LIGHTMAN5
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Cocktail explosif

Après une soirée, bien arrosée, Gillian va malencontreusement dévoiler une autre part de sa personnalité que... tous aimeraient connaître !
En somme, Gillian et l'alcool = soirée mémorable !
Heureusement que son ange gardien est toujours présent pour la soutenir dans ces moments de perte d'équilibre. Ou pas !
Gare à la gueule de bois...



Genre: Humour

Note: Au début de la relation entre Cal et Gillian

Minuit passé. Après une soirée entre amis bien arrosée, le couple Lightman venait tout juste de retrouver leur foyer. Durant le trajet du retour, entre un bar du centre ville et leur domicile, Cal s'était improvisé chauffeur de nuit. Car sa chère et tendre venait de dépasser depuis longtemps la limite autorisée en terme de boisson alcoolisée. Une fois garé devant leur garage, l'expert en mensonge descendit de leur véhicule pour accourir du côté passager afin de rattraper sa petite amie qui avait déjà entrepris une curieuse évadée.

— Gill', j't'ai pourtant dit de ne pas bouger, soupira Cal, en retenant la jeune femme prête à rejoindre le sol.
— Je sais mais… Je… je sais plus, dit-elle, l'esprit légèrement embrouillée. Elle sembla chercher ses mots alors que son compagnon en profita pour la retenir dans ses bras et refermer la portière à l'aide de son pied.
— En même temps tu ne te rappelles de plus grand chose, s'amusa t-il, en guidant la psychologue embrumée à avancer en direction de la porte d'entrée.
— J't'ai déjà dit que t'étais super sexy en costume cravate !
— Oui, vingt fois au moins.
Cal prit ses clés et ouvrit la porte de leur domicile.
— Tu sais… Tu m'fais penser à… un mini-James Bond ! T'es anglais, t'es sexy… mais…t'es petit !
Lightman leva ses yeux au ciel. Il l'entraina à l'intérieur de leur maison et l'aida dans le vestibule à se débarrasser de son manteau avec difficulté.
— Enfin… il y'a certain endroit ou t'es…vraiment pas petit ! ria t-elle avec un grand sourire enjôleur. Cal lui rendit son sourire en prenant l'initiative de tirer sur une manche de son manteau pour lui libérer un bras. — C'est sûr que de ce côté… t'es comme lui…
— J'espère que c'est un compliment ! répliqua t-il, souriant en se débarrassant enfin du pardessus féminin pour l'accrocher au porte manteau. Livrée à elle même, Gillian perdit un instant de son équilibre et faillit retomber sur le sol jusqu'à ce que son ange gardien se précipite sur elle pour la récupérer dans ses bras.
— Attention honey !
— Tu vois ! T'es… pareil ! T'es toujours là pour sauver les demoiselles en détresse !
— Ou complètement ivre…
— Hey ! J'suis pas ivre ! J'ai seulement bu un verre de vin blanc et… une lichette de rouge !
— Ça c'était au début… mais après tu as vite oublié le mojito, le cocktail, le monaco… et heureusement que Mac t'a empêché de prendre les bières…
Gillian entrouvrit sa bouche de réflexion et fixa avec une certaine intensité le visage de l'expert en mensonge.
— J'avais jamais remarqué... mais tes yeux sont de la même couleur que les olives que j'ai mangé dans le martini !
Cal lâcha un soupir rieur. Il obligea la jeune femme à longer le couloir de leur maison puis l'entraina dans leur salon pour l'installer sur le canapé. Il l'abandonna quelques secondes pour se rendre dans la cuisine, et lui préparer un verre d'eau bien frais accompagné d'un comprimé qui lui permettrait d'éviter un mal de tête carabinée.
— Depuis quand…on a refait la couleur du salon ? demanda t-elle avec suspicion, sa tête levée au plafond alors que Cal était revenu pour prendre place à ses cotés.
— C'est la même qu'hier chérie, informa t-il, en obligeant sa petit-amie à prendre le comprimé. — C'est juste que l'alcool te fais voir en mode "Extreme Makeover" .
Gillian avala le médicament, sans vraiment comprendre pourquoi, puis déclara:—J'me disais aussi qu'on devait pas avoir très bon gout pour avoir choisi jaune canari…
— En effet, ria t-il, en déplaçant une mèche de cheveux de son visage pour ancrer son regard rieur dans celui embrumé de sa petite amie.
— Tu sais quoi…
— Non, mais je sens que tu vas me le dire…
— On devrait… refaire toute la maison ! proclama t-elle, d'une légère frappe sur sa cuisse.
— Mon coeur, ça fait plus de six mois que tu as emménagé ici et qu'on a déjà refait plusieurs pièces…
— C'est vrai ?
— Yep ! On s'était même battu pour la couleur dans la cuisine… Tu voulais blanc mais je te disais que c'était trop salissant et je t'ai dit gris et tu m'a dit que c'était trop triste…
— On a choisi quelle couleur finalement ?
— Ton pastel.
— Mmh, fit-elle, d'une petite moue de sa bouche. Cal ria à nouveau et caressa son doux visage avant de déclarer:
— Bon, prête pour aller dormir ?
— Quoi ?! Mais j'ai pas sommeil !
— Pourtant tu devrais avec tout ce que tu as bu !
— J'vais parfaitement bien ! J'suis en pleine forme ! Et j'vais même te le prouver…, argua t-elle aguicheuse, en dénouant la cravate de l'homme avec plus ou moins de sensualité. Ce dernier comprit où elle voulait en venir et l'arrêta bien vite dans ses gestes en attrapant ses mains dans les siennes.
— Gill'…
— Caaal, répliqua t-elle avec un grand sourire.
— Il faut que tu ailles dormir. Crois moi que demain tu me remercieras.
— Je te remercierai après qu'on ait fait ce que l'agent 007 fait après chacune de ses missions… Aller monsieur Bond… montrer moi tous vos gadgets…
— O—K je crois que là il est vraiment l'heure d'aller se coucher…
— J'ai pas envie d'aller dormir… Ce dont j'ai envie c'est toi !
— Vu dans l'état où tu es je crois qu'on va éviter un quelconque effort physique ce soir…
— T'auras rien à faire ! C'est moi qui fera tout…
— Dans d'autres conditions je t'aurais déjà sauté dessus, mais… ce soir on va rester sage.
— J'suis jamais sage, j'suis une vrai diablesse…
Elle imita un grognement d'animal que Cal reçut avec plus au moins de scepticisme.
— Mouais, j'crois qu'on va s'arrêter là…
L'expert en mensonge l'aida à se relever et l'entraina dans les escaliers. Une marche après l'autre, il essaya du mieux qu'il pu pour la faire grimper sans se faire tous les deux rétamés.
— Tu sais… avec les filles… ont discute beaucoup de vous….
— De nous ?
— Yep, t'sais vous… les mecs… enfin surtout d'vos gadgets…
— Je vois, soupira t-il, en comprenant que la suite de la conversation n'allait sans doute pas être de très bonne augure pour lui.
— Oh ! Mais t'inquiètes pas ! J'leur dit pas TOUT ! s'exclama t-elle, avec de grand gestes de ses bras, la faisant presque perdre l'équilibre.
— Attention Luv', la prévint Cal, en la retenant de justesse.
Elle ria dans ses bras alors qu'il réussit l'exploit de lui faire atteindre le palier. Premier obstacle franchit, pensa t-il à moitié soulager. Après ça, il la guida, à travers un couloir, jusqu'à leur chambre à coucher.
— J'leur ai juste dit…que t'étais un amant incroyable !
— Merci pour la promo, dit-il, sans réelle conviction. Cal la retint d'un seul bras, passa la porte de leur chambre puis l'abandonna un instant sur place. Il s'éclipsa et rapporta un sceau vide, qu'il plaça au bord du lit, au cas où un débordement aurait lieu cette nuit…
​— Et surtout…que t'étais… le MEILLEUR coup de toute ma VIE ! scanda t-elle, en vacillant légèrement avec ses bras en l'air.
— Vraiment ? ria t-il, de ce fait plutôt intéressant.
— Mmh-Mmh, affirma t-elle, malicieusement, lorsqu'elle eut l'idée de récupérer son portable posé sur sa table de nuit. Sans savoir réellement pourquoi, elle appela un numéro au hasard dans son répertoire, et déclara:— Hey ! Saluuut ! Ça va là-dedans ?!
— Gillian ?! s'inquiéta une voix à l'autre bout du fil.
— Bah ouais c'est moi…, dit-elle, en levant ses yeux au ciel, comme si cela allait de soit. — C'est juste pour dire que mon mec... bah c'est le meilleur coup du mooonde entiiiier !
Effrayé par ses dires, Cal se précipita sur elle pour reprendre le portable et couper l'appel en cours.
— Gillian ! s'offusqua Cal de son comportement.
— Quoi ?! Faut' bien que les gens le sache !
— Ouais ben, à moi tu ne l'avais encore jamais dit… C'est quand même pas maintenant que tu vas commencer à le proclamer au monde entier…
Gillian pencha dangereusement sur le côté. Cal s'empressa de la retenir dans ses bras. En équilibre, elle passa ses bras autour de son cou pour plus de sécurité.
— J'te l'ai jamais dit parce que… je sais que tu t'en serais venté pendant des jours et des jours et des jours et des jou…
— J'crois que j'ai compris chérie…, l'interrompit-il, d'un haussement de ses sourcils.
— Bref ! Tout ça pour dire…, elle prit une pause et mima un air de lourde réflexion. — Pour dire quoi déjà ?
— Que j'suis le meilleur coup de ta vie, rappela t-il, en l'aidant à se débarrasser de sa veste de soirée.
— OUI ! s'écria t-elle victorieuse. T'es le plus doué de tous mes amants réunis…que j'ai jamais eu… et j'peux dire que même Alec ne t'arrivera-jamais-à-la-cheville ! Oh ça non ! Tu peux m'croire, s'amusa t-elle. S'il y avait un concours du meilleur coup tu serais le numéro UN !
— C'est toujours bon à savoir !
Il la força à s'assoir sur leur lit et l'aida, à genoux, à enlever ses talons à aiguilles.
— Crois moi, tu le mérites ! Tu fais de gros efforts pour rester sur le podium !
Cal secoua sa tête de droite gauche et retira la dernière chaussure des pieds de la psychologue.
— T'es le seul à savoir c'que j'veux… T'as juste à m'regarder et tu sais…
— Y'a du bon à connaitre les expressions !
— C'est sûr ! Et pas qu'un peu…, argua t-elle de manière séductrice, en frôlant son torse du bout de son pied libéré.
— Lèves toi mon coeur, je vais enlever ta robe, indiqua t-il, en l'aidant à se remettre sur ses pieds.
— T'as changé d'avis ?! s'enthousiasma t-elle.
— Non, mais demain tu m'en voudras à mort si tu vomissais sur ta robe préférée.
Elle occulta complètement les dires de son petit-ami et dit:
— T'sais…
— Dit donc il y a beaucoup choses que je dois savoir ce soir…
— Quand les filles me racontent des trucs sur "vous"… et bah c'est toi qui sors toujours ton épingle du jeu… Surtout sur la chose, tu vois ?
— Je vois, dit-il, en tirant sur la fermeture dorsal de sa robe de soirée.
— Parait' même que Rick et Kate, ils le font que trois fois…
— Par jours ?!
— Non, par semaine…, précisa t-elle, son index en l'air.
Cal ria légèrement.
— Et ben… le pauvre…
— Ouaip ! J'ai vu de la jalousie sur son visage quand j'l'ui ai dit que toi et moi, on le faisait tout le temps…
— Comment ça ? Qu'est-ce que tu as lui dit ? s'inquiéta t-il, en enlevant sa robe pour qu'elle puisse rester en sous-vêtement.
— Bah… qu'on le faisait partout et…tout le temps !
— Gillian…
— C'est la vérité ! Rien qu'hier on la fait une fois au bureau, une fois dans la douche, une fois sur le cana…, énuméra t-elle presque blasée, en comptant sur ses doigts tous les lieux énoncés.
— Ok, ok…
— J'te le dit, on est les meilleurs !
Cal leva ses yeux au ciel, et la retourna face à lui.
— Bon, c'est l'heure, soupira t-il, d'une petite moue de sa bouche.
— Ouais t'as raison ! proclama t-elle sérieusement, en retombant lourdement en arrière avec son compagnon sur le lit. Elle ria alors qu'il resta en appui pour ne pas l'écraser. — Heureusement qu'il y'avait le lit !
— Ouais, souffla t-il, en glissant son regard amusé sur le visage jovial de sa prisonnière. Un long silence apaisant vint envahir la pièce jusqu'à…
— Bon ! On fait l'amour !
Cal était tellement choqué par ces mots, que d'ordinaire la psychologue ne prononcerait jamais, qu'il resta un instant figé avant de s'empêcher d'éclater de rire pour ne pas la vexer.
— Je crois que tu ne m'as pas écouté honey.
— J'sais même plus c'qu'on fait ici…
— Je vois ça, s'amusa t-il, lorsqu'il vit sa compagne le contempler pensivement.—À quoi tu penses ?
— À toi… J'me dis que… j'me serais trop ennuyée si j'étais partie avec Marc !
Cal garda son sourire rieur puis décida de ne pas la couper dans ses propos pour connaitre le fond de sa pensée.
— Il était trop… parfait ! Enfin sauf…au lit… parce qu'il poussait des gémissements bizarre tu vois… genre comme les gnous !
— No coment'.
— En tout cas, avec toi on s'ennui jamais ! C'est vrai que parfois t'oublie d'aller faire les courses, d'aller chez le garagiste, tu t'assois comme une éponge, tu manges la bouche pleine, tu casses la gueule à tout le monde, que mes parents t'aiment pas…mais… t'es tellement… toi ! Que j'm'en fou parce que moi…je t'aiiime, déblatéra t-elle, en écrasant la paume de sa main sur le visage de l'expert en mensonge plus comme une crêpe dans une poêle que comme une douce caresse charnelle. Cal retira la dite main, plongea son regard tendre dans celui embrumé de la jeune femme, et caressa tendrement ses cheveux.
— Moi aussi je t'aime…
— C'est super ! On s'aime tous les deux ! On devrait aller à Las Vegas pour se marier devant Elvis Presley !
— Ouais, ria t-il.
— Enfin…sauf que t'as plus le droit d'aller à Vegas… rhooo zuuuut, faut' qu'on trouve autre chose ! OH-OH ! s'exclama t-elle, avec des yeux ronds et un claquement de doigts triomphal. — Je sais ! On va à Paris et on invite tout le monde et on fait ça sur la tour Effeil ! Et puis pour l'diner on commandera pleiiin de baguettes de pains supeeer croustillantes! Et et…pour confédérer nos deux pays tu porteras un béret pour le rappèle de tes origines !
— Mes origines ? Je suis anglais Gilly, c'est ta famille qui a des origines françaises.
— Je saiiiiis ! dit-elle, en roulant ses yeux afin de démontrer la risibilité des propos de son petit-ami. — Mais vu que sur'le béret y'a un p'tit haricot, ça fera penser à ceux que tu manges sur tes toast !
— Bien sûr…
— Et le thème du mariage… ça sera "Le Rosbif et la Grenouille" ! scanda t-elle, d'une caresse dans l'air. Comme dans les Fables de la Fontaine ! Ça sera trop rooomantique !
— Je ne crois pas que cette fable existe, honey...
— Bien sûr que si ! C'est juste que tu t'en rappèles plus ! Attends, j'vais te la raconter, c'est l'histoire d'un rosbif qui manquait de sauce dans sa vie… Un jour, il croisa une grenouille qui devint vite son amie. Comme nous tu vois…, raconta t-elle avec un ton extrêment sérieux.
— Je vois…
— Sur leur chemin, ils rencontrèrent des patates, des carottes et des brocolis… Ils sont aussi vite devenus leurs amis et les aidèrent dans cette quête plus que saucée !
— Mmh-mmh…
— MAIS sur leur route, une méchante marmite les empêchèrent d'aller plus loin ! Alors, ils réunirent leurs forces et éteignirent le gaz !
— Évidement…
— La marmite morte, une pluie de sauce s'abattit sur eux ! Et tous devinrent super délicieux ! Morale de l'histoire, toujours avoir du ketchup sur soi ! finit-elle, en tapotant la joue de son partenaire. Bon, j'avoue y'a peut'être deux trois trucs que j'ai oublié, mais grosso modo c'est ça…
— Je crois surtout que t'as mélangé une recette que tu as fait hier, avec la cassette du magicien d'oz que tu as regardé avec Em'…
— Mouais possible… Ah mais j'y pense, on n'aura pas le budget ! s'affola t-elle. À moins que… qu'on utilise l'argent de la société pour le mariage !
— Ça s'appelle détourner des fonds mon coeur…
— Mouais c'est vrai… mais là ça rentre dans le budget de la société, vu qu'on aura moins de frais administratifs, puisque mon nom ça sera ton nom ! Ou…ton nom sera mon nom… Elle prit une pause et déclara : — Bref ! Ça rentre dans les frais ! Au pire on demandera à tout le monde de payer sa place, déjà qu'on les invite… OUUU on demande au président de payer !
— Au président carrément ?
— Bah oui ! Vu qu'on l'a aidé sur pleins d'affaires, il pourrait tout de même être reconnaissant de c'qu'on fait pour lui ! Non mais c'est vrai ! Déjà qu'on paye les impôts, manquerait' plus qu'on paye notre mariage !
Cal ria légèrement et reprit son sérieux en lui demandant:
— Tu penses qu'un jour on se mariera ?
— Mmh… j'pense à beaucoup de choses… me marier, agrandir la maison pour Em', avoir des enfants…
— Tu ne me l'avais jamais dit ?
— J't'en parle jamais parce que j'ai peur… que tu t'enfuis…, avoua t-elle, en jouant distraitement avec un bouton de sa chemise.
— T'as peur que je parte ?
Le ton de sa voix mêlait entre inquiétude et intérêt.
— Mmh… Tous les autres hommes avec qui j'suis sortie et que j'voulais construire quelque chose… ils sont tous partis… comme ça…, Elle mima une sorte d'explosion. — Mais moi je t'aime trop… alors j'préfère rien dire pour que tu restes…
Le coeur de Cal se serra. C'était la première fois qu'il l'entendait parler de ses réelles pensées sur leur relation amoureuse. Elle perdit son regard, puis reprit soudainement contact avec "sa réalité" en forçant son compagnon à se retrouver au-dessous d'elle pour le chevaucher.
— Aller Elvis ! Fini de jouer ! Montrez moi votre swing ! proclama t-elle, en débouclant la ceinture de l'homme.
​— VEGAS BABY !
— Gillian…, soupira t-il. T'es pas en état, et tu le seras encore moins demain si tu ne dors pas tout de suite !
— Premièrement j'vais parfaitement bien !
Elle se colla contre son corps et murmura au creux de son oreille :
— Et deuxièmement, je sais que toi aussi t'en as envie… tu peux pas mentir, parce que j'le sens…, ajouta t-elle, malicieusement alors que sa main s'était logée dans un endroit beaucoup plus intime qui caractérisait sa masculinité.
— Je ne vais pas te mentir, parce que j'ai toujours envie de toi… Mais ce soir on va juste dor…, Cal se coupa lui-même dans sa phrase lorsqu'il sentit sa dulcinée caresser son entrejambe avec plus de ferveur. — Gillian…
— Caaal…, dit-elle, en embrassant son cou.
— C'est pas en faisant ce que tu fais que je vais changé d'avis… Tu sais bien que toi et l'alcool ça fait deux et que tu risques de…, Cal eut soudainement la curieuse sensation d'un poids plus lourd contre lui. Il fronça ses sourcils et remarqua qu'elle venait d'arrêter ses caresses.
— Gillian ?
​ Il se tût lorsqu'un léger ronflement parvint à ses oreilles. Il tourna son regard sur la concernée et aperçut que celle-ci dormait à point fermé.
— T'endormir…
Il lâcha un long soupir puis déplaça lentement le corps de la jeune femme sur le côté pour la recouvrir avec leur couverture commune. Il l'imita de son côté, plongea la pièce dans le noir, l'embrassa dans ses cheveux, lui souffla une bonne nuit puis tenta de trouver le sommeil sous ses ronflements ronronnant. Il n'y avait rien de plus sexy pour terminer une fabuleuse soirée !

Le reste de la nuit se déroula plutôt bien. Et par chance, le sceau au bord du lit n'avait à aucun moment été rempli d'un trop plein d'alcool non facturé. Un lot de consolation pour la consommatrice et pour son voisin de chambré qui avait pu continué paisiblement sa nuit, bien qu'au départ quelque peu mouvementée. Gillian continuait de dormir d'un sommeil profond lorsqu'un désagréable murmure encombra sa fin de nuit. Elle fronça ses sourcils au moment où le son devint de plus en plus clair à ses oreilles. Elle reconnue son prénom et gémit contre l'oreiller en ressentant les premières sensations d'un réveille douloureux.
— Gillian, mon amour réveille toi…
— Mmh, marmonna t-elle, refusant d'ouvrir un seul oeil alors qu'un mal de crâne prodigieux s'était emparé de son cerveau.
— C'est 10H.
— Laisse moi dormir…
— Impossible, je t'ai déjà laissé plus de 30 minutes de rab et on doit rejoindre les Booth pour une enquête…
— Pars sans moi, je suis trop fatiguée…et j'ai trop mal à la tête…
— Tu m'étonnes…, soupira t-il pour lui-même. Il se releva, marcha en direction de la fenêtre puis ouvrit en grand les rideaux pour laisser une vive lumière envahir la pièce.
— Caaaaal !
— Aller ! Debout ! Si dans 10 minutes t'es pas encore en bas, c'est moi qui te fera descendre !
Gillian ragea contre son oreiller alors que Cal quitta leur chambre afin de préparer un bon café pour la future migraine de sa bien aimée. Celle-ci lâcha un long soupir, roula sur elle-même dans leur lit et retomba lourdement sur le sol.
— Ouch…
Cette journée ne faisait que commencer…
Un quart d'heure plus tard, elle arriva dans la cuisine, plus au moins "rafraichie", sous le regard rieur de son compagnon lui proposant généreusement une bonne tasse de café fumante.
— Bois ça, ça calmera les maux de tête. Je t'ai aussi laissé un comprimé sur la table.
— Bon sang…, jura t-elle, en récupérant la tasse. J'ai l'impression d'avoir un marteau piqueur dans la tête, grimaça t-elle, en prenant lentement place autour de l'ilot central.
— Avec tout ce que tu as bu…, débuta t-il, en remplissant un verre d'eau dans l'évier. Je suis même étonné de ne pas te voir chanceler !
— Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
— Tu te rappels vraiment plus de ce qui s'est passé hier soir ?
Il posa le verre devant la jeune femme en pleine remémoration.
— Je me souviens juste qu'on était sorti dans un bar boire un verre avec nos amis…
— Mouais… enfin pas "un" verre mais plutôt la carte entière !
— Quoi ?! J'ai bu tant que ça ?
— Oh ouiiii ! C'était même surprenant !
— Ne me dit pas que j'ai fait des… choses… que j'aurai pu regretter ?
— Ça dépend de ce que tu entends par là…, argua t-il, avec des gestes évasifs de ses mains. Est-ce que faire une danse lascive, juste pour moi, en chantant la bande original du moulin rouge dans un bar rempli, ça compte ?
— Oh mon dieu ! s'exclama t-elle, plus qu'embarrassée. Ne me dis pas que j'ai fait ça ?!
— Hmm…nop ! avoua t-il, rieur. Mais cela aurait pu si Mac ne t'avait pas empêché de boire plus !
— Cal ! le réprimanda t-elle.
— J'plaisante chérie… Maiiis… tout ce que je peux te dire c'est que tu n'as pas ta langue dans ta poche au bout de trois martinis…
— J'ai dit des choses que je n'aurai pas du dire devant nos amis ?!
— Devant eux…non…mais moi oui ! Enfin à part, le moment où tu as dit à Aaron que Prentiss serait ravie de collaborer plus en profondeur dans ses dossiers personnels. Et je te cite mot pour mot : "de son pantalon foudroyant"…
— Oh seigneur…, dit-elle, en dissimulant son visage honteux entre ses mains.
— T'inquiète pas Gill'. Le reste de tes frasques reste entre de bonne main avec moi !
Elle releva sa tête dans l'instantané et l'interrogea suspicieuse:
— Attends… qu'est-ce que je t'ai dit hier soir ?
— Oh… des choses et d'autres… rien de très important… Il ponctua sa remarque par une gorgée de son thé, et dissimula un fin sourire amusé derrière sa tasse au bord des lèvres.
— Mmh… Plus jamais…, bredouilla t-elle, en buvant ensuite une gorgée d'eau pour avaler d'une traitre son comprimé.
— Tu finis ton café et on y va parce qu'on va déjà être en retard…
— Et c'est toi qui dit ça !
— Pour une fois que je peux le dire, tu ne vas pas m'en blâmer !
Elle lui jeta un violent regard noir, puis récupéra son portable dans sa poche de jean.
— Je vais envoyer un message à Temp' pour lui dire qu'on aura du retard. Elle pianota sur son téléphone lorsqu'elle remarqua un appel en absence avec une notification sur son répondeur. — Tiens, Patrick m'a laissé un message…
— Ah ouais ?
— Mmh… Elle appuya sur l'écran de son portable et écouta le message de son correspondant. Ce dernier, activé en mode haut parleur, résonna dans toute la pièce.
— Salut Gill' ! Je suppose que si tu m'as appelé aussi tardivement pour me dire que Cal était le meilleur coup de ta vie, c'était pour avoir un autre point de comparaison avec un autre homme tout aussi meilleur en la matière. Sache que le soir où Teresa était soûle, le jour de son anniversaire, m'a dit exactement la même chose. En tout cas, c'est toujours un réel plaisir d'avoir de tes nouvelles. Bien évidemment, je vais m'empresser de faire partager ton bonheur aux autres. Sur ce, on se verra au prochain week-end à la grande maison. Je crois qu'on aura beaucoup de choses à se dire. Aller repose toi bien… et passe le bonjour au meilleur coup de toute ta vie !
Le message s'arrêta. Gillian resta complètement paralysée sur son siège. De sa position, Cal l'observa en se retenant de ne pas éclater rire. Elle le sentit faire et cela l'agaça encore plus.
— Tu ris une seule fois ! Une seule ! Et je te promets qu'on ne le refera pas avant plusieurs jours !
— Quoi donc ?
— Tu le sais très bien.
— C'est étrange... hier tu n'avais aucun mal à le dire ! affirma t-il, d'un geste de sa main libre. En tout cas, je ne sais pas comment tu pourras faire pour ne pas te contrôler à ne pas profiter du "meilleur coup de TOUTE ta vie" !
Gillian contracta sa mâchoire et indiqua à l'homme de disparaitre le plus vite possible.

Quelques minutes plus tard, le couple quitta leur domicile afin de se rendre à leur véhicule. Un seul pied posé à l'extérieur que Gillian avait déjà mit ses lunettes de soleil pour éviter d'empirer sa migraine. Elle grimaça. Cal l'embrassa sur la joue, puis arbora un large sourire en rentrant du côté conducteur pour le bien des deux voyageurs. Elle s'apprêta à faire de même lorsque son téléphone vibra. Elle hésita, regarda finalement l'écran de son portable et regretta rapidement à la lecture de plusieurs sms de ses amis sur l'annonce du meilleur coup de sa vie et de ses multiples frasques d'hier soir. Dont beaucoup d'entre eux étaient envoyés par House. Elle rangea son portable et soupira: — Plus jamais…
Derrière le volant, Cal prit un malin plaisir à klaxonner pour faire comprendre à Gillian de se dépêcher. Pour toute réponse, cette dernière lui envoya le plus sombre des regards assassins que l'expert en mensonge renvoya avec le plus beau des sourires.

FIN*

Morale de l'histoire: Boire avec modération, vous permet d'éviter des situations gênantes, comme repeindre toute votre maison couleur rose framboise... ou des lendemain trop difficile avec la tête dans... Bref ! Évitez la vodka-coca !
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