LIGHTMAN5
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Attention c'est... chaud !

Thé, café ou... chocolat chaud ? Dis moi ce que tu bois je te dirai qui tu es ! Voilà à quoi joue nos experts en détection de mensonge quand ils s'ennuient ! Mais attention à ne pas se brûler...

Genre : Friends/ship - Humour (Romance)
Note : Cal et Gillian sont mariés.

À une terrasse de café, sous le soleil de Californie, un homme blond, habillé d'un costume pièce, sirotait tranquillement un thé bien chaud, en compagnie d'un autre homme en t-shirt noir qui avait étalé ses jambes de tout son long avec ses mains croisées sur son ventre. En plein soleil, ces derniers avaient privilégié leurs lunettes aux verres teintés afin de ne pas être aveuglés par ses rayons. Les deux hommes semblaient attendre depuis plusieurs minutes quelque chose qui ne venait pas…
— Qu'est-ce qu'elles fichent ?! railla l'homme en t-shirt.
— Tu connais les femmes Cal… Toujours à papoter, soupira le blond en portant sa tasse à ses lèvres pour en boire une gorgée.
— Je connais ma femme, Patrick ! Et elle n'a jamais été en retard à n'importe quel rendez-vous que ce soit ! Au contraire de toi..
L'expert en mensonge jeta un regard en biais au consultant qui émit un fin sourire en comprenant l'allusion.
— Ne me dis pas que tu m'en veux encore pour ton mariage…
— Je crois que le coquard que je t'ai fait ce jour-là, exprimait déjà à quel point je t'en voulais avant et aujourd'hui encore.
— Je suis juste venu avec 1H de retard ! répliqua le mentaliste, en écartant ses bras de chaque côté de son corps.
— "Juste", répéta presque acerbe Lightman.
— Tu ne savais pas que si on arrivait en retard à un rendez-vous c'était une marque de politesse ?
Interloqué, Cal tourna sa tête en direction de Jane pour le fusiller du regard. Derrière ses lunettes noires, Jane comprit que son regard était tout sauf amical.
— Mais si ! Puisque cela permet aux personnes de se préparer et donc...
— Patrick ?
— Oui ?
— La ferme !
— O-K, fit le blond en roulant des yeux. Si on ne peut même plus parler...
— Seulement si ce qui sort de ta bouche en vaut la peine.
— Mes mots valent autant d'or que le thé que tu es en train de boire.
— J'hallucine, soupira Cal en levant les yeux au ciel. Franchement de nous deux… C'est toi le pire!
— Mmmh...Je ne sais pas... Greg n'est pas mal non plus dans son genre, riposta le mentaliste avec une mine dubitatif.
— Pas faux…
Cal se redressa dans sa chaise pour récupérer sa tasse de thé et boire une gorgée. Jane posa ses deux mains derrière sa tête pour observer les passants et déclara :
— Bon, ce n'est pas que les demoiselles se font attendre mais je commence à m'ennuyer…
— Je te propose le jeu du silence, c'est très tendance en ce moment ! allégua Cal avec sérieux.
— Hmm…Non ! Je n'ai pas très envie d'y jouer et de toute façon je sais que je perdrais au bout de deux minutes.
— Dommage… J'aurais bien aimé me reposer deux minutes, marmonna t-il en buvant de sa boisson.
D'une mine concernée, Patrick demanda :
— Qu'est-ce que tu as dit ? J'ai rien entendu.
— Non rien... Si tu t'ennuies tu n'as que faire tes tours de passe-passe aux filles là-bas qui te dévisagent depuis plus de dix minutes.
Cal désigna avec sa tasse un groupe de belles jeunes filles qui ne cessaient de discuter entre elles tout en dévorant Patrick du regard. À cet intérêt, Jane leur offrit un de ses sourires charmeurs dont lui seul avait le secret puis les salua en levant sa tasse en l'air. Émoustillées, les filles en question gloussèrent et discutèrent entre elles.
— Les filles cafés noisettes, ça n'a jamais vraiment été mon genre… Elles sont trop... tu vois..., fit-il d'un geste vague de la main dans le but d'expliquer ses propos. — Elles sont trop quoi !
— C'est vrai que toi tu as toujours préféré les filles :"café noir..."
— Avec une pointe de lait !
Jane ponctua sa réplique avec son index en l'air comme si cela avait toute son importance.
— Ouais…, souffla Cal légèrement rieur.
— Oh ! Et bien voilà, on a qu'à jouer à thé, café ou… chocolat ? Le temps qu'elles reviennent ! s'enthousiasma Patrick, en tournant rapidement tout son corps vers l'expert en mensonge qui lui lança un regard blasé.
— Oh...aller Cal ! Ça peut être marrant ! le supplia t-il, d'une mine de chien battu.
— Oui mais avec toi le marrant peut vite se transformer en catastrophe nucléaire ! contra t-il, en se remémorant des feux d'artifices à son mariage.
— Aller Cal s'il te plait... Et puis tu me dois bien ça !
— Comment ça je te dois bien ça ?! s'exclama t-il ahuri.
— Et bien oui… Vu que la dernière fois tu ne m'as même pas invité au Monster Trucks avec Greg et bien...
— J'hallucine... Tu vas me le rappeler encore pendant combien de temps...
— Jusqu'à ta mort ou même un peu plus, je ne sais pas trop encore, stipula le blond avec une expression d'intense réflexion.
Exaspéré par le comportement quelque peu gamin de son ami, Lightman soupira :
— C'est pas vrai… Si je joue, tu me laisseras tranquille avec l'histoire des Monsters Trucks ?!
— Hmm… Possible...
— Patrick !
— Ok ! Ok ! accorda t-il avec un grand sourire. Pas besoin de s'énerver M. Duracell…
Au surnom, Cal s'offusqua :
— Quoi ?!
— Bon aller, je commence à jouer !
Tout sourire, le consultant fixa son attention sur les passants.
— Mouais... fit l'expert en mensonge, d'une petite moue de sa bouche.
Ce petit blond avait vraiment le don de se dérober de n'importe quelle situation.
— Thé ! proclama t-il, en désignant de son index une jeune fille à lunette, la tête basse et des livres sous ses bras.
— Moui, à moi !
Sans un mot, Cal pencha sa tête sur le côté lorsqu'il cibla cinq secondes plus tard une jeune femme brune, tailleur strict et talons noirs passer devant eux.
— Café Noir !
Patrick nota la démarche déterminée de la jeune femme et ajouta :
— Sans sucre !
— Pas faux ! approuva Lightman en riant quelque peu.
— Hmm ! chocolat chaud ! déclara subitement Patrick à la vue d'un adolescent marchant avec lenteur sur le trottoir, comme si toutes les peines du monde pesaient sur ses épaules.
— Il me fait penser à Em' lorsqu'elle ne veut pas aller à l'école, dit Cal pensif.
Jane ria et répliqua amusé :
— Ou à toi !
— Ouais bah tu n'as qu'à prendre Loker comme employé et là tu comprendras ma douleur !
Cal repensa aux différentes frasques d'Eli raconté par son ami et réfuta :
— Non ça va... Mon équipe est déjà complète !
— Café au lait, indiqua Lightman, en fixant un homme aider une vieille dame à traverser la rue.
— Tu as raison !
— Comme toujours, approuva t-il en ponctuant sa phrase d'une gorgée de son thé.
— Je ne comprends même pas pourquoi tu bois du thé ! s'exclama Patrick presque offusqué. Pour moi, tu seras toujours un bon café noir avec un demi-sucre !
— Un demi-sucre ? répéta Cal perplexe quant à ce détail d'une extrême précision.
— Oui pour le côté douceur ! Bien que tu l'utilises surtout pour ta famille ! Bon aller à moi !
Jane ôta ses lunettes de soleil dans le but d'obtenir une meilleure vision. Il lança un regard circulaire avant de proclamer avec un grand sourire :
— À 12H !
Cal plissa ses yeux et suivi le regard du mentaliste pour déclarer en même temps que lui : — Cappuccino !
À cette réponse simultanée, les deux amis rirent de bon coeur en continuant d'observer un homme en train d'épousseter sa veste de manière répétée, alors qu'il venait d'être légèrement effleuré par enfant qui courait dans la rue.
— À toi ! signala Jane amusé par ce petit jeu.
— Hmm ok...
D'une petite moue de sa bouche, Cal perdit son regard dans le lointain lorsqu'un énorme sourire se dessina sur son visage.
— Café au lait…
Patrick n'arriva pas à distinguer de quel côté son ami regardait à cause de ses lunettes de soleil et demanda :
— Où ça ?
D'un pincement de sa lèvre inférieure, il abaissa légèrement ses lunettes sur son nez et ajouta :
— Avec deux sucres…
— Mais tu regardes qui ?! l'interrogea le consultant du CBI, en tournant sa tête dans tous les sens.
— Et une bonne dose de crème sur le dessus avec des copeaux de chocolat !
— Tu sais que la femme parfaite n'existe pas ? signala le mentaliste tandis que son ami arborait un sourire des plus séducteurs. — Si ta femme te voyait, tu passerais un mauvais quart d'heure…
Cal ôta ses lunettes de soleil et contra :
— Sauf si la femme que je regarde est la mienne...
D'une incompréhension totale, Jane fronça ses sourcils et souhaita répliquer quelque chose à son ami, mais il ravala bien vite ses paroles lorsqu'il entendit une voix féminine s'adresser à eux.
— Désolée d'avoir mis autant de temps, mais le rapport qu'on devait rendre était plus complexe que prévu ! leur expliqua une jeune femme avec un grand sourire.
— Pas grave chérie ! la rassura Cal, en se levant d'un bond de sa chaise pour aller embrasser tendrement Gillian. Patrick observa l'échange entre ses deux amis et émit un large sourire.
— Et bien, je vois que le café noir et le lait se mélangent toujours aussi bien !
Blasé, Lightman lança un regard lourd de sens au mentaliste qui leva ses yeux au ciel en soufflant :
— Je sais...la ferme !
— Tu vois au bout de la 10ème fois tu commences à comprendre, répliqua Cal, d'un sourire narquois.
— Mouais…
Après cet intermède, l'expert en mensonge tira une chaise vide puis indiqua implicitement à sa femme de s'assoir. Elle s'exécuta et le remercia :
— Merci chéri.
— Aaah les anglais et leur courtoisie légendaire, proclama Jane, d'un geste théâtrale de sa main.
— Oui et bien, s'il pouvait être comme ça avec tout le monde, ou du moins avec ma mère, répliqua Gillian en observant son mari reprendre sa place de manière désinvolte. Ce dernier passa un bras derrière les épaules de sa femme et changea précipitamment de sujet :
— Alors ! Elle n'est pas avec toi ?
— Mmh... fit-elle en plissant ses yeux de suspicion.
Il avait vraiment le dont pour contourner certains sujets.
— Non mais elle m'a dit qu'elle n'allait pas tarder à arriver !
— Génial ! proclama jovialement Patrick, en terminant sa tasse de thé.
— Par contre..., débuta Gillian, d'un air désolé.
Jane fit abstraction des paroles de la psychologue et fixa quelque chose qui avait attiré son attention dans le lointain. D'un large sourire, il proclama :
— Aaah ! Eh bien voilà enfin mon café avec un sucre suivit d'un nuage de lait !
En effet, une jeune femme brune marchait à quelque mètres dans leur direction avec une certaine détermination.
— Enfin peut-être sans le nuage de lait, se rectifia t-il en observant la brune s'approcher de plus en plus vite de sa personne. Il capta l'expression furieuse sur le visage de la jeune femme et eut un brusque mouvement de recul contre sa chaise.
— Et sans le sucre aussi…
Dans sa marche active, la brune pointa le blond d'un doigt inquisiteur et s'écria :
— PATRICK JANE !
— Oh-Oh..., souffla t-il, d'une mine inquiète. Ce n'est pas un café avec un nuage de lait ça… c'est plutôt un expresso à haute température bien serré !
Le consultant se leva d'un bond et rangea soigneusement sa chaise. D'un cama sidérant, il se retourna vers ses deux amis et déclara avec un sourire :
— Veuillez m'excusez mais pour ma propre survie, je vais devoir m'échapper et laisser mon café noir bouillonnant refroidir sur place !
Gillian fronça ses sourcils d'incompréhension alors que Cal hilare, répondit :
— T'as intérêt à savoir courir vite si tu veux pouvoir la refroidir !
— Ne t'inquiètes pas pour ça… J'ai de l'expérience ! Bon on se voit tout à l'heure ! Enfin si je suis toujours vivant..., termina Patrick dubitatif, en voyant la jeune femme arriver à grand pas.
— Ok !
Cal regarda le blond s'éclipser avec rapidité et clama :
— Oh, et bonne chance !
— Merci je vais en avoir besoin ! C'est un agent surentraîné ! cria Jane.
Le consultant mit la vitesse supérieure en jetant des coups d'œils furtifs derrière son épaule. Malheureusement, la brune courrait toujours après lui.
— PATRICK ! VIENS ICI TOUT DE SUITE !
— D'abord je veux que tu te refroidisses Lisbon ! Et après on verra!
— PATRIIICK ! s'écria t-elle, en poursuivant le mentaliste qui courait comme un dingue sur le trottoir. Sous les yeux médusés des passants, Jane riposta :
— Tu ne veux pas une tasse de thé ?! Ça te détendrais !
À la terrasse, Cal ria légèrement avant de regarder sa femme et de lui demander :
— Qu'est-ce qu'il a encore fait ?
— Tu te souviens quand Patrick a dit qu'il allait hypnotiser le maire pour l'affaire en cours afin d'obtenir plus d'informations ?
— Yep ! Il m'a dit qu'après l'interrogatoire on irait boire un thé ici !
— Et bien... je pense qu'il avait vraiment très envie de prendre ce thé car notre cher mentaliste a oublié de réveiller Monsieur le maire...
— Attends ?! Tu veux dire...qu'il a laissé le maire dormir sur la table d'interrogatoire ?!
Gillian resta muette, mais le sourire qu'elle arborait en disait long sur sa réponse. Cal ria lorsqu'il interpella un serveur qui se trouvait à proximité.
— Madame, vous désirez quelque chose ?
— Heu… est-il possible de commander un café au lait ?
— Bien sûr ! Je vous apporte ça tout de suite !
— Merci !
Gillian posa son sac à ses pieds puis éleva son regard sur le visage jovial de son compagnon. Intriguée, elle l'interrogea :
— Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
— Je t'aime !
À ces trois petits mots, Gillian esquissa un fin sourire, se pencha vers l'expert en mensonge et captura ses lèvres pour échanger un tendre baiser. Le couple d'amoureux continua de s'embarrasser amoureusement sans être dérangés par les cris résonnant un peu plus loin dans la rue.
— VIENS ICI PATRICK ! ordonna Lisbon en courant toujours après Jane.
— Heuu… Nope !
Le mentaliste courut plus vite alors que l'agent du CBI la rattrapait de plus en plus.


FIN*


Morale de l'histoire : Proposer d'emblée du thé à la personne pour qu'elle soit calme avant qu'elle ne se rende compte de la bêtise que vous avez faites ! Comme ça vous aurez peut-être une chance de survie ! Pour Jane ? Nope c'est trop tard ! Dès que Lisbon l'aura rattrapé il sera comme un sucre plongé dans du chocolat chaud… muhaha




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