emprise pour descendre à la hauteur de son jean. Elle descendit celui-ci pour découvrir, sans plus aucun rempart, le sexe de son amant. Un large sourire se dessina sur ses lèvres. Il était parfait.
— Gill' tu…
Cal ne continua pas sa phrase alors que la jeune femme s'empara à pleine bouche de la chose tant fantasmé. Elle débuta dès lors un rythme soutenu. L'homme, une main appuyée contre le mur et la mâchoire serrée, tenta de se contrôler pour ne pas exploser. Il ferma ses yeux pour ne pas la regarder et la sentit augmenter la cadence avec, en prime et pour son unique plaisir, de légères caresses furtives de sa langue tentatrice.
— Oh bon sang…
Elle continua ainsi pendant près de cinq minutes lorsque Cal, n'en pouvant vraiment plus, obligea sa compagne à se relever. Leurs souffles étaient anarchique.
— À mon tour, déclara t-il, en l'embrassant avec fougue. Elle gémit contre sa bouche jusqu'au moment où il s'abaissa au niveau de sa poitrine pour la tatouer de plusieurs voraces baisers. Elle plongea ses mains dans ses cheveux masculins mouillés puis le sentit glisser jusqu'à une autre partie de son corps encore jusque ici inexploré. D'un geste lent, il baissa la culotte en dentelle de la psychologue et posa ses lèvres contre cette partie plus que charnelle. Il suçota longuement celle-ci avec lenteur alors qu'il entendit la jeune femme gémir de plaisir en caressant ses cheveux avec désir. Heureux de son petit effet. Il sourit puis remplaça sa bouche par sa main d'expert en langage corporel. Il voulait voir son visage, ses expressions, ses pupilles dilatées… Il n'y avait rien de tel pour l'exciter. Une fois debout. Il caressa à l'aide de ses doigts la féminité de la jeune femme emprisonnée. Il l'observa perdre pieds et enregistra, pour les prochains événements, toutes les micro-expressions de joie défilant sur son visage… Il poursuivit son massage sensuel jusqu'au moment où il la sentit enfin prête. Très sérieusement. Il commanda à sa compagne de passer ses jambes autour de sa taille. Ils n'étaient plus qu'à quelques secondes du plaisir ultime. Leurs regards se croisèrent. Cal plaqua la jeune femme avec force contre le mur alors qu'il avait aperçu un signe d'acceptation sur son visage. Il captura sa bouche avec avidité lorsque, sans prévenir, il décida de l'emplir d'un seul coup de rein. Ils gémirent tous les deux à cette brusque action. Elle s'agrippa à lui et il l'embrassa avec la plus grande des passions. De là, il commença un long va et vient puissant et plus que satisfaisant pour la jeune femme étouffant plusieurs gémissants contre sa bouche avide de contact brulant.
— Cal, l'interpella t-elle, alors qu'il continua ses pénétrations en embrassant sa poitrine.
— Mmh…
— Chambre - plus - confortable…, réussit-elle à dire entre deux baisers. L'homme arrêta tout mouvement et transporta sans un mot la jeune femme jusqu'à sa chambre à coucher pour la déposer avec la plus grande délicatesse sur son lit parfaitement dressé. Il s'allongea sur la jeune femme et reprit ses activités plus tôt arrêtés. Ils étaient tous les deux dans une parfaite adéquation. Être expert en langage corporel permettait plusieurs petites fantaisies que d'autres n'auraient jamais pu user sans devoir parler. Au moment où Gillian voyait une expression positive sur le visage de son compagnon elle amplifia leurs sensations tant dis que lorsque celui-ci apercevait de la frustration ou de la gêne il faisait tout pour retrouver la meilleure position. Tout était une question de bonne addition. Chaque combinaisons d'unité leurs permettaient de les amener à la jouissance absolue. Il décida d'imprégner un nouveau rythme beaucoup plus lent pour fixer avec plus de soin le visage de la psychologue caressant son dos puissant.
— T'es magnifique honey, souffla t-il, d'une tendre caresse sur son visage.
— Tu l'as…déjà…dit, répondit-elle, entre deux spasmes de plaisir.
— Je sais…
Il appât ses lèvres et caressa sa langue avec la sienne. Elle profita de ce baiser pour resserrer ses jambes autour de sa taille puis se laissa emporter par ses coups de reins répétés. Ils continuèrent sur cette lancée jusqu'à ce Cal soit forcé de s'allonger sur le dos pour une chevauchée improvisée. En règle générale, il détestait laisser le contrôle aux femmes avec qui il couchait, mais avec elle… cela le ravissait. Elle sur lui avec ses mains sur son torse comme pour s'empêcher de s'écrouler. Il l'observa prendre son plaisir puis glissa ses mains sur ses cuisses sveltes pour les remonter lentement jusqu'à sa fine taille et les emprisonner sur ses seins totalement offerts. Il pinça ses lèvres de désir et déplaça son regard sur l'ensemble du corps de la jeune femme fermant ses yeux de plaisir. C'était la première fois qu'une femme lui faisait autant d'effet. Elle était parfaite dans tout ce qu'elle faisait et il n'arrivait toujours pas à croire la chance qu'il avait d'être enfin avec elle… Cal reprit subitement ses esprits en sentant son amante augmenter leur plaisir commun. Ils n'allaient pas finir ainsi ou du moins pas aujourd'hui se disait-il. Pour leur première fois, il voulait que cela soit lui qui la fasse jouir. C'était peut-être un peu machiste mais il voulait lui prouver qu'il était bon dans ce domaine et qu'elle n'allait regretter aucun autre de ses anciens partenaires. Il se redressa, l'embrassa puis la renversa sur le côté pour la retenir contre le matelas par ses deux poignets.
— T'as peur que je parte ? souffla t-elle amusée.
— J'ai peur de te laisser m'aimer…
Elle fronça ses sourcils en voyant l'expression sérieuse de son compagnon puis lacha un subtil cri de plaisir lorsqu'il débuta des rythmes de pénétrations lancinants et rapides. Ils atteignirent par moment le paroxysme mais Cal les arrêta toujours au bord du précipice. Elle gémit sa frustration alors que son compagnon en profita pour l'embrasser avec la plus grande des passions. Faire durer leur plaisir était le maitre mot. L'homme continua ses mouvements lents lorsqu'il décida subitement de passer à la vitesse supérieur et de ne plus contrôler ses envies de jouir dans l'instantanée. Gillian comprit quelles étaient ses pensées et l'accompagna dans son rythme effréné. Criant, se caressant, s'embrassant… Tout cela combiné créa en eux une explosion de jouissance sans nom. Ils arrivèrent enfin au point culminant de leur activité et Cal jouit sans discontinuer en gardant son regard ancré dans celui de la jeune femme aimée. Cette dernière le serra contre elle et sentit son coeur battre à vive allure sur sa peau transpirant des efforts pratiqués. Il l'embrassa comme pour marquer un point final puis enfouit son visage contre son cou pour respirer son parfum enivrant. Le calme revenant, elle passa une main dans ses cheveux court lorsqu'elle lui murmura, d'un regard perdu:
— Je t'aime…
Il tourna son visage sur le côté, la regarda avec perplexité et répondit avec un large sourire:
— Je t'aime aussi… Il mordilla son cou puis l'entendit rire. Il se redressa pour l'embrasser alors qu'elle passa ses deux bras autour de son cou pour approfondir leur baiser. Ils étaient fait l'un pour l'autre. Ils le savaient…
Quelques minutes plus tard, la tête de Gillian reposait contre le coeur de Cal caressant avec tendresse sa peau. Ils étaient épuisés mais heureux.
— Cal…
— Yep ?
— Je crois que c'est… la meilleure catastrophe qui m'est arrivée depuis que je suis ici, gloussa t-elle en entendant l'homme rire à sa plaisanterie.
— J'espère qu'il y en aura d'autres, dit-il, en offrant un baiser dans ses cheveux ébouriffés.
— Mmh… Sauf que maintenant on aura plus besoin de prétexte pour le faire…
— Tant mieux parce que j'aurais était prêt à casser ta chaudière pour te réchauffer par moi même !
Gillian ria ainsi que Cal puis se laissèrent bercer par le calme de l'instant. La jeune femme sentit le sommeil l'envahir lorsqu'elle se redressa vivement aux coups frappés contre sa porte.
— Oh non ! J'ai complètement oublié le plombier !
— J'préfère que tu penses à lui maintenant que quand tu criais mon nom…
— J'ai pas crié ton nom, réfuta t-elle amusée.
— On a que faire en sorte que ça se fasse, répliqua t-il, en s'allongeant sur la jeune femme pour l'embrasser tendrement. Elle ria contre sa bouche et recula son visage pour déclarer:—Cal… Je dois aller voir le plombier…
— Pas dans cette tenue !
— C'est pour ça que je dois me rhabiller…
Cal mima une expression pensive. Il émit une petite moue de sa bouche puis réfuta:—Nop !
— Comment ça non ?
— Tu restes ici et moi j'vais voir le plombier ! L'expert en mensonge quitta avec précipitation le lit et enroula un drap autour de sa taille pour caché sa nudité. Elle le regarda faire et s'exclama perplexe:
— Je te signale que c'est moi la propriétaire de la maison !
— J'suis ton nouveau joujou maintenant donc… Tout ce qui est à toi est à moi !
Elle ria alors qu'il s'approcha de son visage pour lui offrir un long baiser. Ils entendirent de nouveaux coups résonner. Cal s'éloigna à contre coeur de sa compagne et lui dicta:— Fais en sorte de garder les draps au chaud…
Elle pinça ses lèvres de désir et répliqua:—Te connaissant tu vas le congédier avec une telle rapidité qu'ils n'auront pas le temps de refroidir !
Cal arbora un sourire en répondant:—C'est vrai ! Il quitta définitivement la pièce en scandant dans le couloir:—Dès que je reviens tu connaitras plus que trois lettres de l'alphabet !
Elle éclata de rire alors qu'elle s'enroula dans les couvertures avec un large sourire rêveur. Une catastrophe pouvait cacher la meilleure des surprises. Elle savait qu'elle allait devoir nettoyer toute sa cuisine et payer le déplacement du plombier, mais elle s'en fichait parce qu'elle avait été largement satisfaite avec le second venu la secourir en urgence. Un chevalier servant qu'elle avait été heureuse de dédommager de la plus amoureuse des manières. Et vu que c'était dimanche elle allait devoir payer double tarif ! De nombreux chèques en bois allaient suivre…
FIN*
Morale de l'histoire : On peut toujours négocier même avec le plus fourbe des plombiers ! Tant qu'on connaissait trois lettres de l'alphabets...