LIGHTMAN5
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Souvenir d'une... aide bienvenue
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Genre : Amitié

Quand : Entre "Double tarif" et "Nuit d'orage".
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​Cal et Gillian sont au début de leur relation. House n'est pas avec Cuddy et souhaite être avec Stacy. (saison 2x11)

À l'hôpital Princeton Plainsboro, Gregory House était connu comme le médecin le plus… casse-pieds, pour ne pas dire autre chose, de tout le milieu hospitalier. Autant du côté du personnel que des patients. Cependant, son génie dans le diagnostique médical permettait une renommée mondiale et un rendement indispensable à l'hôpital. Jalousé et haï par tous, il disposait d'une immunité de la directrice, Lisa Cuddy, qui l'avait repêché à de nombreuses reprises au bord du précipice.

Ces derniers jours, Gregory faisait l'objet d'un comportement inquiétant aux yeux de ses proches. Il entamait depuis quelques semaines un jeu dangereux avec son ex-femme Stacy Warner, une avocate qui partageait désormais sa vie amoureuse avec un dénommé Mark. Un homme en fauteuil roulant en pleine rééducation pour retrouver ses fonctions motrices. Cette histoire de triangle amoureux commençait à lourdement peser sur le mental du médecin à la canne qui, malgré les avertissements de son meilleur ami et collègue James Wilson, n'arrivait pas à prendre une décision définitive. C'est pour cela qu'il prit, contre toute attente, l'initiative de demander une aide extérieure…
Au milieu de l'élucidation d'un cas complexe, House débattait sur les diagnostiques de ses confrères concernant une mère hospitalisée pour des mouvements incontrôlés. Il mit en évidence ses idées sur son tableau blanc fétiche puis demanda à son équipe quel était l'élément capable de provoquer ces étranges symptômes.
— Une pilule contraceptive ? proposa Cameron.
Chaque membre de l'équipe s'échangèrent un regard déconcerté à cette proposition lorsque House reçut un sms sur son portable. Il le lut et dériva son regard sur la baie vitrée pour découvrir dans le couloir une jeune femme souriante lui faire signe. House rangea son portable puis boita expressément vers la sortie.
— J'm'occupe de la patiente prenez votre pause déj', dicta t-il.
Foreman soupira son exaspération. Par la vitre de la salle, Cameron suivit du regard son patron souriant enlacée tendrement l'inconnue blonde.
— Vous savez qui c'est ?
— Encore une femme qui est tombée amoureuse de lui et qui va finir par le détester quelques jours plus tard, persiffla Chase, sous le regard réprobateur de Cameron et l'amusement de Foreman.

Quelques couloirs et un ascenseur plus tard, House conduit son invitée à destination d'un café à proximité de l'hôpital. Ils s'installèrent à une table libre et commandèrent deux cafés ainsi qu'un pouding en dessert pour la jeune femme. Une fois servi, House but une gorgée de son café, croisa ses bras sur la table et demanda avec un léger sourire :
— Comment va Cal ?
— Il va bien. Un peu surmené par une affaire, mais je le surveille pour qu'il ne rentre pas tard à la maison.
— La quête de la vérité n'a pas de temps de repos, sourit-il.
— Tu sais ce que c'est, ria t-elle légèrement.
— Mieux que quiconque…
Le médecin aux yeux bleus venait de baisser son regard à cette réplique. Gillian le remarqua et posa une main réconfortante sur la sienne. Inquiète, elle l'interrogea :
— Et toi, comme tu vas Greg ? Tu as l'air épuisé…
— Non ça va… C'est juste…, balaya t-il d'un geste de la main. Une histoire compliquée…
— C'est pour ça que je suis là, l'encouragea t-elle avec un fin sourire.
— Je croyais que c'était parce que tu étais de passage à New-York à cause de Kate ?
— Greg', si j'ai pris un avion pour le New-Jersey, c'est parce que je voulais être là pour toi.
House rencontra le regard compatissant de son amie. Gillian avait toujours été présente dans les moments difficiles de sa vie comme le jour où il avait perdu sa jambe, les mois de rééducation qui s'en étaient suivis et les instants ou sa vicodin avait remplacé sa souffrance physique. Elle était devenue avec le temps l'amie sur laquelle il pouvait se reposer sans être jugé.
Il lâcha un soupir puis avoua avec difficulté :

— Stacy et moi, on… se revoit…
— Qu'entends-tu par se "revoir" ?
— On s'est embrassé et…
Il ne termina pas sa phrase mais la psychologue devina aisément la fin de ses propos.
— Vous avez couché ensemble ?
House pinça ses lèvres pour toute réponse.
— Greg… Tu sais qu'elle est avec Mark.
— Je sais ! s'exclama t-il, en se passant une main nerveuse dans ses cheveux. Ne me juge pas Gill' ! C'est arrivé et…
— Je ne te juge pas Greg', je serai bien la dernière personne à pouvoir le faire vu ce qui s'est passé entre moi et Cal…
D'un air compatissant, la psychologue observa le visage empli de culpabilité de son ami et l'interrogea :
— C'est sérieux entre vous ?
House fixa un point invisible sur table.
— J'en sais rien… Tout ce que je peux te dire c'est que je me sens bien quand je suis avec elle…
— Et elle qu'est-ce qu'elle en pense ?
— Elle ne sait pas encore si elle veut rester avec moi ou Mark… Je lui ait dit qu'elle devait faire un choix. Je… Je ne sais pas quoi faire…
— Tu l'aimes ?
Il dévia son regard.
— Je crois…
— Gregory, tu te souviens comment tu avais souffert de ta séparation avec Stacy… Tu étais tellement mal en point, qu'on s'était tous reliés pour te remettre sur pieds.
— J'm'en souviens Gill' ! s'irrita t-il. James m'a fait la même réflexion !
— Si je te le rappelle, ce n'est pas pour te sermonner… Je te le dis parce qu'il faut que tu prennes conscience que cette histoire peut se répéter. Est-ce que tu crois que tu peux encore prendre le risque de revivre ça ? De souffrir au point de ne pas en dormir alors que tu viens à peine de te remettre de tes blessures ?
— J'en sais rien…, souffla t-il. Toi, comment tu as su que tu devais prendre le risque de dépasser votre amitié avec Cal pour qu'il devienne la personne qui partagera ta vie ?
— Je… Je n'en étais pas sûre. J'ai toujours eu des brides de sentiment pour lui, mais c'est surement au moment où j'ai cru que j'allais peut-être définitivement le perdre que j'ai compris qu'il était fait pour moi et que je… l'aimais.
— Wilson pense que je ne devrais pas refaire les mêmes erreurs.
— Ta relation avec Stacy n'était pas une erreur… C'était peut-être simplement une histoire que tu devais vivre pour comprendre que Stacy n'était pas la personne qui était faite pour toi et inversement.
— Je crois que personne n'est fait pour moi…
— Tu te trompes Greg, il y a toujours quelqu'un qui nous attend quelque part.
— Ce n'est pas très rationnel pour une psy', s'amusa t-il.
— Cal dit que c'est mon côté comédie romantique, sourit-elle. Elle marqua une pause et ajouta avec sincérité :
— Vous méritez d'être heureux, tous les deux. La seule question à te poser est de savoir si tu es prêt pour ça ?

— Mark l'aime…, lâcha t-il sans vraiment savoir pourquoi.
— Malheureusement, il y aura forcément des personnes qui se sentiront blessées dans cette histoire, mais tu n'as pas à te sentir coupable. Ton histoire avec Stacy peut fonctionner si tu acceptes le fait que tu peux aussi changer. Stacy attendra surement plus de votre relation, elle pensera que si tu es revenu vers elle c'est parce que tu as choisi une nouvelle vie…
— Cal a changé pour toi ?
— D'une certaine manière, oui. Il a compris que prendre le risque que nous soyons ensemble, signifiait qu'il devait donner une partie de lui qu'il refusait de dévoiler aux autres…
— Devenir sa propre vérité en quelque sorte…
— On peut dire ça, approuva t-elle souriante. Si tu penses que Stacy peut te rendre heureux alors, ne réfléchis pas et fonce… Tu es le seul à pouvoir prendre cette décision.
— Je crois que quoique je décide cela aboutira à la même fin…

Sur le chemin du retour, House paya à la jeune femme un slushy avant de lui tenir compagnie pour qu'un taxi vienne la raccompagner à l'aéroport. Une fois Gillian partie, il revint dans l'hôpital pour terminer l'élucidation de sa patiente malade. Plus tard, il entra dans un ascenseur pour se rendre à son bureau, mais malheureusement pour lui un importun en blouse blanche désira aussi profiter du voyage. House fit semblant de ne pas lui prêter attention en fixant son regard sur le numérotage des étages défiler.
— Alors…, dit Wilson.
— Alors quoi ? répondit House.
— Qu'est-ce qu'elle en pense ?
— Kate pense que tu devrais porter une veste en cuir pour te masculiniser ! mentit-il pour faire rager son ami.
— House… Je sais que Gillian est passée et que vous avez parlé de Stacy.
— Elle te l'a dit ?
— Pas besoin, sur ton bureau tu as laissé l'addition, argua t-il avec le papier en question dans sa main. Il n'y a qu'elle pour commander un pouding et un slushy dans la même journée.
— Saleté pêché, ragea t-il faussement. La gourmandise nous perdra tous… Tu crois que Dieu fait une ristourne avec supplément crème là haut ?
— 'Faut déjà que tu puisses éviter les flammes.
— Mouais… T'as raison, c'est déjà perdu d'avance ! Autant sombrer dans la drogue et la tromperie conjugale !
Il arbora une fausse expression outrée et s'exclama :
— Oh zut, c'est déjà ce que je fais !
Le médecin quitta l'ascenseur pour traverser le couloir alors que Wilson resta devant les portes.
— House !
L'interpellé s'arrêta pour regarder son ami arborer une expression contrite et dire :
— Ce n'est pas la même histoire que celle de Cal et Gillian.
House ne répondit pas et continua son chemin jusqu'à son bureau sous les yeux dépités de son meilleur ami. Il allait devoir prendre une décision et une personne allait en souffrir…

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